Chapelle du Château des Moines à Berzé-la-Ville

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Le village de Berzé-la-Ville est situé dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté, non-loin de Cluny. Le Château des Moines est un ancien doyenné clunisien, installé à Berzé-la-Ville au XIe. L’abbé Hugues de Semur, habitué des lieux, y fait construire une chapelle à partir de la fin du XIe siècle. En 1109, la chapelle est incendiée par la foudre. L’abbé, qui meurt la même année, organise sa restauration dans son testament. La chapelle est composée de deux étages. L’étage inférieur, du XIe siècle, correspond au soubassement de la chapelle. Il fait office de salle d’exposition. L’étage supérieur, datant de la reconstruction du début du XIIe, est composé d’une nef à trois travées, d’une travée de chœur et d’une abside. Dans les siècles qui suivent, le domaine sombre dans l’oubli. Le château est vendu en 1791, dans le contexte de la vente des biens nationaux, et devient une exploitation agricole privée. La chapelle est alors utilisée comme grange. En 1887, l’abbé Jolivet découvre à l’étage supérieur, dans l’abside, les fresques romanes colorées qui font la renommée de l’édifice. Il s’agit d’un exemple unique de peintures romanes en Bourgogne et de l’atelier pictural de Cluny III, dont les artisans travaillent à l’époque en même temps sur le chœur de l’abbatiale. Ces fresques présentent une forte influence venue de Byzance et de Rome. Dans la voûte de l’abside est représenté le Christ en Majesté entouré d’apôtres, de saints et d’évêques. Le martyre de saint Blaise et de saint Vincent sont représentés dans les arcatures de l’abside, et neuf bustes de saints dans ses parties basses. La chapelle est classée Monument Historique depuis 1893. Après la menace d’un démantèlement de l’édifice et d’un envoi aux Etats-Unis, la chapelle est rachetée par Joan Evans, une archéologue britannique, et offerte en 1947 à l’Académie de Mâcon. Elle est depuis régulièrement restaurée.

Chapelle aux Moines
Adresse Rue de la chapelle, 71960 Berzé-la-Ville
Coordonnées GPS 46°21'50.0"N 4°42'01.2"E
Paroisse de rattachement
Protection Monuments Historiques Classée 1893

Historique

Berzé-la-Ville est un centre cultuel dès le Ve siècle. L’installation du doyenné en lui-même, c’est-à-dire le château des moines, à l’écart du bourg, s’étale et se concrétise dans la seconde moitié du XIe siècle. Si avant cela Cluny semble déjà être présente à Berzé-la-Ville, les rivalités qu’elle entretient avec les seigneurs locaux, notamment les seigneurs de Berzé, rendent toute installation durable impossible[1]. C’est avec l’abbatiat (1049-1109) d’Hugues de Semur que la situation se débloque, grâce à un serment de fidélité liant le seigneur de Berzé à Cluny, et grâce à une nouvelle alliance matrimoniale. Hugues assure ainsi à Cluny une stabilité et une liberté de fonctionnement totale à Berzé-la-Ville.

A cette époque, une série de chartes de Cluny rend donc compte de la donation des terres de Berzé-la-Ville à l’abbaye de Cluny. L’église paroissiale Notre-Dame de la Purification est, elle, mentionnée pour la première fois vers 1093 dans la charte C3667. Cette dernière fait état de la donation de l’édifice de la part de l’évêque de Mâcon Landry de Berzé et de sa famille, à destination de l’abbé de Cluny.

A la suite de ces tractations, une dépendance monastique de Cluny est donc installée à Berzé-la-Ville. Il s’agit en fait d’une exploitation agricole, censée participer activement à l’approvisionnement de l’abbaye. Ces fonctions sont notamment décrites et détaillées dans deux documents du milieu du XIIe siècle. Le premier est laissé par Henri de Blois, évêque de Winchester, en visite à Cluny. Le second est un document rédigé à destination de Pierre le Vénérable[2], et faisant le point sur les revenus de l’abbaye de Cluny afin de mieux répartir les charges entres ses domaines. Le doyenné semble assez prospère.

