Eglise Saint-Pierre à Solutré-Pouilly

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L'église Saint-Pierre est située à Solutré-Pouilly dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. L'église paroissiale romane remonte au Xe siècle. Fondée par Odon, abbé de Cluny, elle est consacrée en 932 par Bernon, évêque de Mâcon. De cet édifice, il resterait aujourd’hui la travée sous clocher et l’abside. Au XIIe siècle, l’église est en partie reconstruite. Une nouvelle nef aurait alors été édifiée, tout comme le clocher. A la fin du XVIIe siècle, l’église est en très mauvais état. Elle a vraisemblablement été rénovée, et notamment réhaussée par la suite. La date de ces travaux est inconnue. A la fin du XIXe siècle, l’église est rénovée plusieurs fois. En 1875, la nef est allongée, étant devenue trop petite pour la population grandissante. Les murs romans sont conservés et réutilisés, la tribune et le porche sont supprimés. La sacristie date également de cette époque. En 1898, le clocher est réhaussé et sa couverture reconstruite. Le précédent beffroi est alors muré. Au XXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois, notamment en 1970, après l’effondrement du plafond de la nef l’année précédente. L’édifice est aujourd’hui régulièrement entretenu. L’église est située dans un cadre remarquable : la commune de Solutré-Pouilly fait partie d’un Grand Site de France depuis 2013. On y trouve des patrimoines riches et variés : la célèbre Roche de Solutré et son Musée départemental de la Préhistoire, des lavoirs, l’ancien prieuré de La Grange du Bois…

Eglise Saint-Pierre (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Rue de l’école, 71960 Solutré-Pouilly
Coordonnées GPS 46°17'47.2"N 4°43'28.5"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint-Vincent en Val Lamartinien
Protection Monuments Historiques /

Historique

Solutré doit son nom à Solustriaeus, riche gallo-romain qui y avait une « villa » à l’emplacement du village actuel. Néanmoins, la localité en elle-même est riche d’une histoire bien plus ancienne encore, comme en atteste le site préhistorique au pied de la roche. Celui-ci témoigne de l’occupation humaine du site dès 20 000 av. J.C.[1], époque à laquelle les chasseurs solutréens abattaient les chevaux lors de leur migration saisonnière. La première mention du toponyme date de la fin du IXe ou du début du Xe siècle, dans la charte 204 du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : In villa Sulistriaco[2]. Le nom du village se fixe sur Solutré vers le XVe siècle (avec une orthographe cependant variable), puis devient après la Révolution Pouilly-Solutré. En 2013, le village est classé Grand Site de France.

La première mention d’un édifice religieux est faite dans la seconde moitié du VIIIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, sous l’appellation Ecclesia Sancti-Petri[3]. L’édifice actuel n’est cependant construit qu’au Xe siècle et est dès sa fondation le centre de la paroisse de Solutré. A cette époque, Rodolphe[4], roi des Francs (923 à 936) issu de la Maison de Bourgogne, aurait fait construire une forteresse[5] sur l’éperon rocheux de Solutré, afin de protéger son territoire. En 931[6], il offre à l’abbaye de Cluny des terres à Solutré, ainsi que les bénéfices et droits qui vont avec. Odon, abbé de Cluny de 926 à 942, fait alors construire un nouvel édifice, dont il resterait aujourd’hui l’abside et la travée sous clocher. Cette église est consacrée en 932 par Bernon, évêque de Mâcon.

L’emplacement de l’église aurait été choisi stratégiquement, afin de faire le lien entre les différentes zones d’activité et de peuplement des terres. Située à équidistance du lieu-dit des Bulands[7] (groupe d’habitat au pied de la roche) et de celui des Gerbeaux (autre groupe autour de l’ancienne villa romaine), l’église permet ainsi de mailler le territoire et devient le centre d’une zone de peuplement étendue.

Une première reconstruction a lieu au cours du XIIe siècle, et concerne vraisemblablement la nef et le clocher. Ce qu’il advient de l’église au Moyen Age est incertain, peu de documents nous sont parvenus à son sujet. A Solutré, la lutte entre Armagnacs et Bourguignons (au début du XVe siècle) est particulièrement violente. Chaque camp convoite en effet la forteresse. De nombreuses destructions et pillages ont lieu dans les terres environnantes. Il est donc fort probable que l’église Saint-Pierre soit endommagée à cette époque. Au XVIe siècle, les guerres de religion sont également particulièrement virulentes dans la région, et de nombreuses églises sont pillées et/ou en partie détruites.

