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* les traces d'une voie, repérée en "forêt de Gousseau", près du "Moulin Coureau" avant 1927. De direction sud-est / nord ouest, elle est signalée dans la bulle du pape Luce II, en 1144, qui établit le '''"ban sacré"''' de l'abbaye. Elle venait de la direction de Merzé, où elle devait bifurquer sur la voie de Mâcon à Autun.<ref>Gabriel JEANTON, « Le Mâconnais gallo-romain II », p.59, 62</ref>
 
* les traces d'une voie, repérée en "forêt de Gousseau", près du "Moulin Coureau" avant 1927. De direction sud-est / nord ouest, elle est signalée dans la bulle du pape Luce II, en 1144, qui établit le '''"ban sacré"''' de l'abbaye. Elle venait de la direction de Merzé, où elle devait bifurquer sur la voie de Mâcon à Autun.<ref>Gabriel JEANTON, « Le Mâconnais gallo-romain II », p.59, 62</ref>
 
En 1954, des sondages ont tenté de retrouver le pavage de cette voie. Près du "bief des Grues", un empierrement de 70 cm d'épaisseur a été découvert, composé de galets. La voie dispose d'une largeur d'environ 4.50 mètres. La voie peut être reconnue du passage à niveau de "Merzé" au "bief des Grues".<ref>MM. Bonnefoy et Perraud, dans la "Physiophile", n°44 de décembre 1955, p. 68</ref>
 
En 1954, des sondages ont tenté de retrouver le pavage de cette voie. Près du "bief des Grues", un empierrement de 70 cm d'épaisseur a été découvert, composé de galets. La voie dispose d'une largeur d'environ 4.50 mètres. La voie peut être reconnue du passage à niveau de "Merzé" au "bief des Grues".<ref>MM. Bonnefoy et Perraud, dans la "Physiophile", n°44 de décembre 1955, p. 68</ref>
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* des tuiles romaines ou ''tegulae'' ont été trouvées en plusieurs lieux :
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- au lieu-dit "les Noyrats", avant 1926, lors de travaux de culture, avec des constructions antiques ;<br>
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- "aux Gervais", entre le bourg et "Toury", en 1927, dans la propriété de M. Rocher-Poncet, avec des traces de constructions romaines ;<br>
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- aux "Grandes Bruyères", avant 1955, avec de la céramique ;
 
=== Vestiges mérovingiens ===
 
=== Vestiges mérovingiens ===
 
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Plusieurs sépultures ont été dégagées dans le village :
 
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* au lieu-dit "La Vieille vigne" près du hameau de Toury, avant 1870, un sarcophage trapézoïdal. Le lieu était autrefois l'objet d'un culte de source.
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* au lieu-dit "La malaise", à l'est de l'église, vers 1880, trouvées en pleine terre, les pieds au sud, avec des restes de mur comportant un ciment très dur ainsi que des cendres en quantités considérables ;
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* sur "la Montagne de la Brosse", à 500 mètres au sud de l'église, au sommet d'un mamelon dominant la vallée de la Grosne, avec des couvertures de dalle et des murets en pierres sèches, les pieds orientés vers l'est, avec quelques monnaies, en 1880 ;
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* dans le bourg avant 1926, autour de l'église mais en dehors du cimetière actuel. Les tombes sont creusées dans le rocher ;
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* A Coureau, près de l'ancienne chapelle Saint-Jean-des-Bois, sur un mamelon orienté à l'est, il y aurait un ancien cimetière.
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===Eglise===
 
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Eglise Saint-Quentin (XIe siècle), inscrite à l'inventaire des monuments historiques.<br>
 
Eglise Saint-Quentin (XIe siècle), inscrite à l'inventaire des monuments historiques.<br>
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* quelques murgers
 
* quelques murgers
 
* Mairie-école de 1850
 
* Mairie-école de 1850
 
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* Ancienne chapelle Saint-Jean-des-Bois, au lieu-dit "Coureau".
 
== Loisirs et culture ==
 
== Loisirs et culture ==
 
Village appartenant à la fédération des sites clunisiens
 
Village appartenant à la fédération des sites clunisiens

Version du 22 décembre 2017 à 14:36

Bray
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton Canton de Cluny
Intercommunalité Communauté de communes de Clunisois
Code Insee, postal 57/71250
Habitants 122

Bray est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. Dans le canton de Salornay-sur-Guye de 1790 à 1801, puis dans le canton de Lugny, avant de passer dans le canton de Cluny en 1839.


Situation administrative

Histoire et patrimoine

Le village est mentionné dans les chartes de Cluny sous les noms de locus Breia ou villa Breia.

