Eglise Saint-Denis à Buffières

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L’église Saint-Denis est une église paroissiale romane située à Buffières dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle présente deux phases bien distinctes de construction, comme en témoignent les différences dans la maçonnerie. Les parties les plus anciennes de l’édifice sont la base du clocher et la travée qui le soutient, voûtée d’une coupole sur trompes et délimitée par quatre arcs en plein cintre. Elles datent probablement de la seconde moitié du Xe siècle. La seconde phase de construction concerne la nef, l’abside et la partie haute du clocher. Elle pourrait remonter au dernier tiers du XIIe siècle. La voûte de l’abside est ornée de peintures représentant un Christ en majesté dans une mandorle, entouré d’un tétramorphe. Elles seraient de facture gothique, bien qu’une couche romane ait été distinguée par-dessous. Au XIXe siècle, plusieurs projets de restaurations se succèdent. En 1824, la sacristie est reconstruite, les enduits intérieurs et la toiture de l’église sont refaits. En 1846, l’église est agrandie avec l’ajout de bas-côtés, légèrement plus courts que la nef. Dans l’enceinte de l’ancien cimetière, une croix moderne a été dressée sur la partie supérieure d’une ancienne cuve baptismale romane octogonale. Celle-ci est sculptée de têtes qui rappellent celles présentes sur la face ouest du clocher et sur un modillon de l’abside.

Eglise Saint-Denis(©CEP)
Adresse Au Bourg, 71250 Buffières
Coordonnées GPS 46°25'42.7"N 4°32'10.1"E
Paroisse de rattachement Paroisse de Cluny Saint Benoît
Protection Monuments Historiques /

Historique

Le village de Buffières est mentionné pour la première fois en 909, dans une charte de l’abbaye de Cluny : In pago Matisconense, in agro Meolanense, in vila Buferia[1]. Il est ensuite cité de nombreuses fois dans divers actes de ventes de biens et terres. Les origines du village sont cependant plus anciennes, puisque de nombreux vestiges gallo-romains ont été retrouvés sur le territoire de la commune (tegulae, sépultures, outils…). Il y aurait eu une maison forte à Buffières, au lieu-dit « vers le bois », qui aurait été détruite vers 1377[2].

L’église de Buffières n’est mentionnée pour la première fois qu’en 1106, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : Ecclesia de Bufferiis. Elle est à l’époque sous le vocable de Saint-Martin et le centre de la paroisse de Buffières. La collation revient au chapitre cathédral, qui se partage également les dîmes avec l’évêque de Mâcon et le prieur de Saint-André-le-Désert[3]. L’église citée dans la charte du chapitre est visiblement une construction remontant à la seconde moitié du Xe siècle. Il s’agit d’un édifice roman modeste, simplement composé d’une nef rectangulaire, d’une croisée et d’une abside hémicirculaire.

De l’édifice actuel, seules la base du clocher et sa travée semblent appartenir à cette construction primitive. La nef, l’abside et la partie haute du clocher, également romanes, semblent dater d’une reconstruction partielle de l’édifice, à la fin du XIIe siècle. Dans l’abside, des peintures anciennes recouvrent la voûte et représentent le Christ en Majesté entouré du tétramorphe. Ces peintures laissent paraître deux couches bien distinctes : une couche romane (probablement de la fin du XIIe siècle), et une couche gothique.

En 1675, une visite pastorale mentionne un édifice en bon état, dont le chœur et la nef sont voûtés, et qui possède quatre cloches[4]. Vers 1727[5], l’église passe sous le vocable de Saint-Denis, premier évêque de Paris mort martyr vers 250 ou 270, et fêté le 9 octobre. En 1759, le chanoine Henri-Jean de Montrichard visite l’édifice et trouve une église « pauvre et sans sacristie »[6]. A la Révolution, l’église et la cure sont vendues comme biens nationaux. Elles sont d’abord rachetées par le chanoine Chaumelis, puis par Louis Desseigne, afin d’éviter leur destruction. En juin 1803, ce même Louis Desseigne, propriétaire et adjoint du maire, cède gratuitement l’église et la cure à la commune, afin qu’elles soient rendues au culte catholique.

