Chissey-les-Mâcon : Différence entre versions
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| + | * un grand quadrilatère de la protohistoire, formé par des fossés, a été repéré lors de prospections aériennes<ref> François Cognot, in "GAM Infos", Groupement archéologique du Mâconnais, 1991 - n° 3-4, p. 19</ref> | ||
* site fortifié celte puis gallo-romain | * site fortifié celte puis gallo-romain | ||
| − | * vestiges gallo-romains et de voies romaines | + | * vestiges gallo-romains et de voies romaines<ref>Carte archéologique de la Gaule, 1994, 71/4, pp 387 et 390</ref> |
| + | - Notamment, ceux d'une villa gallo-romaine, dans le bourg, à proximité de l'église, comportant un important pavage.<ref>AE Monier, communication sur une villa gallo-romaine trouvée à Chissey, in "Annales de l'Acédémie de Mâcon", n°VII de 1865, page 178.</ref><br> | ||
| + | - dans le bourg, en différents endroits, des constructions anciennes, tombeaux et aqueducs de l'époque romaine, en 1840<ref>Gabriel Jeanton, le Mâconnais Gallo-romain, tome I - 1926, page 38</ref>. Puis en 1890, des piliers de briques atribués à des hypocaustes.<ref>MM Bonnefoy et Perraud, in "La Physiophile", n°43, 1955, p. 10</ref> | ||
* mention au Xe siècle : la ''villa Chissiaco", dans une charte de Cluny<ref> tome 1, n° 271</ref> | * mention au Xe siècle : la ''villa Chissiaco", dans une charte de Cluny<ref> tome 1, n° 271</ref> | ||
* Le finage de Lys était autrefois une seigneurie dont la maison forte fut possédée par le chancelier Nicolas Rolin. | * Le finage de Lys était autrefois une seigneurie dont la maison forte fut possédée par le chancelier Nicolas Rolin. | ||
Version du 29 décembre 2017 à 11:22
| Chissey-les-Mâcon | |
|---|---|
| Département | Saône et Loire |
| Territoire | |
| Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
| Canton | |
| Intercommunalité | |
| Code Insee, postal | 130 / 71460 |
| Habitants | 239 chissayons |
Chissey-les-Mâcon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Ancien canton de Saint-Gengoux-le-National.
Histoire et patrimoine
- un grand quadrilatère de la protohistoire, formé par des fossés, a été repéré lors de prospections aériennes[1]
- site fortifié celte puis gallo-romain
- vestiges gallo-romains et de voies romaines[2]
- Notamment, ceux d'une villa gallo-romaine, dans le bourg, à proximité de l'église, comportant un important pavage.[3]
- dans le bourg, en différents endroits, des constructions anciennes, tombeaux et aqueducs de l'époque romaine, en 1840[4]. Puis en 1890, des piliers de briques atribués à des hypocaustes.[5]
- mention au Xe siècle : la villa Chissiaco", dans une charte de Cluny[6]
- Le finage de Lys était autrefois une seigneurie dont la maison forte fut possédée par le chancelier Nicolas Rolin.
- En 1477, le village ressort dans la châtellenie de Cluny, dans le bailliage de Mâcon, lequel ressort du Parlement de Paris.[7]
- rendez-vous de chasse des rois de France
- En 1825, la commune a absorbé ses voisines de Lys et de Prayes ; la première a porté provisoirement, sous la Révolution française, le nom de Trois-Fontaines.
- En 1908, l'église du hameau de Prayes (qui était autrefois une ancienne paroisse) a été démolie afin de dégager un carrefour. Celle-ci contenait pourtant quantité d'éléments de l'époque carolingienne. L'édifice, fort ancien (maçonnerie montée en opus spicatum), était à chevet plat et sa nef n'était pas voûtée. On y accédait par une porte qui datait du XVIe siècle [8].
Lieux de culte
- Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul, XIIe siècle - inscrite à l'inventaire des monuments historiques. Elle apparaît dans les chartes de Cluny au XIe siècle, Ecclesiam de Chisciaco.
L'église de Chissey-lès-Mâcon a été construite au XIIe siècle : de cet édifice roman ne subsistent que la nef et le clocher.
Lors de travaux d'agrandissement au XIXe siècle, le chevet roman d'origine a été détruit et remplacé par un portail, tandis qu'un transept et une nouvelle abside étaient construits à l'ouest, donnant à l'église son orientation peu conventionnelle : façade principale à l'est et chevet à l'ouest.
La nef et le clocher font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 7 février 1935, tandis que le reste de l'église ne fait que l'objet d'une inscription, et ce depuis le 28 février 1927.
- Chapelle Notre-Dame de Lys - inscrite à l'inventaire des monuments historiques ;
- Croix de chemin.
Autres patrimoines
- Belles maisons typiques à galeries ;
- Trois maisons seigneuriales à Lys, sans élément défensif ;
- Ruines de la Tour des quatre-boeufs ;
- Manoir à tourelle ;
- Pigeonnier de Lys, du XVe siècle ;
- autres pigeonniers
- Tour-colombier du XVIIIe siècle ;
- Deux moulins, XVIIIe siècle ;
- Fontaines de Lys et du Plâtre ;
- Lavoir.
Loisirs et culture
- L'auberge du Grison, à Prayes.
- Foyer Rural intercommunal BBC, établi avec Bray et Blanot.
- Musée de la natation, à Lys.
- L'Atelier de la Treille à Lys.
Agriculture
La chèvrerie la Trufière est l'une des exploitations d'élevage de la commune. Le bocage laisse quelques hectares à la culture de la vigne et aux terres labourables.
Espace et territoire
Altitude : 244 m Superficie : 1528 hectares Densité : 15 hab / km²
Notes
- ↑ François Cognot, in "GAM Infos", Groupement archéologique du Mâconnais, 1991 - n° 3-4, p. 19
- ↑ Carte archéologique de la Gaule, 1994, 71/4, pp 387 et 390
- ↑ AE Monier, communication sur une villa gallo-romaine trouvée à Chissey, in "Annales de l'Acédémie de Mâcon", n°VII de 1865, page 178.
- ↑ Gabriel Jeanton, le Mâconnais Gallo-romain, tome I - 1926, page 38
- ↑ MM Bonnefoy et Perraud, in "La Physiophile", n°43, 1955, p. 10
- ↑ tome 1, n° 271
- ↑ Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
- ↑ « De quelques églises disparues » par Michel Bouillot, revue Images de Saône-et-Loire n° 89 (printemps 1992), p. 9 à 19
