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Eglise Saint-Pierre à Martailly-les-Brancion

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[[Fichier:BrancionEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Pierre (©CEP)]]
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=== Historique ===
 Le village de [[Martailly-les-Brancion]] est situé en Haut-Mâconnais, entre [[Cluny]] et [[Tournus]]. Il compte une centaine d’habitants et vit principalement de la production viticole et de l’activité touristique. La commune est d’ailleurs labélisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté. Le village est composé de deux bourgs historiques. Le premier centre d’habitat, Martailly, est le centre administratif actuel de la commune. Il est mentionné pour la première fois au XIIe siècle dans des chartes de l’abbaye de Cluny : ''Martiliacus'', ''Giselbertus de Martilei''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Il est par la suite cité de nombreuses fois au cours des siècles. Au XIXe siècle, alors que Martailly attire la majorité de la population locale, une église est construite dans un style néo-roman. En 1893, la commune de Brancion est réunie à Martailly par décret. Les deux localités voisines deviennent ensemble [[Martailly-les-Brancion]].  [[Fichier:BlasonMartaillyLesBrancion.jpeg|thumb|centerleft|250px300px|Blason de Martailly-lès-Brancion ©Commune de Martailly-lès-Brancion]]  Brancion est le noyau historique de la commune moderne et concentre la majorité de son riche patrimoine historique<ref>[http://martailly-les-brancion.blogspot.com/p/martailly-un-peu-dhistoire.html Patrimoine de Martailly-lès-Brancion] </ref>. C’est une zone de peuplement très ancienne. Ainsi, des tessons de poterie de la fin de l'âge du bronze (-1000 à -700) ou de l'âge du fer (-700 à -500) ont notamment été mis au jour au cours des fouilles archéologiques<ref>Voir le plan archéologique de Brancion : [https://www.chateau-de-brancion.fr/fr/explorer-brancion/chateau/ Château de Brancion site archéologique] </ref> menées par l'INRAP entre 2002 et 2007. De nombreux vestiges gallo-romains ont aussi été découverts sur le territoire de la commune : ''villae'', monnaies, restes de constructions diverses… Ils attestent de la présence probable d’un oppidum gallo-romain. Des sépultures anciennes ont également été repérées à l’entrée ouest du bourg, sur une pente vers l’est, et pourraient dater de l’époque mérovingienne. Brancion n’est cependant mentionné pour la première fois qu’en 926, dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In pago Cabilonense, in fine Brancedunense''<ref>Rigault</ref>. A cette époque, un bourg fortifié est construit autour d’un premier château, mentionné en 944 dans le cartulaire de Cluny. Cette place forte se développe peu à peu entre les Xe et XIIe siècles, à mesure que les seigneurs de Brancion étendent leur pouvoir sur les terres environnantes. Ces derniers apparaissent d’ailleurs dans de nombreux actes et documents officiels : ''Roclenus'' (XIe), ''Seguinus'' (XIIe), ''Humbertus'' (XIIe), ''Symon'' (XIIIe). Au XIVe siècle, ''Brancidunum seu Brancium'' est mentionné dans un pouillé. A cette époque, le château est assez largement remanié, avec notamment le creusement d’un grand fossé autour de son enceinte, qui le sépare du village qui s’étoffe<ref>Site de Brancion. </ref>. Le château devient ensuite une place-forte des ducs de Bourgogne, puis une châtellenie royale après 1477, qui compte 18 villages dans son périmètre. En 1790, Brancion est une commune du canton de Tournus. Le chef-lieu communal est ensuite transféré à Martailly-lès-Brancion en 1893. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Brancion abrite un important maquis de résistants. Un monument commémoratif a été installé en leur mémoire au col de Brancion. Aujourd’hui, le village fortifié de Brancion domine encore le Mâconnais, et impressionne par son château seigneurial remarquablement conservé ainsi que son vieux village (halles, maisons rurales typiques du Haut-Mâconnais…).   L’église de Brancion, située près du château médiéval, est étroitement liée à son histoire. Sous le vocable de Saint-Pierre, elle est citée pour la première fois en 964, dans le cartulaire de Cluny : ''ecclesiam de Branciduno''<ref>Sapin, Christian, ''Bourgogne Romane.'' </ref>. Cet édifice primitif est situé à l’emplacement probable d’une nécropole mérovingienne, des tombes ayant été retrouvées lors de fouilles autour de la construction actuelle. Construit par les seigneurs de Brancion, l’édifice du Xe siècle sert à l’origine vraisemblablement de chapelle castrale, mais également à la population qui se regroupe autour du château.  