Au début du XIXe siècle, l’édifice est jugé trop petit et vétuste. Plusieurs phases de travaux vont donc se succéder. En 1822, c’est d’abord la clôture du cimetière qui est agrandie et réparée, grâce au financement de Mr Desseigne toujours (devenu maire de Buffières), lorsqu’il se fait concéder un banc dans l’église. A la même époque, il approuve un devis dressé par le maçon Pierre Garguet, s’élevant à 751.50 francs. Ce devis prévoit une restauration globale de l’édifice : ajout de la sacristie au sud de la travée sous clocher (avec accès au clocher à l’étage), ouverture d’une porte au sud de la nef et reprise du portail occidental, élargissement de certaines fenêtres (sud de la nef et chœur), reprise du sol du chœur, réfection intérieure globale et restauration de la toiture de laves de l’édifice. Les travaux sont réceptionnés en 1824.

En janvier 1845, un nouveau devis[7] est dressé par l’architecte départemental André Berthier, prévoyant une deuxième grande campagne de travaux. Ces travaux comprennent une réfection de l’édifice, mais également l’ajout de bas-côtés à la nef et l’agrandissement de l’arc triomphal. Les travaux sont adjugés à Jean Chanuet, entrepreneur à La Vineuse, et réceptionnés à l’été 1846. Au XXe siècle, l’église est par la suite restaurée à plusieurs reprises et entretenue avec soin.

Au début des années 2000, l’intérieur de l’église est rénové. En 2004, ces travaux permettent de mettre au jour les peintures anciennes de l’abside, jusqu’alors masquées. Dès lors, une longue entreprise de restauration de ces peintures est engagée, notamment grâce à l’association de sauvegarde du patrimoine de Buffières. En partenariat avec l’association Rempart, des chantiers bénévoles sont organisés de 2009 à 2018, chaque été. Six à sept bénévoles s’attachent ainsi à la restauration des peintures sous la supervision de Christine Guilloud, restauratrice professionnelle, et avec l’accord des Monuments Historiques. Une technique particulière est utilisée, celle du trattegio à l’aquarelle, qui consiste à tracer des traits fins à l’aquarelle qui se rapprochent le plus possible de la couleur originale, ce qui permet de faire resurgir la peinture[8]. Le choix est fait de restaurer les parties les mieux conservées des différentes couches, ce qui permet au final de distinguer le tracé et les différences des peintures successives. Les travaux sont financés grâce à des souscriptions et des subventions diverses (dont celle de la Fondation du Patrimoine).

Description architecturale[9]

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église Saint-Denis est composée d’une nef avec collatéraux, d’une travée sous clocher flanquée de la sacristie, et d’une abside à l’est. Bien que toute la construction soit en moellons de grès[10], les deux phases de construction romanes sont bien visibles :

« Le dessous du clocher et la base du clocher sont constitués de petits moellons mal équarris, tandis que l'abside, comme les contreforts de la façade, sont formés de blocs de moyen appareil parfaitement dressés. On retrouve ce type d'appareil aux angles du clocher et dans sa partie haute. […] La croisée et ses arcs, la coupole et la base du clocher appartiennent à une première phase que l'on peut situer à la fin du Xe ou dans la première moitié du XIe. La nef, l'abside et la partie supérieure du clocher, elles, sont bien plus tardives ; la forte brisure des arcs, les contreforts en diagonale orientent vers le dernier tiers du XIIe voire le début du XIIIe. [11]»


Plans ©CEP

Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.

La façade occidentale de l’église est ouverte par une petite porte toute simple, surmontée par un linteau droit et un arc de décharge en plein cintre. Un triplet de baies de même forme surmonte cette porte, celle du milieu étant sensiblement plus grande que les autres. Des contreforts diagonaux soutiennent la façade aux angles. La nef de quatre travées et flanquée sur trois d’entre-elles de collatéraux modernes, éclairés par de larges baies plein cintre encadrées par des contreforts massifs. A l’origine, les gouttereaux de la nef devaient eux-aussi être épaulés de larges contreforts. La première travée est simplement percée au sud d’une étroite baie ébrasée. Le collatéral sud est également ouvert d’une petite porte latérale. La travée sous clocher est ouverte au nord d’une baie plein cintre moderne. Au sud, cette travée est flanquée de la sacristie. Celle-ci comporte un étage sous une toiture à deux pans, qui permet d’accéder au clocher.

Le clocher s’élance au-dessus de la croisée. De plan carré, il comporte deux niveaux. Le premier est quasi aveugle, muni d’une baie plein cintre par face dont seule celle au nord n’est pas murée. Le niveau supérieur comporte une baie géminée par face, avec retombée médiane sur une paire de colonnettes aux chapiteaux sculptés. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans. La structure du clocher est en fait le fruit de deux étapes de constructions différentes. Le premier niveau roman s’étend ainsi jusqu’au niveau de l’arc des baies murées[12], le reste date de la reconstruction du XIIe siècle. Cette rupture est bien visible à l’intérieur comme à l’extérieur : à l’intérieur, un encorbellement marque la césure et la différence dans l’appareil ; à l’extérieur, des masques sculptés ont été conservés sur la face ouest, et devaient servir de modillons pour la corniche d’origine.