On ne sait si l’église de Solutré est durement touchée par ces troubles successifs, toujours est-il qu’à la fin du XVIIe siècle, l’église est dans un état fort précaire. Elle est vraisemblablement restaurée par la suite, et également rehaussée de près de 40 centimètres[8]. Des plans dressés en 1783 par l’architecte Bigonnet et conservés aux Archives départementales de la Saône-et-Loire nous en apprennent plus sur l’apparence de l’église à cette époque. Elle est alors encore entourée du cimetière, délimité par une enceinte. Contre l’abside se trouve déjà une petite construction rectangulaire, qui devait faire office de sacristie. « La grange à dîme » est directement accolée au mur latéral sud de la nef, et un petit porche permet d’accéder à l’édifice.

Plan dressé par l'architecte Bigonnet en 1783. Source: Archives départementales de Saône-et-Loire

Au XIXe siècle, l’église romane jusqu'alors relativement peu modifiée connait plusieurs remaniements et restaurations. En 1874, l’architecte Pinchard dresse le plan de l’église afin de réaliser un devis des travaux à envisager. Ce plan fait état d’un édifice assez différent de celui du siècle précédent : il n’est plus entouré du cimetière (qui est déplacé en dehors du bourg à partir de 1859, sur la Route de la Grange du Bois[9]), la grange a disparu, tout comme la petite construction près du chœur. Son plan reste cependant inchangé.

Plan dressé en 1874 par l'architecte Pinchard, en vue des travaux à venir. Source: Archives départementales de Saône-et-Loire

La première phase de travaux, portée par le Père Ducrost et mise en œuvre assez rapidement en 1875[10], prévoit notamment l’allongement de la nef (et donc la destruction du petit porche qui permettait l’accès à l’édifice), la suppression de la tribune qui s’y trouvait, le remplacement du plafond par une voûte, et l’ajout d’une sacristie (grâce à un don anonyme). Ces travaux sont réalisés sur les plans de l’architecte Pinchard par l’entrepreneur Louis Dury, de Charnay-lès-Mâcon. Le conseil municipal refuse de prendre en charge les 9000 francs du devis, mais ne s’oppose pas à sa réalisation, si tant est que la Fabrique puisse en assumer les coûts. Celle-ci lance donc une souscription volontaire pour couvrir les frais, qui ne seront finalement absorbés que grâce à deux recours supplémentaires accordés par le Ministère des Cultes. Début 1877, la réception définitive du chantier est actée.

Etat de l'église après les travaux de 1875, par l'architecte Pinchard. Source: Archives départementales de Saône-et-Loire

En 1898, une deuxième phase de rénovation a lieu. Les travaux concernent cette fois-ci le rehaussement et la reprise du clocher, dont le délabrement est devenu franchement dangereux pour les passants et pour le reste de l’édifice. Ces travaux sont menés sur les plans de l’architecte Pinchard, de nouveau, et par Martial Richard (entrepreneur à Fuissé) et Victor Barbé (couvreur à Mâcon)[11]. Le clocher se voit alors rehaussé d’un étage (son beffroi originel est à cette occasion muré) et couvert d’une pyramide moderne.

Etat de l'église après les travaux de 1898, avec son nouveau clocher. Plan de l'architecte Pinchard. Source: Archives départementales de Saône-et-Loire

Vers 1903, l’église et le village sont durement touchés par un violent orage de grêle. Les villageois adoptent dès lors un second patronage, celui de Saint Pierre de Vérone afin de se protéger d’un nouvel épisode grêleux aussi violent[12]. En 1930, la toiture de laves qui recouvrait la nef est remplacée par un toit de tuiles vieillies[13], et en 1942 les vitraux sont restaurés. De 1964 à 1968, des étudiants lyonnais décapent les pierres du chœur et le restaurent, avec le concours d’un artisan local, Monsieur Augagneur. En 1969, la voûte de la nef s’effondre dans la nuit[14], en faisant de nombreux dégâts à la nef et à son mobilier. Une rénovation de la nef suit donc en 1970, lors de laquelle les enduits sont repris, des vitraux modernes installés et la charpente finalement laissée apparente. L’église est depuis régulièrement entretenue et fait l’objet d’un soin constant de la part des habitants et de l’Association Villages en Vie.


Solutré et son patrimoine, vus par Annick Bourdon :

« Après la visite de l’église, il fait bon flâner dans le bourg de Solutré, passez dans les ruelles du village, levez les yeux et découvrez les maisons, les lavoirs. Mais la plus belle vue sur le village se découvre depuis le Mont de Pouilly, vous surplombez alors toute la vallée de la Saône, les deux roches Solutré et Vergisson, et les vers d'Alphonse de Lamartine prendront tout leur sens « Deux navires pétrifiés surplombant une mer de vignes ». »

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église de Solutré est orientée au nord-est, probablement du fait de la configuration des lieux. Malgré les différents remaniements qu’elle a subis, elle conserve un plan assez caractéristique de l’art roman : une nef unique rectangulaire, suivie d’une travée sous un clocher carré et d’une abside. L’abside, la travée sous clocher et les premières travées de la nef sont romanes.