Au XIIe siècle, l’église de Brancion est reconstruite, telle qu’elle demeure aujourd’hui. Elle domine la vallée de la Grosne et fait face à un panorama remarquable. Sa construction s’est vraisemblablement étalée dans la seconde moitié du XIIe siècle. A cette époque, le bourg se développe considérablement, tout comme la seigneurie de Brancion, qui se trouve au milieu des sphères d’influence des abbayes de Cluny et de Tournus, contre lesquelles elle tente de faire valoir son autorité. La construction d’une nouvelle église, plus grande et solide, sert à la fois à réaffirmer la puissance des seigneurs locaux, mais aussi à accueillir la population grandissante de fidèles. L’église est alors le centre de la paroisse, et à la collation du chapitre cathédral de Chalon-sur-Saône.  L’église Saint-Pierre, entièrement romane, est un bel exemple de l’art roman bourguignon, assez tardif. Elle est toute en sobriété et en solidité. Elle se compose d’une nef avec collatéraux, d’un transept légèrement saillant sous un clocher carré, d’une travée de chœur et d’une abside. La progression de la construction est bien visible dans la nef, d’est en ouest, avec des changements de voûtes notamment. Néanmoins, l’église démontre une belle homogénéité stylistique. L’édifice est bordé au sud-est par le cimetière historique du bourg. A l’ouest, elle s’ouvre sur un parvis dégagé face au panorama sur la vallée. A la fin du XIIIe siècle, des peintures viennent orner le chœur et le collatéral nord de l’église.  Par la suite, l’édifice change plusieurs fois de propriétaire. Elle est peu remaniée et ne subit aucune altération importante de son plan, mais elle est également peu entretenue. Si bien qu’au début du XIXe siècle, l’édifice est en très mauvais état et nécessite des rénovations urgentes. Tout est dans un état précaire, de la toiture aux maçonneries, en passant par le décor. En 1834, un premier devis est émis pour la reprise d’un arc-doubleau de la nef, qui s’est effondré<ref>Sapin</ref>. Entre 1840 et 1850, Marcel Canat, de Chizy, réalise les plus anciennes reproductions des peintures médiévales. Ces reproductions sont déjà très lacunaires, ce qui témoignent de l’état de dégradation avancé dans lequel se trouve déjà le décor. En 1860, les peintures sont de plus en plus dégradées, et rien n’a été fait pour les protéger. C’est chose faite en 1862, lorsque l’église est classée Monument Historique, afin de garantir sa sauvegarde et de pouvoir planifier sa restauration.  Malgré cela, les réparations tardent à arriver. En 1893, la commune de Brancion est unie à celle de Martailly, formant la nouvelle commune de Martailly-lès-Brancion. A cette époque, l’église se Brancion est déjà une simple annexe de celle située au bourg de Martailly, construite dans les années 1820 (probablement pour pallier l’absence d’édifice cultuel en état d’accueillir les fidèles). En 1898, une lettre du préfet nous apprend que l’église romane est totalement à l’abandon, et proposition est faite de la désaffecter complètement. Finalement, le XXe siècle voit les restaurations -certes, lacunaires- se succéder<ref>Sapin & documents sur place / documents de l’association. </ref>.  En 1908, Jean Virey décrit l’église Saint-Pierre dans son livre sur les édifices romans de l’ancien diocèse de Mâcon. Il mentionne alors que les peintures sont menacées de disparition tant elles sont abîmées. En 1909, l’édifice est totalement à l’abandon. Une première rénovation est menée, notamment afin de protéger les peintures : réfection des toitures pour éviter les infiltrations d’eau, rétablissement des baies romanes de l’abside et rebouchage de la large baie ouverte au XIVe siècle pour les remplacer, ponçage des murs…En 1911, les murs sont rejointoyés. En 1928, la couverture de l’église est de nouveau reprise. A la fin des années 1930, les rénovations précédentes ayant permis de les protéger davantage, les peintures du chœur et du collatéral nord sont restaurées une première fois. Les parties les plus abîmées sont déposées et reproduites sur toiles. En 1942, 1943 et 1949, des photographies et des relevés à l’aquarelle des fresques permettent d’en faire l’inventaire.  Dans les années 1960, les problèmes d’humidité de l’église persistent, puisque aucune rénovation complète n’a jusqu’alors été réalisée. En 1974 et 1976, des nouveaux travaux sont effectués sur les peintures : celles de l’absidiole sud sont notamment refixées, celles de l’absidiole et du collatéral nord sont nettoyées et consolidées, certaines peintures sont déposées et d’autres reposées. En 1974 également, les toits des bas-côtés et du clocher sont refaits en laves<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. En 1983, la couverture du collatéral nord est de nouveau reprise afin de protéger les peintures qu’il abrite. En 1999, les fresques du chœur et de l’abside sont provisoirement consolidées, leur état nécessitant