L’abside complète l’édifice à l’est. Semi-circulaire, elle est épaulée de contreforts qui se terminent en glacis. Elle est ouverte de trois baies plein cintre, peu ébrasées à l’extérieur, dont les latérales sont sensiblement plus larges que celles au centre. L’abside est couverte de laves, comme le reste de la construction romane. Les ajouts modernes (bas-côtés et sacristie), sont couverts de tuiles.


Le vaisseau central de la nef est voûté en berceau brisé, rythmé par des arcs doubleaux de même forme, supportés par des consoles simples. Des arcs brisés sont appliqués contre le mur de la première travée et font office d’arcs de décharge. Les arcs des autres travées ont été percés pour communiquer avec les bas-côtés modernes. Ces arcades primitives ont ainsi été doublées mais ont conservé leurs impostes. Les collatéraux sont voûtés de même manière que la nef : berceau brisé avec d’épais arcs doubleaux.

La travée sous clocher est voûtée d’une coupole sur trompes, encadrée par quatre arcs en plein cintre. Les arcs nord et sud étaient à l’origine très profonds, semblables à de petites voûtes[13], et servaient d’arcs de décharge. Ils ont cependant été en partie comblés. L’abside est quant à elle voûtée d’un cul-de-four délimité à sa base par une corniche moulurée. Il est couvert de peintures murales anciennes représentant le Christ inscrit dans une mandorle, entouré du tétramorphe. Un décor de cinq arcatures entourant les baies est rythmé par de fines colonnes aux chapiteaux sculptés, et terminé aux extrémités par des pilastres moulurés.

Inventaire décor et mobilier[14]

  • Décor du clocher : chapiteaux sculptés
  • Modillons sculptés et pincés de l’abside (extérieur)
  • Décor de l’abside :

Arcatures sur colonnes aux bases moulurées et aux chapiteaux sculptés de motifs végétaux simples, et sur pilastres au décor mouluré géométrique (un à chaque extrémité).

  • Fresques murales :

Peintures de la voûte de l’abside, avec plusieurs couches superposées, une romane (XIIe ou XIIIe siècle) et une gothique.

« Christ en majesté, flanqué par les symboles des évangélistes [(tétramorphe)], dont l’ange et le taureau appartiennent à la même couche. L’emplacement des évangélistes a été inversé dans une deuxième couche, encore bien visible, à la fin du Moyen Age. L’intrados de l’arc triomphal conserve encore des traces d’un ange à trois paires d’ailes.[15]»

« -1ère couche : ange (symbole de l’Evangéliste Saint Matthieu) et taureau (Saint Luc) ; cette couche de peinture pourrait appartenir à la deuxième moitié du XIIe siècle, début XIIIe. La technique picturale rappelle encore la peinture romane.

-2ème couche : les symboles des évangélistes sont repeints à une époque postérieure (XVe – XVIe siècle), l’emplacement des éléments n’est pas le même. Une patte d’animal empiète sur la tête de l’ange. Cette seconde peinture est réalisée sur une strate très fine et sa technique est plutôt « grasse ».[16]»

  • Traces de litre funéraire (1ère travée de la nef) du XVIIe siècle : on distingue le blason de la famille de La Guiche, « de sinople au sautoir d’or »[17].
  • Maître-autel avec tabernacle néo-gothique et bas-relief représentant les pèlerins d’Emmaüs (abside).
  • Autel moderne en bois (travée sous clocher)
  • Stalles de bois (chœur)
  • Grille de communion en fer forgé
  • Autels latéraux (au fond des collatéraux) :

Un autel dédié à la Vierge (collatéral gauche)

Un autel dédié à saint Denis (collatéral droit)

  • Plaques commémoratives des soldats morts au combat (autel dédié à saint Denis)
  • Plaque gravée à la mémoire de « Dom Célestin Fumet né à Buffières le 22 février 1876 ancien novice de la Grande Chartreuse, procureur de la Chartreuse de Montalègre, massacré en juillet 1936 en haine de sa foi. Buffières, souviens-toi du plus grand de tes fils ».
  • Statuaire :

Saint Denis (autel latéral), en bois doré fin XVIIIe/début XIXe : en habit d’évêque, tenant un livre de la main droite et la crosse de l’autre main.

