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Les colères de la nature

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====1840, le record absolu====
Il plut tout un mois, du 15 octobre au 15 novembre. A Tournus, la ville basse fut recouverte de 2,50 à 3 m d’eau. A Chalon, le sous-préfet porta secours aux populations de Verjux et de Verdun, avec le bateau à vapeur Gondole n°2. Plus de 30 maisons s’écroulèrent à Mâcon, rue de Lion. 270 maisons en pisé tombèrent à Montmerle. A Beauregard, où l’inondation atteignit la cote de 8,50 m, l’eau détruisit toute la partie inférieure du village, dont les maisons étaient également en pisé. Dans le quartier de Vaise à Lyon, tout n’était que ruine, et les entrepôts de vin de Serin furent aux 2/3 détruits. Dans l’Ain, 1086 maisons furent détruites.
 
===La Saône prise par les glaces===
En 1911, un patineur parcourut les 30 km séparant Mâcon de Tournus, battant le record de France. 1929, l’hiver 1939-40, 1956, furent également rudes, la rivière se traversant à pieds secs.
Visuels
 
25 – scan Plug In
La Saône prise dans les glaces, 1954
26 – scan Plug In
Une barque emprisonnée dans la glace, 1954
 
Cluny a-t-elle connu beaucoup d’inondations ? Que fit la ville pour s’en protéger ?
 
Avant le 13e siècle, toute la partie inférieure de la ville était en zone inondable. Après les aménagements qui furent entrepris, le Médasson continua à couler parallèlement à la rue principale, et causa parfois des dégâts dans la partie basse de la cité. En 1405, il y eut 13 victimes, l’eau ayant atteint d’après les chroniqueurs le sommet des murs de la ville ! Régulièrement inondé, le quartier Saint Marcel eut deux fois les pieds dans l’eau, en janvier et en octobre, en pleine révolution de 1789. En 1931 le problème existait encore, le Médasson ayant débordé dans la rue principale jusqu’aux entrepôts de la gare PLM, qu’il submergea sous 2 m d’eau.
Dès le 13e siècle, des travaux d’aménagement furent entrepris. On créa un grand étang au sud et à l’est de l’enclos abbatial. Le Médasson fut canalisé, et le niveau des rues relevé. Le cours principal de la Grosne fut déplacé à l’est, derrière une digue, dont on retrouve la trace dans le nom de la rue qui la longe. Un bras canalisé, les « Enclosures », continua à emprunter le tracé de l’ancien lit. Il passait sous le pont des « Chevriers », situé au niveau de l’actuelle place du Commerce. Un autre canal, la « Chaîne », coulait depuis la porte de la Chaîne, sous les remparts, se divisant en plusieurs petits « rus » qui finissaient par rejoindre le Médasson, puis la Grosne, au-delà de la porte de Paris (dite porte Buttevaux ou de Buttavent, à l’époque).
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