Le doyenné de Berzé-la-Ville est donc bien intégré à l’organisation générale de Cluny. Cependant, il semble tout de même avoir un statut particulier, peut-être hérité de l’affection que porte Hugues de Semur à cet endroit. Par exemple, si au début du XIIe siècle, Cluny semble avoir établi un doyen pour chacun de ses doyennés, aucune mention n’en est faite pour celui de Berzé-la-Ville. Il semble avoir été géré directement par l’administration centrale de Cluny.

Le doyenné ne se trouvant pas sur le territoire de l’église paroissiale, mais un peu plus à l’écart, les moines ont donc probablement construit leur propre lieu de culte dès leur installation. Le doyenné accueillant par ailleurs très souvent l’abbé Hugues en ses murs[3], la chapelle des moines est probablement construite pour lui, ce qui expliquerait la richesse de ses ornements. Un premier édifice est ainsi édifié à la fin du XIe siècle. Il est cependant détruit par un incendie causé par la foudre très peu de temps après. L’abbé, qui meurt la même année, organise sa reconstruction dans son testament. Celle-ci est vraisemblablement construite sur plusieurs années, et terminée lors de l’abbatiat de son successeur[4].

Ce qu’il advient de la chapelle dans les siècles suivants est assez incertain. Elle est visiblement entretenue, comme en témoignent les traces de restaurations et autres enduits retrouvés sur les peintures. Le plan du bâtiment ne semble pas avoir subi de modification majeure, à l’exception du sol qui pourrait avoir été réhaussé. La porte de la chapelle a vraisemblablement également été remaniée au XVIIIe siècle[5], lors de la reconstruction des bâtiments du doyenné. Pendant la Révolution, en 1791, ce dernier est vendu comme bien national, et sert désormais d’exploitation agricole privée. Le niveau inférieur de la chapelle devient un cellier et le niveau supérieur une grange.

En 1887, l’abbé Jolivet, curé de Berzé-la-Ville, pressent la présence de peintures sous l’enduit qui recouvre l’intérieur de la chapelle. Il découvre ainsi un ensemble remarquable de peintures murales du XIIe siècle, exemple pictural unique en Bourgogne. Une restauration s’en suite, et la chapelle est finalement classée aux Monuments Historiques en 1893. En 1946, l’édifice et son décor est menacé d’être démonté et expédié aux Etats-Unis, comme bien d’autres à cette époque. Fort heureusement, la britannique Joan Evans, historienne de l’art médiéval, rachète la chapelle et en fait don à l’Académie de Mâcon, dès lors chargée de sa sauvegarde et de sa mise en valeur. Depuis restaurée à plusieurs reprises et dûment entretenue, la chapelle est passée il y a quelques années sous la tutelle des Monuments Nationaux, qui en assure la gestion.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

Plantée sur un éperon rocheux, la chapelle aux moines surplombe la vallée qui l’entoure, et dénote au milieu des bâtiments de l’ancien doyenné, du XVIIIe siècle. De prime abord, la hauteur de l’édifice est frappante. Orientée à l’est, elle est composée de deux étages, séparant soubassement et chapelle haute, beaucoup plus vaste. L’appareillage de l’édifice est « encore relativement peu élaboré, constitué de petits moellons assez grossièrement équarris et lités »[6]. Les trois parties de la chapelle haute sont bien distinguables : une nef de trois travées, une travée de chœur et l’abside. L’édifice est entièrement couvert de lauzes, et éclairés par plusieurs larges baies en plein cintre.

