De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
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21 mai 2020 à 15:43
Dans les siècles qui suivent, le domaine change plusieurs fois de propriétaire, d’une famille seigneuriale à l’autre. Il finit par entrer en possession de la famille de La Guiche. En 1610, il est dit que le culte paroissial (précédemment mené dans l’église Saint-Symphorien, détruite) est transféré dans la chapelle du château, sous le vocable de Notre-Dame<ref>Ibidem, référence à Lordon, 1988</ref>. Cependant, le château est dès 1684 en partie ruiné. Une visite du domaine témoigne du délabrement global des lieux : murailles presque écroulées, planchers et lambris pourris… La remise en état des lieux est alors difficilement imaginable tant elle serait onéreuse<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>.
En 1757Au milieu du XVIIIe siècle, le culte paroissial est finalement de nouveau transféré<ref>Fiche du CeCaB, cite Dessertenne, p. 141.</ref> dans l’église du prieuré Saint-Nicolas, le château et sa chapelle étant totalement ruinés. Les tableaux et ornements de la chapelle du château sont déplacés à l’église du prieuré, afin de les conserver. A la Révolution, le domaine est vendu comme bien national. En effet en 1794, Amable-Charles, marquis de La Guiche et dernier seigneur de Sigy, est guillotiné. Tous ses biens sont mis en vente, à l’exception des bois. Le « vieux château en masure avec un colombier et verchère y attenant » est adjugé pour 3375 livres à Gervais-Blaise Laubignat, maçon de profession<ref>Fiche du CeCaB</ref>.
Aux XIXe et XXe siècles, le domaine (vestiges et terrains alentours) change plusieurs fois de propriétaire. Vers 1850, une bonne partie des vestiges est démolie (dont la chapelle Notre-Dame). Depuis le siècle dernier<ref>Déjà en 1969, date de la fiche Oursel.</ref>, la famille Descombin est propriétaire des ruines.