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Trambly

5 364 octets ajoutés, 27 janvier 2022 à 19:40
Les calvaires
====Les calvaires====
 
 
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Les croix quadrillent le village, d'où les chemins galopent vers l'infini des monts. On les rencontre aux carrefours ou discrètement le long d'un sentier. Elles s'élèvent massives en pierre ou plus légères en fer ou même en bois ; elles ont peut-être pris la place des divinités protectrices de la route ou de ces petites collines répandues par les moines évangélisateurs irlandais ; elles ont pu marquer un lieu de perception des péages, un lieu où l'on rendait la justice ; ont-elles remplacé celles qui se dressaient en limite de territoire ou de paroisse ? Elles ont fait l'objet de cérémonies ferventes, notamment les jours de Rogations... ; elles sont les sentinellles de notre terroir, toutes ces croix que l'on rencontre sur les chemins de Trambly.
 
En redescendant de la Madone, la première qui nous interpelle au hameau de Présentin est une croix toute en pierre. Le fût est assez élévé, est, comme la croisée, de forme octogonale, comme on en voit beaucoup pour les croix de XIXème siècle. La corniche porte une petite décoration comme pour bien marquer la séparation entre la croisée et le fût. Le piédiestal qui repose sur un socle mentionne ceci « érigée par J.M.Aulas oncle et Claude Marie Aulas et Marie Fevre 1877 »
 
Plus loin, sur la montagne, faisant face à celle de la Madone, une pancarte nous indique '''« La Croix de Quetegnon »''', récemment refaite. Elle figurait déjà sur le plan Terrier du Château de La Bussière sous le nom de « Quetignon ».
Il est réconfortant de voir qu'au fil des siècles les hommes se sont évertués à redresser ces croix : en 1942, ce sont Messieurs Bourgeois, J. Lapalus et M. Chanut qui procèdent à l'érection de celle qui fut l'oeuvre de Marcel Lhenri, ceci sous l'oeil attentif du Père Lager, curé de Trambly. Elle se dressait alors, bien visible, au dessus de la broussaille. En 1962, M. Marcel Vivier l'a repeint en blanc. Les années passant, le haut de la croisée tombe … puis le reste. Les sapins plantés en dessous poussèrent... et c'est donc en pleine forêt qu'une nouvelle équipe érige une croix en bois, de fût carré, sur le même emplacement, en 1997.
Le donateur, ceux qui l'ont façonnée ou qui ont aidé à la dresser ont gravé leurs initiales dans le ciment et c'est ainsi qu'on peut lire : Henri Bouteloup, Raymond Molette, Jean-François Vivier, Jean-Claude Chanut, Jean-Marie Delon, Bernard Vivier et André Chanut.
 
A la croisée des chemins des '''Laboriers et de La Bussière''' s'élevait une croix en fonte dressée sur un fût de pierre d'environ 1m50, malheureusement cassée. Une dalle de comblanchien posée au même emplacement nous renseigne : « Ici était la croix érigée par Tribollet-Lardy en 1882. Détruite par accident. En souvenir 1997 »
En continuant vers le levant, existait, au carrefour des Laboriers, de La Bussière, de Saint-Léger et du Bois d'Argaud, une croix dénommée : '''Croix Chatelet''' que l'on retrouve elle aussi sur les plans de Château de La Bussière.
 
Redescendant au hameau de '''La Vallée''', une croix en bois celle-ci et portant un christ, se dresse au dessus du mur d'enceinte de l'ancienne maison Joly. Par l'intérieur on lit sur la dalle qui la supporte : 1908
 
Sur le chemin qui remonte vers la Départementale, en allant vers le Nord, se dresse une nouvelle croix de pierre de fût octogonal édifiée encore par la famille Aulas comme l'atteste l'inscription sur le piédestal « Don fait par Aulas Oncle 1874 ». La croix d'ornementation très sobre porte les initiales JHS (abréviation de Jésus Hominum Salvator : Jésus sauveur des hommes – ou initiales des 3 premières lettres grecques de Jésus). Sur le fût cette inscription : « O Crux Ave Spes Unica » (Salut ô croix, unique espoir).
 
Puis, gravissant le Bourg...
A la fin de la Grande Guerre de 1914 – 1918, s'élevèrent dans toute la France des monuments à la mémoire des soldats morts pour notre patrie. Celui de Trambly prit la place d'une croix toute de pierre – on peut le voir sur les anciennes cartes postales – qui fut installée '''devant l'église'''. Elle porte la mention d'une mission comme il y en a eu beaucoup au XIXème siècle. Ces missions étaient des prédications sur 3 jours (jeudi, vendredi et samedi) se terminant le dimanche, faites par des prêtres venus de l'extérieur, le plus souvent des prêtres rédemptoristes.
Aussi, on peut lire : « 1864 – Mission PRRRP Charmont » (le nom du prédicateur vraisemblablement) et dans un décor de couronne d'épine « JNR » (Jésus Nazareum Rex : Jésus Roide Nazareth). Au dessus d'un long fût cylindrique, la croisée entourée d'un cercle de pierre est le rappel de la croix celtique et en son centre JHS, avec une décoration de feuilles d'acanthe sue la corniche.
 
En allant du côté de Plaine, le long du raccourci, face à l'ancienne maison Dutronc , une fort jolie petite croix en fer forgé s'élève un peu au dessus de la haie. Plantée dans un bloc pierreux qui ne porte aucune mention, elle frappe par sa simplicité et le décor stylisé en forme de cœur à l'extrémité de ses trois bras : c'est la '''Croix des Grés'''. Restée longtemps à terre par suite d'un accrochage. Elle fut remise en état à l'initiative de Marcel Vivier par Jean Gallay et Jean Bouillet.
 
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== Loisirs et culture ==
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