Vestiges antiques

  • "La Pierre Balencion" domine toute la vallée. Elle est entourée d'une petite enceinte demi-circulaire, du côté opposé à l'à-pic.[1]
  • des tumulus ont été repérés à côté du chemin fétral, dit "des brigands", par René Horiot, en 1979-80.[2]

Vestiges gaulois ou gallo-romains

  • les traces d'une voie, repérée en "forêt de Gousseau", près du "Moulin Coureau" avant 1927. De direction sud-est / nord ouest, elle est signalée dans la bulle du pape Luce II, en 1144, qui établit le "ban sacré" de l'abbaye. Elle venait de la direction de Merzé, où elle devait bifurquer sur la voie de Mâcon à Autun.[3]

En 1954, des sondages ont tenté de retrouver le pavage de cette voie. Près du "bief des Grues", un empierrement de 70 cm d'épaisseur a été découvert, composé de galets. La voie dispose d'une largeur d'environ 4.50 mètres. La voie peut être reconnue du passage à niveau de "Merzé" au "bief des Grues".[4]

  • des tuiles romaines ou tegulae ont été trouvées en plusieurs lieux :

- au lieu-dit "les Noyrats", avant 1926, lors de travaux de culture, avec des constructions antiques ;
- "aux Gervais", entre le bourg et "Toury", en 1927, dans la propriété de M. Rocher-Poncet, avec des traces de constructions romaines ;
- aux "Grandes Bruyères", avant 1955, avec de la céramique ;

Vestiges mérovingiens

Plusieurs sépultures ont été dégagées dans le village :

  • au lieu-dit "La Vieille vigne" près du hameau de Toury, avant 1870, un sarcophage trapézoïdal. Le lieu était autrefois l'objet d'un culte de source.
  • au lieu-dit "La malaise", à l'est de l'église, vers 1880, trouvées en pleine terre, les pieds au sud, avec des restes de mur comportant un ciment très dur ainsi que des cendres en quantités considérables ;
  • sur "la Montagne de la Brosse", à 500 mètres au sud de l'église, au sommet d'un mamelon dominant la vallée de la Grosne, avec des couvertures de dalle et des murets en pierres sèches, les pieds orientés vers l'est, avec quelques monnaies, en 1880 ;
  • dans le bourg avant 1926, autour de l'église mais en dehors du cimetière actuel. Les tombes sont creusées dans le rocher ;
  • A Coureau, près de l'ancienne chapelle Saint-Jean-des-Bois, sur un mamelon orienté à l'est, il y aurait un ancien cimetière.

Eglise

Eglise Saint-Quentin (XIe siècle), inscrite à l'inventaire des monuments historiques.

  • 1018-1030 : l'église est concédée à titre précaire par l'évêque de Mâcon Gauzlin à un noble[5]
  • 1452 : les premiers desservants sont mentionnés.
  • 1513 : l'église relève de plein droit de l'évêque. Elle appartient à l'archiprêtré de Vérizet, mais c'est l'abbaye de Cluny qui rendait la justice et percevait le produit des dîmes.

Patrimoine bâti local

  • Habitations bourgeoises et rurales - XIX et XXe siècles ;
  • 5 lavoirs ; 1 poids public
  • quelques murgers
  • Mairie-école de 1850
  • Ancienne chapelle Saint-Jean-des-Bois, au lieu-dit "Coureau".

Loisirs et culture

Village appartenant à la fédération des sites clunisiens

  • "Route des Jonquilles" depuis la Voie Verte ;
  • Circuit n°2 de la route des Vins.

Agriculture

Vignoble - appellation Mâcon Bray.

Economie

  • Minoterie Forest : entreprise familiale, en place depuis 4 générations ;
  • atelier de Pan : artisan d'art (céramique).

Espace et territoire

  • Altitude : 270 mètres
  • Surface : 989 hectares
  • Densité : 12.84 hab/km²

Lieux remarquables

  • Méandres de la Grosne, favorables à la pêche en eau douce.
  • Pierre du Balencin
  • Forêt de Gousseau
  • Point de vue depuis la terrasse de l'église

Notes

  1. Gabriel Jeanton, notes manuscrites, 3 juillet 1937
  2. Jean Cranga, la nécropole protohistorique de Donzy-le-Pertuis, in GAM Info, groupement archéologique du Mâconnais - 1984, n°3, p. 8
  3. Gabriel JEANTON, « Le Mâconnais gallo-romain II », p.59, 62
  4. MM. Bonnefoy et Perraud, dans la "Physiophile", n°44 de décembre 1955, p. 68
  5. charte n°98