GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
</center>
Le château de Varennes est un exemple architectural original. Il conserve son plan d’origine et sa disposition toute féodale, mais les rénovations entreprises au XIXe siècle lui ont conféré son profil néo-gothique harmonieux de demeure de prestige.
Sur le château fort d’origine, peu d’informations nous sont parvenues. Il s’agit vraisemblablement d’une forteresse défensive, dont les bases sont reprises lors de la reconstruction du XVIe siècle. Celle-ci transforme l’édifice en demeure seigneuriale de prestige, miroir de la puissance et de l’autorité des seigneurs du lieu sur leurs terres. Elle est alors composée de deux corps de logis avec deux galeries de chaque côté, pour passer de l’un à l’autre. Aux angles, l’édifice possède alors des échauguettes à encorbellement. Le château est à l'époque constitué d’un rectangle d’une longueur de 34 mètres (du nord au sud), et d’une largeur de 24 mètres (d’est en ouest)<ref>Notice en ligne du CECAB.</ref>. Au nord, le château était précédé d’une grande basse-cour, dont il ne reste rien. Il était par ailleurs entouré de douves en eaux, rappelant ses fonctions défensives.
Au XVIIIe siècle, le château perd toute allure seigneuriale. Les Mathurins en font un corps de ferme. Les bâtiments ne sont pas entretenus, les échauguettes s’effondrent. Les douves sont asséchées.
Au XIXe siècle, le château reprend de la vitalité et adopte son apparence actuelle. Il s’agit dès lors d’un quadrilatère de 30 mètre de côté, dont la façade nord est avancée d’environ 5 mètres par rapport à la construction précédente<ref>Ibidem</ref>. L’édifice comporte deux corps de bâtiments, sur trois niveaux, reliés par des coursives. Aux angles, quatre tours rondes viennent remplacer les échauguettes à encorbellement du XVIe siècle. Les ailes de l’édifice sont toutes rénovées, en apportant grand soin au mobilier et aux détails architecturaux. Les corps de logis sont également ouverts sur le jardin et sur la cour d’honneur. On accède dès lors à cette cour via une tour-porche rectangulaire munie d’un pont-levis. Un donjon-tour d’escalier du XIe siècle, visiblement remanié, s’y trouve encore. Il comporte encore aujourd'hui des fenêtres à meneaux et abrite un escalier en colimaçon en pierre, qui repose sur des trompes de support. Au premier étage de la tour sud-est, une chapelle est aménagée.
Le château est aujourd'hui encore entouré de douves sur deux côtés, désormais asséchées. Les souterrains de l’édifice, qui partent dans quatre directions différentes, ont été condamnés.
=== Inventaire décor et mobilier ===