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'''L’ancienne abbaye Saint-Philibert''' est située à [[Tournus]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un exemple remarquable d’architecture romane, tant par son état de conservation que par l’originalité de son architecture, qui laisse entrevoir plusieurs phases de construction. Elle tient son origine des moines de Noirmoutier qui, fuyant les invasions normandes, arrivent à [[Tournus ]] en 875avec les reliques de leur père fondateur. La ville n’était à l’époque n’est alors qu’un petit centre de peuplement fortifié. Ils y installent au nord duquel est situé un oratoire monastère dédié au martyr Valérien. Forts d’une donation de Charles le Chauve qui englobe l’abbaye Saint -Valérien, puis un monastère bénédictin sous le patronage les moines de Saint -Philibert. L’influence des moines grandit au fil des siècles, jusqu'à faire de la ville y créent une abbaye bénédictine qui deviendra un grand centre monastique et cultureltoujours indépendant de [[Cluny]], pourtant peu éloigné. Le plan Transformé en chapitre de l’abbaye est composé d’un narthexchanoines au XVIe siècle, d’une nef voûtée le monastère échappe aux destructions de berceaux transversaux, d’un transept et d’un chœur à chapelles rayonnantesla période révolutionnaire. Une crypte se trouve Il en-dessous du chœursubsiste un ensemble exceptionnellement complet malgré quelques lacunes, comprenant, autour de l’église abbatiale, le carré claustral, et le narthex est surmonté d’une chapelle. Deux clochers élancés complètent l’édifice à chaque extrémité. La datation palais abbatial, de nombreuses maisons de ces bâtiments a fait chanoines et fait encore aujourd'hui l’objet de débats d’officiers monastiques et recherches approfondiesune partie des fortifications. Plusieurs théories Ses principaux éléments romans sont proposées. La première avance une construction étalée entre l’église abbatiale ainsi que le début du XIe cellier et le début du XIIe siècleréfectoire des moines. L’église et le monastère auraient en effet connu un grand incendie vers 1008, qui aurait engendré une reconstruction L’abbatiale Saint-Philibert est la plus ancienne des bâtiments jusque vers 1120grandes églises romanes de Bourgogne. La crypte aurait quant Sa nef avec collatéraux très hauts est célèbre pour sa grande luminosité. Elle est précédée à l’ouest d’une avant-nef surmontée d’une chapelle dédiée à elle l’archange saint Michel, entre deux tours dont celle au nord a été consacrée rehaussée au XIIe siècle d’un clocher en 1019 par les évêques pierre calcaire rose ouvert de Chalon et de Mâconmultiples baies au riche décor sculpté. Une autre théorie avance Le chevet, à l’est, est une construction beaucoup tout aussi imposante et encore plus morceléecomplexe : séparé de la nef par un transept dont chaque bras comporte une absidiole, en parallèle il s’organise autour du contexte historique régional. Un chœur et de son abside avec un déambulatoire dont partent cinq chapelles rayonnantes rectangulaires – plan d’ensemble cohérent et équilibré aurait été exécuté qui se répète en plusieurs phases. La crypte serait ainsi la partie plus ancienne-dessous, de dans la première moitié du IXe sièclecrypte, et appartiendrait donc à l’époque préautour d’une salle centrale elle-carolingienne, avant l’arrivée même divisée en trois vaisseaux par des moines. Elle serait suivie du déambulatoire et des chapelles rayonnantes, ainsi que les bases du transept vers 900colonnes. La voûte du déambulatoire et la partie ouest datation de l’abbaye aurait ensuite été édifiées dans la seconde moitié du Xe siècleces éléments est discutée, sous l’abbatiat d’Etienne. Les parties hautes à l’est dateraient du l’essentiel des constructions s’échelonnant entre le XIe et le XIIe siècle, tout comme les clochers. Enfin, quelques chercheurs proposant des éléments résolument gothiques s’ajoutent à ces constructions romanes, telles les porteries nord dates plus anciennes pour la nef et sud ainsi que les chapelles latérales nordsurtout pour la salle centrale de la crypte. L’abbaye est par ailleurs entourée Une vue d’ensemble de l’abbatiale, surmontée d’un second clocher au-dessus de bâtiments claustraux dont l’édification s’est étalée sur plusieurs sièclesla croisée du transept, s’offre depuis le cloître aux allures méridionales. L’église Cet édifice exceptionnel est classée classé Monument historique Historique depuis 1840.