L’église se trouve en contrebas de la route qui passe juste à côté. Une volée de marches mène au portail principal, relativement simple, avec un arc d’encadrement et un tympan nus. Ce portail est surmonté d’une baie plein cintre très étroite et allongée. Une petite croix de pierre surplombe le pignon. Les gouttereaux de la nef sont chacun ouverts de trois grandes baies plein cintre que séparent deux contreforts. Au nord, on distingue encore deux ouvertures aujourd'hui murées, qui rendent compte du rehaussement de la nef à l’époque moderne. A l’extrémité ouest du mur se trouve l’accès au clocher, en hauteur. Une petite porte latérale se trouve au gouttereau sud. La travée sous clocher est épaulée de deux contreforts sur chaque face. Deux petites baies romanes ébrasées éclairent cette travée, mais celle au nord est en partie aveuglée par la sacristie moderne qui lui est accolée. Cette dernière est une construction moderne rectangulaire ouverte au nord de deux baies plein cintre, et d’une autre à l’est. L’abside est percée de trois baies romanes ébrasées, séparées par trois contreforts plats, dont la base (pour les latéraux) est renforcée, afin de contrebalancer la pente du terrain. Le clocher est de plan carré. Son beffroi est percé de baies géminées plein cintre sur chaque face. Il est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans sur une corniche à modillons nus, que l’on retrouve sous les toitures de la nef et de l’abside. Tout l’édifice est couvert de tuiles, à l’exception de l’abside, en lauzes.

L’intérieur de l’édifice est empreint de sobriété et de chaleur, rappelant son origine romane. La nef est charpentée, peu meublée. Les gouttereaux sont recouverts d’enduit, tandis que les murs est et ouest sont laissés en pierre apparente. A l’est, l’entrée du clocher est toujours visible et accessible via un petit escalier de bois, autour duquel on distingue un arc de décharge dans la maçonnerie. La travée sous clocher communique avec la nef et l’abside via deux arcades plein cintre en gros appareil moderne. L’arcade ouest, vers la nef, repose sur des impostes saillantes. La travée sous clocher est voûtée d’un berceau plein cintre, et flanquée de deux arcs de décharge plein cintre au nord et au sud. L’abside semi-circulaire est voûtée en cul-de-four. Elle communique au nord avec la sacristie. Tout le chœur est en pierres apparentes, décapées dans les années 60. Il est surélevé d’une marche par rapport à la nef.

Inventaire décor et mobilier[15]

  • Maître-autel : table biseautée sur un socle maçonné
  • Deux petites stalles en bois dans le chœur, avec un fauteuil en chêne
  • Petit tabernacle en bois, dans le chœur.
  • Croix d’autel moderne, installée dans le chœur par le Père Rabut (curé de Solutré de 1952 à 1999)
  • Statue de la Vierge à l’Enfant, en bois (gauche de l’arc triomphal)
  • Fonts Baptismaux (en-dessous de la statue de la Vierge), installés par le Père Ducrost
  • Ancien tabernacle en pierre blanche très friable (à droite du portail principal, contre le mur)
  • Bénitier encastré (à côté des fonts baptismaux) sur lequel on déchiffre en partie l’inscription suivante : « Iacque fis de I Morel ma fait maitre... ».
  • Vitraux :

Trois dans le chœur et deux plus petits dans la travée sous clocher : réalisés par le maître-verrier Bertrand de Sermesse[16].

  • Cloche datée de 1937, des établissements Paccard d'Annecy (en remplacement de celle de 1866, fêlée). Le parrain était Monsieur Paul-Louis Garnier, la marraine Mme Marie-Antoinette Marthe Laneyrie. Elle porte l’inscription suivante : « je m'appelle Marie-Louise, je dois l'existence aux généreux donateurs, parrain M. Paul-Louis Garnier, marraine Mme Edmond Laneyrie.


A l’abri dans la sacristie :

  • Panneau de l’ancien autel, représentant la Foi, l’Espérance et la Charité
  • Ancien tabernacle avec bandeau sculpté
  • Croix de procession
  • Canon de messe en latin, peinture naïve sur papier peint, collé dans un cadre de bois doré (très abimé). Il s'agit de l’Évangile de Saint Jean, avec une image du saint, le texte de la messe entouré des représentations iconographiques de St Pierre et St Paul, et le couronnement de la Vierge.


De nombreuses autres pièces de mobilier ont été perdues au fil des ans ou détruites lors de l’effondrement de la nef.

Rénovations / Etat

Rénovations :

XIXe :

-1875-1876 : allongement de la nef, construction de la sacristie, suppression de la tribune…

-1898 : rehaussement et reprise du clocher.

XXe :

-1930 : la toiture en laves de la nef est remplacée par une couverture de tuiles.

