Eglise Saint-Albain à Saint-Albain

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
Révision datée du 28 août 2020 à 23:18 par CEP (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

L’église paroissiale Saint-Albain est située dans la commune de Saint-Albain, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un exemple remarquable de transition entre le roman et le gothique. Edifiée au XIIIe siècle, il semblerait cependant que certaines parties d’un édifice précédent aient été conservées lors de la reconstruction. Ces vestiges pourraient dater du milieu du XIIe siècle. Le décor de la façade, les voûtes en berceau brisé ainsi que la coupole sur trompes qui supporte le clocher semblent témoigner de ce premier édifice. Le chœur, le clocher et certains éléments de la façade semblent bien appartenir à la construction du XIIIe siècle, et rendent compte d’une architecture gothique assez primitive. L’ensemble de l’édifice a été construit de sorte qu’il semble homogène et permette la liaison entre les différents styles architecturaux. L’église ne semble pas avoir été durement remaniée au cours des siècles suivants. Au XIXe siècle, une fois rachetée par la commune après avoir été vendue comme bien national, elle est entièrement rénovée. Elle est classée Monument Historique depuis 1929. Sa tour-porche avec son décor de bandes lombardes, faisant office de pigeonnier, est assez singulière pour un édifice de cette époque et mérite d’être mentionnée, tout comme le clocher octogonal dont la décoration mêle influence romane et facture gothique.

Eglise Saint-Albain (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Rue de l’église, 71260 Saint-Albain
Coordonnées GPS 46°25'39.5"N 4°52'35.0"E
Paroisse de rattachement Notre-Dame des Coteaux en Mâconnais
Protection Monuments Historiques Classée en 1929

Historique

Le village de Saint-Albain[1] a des origines très anciennes. Les vestiges d’une voie romaine ont ainsi été retrouvés au « Quart Barraud », tandis que des sarcophages gallo-romains et des tombes mérovingiennes ont été découverts dans plusieurs hameaux. Le village est mentionné pour la première fois en 842, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : In pago Matisconensi, locum et capellam in honore Sancti-Albani[2]. A cette époque, Charles le Chauve donne à Landry la terre et la chapelle de Saint Albain[3]. Ce même Landry donne quelques années plus tard ces biens au chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, sous l’épiscopat de Bernard, pour la nourriture et le luminaire des chanoines[4]. Par la suite, les terres de Saint-Albain sont disputées plusieurs fois entre les chanoines de Mâcon et l’évêque de Chalon. En 1478, le toponyme se fixe sur Saint-Albain[5]. Le village se développe notamment grâce à l’activité viticole[6]. Le territoire de la commune est divisé entre Saint Albain le Haut où un château a été construit au Moyen-Âge sur un éperon rocheux, et Saint Albain le Bas dans la plaine de la Saône où se trouve l’église[7].

Un premier édifice cultuel est présent à Saint-Albain dès le IXe siècle, désigné comme capellam in honore Sancti-Albani dans les chartes de Saint-Vincent de Mâcon. Cet édifice est vraisemblablement reconstruit au XIIe siècle. La façade, la nef et la travée sous clocher actuelles appartiennent à cette reconstruction. Au XIIIe siècle, un remaniement assez important semble avoir eu lieu : réfection globale de l’édifice (notamment des voûtes des chapelles), renforcement des contreforts et construction du chœur. L’église Saint-Albain est ainsi un bel exemple de transition entre architecture romane et gothique, et mêle harmonieusement les deux. Elle est dès sa fondation à la collation du chapitre de Saint-Vincent et le centre de la paroisse.

Ce qu’il advient de l’église dans les siècles qui suivent est assez incertain. Elle a visiblement connu plusieurs restaurations, sans pour autant que son plan d’origine ne soit durement altéré. Au XVIIIe siècle, des travaux assez importants sont réalisés, comme en témoignent les nombreuses pièces de mobilier de cette époque (stalles, statues, tableau...). Lors de la Révolution, le château du village est détruit, et l’église saccagée[8]. Elle est ensuite mise en vente comme bien national avec le presbytère. Mr Boitard, avoué à Mâcon, les rachètent pour 2400 livres[9]. La population se mobilise alors pour récupérer l’édifice : il s’agit du seul lieu de rassemblement assez vaste pour accueillir tous les habitants, du seul lieu d’inhumation sur la commune, tout comme le seul moyen d’alerte en cas de danger, d’incendie ou d’inondation (clocher). Pour ces raisons, un groupe d’habitants rachète l’église à Mr Boitard, qui reste cependant propriétaire du presbytère.