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Le niveau inférieur est probablement la partie la plus ancienne de l’édifice, de la fin du XIe siècle. Il est taillé dans le roc, et on retrouve directement le rocher brut à l’ouest. C’est un espace très bas, plus large que haut, ce qui semble soutenir une fonction originelle de simple soubassement[7]. Cet espace est voûté en berceau plein cintre. Il se compose d’un vaisseau rectangulaire suivi d’une extrémité semi-circulaire à l’est, comparable à une abside. Celle-ci comporte en son milieu une petite fenêtre ébrasée très étroite, désormais aveugle, et à droite une ouverture au même niveau un peu plus large, visiblement remaniée et toujours ouverte. Des traces de peintures probablement gothiques sont encore visibles, ce qui pourrait indiquer qu’un culte y eut lieu à une certaine époque. Cette « chapelle basse » sert aujourd’hui de salle d’exposition autour des peintures murales de l’édifice.

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Le niveau supérieur, datant du début du XIIe siècle, est un espace vaste et lumineux. La nef assez courte est voûtée en berceau, avec trois baies (dont une aveugle, à l’ouest sur le mur sud de la nef) de chaque côté éclairant et délimitant les travées. Elles sont entourées d’arcatures sur consoles[8]. La nef communique avec la travée de chœur via un arc triomphal à double rouleau retombant sur des colonnes avec chapiteaux sculptés. Cette travée est moins haute que la nef, est éclairée de deux étages de baies de chaque côté et voûtée en berceau. L’abside voûtée en cul-de-four complète l’édifice, avec encore une fois une hauteur moindre que la partir précédente. Elle est ouverte de trois baies plein cintre entourées de cinq arcatures sur colonnettes à chapiteaux sculptés.

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Inventaire décor et mobilier

Bien que le décor extérieur de la chapelle soit assez modeste, quelques éléments sont à mentionner. Les murs gouttereaux de la nef sont ornés de bandes et arcatures lombardes reliant les contreforts. C’est également le cas de la base de l’abside[9], mais celles-ci ne sont que peu visibles, puisque masquées par le bâtiment accolé au chevet. Ces arcatures sont plus ou moins régulières. L’abside est par ailleurs ornée de modillons sculptés de motifs simples, qui supportent sa corniche.

A l’intérieur, le décor sculpté est plus élaboré. La nef est ornée d’arcatures sur pilastres. L’arc triomphal repose, lui, sur des colonnes avec chapiteaux sculptés. On y distingue un décor de feuilles et de volutes[10]. Dans l’abside, les arcatures qui entourent les baies reposent sur des colonnettes à chapiteaux sculptés. On discerne sur ces derniers des oiseaux et des feuilles d’eau[11]. Ils sont de belles illustrations du savoir-faire des maçons de Cluny III[12].

L’élément le plus admirable de la chapelle aux moines est bien sûr son décor de peintures murales. Celles-ci nous sont parvenues dans un état remarquable, notamment grâce à l’enduit ancien qui les a camouflées pendant longtemps. Il a ainsi évité les dégradations d’usage, ainsi que les destructions, notamment à la Révolution. Si quelques décorations sont déjà présentes dans la nef, c’est l’ensemble du décor de l’abside qui est particulièrement frappant. Ces peintures datent du tout début du XIIe siècle, et sont donc contemporaines à la construction de la chapelle. Il s’agit d’un exemple unique de peintures romanes en Bourgogne et de l’atelier pictural de Cluny III, dont les artisans travaillent à l’époque en même temps sur le chœur de l’abbatiale (dont les peintures ont été détruites). Ces fresques présentent une forte influence venue de Byzance et de Rome, et sont visiblement l’œuvre d’un maître accompli. Dans la voûte de l’abside est représenté le Christ en Majesté entouré d’apôtres, de saints et d’évêques. Le martyre de saint Blaise et de saint Vincent sont représentés dans les arcatures de l’abside, et neuf bustes de saints dans ses parties basses.