-1942 : restauration des vitraux

-1964-1968 : décapage et restauration du chœur

-1970 : rénovation de la nef suite à l’effondrement de la voûte.

-1984 : rénovation extérieure de l’église

-1993 : pose d’un nouveau dallage dans le chœur

-1998 : pose d’une nouvelle charpente et d’une nouvelle pyramide au clocher

Etat :

L’église de Solutré est en bon état et est régulièrement entretenue.

Certaines pièces de mobilier mériteraient d’être restaurées, notamment l’ancien tabernacle et son bandeau sculpté, conservés dans la sacristie.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, consulter le site internet de la commune ou sa page Facebook :

Site de la commune

Page de Facebook

Visite

L’église n’est pas ouverte de manière régulière. Pour une visite, contacter directement la mairie.

L’église de Solutré est accessible aux personnes à mobilité réduite via la porte latérale. L’adaptation réglementaire des lieux est prévue, mais non planifiée pour l’instant.

Association engagée

L’Association Villages en Vie :

Elle s’attache à sauvegarder et mettre en valeur les patrimoines de Solutré-Pouilly et de sept autres communes environnantes.

Adresse :

La Grange du Bois

71960 Solutré-Pouilly

Site officiel :

Villages en Vie

Iconographie ancienne et récente

Collection privée
Collection privée de Monsieur Luc Denis
Collection privée


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.

Sources

-Coupures de journaux : baptême des cloches ; effondrement de la voûte de l’église.

-Notice descriptive rédigée par Annick Bourdon, membre de la Commission Patrimoine de l’association (source principale).

-Informations de Monsieur Laneyrie, conseiller municipal

-Document touristique en lien avec le classement « Grand Site de France » de la commune (2013)

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, « Fiche d’inventaire départemental », 1970:

Archives départementales de la Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Solutré

Propriétaire / Contact

Commune de Solutré-Pouilly

03 85 35 81 90

mairie-de-solutre-pouilly@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Roche de Solutré :

Roche de Solutré (1).JPG Roche de Solutré (3).JPG Roche de Solutré (2).JPG

©CEP

Site préhistorique dominant le village. Un musée dédié à l’histoire du site se trouve en contrebas de l’éperon rocheux. Informations : Roche de Solutré

  • Prieuré de la Grange du Bois :

Ancien prieuré ayant d’abord appartenu à l’ordre de Grandmont, puis rattaché à Cluny. Une communauté de religieux y est déjà installée au XIIe siècle. Les bâtiments restant du prieuré, aujourd'hui propriété privée, datent des XIIIe et XVe siècles (chapelle), et des XVIIIe et XIXe siècles (bâtiments d’exploitation).

  • Chapelle de Pouilly :

Petite chapelle située au hameau de Pouilly, construite vers le XVIIe siècle. Elle est dédiée à Notre-Dame de Pitié.

  • La lavoir à impluvium :

Daté du XIXe siècle, il s’agit d’un lavoir rectangulaire dont la surface est couverte, à l’exception de l’espace au-dessus de la cuve.

Notes et références

  1. Pour plus d’informations à ce sujet, consulter le site officiel du site préhistorique/musée
  2. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008, p°702.
  3. Ibidem
  4. Aussi dit Raoul : né en 890, duc de Bourgogne de 921 à 923, puis roi des Francs de 923 jusqu’à sa mort en 936.
  5. L’importance des aménagements réalisés sur l'initiative du roi est cependant inconnue. Il se pourrait que la forteresse dont on lui attribue la construction ne soit devenue réalité que sous ses successeurs, et que les aménagements du roi aient été beaucoup plus restreints. Sur l’histoire de la roche, voir : Blog-Histoire de la roche de Solutré
  6. Document rédigé par Annick Bourdon, de l’association Villages en Vie.
  7. Ibidem
  8. Oursel, Anne-Marie et Raymond, « Fiche d’inventaire départemental », Archives départementales de Saône-et-Loire.
  9. Document rédigé par Annick Bourdon, de l’association Villages en Vie.
  10. Oursel
  11. Ibidem
  12. Annick Bourdon explique : « Outre Saint Pierre apôtre, Solutré, dans les circonstances suivantes a fait le choix d'un patron secondaire dont la statue ornait la nef, Saint Pierre de Vérone. A une date non précise, peut être vers 1903, Solutré fut ravagé par un orage épouvantable de grêle. En vue de prévenir le retour d’un tel fléau, les habitants de Solutré firent vœux de célébrer solennellement chaque année le 29 avril la fête de St Pierre de Vérone martyr appelé communément « fête de la grêle ». »
  13. Document de l'association
  14. Les habitants incriminent le passage des avions supersoniques.
  15. En partie réalisé grâce au document de l’Association Village en Vie.
  16. Document d’Annick Bourdon