Au XIXe siècle, la population et la municipalité de Saint-Albain prennent conscience de la valeur patrimoniale de leur église. En 1806, la commune la rachète pour 5000 francs et la rend au culte. En 1854, l’évêque d’Autun écrit une lettre au préfet pour l’informer du besoin urgent de restaurer l’édifice, et d’empêcher la réalisation des plans de l’architecte Vaillant qui entendait élargir toutes les baies de la nef. L’évêque plaide alors en faveur de la conservation du caractère architectural de l’église. En 1857, elle est finalement entièrement restaurée, sans finalement que ne soit altéré son plan, outre l’adjonction d’une petite sacristie au nord du chœur. L’architecte Vaillant a revu ses plans.

En 1845[10], et après de longs pourparlers, le cimetière qui bordait jusqu'alors l’église est déplacé en dehors du bourg, afin de gagner de la place et d’assainir les abords de l’édifice. Quelques pierres tombales sont conservées, et servent aujourd'hui de pierres de seuil. En 1860, des travaux de peinture sont réalisés par Perrin, peintre en décor de Mâcon. C’est probablement de cette époque que datent les motifs encore visibles dans le transept et le chœur. En 1861, les vitraux de l’édifice et les piliers de la nef sont rénovés. Vers 1890, la cloche s’étant fendue lors d’un baptême, elle est refondue par Gédéon Morel, de Lyon. Son poids est dès lors de 609 kilos[11].

En 1929, l’église Saint-Albain est classée Monument Historique, et vraisemblablement rénovée dans la foulée, grâce aux subventions de l’état. Au XXe siècle, des travaux d’entretien sont réalisés, notamment au niveau de la toiture de laves. Des installations sont également réalisées dans le but de limiter les infiltrations d'eau, néanmoins toujours présentes.

Anecdote :

Albert Schweitzer et Jean-Paul Sartre ont tous deux fréquenté le village, leur famille étant originaire de la commune.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église de Saint-Albain est un bel exemple de transition entre les styles architecturaux roman et gothique. C’est un édifice imposant comme les réalisations médiévales gothiques, mais qui garde l’austérité et la chaleur des édifices romans. Bien orientée à l’est, l’église est bâtie en pierres de taille assemblées en appareil régulier. Elle se compose d’une nef avec collatéraux, d’une travée sous clocher flanquée de chapelles latérales formant transept, et d’un chœur gothique polygonal. L’église est en tout point atypique, notamment par son pigeonnier-porche, qui fait face au clocher octogonal. L’édifice a également la chance d’avoir conservé vingt-six fenêtres d’origines, non-reprises et non-élargies au fil des siècles. L’église Saint-Albain présente quelques similitudes avec ses voisines : sa nef ressemble à l’église d’Uchizy, tandis que son clocher est clairement inspiré de celui de l’église de Clessé.

Plan de Jean Virey, 1935

La façade de l’église est divisée en trois parties. Sur les côtés, les murs sont nus et flanqués de deux petits contreforts aux extrémités. Au centre, un ensemble sur trois niveaux est encadré par deux contreforts massifs sur toute la hauteur. Le portail ogival, dont le tympan accueille une statue de la Vierge, est surmonté d’un corbeau de pierre[12] et d’une baie géminée trilobée avec un très petit oculus. En haut du pignon, un arc de décharge en cintre brisé, très épais, repose sur les deux gros contreforts. Il supporte une construction rectangulaire massive, servant de pigeonnier. Ce dernier est orné sur chaque face de bandes groupées par deux et trilobées (il s’agit d’un décor semblable à des bandes « lombardes »), et est ceint à sa base d’un cordon de pierre. A l’est, les ouvertures dédiées aux pigeons sont bien visibles[13]. Au sud, la tourelle d’escalier cylindrique se confond dans la construction. Le pigeonnier est coiffé d’une toiture à quatre pans.

La nef est constituée d’un vaisseau central et de collatéraux. Ces derniers sont épaulés par quatre contreforts massifs chacun, tandis que le haut du vaisseau central est muni de trois contreforts plats de chaque côté, coupés en leur milieu par un cordon de pierre. Les bas-côtés sont percés de quatre baies trilobées très étroites et allongées, tandis que le haut de la nef est ouvert de quatre baies similaires, mais coupées par la toiture des collatéraux. Le transept, de même largeur que la nef et ses collatéraux, est épaulé au nord et au sud par deux gros contreforts encadrant une baie trilobée allongée. Sur la face est, le transept est muni de contreforts aux angles et de baies similaires. Le toiture en pente longue monte directement jusqu'au clocher. A l’est, le chevet à cinq pans complète l’édifice. Une travée de chœur assez étroite est flanquée au sud de l’escalier d’accès au clocher et au nord de la sacristie. Deux contreforts délimitent cette travée. L’abside polygonale (à pans coupés) est épaulée par quatre contreforts qui viennent encadrer cinq baies trilobées : deux dans la partie droite du chœur, trois dans le polygone.