Dans son ouvrage Christian Sapin les décrit de la sorte :

« Les fresques de l’abside attirent toute l’attention. C’est le plus grand ensemble de fresques romanes en Bourgogne et le meilleur exemple de l’art pictural de l’atelier de Cluny III. Les fresques sont généralement datées de 1105-1115, c’est à dire, à la fin ou juste après l’abbatiat de Hugues. L’iconographie est un témoin très important de la grande époque clunisienne, représentant une quarantaine de personnages dans des scènes bibliques et hagiographiques. On y retrouve des influences de l’art byzantin et de l’art pictural de Rome. Les fresques attestent l’usage d’une technique mixte, combinant la peinture à fresque en majeure partie et des finitions peintes à sec. La palette riche comporte les ocres jaune et rouge, le minium, le vermillon, la terre verte, le bleu de lapis-lazuli, le blanc et le noir de carbone. Les fresques, bien conservées, dont certaines parties ont été recouvertes par une deuxième couche vers la fin du Moyen Âge, ont été restaurées aux 19e et 20e siècles. Au centre du cul-de-four de l’abside trône le Christ en Majesté bénissant, représenté dans une mandorle. Au-dessus de son nimbe se trouve la main de Dieu dans un cercle. Les douze apôtres jouxtent le Christ : le cortège de saint Paul à gauche et le cortège de saint Pierre à droite. On y reconnaît la donation de la loi à saint Pierre, dite "traditio legis", ainsi que la clé de saint Pierre et des phylactères. En bas du cul-de-four on admire deux saints, à gauche, et deux évêques ou abbés, à droite. Entre les arcatures de l’abside, au pied du Christ, on voit six bustes de Vierges sages ou de saints, avec des ornements vestimentaires. Les deux arcatures aveugles de l’abside représentent des scènes de martyres particulièrement belles. A gauche, il y a le martyre de saint Blaise, avec son emprisonnement en haut et sa décapitation en bas. A droite, on admire le martyre de saint Vincent de Saragosse, torturé sur une maie de pressoir. Le choix des deux saints sud-européens est considéré comme un hommage clunisien aux Arméniens et aux Espagnols. Dans le soubassement de l’abside, neuf bustes de saints et de martyrs occupent l’espace sous les baies. A gauche, Abdon, Sennen, Dorothée et Gorgon sont des martyrs orientaux. Au centre, Sébastien, Serge et Bacchus sont les saints de la Rome éternelle. A droite, Denis et Quentin sont des saints de l’occident de la chrétienté. Sur les piédroits de l’arc triomphal de l’abside on trouve deux bustes d’abbés qu’on croit représenter Mayeul et Odilon de Cluny. En haut de l’arc triomphal, l’ensemble absidal est complété par un agneau et par deux anges. On retrouve encore d’autres fresques, plus simples et plus abîmées, sur les voûtes du chœur et de la nef : des motifs géométriques, des palmettes, et des traces d’une Cène et d’une Entrée à Jérusalem. »

Pour plus de détails et d’analyse sur les peintures murales de la chapelle aux moines, voir les travaux de Juliette Rollier-Hanselmann(références en fin de page).

Galeries photos des détails des peintures:

