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Eglise Saint-André à Saint-André-le-Désert

4 899 octets ajoutés, 20 avril 2020 à 11:34
Description architecturale
=== Historique ===
=== Description architecturale ===
 
 
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GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
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L’église Saint-André associe un bloc oriental roman (chevet) et une construction moderne à l’ouest (nef). L’édifice suit un plan simple : nef avec bas-côtés, transept, abside et absidioles.
 
Selon Alain Guerreau :
 
« La partie ancienne est construite en moellons de grès, matériau local, à l’exception des voûtes des bras du transept (refaites en briques creuses) et des chapiteaux, en calcaire blanc. L’essentiel est en petit appareil, on ne trouve le moyen appareil que dans les parties structurantes (piles et arcs de la croisée, chaînages d’angle, encadrements de fenêtres, contreforts de l’abside principale). Les murs sont très épais, plus de 1,25m. Toutes les surfaces intérieures ont été grattées, faisant disparaître tout le décor ancien ; à l’extérieur subsistent quelques plaques d’enduits, en mauvais état. »
 
[[Fichier:SaintAndréLeDésertPlan.jpg|thumb|left|400px|Plan de l'église Saint-André, par Alain Guerreau (©). En rouge, les parties romanes encore en place. En rose, la nef romane détruite au XIXe siècle.]]
 
La façade de l’église est ouverte d’un vaste portail relativement simple, au tympan nu dont l’arc retombe sur de fines colonnes. Ce portail est encadré par deux petites fenêtres rectangulaires (sur les faces des bas-côtés) et surmonté d’un large oculus, lui-même coiffé d’une fente rectangulaire. Une petite croix de pierre domine la pointe du pignon. Le vaisseau central de la nef est éclairé par cinq oculi de chaque côté, en hauteur, tandis que les bas-côtés sont chacun ouverts par cinq larges baies plein cintre. Au sud, une petite porte d’accès latérale est percée dans le mur du collatéral. Le transept est percé d’une baie par face, de même type que celles de la nef. Au sud, le bras du transept est en partie accolé à une construction moderne (sacristie).
 
Le clocher de l’église est de plan carré. Il comporte une souche aveugle délimitée par un cordon de pierre, ainsi que trois niveaux. Sa face ouest n’est ouverte qu’au beffroi. Le premier étage est muni de baies géminées avec retombée médiane sur pilastres cannelés, à l’exception de sa face est, nue. Le deuxième niveau est ouvert par des baies géminées qui retombent cette fois-ci sur des colonnettes aux chapiteaux sculptés. Le troisième et dernier niveau, moins haut que les précédents, comporte de simples ouvertures en plein cintre (deux à l’ouest, trois à l’est, au nord et au sud) et donne au clocher l’allure d’une tour de guet. Ce dernier est couvert d’une courte pyramide à quatre pans.
 
A l’est, l’abside et les absidioles viennent s’appuyer contre le transept et complètent l’édifice. L’abside est épaulée par deux contreforts plats dont la base est élargie et qui se terminent en glacis. Ces contreforts encadrent les deux larges baies plein cintre qui éclairent l’abside, similaires à celles des absidioles (une chacune). L’abside est ceinte d’une corniche à double boudin soutenue par des modillons, dont certains sont sculptés. Cette corniche supporte une toiture en laves, semblable à celle des bras du transept. Le clocher, la nef et ses collatéraux sont couverts de tuiles.
 
 
A l’intérieur, l’église est entièrement dallée. Le vaisseau central de la nef <ref>Description de la nef romane par Alain Guerreau : « L’ancienne nef était un vaisseau unique, plafonné, un peu plus court que la nef actuelle, éclairé par trois fenêtres au nord et au sud. Le portail était sans doute encadré par deux colonnes. Le sol de l’église était environ 80cm plus bas qu'aujourd'hui. On passait de cette nef au transept par trois arcs, un grand au milieu (conservé) et deux plus petits de chaque côté (disparus). » </ref> (longue de cinq travées) est voûté d’ogives reposant sur des culots. Il communique avec les bas-côtés via de grandes arcades en plein cintre qui retombent sur des colonnes cylindriques avec chapiteaux en pierre blanche. Les collatéraux sont pour leur part plafonnées, chaque travée étant délimitée par une fine poutre transversale. A l’est, la travée sous clocher est voûtée d’un berceau plein cintre et encadrée par quatre arcs de même profil, qui reposent sur des demies-colonnes couronnées de chapiteaux sculptés. Le grand arc repose sur des impostes décorées de deux rangs de billettes, et deux grosses encoches indiquent l’emplacement de l’ancienne poutre de gloire (décrite en 1746)<ref>Alain Guerreau</ref>. Les bras du transept sont voûtés d’arêtes, et celui au sud communique avec la sacristie. L’abside et les absidioles sont voûtées en cul-de-four. L’abside est décorée d’un ensemble de cinq arcatures qui entourent les baies et retombent sur de fines colonnes avec bases et chapiteaux sculptés. Les absidioles abritent les autels latéraux.
=== Inventaire décor et mobilier<ref>En partie réalisé grâce à la Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme</ref>===
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