Le clocher octogonal s’élève au-dessus de la croisée du transept. Des cordons de pierre délimitent son soubassement et ses deux étages. Le premier niveau est aveugle, simplement orné de bandes verticales de même type que le pigeonnier, groupées par deux et trilobées (sur le modèle des bandes et arcatures lombardes). Le second niveau est légèrement en retrait et ouvert d’une baie géminée trilobée sur chaque face, qui retombent en leur milieu sur des colonnettes dont la largeur est étirée pour correspondre à la largeur du mur. Ces baies sont sous des archivoltes en cintre légèrement brisé. Le clocher est coiffé d’une pyramide à huit pans très surbaissée. Une corniche à modillons court sur tout l’édifice et supporte une couverture de laves.


A l’intérieur, l’église est vaste mais sombre, rappelant son origine romane. Elle est entièrement dallée. La nef de quatre travées est voûtée en berceau brisé avec arcs doubleaux. Ces derniers retombent sur les impostes de pilastres courts en hauteur des murs, qui s’arrêtent par des consoles à encorbellement, au niveau des baies supérieures. Un cordon mouluré joint les impostes. De gros piliers avec tailloirs soutiennent la voûte et communiquent avec les bas-côtés via des arcades épaisses en cintre brisé. Les collatéraux sont voûtés d’arêtes séparées par de petits arcs doubleaux très brisés reposant sur des tailloirs sortis du mur. L’accès au pigeonnier se trouve en hauteur à droite en entrant dans la nef.

La travée sous clocher est voûtée d’une coupole sur trompes et encadrée par quatre arcs brisés très épais, qui communiquent avec la nef (ouest), le chœur (est), et les chapelles latérales (nord et sud). Celles-ci sont voûtées de croisées d’ogives reposant sur des culots simples et accueillent les autels latéraux. La chapelle sud est dédiée à la Vierge, et la chapelle nord au Sacré-Cœur. La croisée est suivie à l’est de la travée droite du chœur, voûtée d’une croisée d’ogives, ouverte au nord sur la sacristie. Cette travée précède l’abside polygonale qui accueille le maître-autel. L’abside est voûtée d’une croisée d’ogives à six branches, dont les épaisses nervures reposent sur des culots identiques et se rejoignent en une clef de voûte sculptée de l’agneau crucifère. Des stalles en bois sont installées sur tout le pourtour du chœur.

Inventaire décor et mobilier

  • Portail : arc fortement brisé qui repose sur des impostes saillantes. Le tympan en retrait est gravé d’une épée, et accueille une statue de la Vierge à l’Enfant.
  • Peintures murales du chœur, décor moderne.
  • Peintures modernes de la croisée : sur les trompes, symboles des quatre évangélistes.
  • Décor moderne des chapelles latérales
  • Troisième pilier nord de la nef : vestiges d’une croix de consécration peinte
  • Statues :

Vierge à l’Enfant (portail d’entrée)

Christ en Croix en bois polychrome (au-dessus de l’arc triomphal)

Vierge à l’Enfant en bois doré et peint, baroque, XVIIIe siècle (chapelle sud) : l’Enfant tient le globe d’une main et donne l’autre à sa mère.

Saint Albain (du moins un personnage en habit d’évêque) en bois polychrome, XVIIe siècle (chapelle sud). Il manque les bras du personnage, qui est coiffé de la mitre.

Sainte Marguerite d’Antioche (chapelle sud)

Saint Jean (chapelle sud)

Saint Joseph, âgé (chapelle sud)

Saint Joseph, jeune (Chapelle sud)

Jeanne d’Arc (chapelle nord)

Curé d’Ars (chapelle nord)

Le Sacré-Cœur (chapelle nord) : Christ représenté avec la croix de son martyr

Sainte Thérèse de Lisieux (chapelle nord)

Saint Antoine de Padoue (chapelle nord)

Statuette de l’Enfant Jésus (chœur)

Saint Albain (droite du grand arc oriental)

  • Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)
  • Bénitiers :

Un daté de 1665, à gauche en entrant dans la nef : vasque côtelée portée par un pied surmonté de moulures toriques[14]

Bénitier encastré

  • Fonts baptismaux
  • Maître-autel, XIXe siècle, en bois sculpté et peint.
  • Autels latéraux, XIXe siècle, en bois sculpté et peint.
  • Grille de communion
  • Tableau représentant l’Assomption, daté de 1742, artiste inconnu (collatéral nord, en mauvais état).
  • Chemin de croix
  • Chaire à prêcher en bois (nef) : style Louis XV, chaire cylindrique dont les panneaux sont séparés par des pilastres cannelés à chapiteaux corinthiens[15]
  • Confessionnal
  • Stalles en bois du XVIIIe siècle, autour du chœur, à accoudoirs supportés par des balustres.
  • Vitraux :

Motifs floraux et géométriques

Représentation de Saint Albain, par Camille-Auguste Gastine, peintre-verrier parisien de la première moitié du XIXe siècle.