une restauration globale urgente. Cette dernière est finalement lancée l’année suivante. Un programme complet de travaux d'assainissement et de restauration est alors mis au point par le service des Monuments Historiques. Un diagnostic sanitaire complet de l’édifice est réalisé, et met en lumière des infiltrations d’eau en plusieurs lieux (remontée capillaire, infiltrations via toiture et murs, condensation…). Suite à ce bilan sanitaire, des travaux d’assainissement, de sondage, de protection, de consolidation et de rénovation sont effectués. Le bilan des découvertes est affiché sur des panneaux à l’intérieur de l’édifice. En 2003 et 2006, des fouilles archéologiques sont effectuées autour de l’édifice. Elles mettent notamment au jour un cimetière et un réseau de murs de l'époque mérovingienne sous l'actuel parvis, attestant donc de l’utilisation cultuelle du lieu dès une époque reculée. De même, d’autres fouilles ont permis de mettre au jour des vestiges de l’édifice roman primitif, avec la présence d’''opus spicatum''. Des tuiles anciennes (''tegulae'') ont également été repérées autour de l’église actuelle, constituant vraisemblablement la couverture originelle.  Malgré ces différentes phases de travaux, l’église Saint-Pierre est aujourd’hui encore dans un état précaire et nécessiterait de nouvelles restaurations, afin de protéger durablement à la fois l’édifice et son décor. La principale menace contre les peintures semble être les infiltrations d’eau, qui, malgré les mesures de consolidation passées, continuent de dégrader les peintures. La municipalité, les habitants de la commune et l’association locale de sauvegarde du patrimoine s’attachent néanmoins à protéger et mettre en valeur cet élément central du patrimoine local.
=== Description architecturale ===
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
</center>
L’église Saint-Pierre est située au cœur du bourg médiéval de Brancion, face à un panorama remarquable sur la vallée de la Grosne. L’église est entièrement romane et présente une homogénéité stylistique remarquable malgré sa construction étalée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Elle constitue un modèle de l’art roman bourguignon et a un profil massif, très sobre et dépouillé, sans décor. Elle est construite en petits moellons de calcaire doré, assemblés en appareil soigné. L’église se compose d’une nef avec collatéraux, suivie d’un transept légèrement saillant supportant un clocher carré et dont les bras sont prolongés par des absidioles, d’une travée de chœur et d’une abside à l’est. L’édifice est bordé au sud-est par l’ancien cimetière communal.
[[Fichier:BrancionEglisePlanProfesseurNishida.jpg|thumb|right|550px|Plan de l'église Saint-Pierre, dressé en 2016 par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology ©CEP]]
La façade de l’église est, comme le reste de la construction, toute en sobriété. Divisée en trois parties, elle se compose d’une haute partie centrale pour le vaisseau principal, et de deux parties latérales plus basses, pour les collatéraux, avec chacune une petite baie ébrasée en plein cintre et un contrefort à l’angle. La partie centrale est quant à elle percée d’un portail sans décoration, en cintre brisé, inscrit dans un avant-corps légèrement saillant avec un arc brisé en ressaut. Une troisième baie romane un peu plus large surmonte l’avant-corps. Une croix de pierre coiffe la pointe du pignon. Les collatéraux de la nef sont ouverts de petites baies similaires à celles de la façade, quatre au sud et trois au nord, entre des contreforts très plats. Le sommet d’autres contreforts est visible sur les gouttereaux de la nef, qui sont aveugles. Au sud, une large porte en cintre brisé est ouverte à l’extrémité est. Juste au-dessus, de petites marches sont ménagées dans la toiture du collatéral, afin d’accéder au clocher.
Ce dernier, de plan carré, est composé d’un soubassement aveugle renforcé par des contreforts aux angles (avec l’accès au clocher au sud, consécutif aux marches dans la toiture), et d’un beffroi ouvert d’une simple baie plein cintre par face. Le clocher est coiffé d’une pyramide à quatre pans en pierre. Il est supporté par le transept, légèrement saillant par rapport aux collatéraux. La croisée sous clocher est un massif barlong encastré dans les différentes parties de l’église (on aperçoit à l’est une simple ouverture en partie masquée). Les bras du transept sont abrités sous des toitures à deux pans. Leurs pignons sont ornés de cordons de pierre sur modillons nus entre de larges contreforts aux angles. Ils sont percés de baies romanes ébrasées, et au nord, d’une étroite porte en plein cintre. Les bras du transept se terminent à l’est par des absidioles semi-circulaires, toutes deux éclairées par une fine baie ébrasée.
 
