Saint-Cécile
| Saint-Cécile | |
|---|---|
| Département | Saône et Loire |
| Territoire | |
| Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
| Canton | |
| Intercommunalité | |
| Code Insee, postal | 397 / 71250 |
| Habitants | 288 |
Sainte-Cécile est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- Ancienne voie romaine, mentionnée à "Champloup", au "Chemin de Sable" et à la "Teppe des Vernes" ;[1] ;
- Au "Chemin de Sable", des fondations gallo-romaines ont été trouvées, lors de l'élargissement d'un chemin.[2]
- Traces mérovingiennes :
- les murs de fondations de l'église, qui sont du XIe siècle, reposent sur des sarcophages monolithes. L'un d'eux, décorées de deux croix pattées, pourrait être mérovingien ;
- au lieu-dit "la Teppe des Vernes", des sépultures sous dalles brutes ;
- au lieu-dit "Le Martrat", avant 1943, un sarcophage [3]
- le village a changé de nom, Sainte-Cécile a supplanté le nom primitif de Curciacus ; ce nom est d'ailleurs mentionné par les chartes 403 et 407 de Saint-Vincent de Mâcon, le Fine Curiaco, en 846-872, puis fine Curiacense, Curciacum, en .
- Autour de l'an 1000 : mention de la Chapelle Sainte-Cécile, Capella Sancte-Cecilie, des 996 ;
- Après 1477, Saint-Cécile ressort du bailliage de Mâcon et de la châtellenie de Prissé ;
- En 1670, Saint-Cécile fait partie du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Mont-de-France ;
- En 1789, Ste-Cécile dépendait des bailliage et recette de Mâcon. Son église, sous le vocable de Ste-Cécile, du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtre du Mont-de-France.
- 1860-1863 : construction de la mairie-école.
Lieux cultuels :
- Eglise Sainte-Cécile, XII et XIXe siècles ;
Elle est est ornée dans son choeur de plusieurs éléments de mobilier créés par l'artiste Michel Bouillot, notamment un autel et un triptyque. Au milieu du village, c'est une petite église romane très remaniée. Le haut clocher, dressé sur le flanc nord de l'édifice, a été recouvert d'un enduit de ciment. Ce clocher est la seule trace d'un effort de fortification de l'église. Sa base est talutée. On accède au clocher par l'intérieur de l'église, et on monte dans le clocher par des échelles de bois. Un jour en archère permet de commander la nef de l'église depuis le clocher. Trois autres jours, au nord, éclairent l'intérieur de la tour. Le dernier étage est ouvert de 4 fenêtres de tirs rectangulaires. [4]
- Presbytère, XVIIIe siècle ;
- Croix de chemin
Autres patrimoines :
- Château ;
- Plusieurs beaux domaines et habitations rurales, XVIII-XIXe siècles ;
- Pigeonnier ;
- Lavoirs et fontaines ;
- Moulins à eau sur la Grosne ;
- Pont sur la Grosne ;
- Ancien relais de poste ;
- Boulangerie, XVIII-XIXe siècles.
Loisirs et culture
- Association "Sainte-Cécile toujours".
- Association du Haras de Sainte-Cécile
Economie locale
Agriculture
Village ou se pratique l'élevage, de bovins allaitants et aussi de caprins, comme la ferme Lagrange.
Artisans d'art :
- Christian Faillat, céramique d'art ;
Espace et territoire
- Altitude : 250 mètres
- Superficie : 726 hectares
- Densité : 35
Notes
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome II, 1926, pp. 30-31
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome II, 1926, p. 30
- ↑ , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 65
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