Scène de l’Annonciation (chapelle sud)

  • Dalles funéraires servant de pierres de seuil : celle de Christine Grobon, morte en 1831 ; celle de Pierre Charmon, mort en 1784 ; une troisième, indéchiffrable, de 1825.
  • Croix à la pointe du clocher
  • Ancienne croix de cimetière avec inscription, dans l’enclos de l’église, datée de 1878.
  • Cloche refondue vers 1890 par Monsieur Gédéon MOREL de Lyon. Son poids est de 609 kilos.

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1857 : restauration globale et construction de la sacristie

1860 : travaux de peinture / décors

1861 : restauration des vitraux et des piliers de la nef

Vers 1890 : refonte de la cloche, fendue lors d’un baptême

XXe :

Travaux d’entretien (toiture, abords…).

Suppression de l’auvent à l’entrée de l’édifice.

XXIe :

Travaux d’entretien et d’assainissement.

  • Etat :

L’église de Saint-Albain est dans un état convenable. L’intérieur de l’édifice aurait besoin d’une rénovation globale (fissures, infiltrations d’eau, enduits…). Le mobilier aurait également besoin d’être restauré (tableau, statues).

  • Classement :

L’église de Saint-Albain est classée Monument Historique depuis 1929.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’église, consulter le site internet de la mairie/commune :

Saint-Albain

La LISA (Lettre d’informations de Saint-Albain) est régulièrement publiée en ligne, tout comme le bulletin municipal.

Visite

L’église Saint-Albain est d’ordinaire fermée. Pour la visiter, contacter directement la mairie.

L’église n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite : deux grosses marches permettent de descendre dans la nef, et aucune rampe d’accès n’a pour le moment été installée. Néanmoins, une place de parking réservée aux personnes handicapées a été aménagée juste à côté de l’édifice.

Association engagée

Il n’y a pas d’association dédiée à la sauvegarde de l’édifice.

La commission patrimoine de la commune se charge de son entretien.

Iconographie ancienne et récente

Collection privée de Monsieur Luc Denis
Collection privée
Collection privée
Collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • DESHOULIERES, François, « L'église de Saint-Albain (Saône-et-Loire). », In : Bulletin Monumental, tome 92, n°2, année 1933. p. 236.
  • DUMONT, Marc, Saint-Albain ou l’immortalité.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Saint-Albain

  • Fiche édifice de l’académie de Mâcon :

Saint-Albain

  • Informations sur le site de la mairie

Propriétaire / Contact

Commune de Saint-Albain

03 85 27 90 80

mairie.st-albain@orange.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Pour plus d’informations sur le patrimoine local (châteaux, lavoirs…), voir l’onglet « culture et patrimoine » du site de la commune :

Culture et patrimoine à Saint-Albain

Notes et références

  1. À Verulam en Grande Bretagne, vers 287, Saint Alban, Martyr. On rapporte que, soldat non encore Baptisé, il avait recueilli dans sa maison un clerc qui lui donna les enseignements de la Foi Chrétienne. En changeant d’habit, il se livra lui-même à la place de son hôte, et pour ce motif, subit la flagellation, des tourments atroces et fut décapité. Martyrologe romain, fêté le 22 Juin.
  2. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  3. Les anciens noms étaient Gisarias et Geru.
  4. Virey, Jean.
  5. Rigault
  6. Une rétrospective détaillée de l’histoire petite et grande du village, de 842 à 2019, est disponible en ligne sur le site de la mairie, extraite du livre Saint-Albain ou l’immortalité de Marc Dumont.
  7. Document de l’Académie de Mâcon.
  8. Virey
  9. Oursel
  10. Saint-Albain ou l’immortalité
  11. Ibidem
  12. Il y avait autrefois un auvent qui protégeait le portail, comme le montrent les photos anciennes.
  13. Il comporte à l’intérieur plus de 300 boulins-nichoirs répartis sur plusieurs niveaux
  14. Oursel
  15. Ibidem