Ces absidioles flanquent une étroite travée de chœur qui précède l’abside. Cette dernière, en hémicycle, est plus basse que la travée qui la précède. Elle est percée de trois fines baies en plein cintre, ébrasées. Celles-ci sont séparées par des contreforts plats. A l’exception du clocher, tout l’édifice est couvert de laves<ref>L’édifice était à l’origine couvert de tuiles épaisses, retrouvées autour de la construction lors de fouilles archéologiques. </ref>. Cette lourde couverture est supportée par des corniches qui mêlent simples cordons de pierre plate, corniches sur modillons nus, et même, pour l’abside, une tablette à triple ressaut sur modillons nus.
 
A l’intérieur, l’église Saint-Pierre est extrêmement sombre, puisque la nef n’est éclairée que par les petites baies romanes des collatéraux. L’édifice est très sobre, épuré et dépouillé de tout décor sculpté, à l’exception de quelques pierres isolées. Les murs ne sont pas enduits, et la totalité de l’édifice est dallé, avec notamment plusieurs pierres tombales gravées. La nef de cinq travées permet de suivre l’évolution de la construction romane du XIIe siècle. Les bas-côtés sont ainsi voûtés de demi-berceaux dans les premières travées, avec de simples pilastres plaqués contre les murs. Dans les travées suivantes, ils sont voûtés au nord de berceaux légèrement brisés séparés par de petits arcs doubleaux de même forme, et au sud de berceaux brisés à pénétration sur doubleaux. Au sud, un banc de pierre court le long du collatéral. Les bas-côtés communiquent avec la nef grâce à de larges arcades brisées avec impostes. Le vaisseau central est voûté d’un berceau brisé rythmé par d’épais arcs doubleaux de même profil, retombant sur des dosserets avec impostes.
[[Fichier:BrancionEglisePlanProfesseurNishidaLa croisée du transept suit ce vaisseau à l’est. De plan barlong, elle est voûtée d’une coupole sur trompes et encadrée par quatre arcs brisés dont ceux à l’est et à l’ouest sont à double rouleau. Deux arcs de décharges de même forme soutiennent la coupole au nord et au sud.jpg|thumb|center|450px|Plan Les bras du transept sont quant à eux voûtés de l'église Saintberceaux transversaux qui s’ouvrent sur les bas-Pierrecôtés et les absidioles par de petits arcs brisés. Ces absidioles sont voûtés en cul-de four brisé et abritent de petits autels latéraux en pierre. A l’est, dressé la croisée du transept est suivie d’une étroite travée de chœur délimitée par une balustre. Voûtée en 2016 par berceau brisé, quelques boiseries sont plaquées sur le professeur Masatsugu Nishidabas de ses murs. L’abside complète l’édifice à l’est. Plus étroite que la travée qui la précède, elle est voûtée d’un cul-de-four brisé. Elle abrite le maître-autel. Des peintures médiévales ornent tout le chœur ainsi que la collatéral nord. Ces fresques aux motifs bibliques dateraient de la fin du Kyoto Institute of Technology ©CEP]]XIIIe siècle et sont assez dégradées.
=== Inventaire décor et mobilier ===
=== Visite ===
L’église est ouverte pendant la saison estivaleaux mêmes horaires que le château, et donc libre de visite. : -30 mai-30 septembre : Tous les jours : 10h - 12h30 & 13h15 - 18h30 (dernière entrée château à 17h45) -1er octobre-8 novembre : Tous les jours : 10h30 - 12h30 & 13h15 - 17h30 (dernière entrée château à 16h45) Pour la visiter en dehors de cette périodeces horaires, contacter directement la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine.
L’édifice est accessible aux personnes à mobilité réduite, en passant par l’entrée principale (un petit chemin permet d’y accéder).
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=== Bibliographie ===
*ANDERLINI, Tina, ''Brancion, crépuscule des seigneurs et Salut'', Revue Moyen-Age, n°96, février-mars-avril 2014.
 