Notice sur Berzé-la-Ville, bourgogneromane.fr

Notice sur la chapelle, art-roman.net


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Bibliographie

  • HILLEBRANDT, Maria, « Berzé-la-ville. La création d’une dépendance clunisienne », In : Le gouvernement d’Hugues de Semur à Cluny, Actes du colloque scientifique international, Cluny, 1988.
  • GUERREAU, Alain, Notes d’observation sur la chapelle aux moines, 2013, CNRS.
  • JANTZEN, M., La Chapelle aux Moines à Berzé-la-Ville, Monuments Historiques.
  • MAGNIEN, E., Les peintures murales de Berzé-la-Ville, Mâcon, 1958.
  • MEHU, Denis, Berzé-la-Ville, Chapelle des moines, Dossiers d'Archéologie, 2002.
  • NISHIDA, Masatsugu, « Berzé-la-Ville, la chapelle aux moines », Les église romanes à l’ombre de Cluny, en Bourgogne du Sud, Kyoto, 2016 (plans et relevés).
  • OURSEL, Raymond, Les peintures de la chapelle des moines de Berzé.
  • ROLLIER-HANSELMANN, J., D’Auxerre à Cluny : techniques de la peinture murale entre le VIIIe et le XIIe siecle en Bourgogne, Poitiers, 1997.
  • ROLLIER-HANSELMANN, J., Les peintures murales de Cluny III et de Berzé-la-Ville, Dossiers d'Archéologie, 2002.
  • ROLLIER-HANSELMANN, J., Berzé-la-Ville, La Chapelle des Moines : découverte d’un Christ caché sous les repeints, Société française d’archéologie, 2005.
  • ROLLIER-HANSELMANN, J., La Chapelle des Moines de Berzé-la-Ville : image du monde chrétien médiéval, 2007.
  • SAPIN, Christian, La Bourgogne romane, Faton, Dijon, 2006.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Protat, Mâcon, 1935.
  • VIREY, Jean, Peintures Murales de la Chapelle des Moines à Berzé-la-Ville, Mâcon, 1913.
  • VIREY, Jean, Saint-Hugues et la Chapelle de Berzé, Mâcon, 1930.

Sources

  • Fiche d’inventaire départemental, Anne-Marie et Raymond Oursel, 1972 :

Archives 71

  • Fiche édifice, site bourgogneromane.fr :

Bourgogne Romane, Berzé-la-Ville

  • Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :

Académie de Mâcon, fiche édifice

Propriétaire / Contact

  • Chapelle aux moines :

https://chapelledesmoines.fr/

chapelle-des-moines@monuments-nationaux.fr

03 85 36 66 52

  • Propriétaire :

Académie de Mâcon

academie.macon @wanadoo.fr

09 75 60 45 35

  • Gestion du site :

La chapelle est un Monument National, et donc rattachée au Ministère de la Culture via le Centre des Monuments Nationaux.

Elle est gérée par l’administrateur du domaine de l’abbaye de Cluny.

Patrimoine local et/ou folklore

  • Au centre du bourg se trouve l’église paroissiale romane Notre-Dame-de-l’Assomption. Seules la façade et la nef font partie de la construction d’origine. Elles remontent vraisemblablement à la fin du XIe ou au XIIe siècle. L’église a été profondément remaniée aux XVe et XVIIIe siècles. De plan relativement simple, elle possède néanmoins un exemple rare de peintures au pochoir du XVIe siècle, dans la partie orientale de l’édifice. Ce décor blanc sur fond rouge est une occurrence rare de cette technique en Bourgogne.
  • A environ 6km de Berzé-la-Ville se trouve le château de Pierreclos, dont la chapelle est également un bel exemple d’art roman. Il n’en subsiste que le chevet, la nef ayant été détruite suite aux Guerres de Religion.

Notes et références

  1. Pour une description détaillée des dynamiques ayant conduit à l’installation du doyenné, voir le travail de Maria Hillebrandt référencé à la fin de l’article.
  2. 9ème abbé de Cluny, de 1122 à 1156. Il est célèbre pour la réforme de l’abbaye de Cluny qu’il entreprend, alors qu’elle est en proie aux difficultés financières. Il lance pour cela une série d’inventaires très complets des biens et dépendances de l’abbaye, qui constituent des documents remarquables pour retracer l’histoire de l’époque.
  3. Au sujet du lien particulier entre Berzé-la-Ville et l’abbé, voir notamment l’ouvrage de Jean Virey, Saint-Hugues et la Chapelle de Berzé.
  4. Pons de Melgueil, abbé de 1109 à 1122.
  5. Virey, Jean, Notice sur l’édifice.
  6. Guerreau, Alain, Notes d’observation sur la chapelle aux moines, 2013, CNRS.
  7. Guerreau.
  8. Sapin, Christian, La Bourgogne romane, Faton, Dijon, 2006.
  9. Visibles sur les plans faits par les étudiants japonais en 2014.
  10. Sapin
  11. Ibidem
  12. Guerreau