*BAZIN, Jean-Louis, ''Brancion, Les seigneurs, la paroisse, la ville'', Paris, 1908.
 
*DICKSON, Marcel et Christiane, ''Les églises romanes de l'ancien diocèse de Chalon'', Mâcon, Protat, 1935, 360p.
 
*DIDIER, Frédéric, ''Eglise de Brancion, étude préalable d’assainissement et de sauvegarde des décors peints'', juillet 1998 (Architecte en chef des Monuments Historiques).
 
*JACQUIER, Elizabeth, ''Brancion, bourg castral et rural en Bourgogne du Sud'', décembre 2003.
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.
 
*ROLLIER-HANSELMANN, Juliette, ''Brancion église Saint-Pierre, les peintures murales'', Congrès Archéologique de France, SFA, 2008.
*SAPIN, Christian, ''Bourgogne Romane'', Dijon, Faton, 2006, 311p.
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.
*« ''Le patrimoine architectural et bâti de Martailly-lès-Brancion »'', article paru dans la revue ''Images de Saône-et-Loire'', n° 190 (juin 2017), pp. 2-3. *''Archéologie en Bourgogne n°14 - Brancion : archéologie d’un site perché'', E. Laborier, G. Rollier, B. Saint-Jean-Vitus - Plans et relevés : P. Noguès et P. Sarazin - INRAP - 2009
=== Sources ===
*Documents de présentation laissés à disposition dans l’édifice
 
*Site internet du Château :
 
[https://www.chateau-de-brancion.fr/ Château de Brancion]
 
*Site internet du bourg médiéval de Brancion :
 
[https://www.brancion.fr/ Brancion]
=== Propriétaire / Contact ===
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