Vierge à l’Enfant (autel latéral)

Vierge à l’Enfant, en bois doré fin XVIIIe/début XIXe (collatéral droit)

Sacré-Cœur (droite de l’arc triomphal)

Saint Joseph et l’Enfant Jésus (gauche de l’arc triomphal)

Christ en croix (arc triomphal)

Notre-Dame de Lourdes (nef)

Saint Jean avec le calice contenant le poison auquel il résista (nef)

Saint Pierre avec le coq et la clef (nef)

Saint Paul avec l’épée de son martyr (nef)

Saint Sébastien, transpercé de flèches (nef)

Saint Antoine de Padoue (nef)

Notre-Dame de Buffières (Vierge en pierre), offerte par l’abbé Bietron à l’occasion des cinquante ans de sa charge à Buffières (1946-1996). Cette petite sculpture de pierre pourrait être une stèle antique[18].

  • Tableau représentant sainte Madeleine repentante devant une croix (travée sous clocher), du XVIIIe siècle
  • Fonts baptismaux en pierre blanche (collatéral gauche)
  • Vitraux :

Dans l’abside : trois petits vitraux avec médaillons représentant « à gauche l’Agneau de l’Apocalypse, au centre, le monogramme du Christ « IHS » (Jésus Sauveur des Hommes), à droite, un pélican, symbole du sacrifice eucharistique »[19].

Vitrail représentant le Sacré-Cœur (travée sous clocher), signé C. Bertrand.

Triplet représentant saint Bruno avec derrière lui la Grande Chartreuse, qu’il a fondée (1938).

Vitraux du XIXe siècle, dans les bas-côtés : Thérèse de Lisieux, le curé d’Ars, Bernadette Soubirous, Jeanne d’Arc, Marguerite-Marie.

Vitrail étroit de la première travée de la nef, représentant le symbole et la devise non-officielle de l’ordre des Chartreux : « Stat Crux dum volvitur orbis », « La Croix demeure tandis que le monde tourne »

  • Chemin de croix
  • Confessionnal en bois
  • Bénitier ancien (collatéral droit), sur un pied octogonal gothique.
  • Croix moderne dressée sur la partie supérieure d’une ancienne cuve baptismale octogonale, sculptée de masques (dans l’enceinte de l’ancien cimetière). Ces têtes sculptées rappellent les modillons sculptés de l’abside et du clocher, ce qui pourrait indiquer l’origine romane de cette cuve.

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1822 : agrandissement et réparation de la clôture du cimetière

1824 : restauration de l’édifice, ajout de la sacristie

1846 : restauration et ajout des bas-côtés

XXe :

1912 : reprise de la charpente du clocher

1938 : ajout du vitrail du fond de la nef, signé C. Bertrand, de Chalon sur Saône

Travaux d’entretien

XXIe :

Travaux d’entretien

2009-2018 : restauration des peintures murales

  • Etat :

L’église est en très bon état et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

/

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, consulter le site internet de la mairie ou celui de l’association de sauvegarde du patrimoine :

Mairie de Buffières

Association

Visite

L’église de Buffières est d’ordinaire ouverte, en tout cas pendant la saison estivale. Pour visiter l’édifice, se renseigner auprès de la mairie.

L’accès à l’église semble difficile pour les personnes à mobilité réduite (des marches précèdent les deux entrées).

Association engagée

  • Association « Sauvegarde du Patrimoine de Buffières » :

Association créée en 1995 afin de sauvegarder et de mettre en valeur le patrimoine de Buffières.

Depuis 2004, elle s’attache principalement à restaurer les fresques médiévales de l’église Saint-Denis, avec l’appui de l’Association Rempart.

Contact :

Adresse : Le Bourg – 71250 BUFFIERES

Président : David Yard

Tel: 03 85 40 38 08 / 06 77 57 54 41

Mail: patrimoinebuffieres71@gmail.com

Sites Web:

Site de la mairie

Page facebook de l’association

Page sur le site de la FAPPAH

Iconographie ancienne et récente


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • GUERREAU, Alain, Notes d’observations, 2014.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1972 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Pastorale du tourisme :

Buffières

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Buffières

  • Plans dressés en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.
  • Fiche de la Fondation du Patrimoine :

Eglise de Buffières

Propriétaire / Contact

Commune de Buffières

03 85 59 61 30

mairie.buffieres@wanadoo.fr

Mairie de Buffières

Patrimoine local et/ou folklore

  • Domaine « En Vély » et manoir de La Faye :

Propriétés privées des XVIIIe et XIXe siècles.

Eglise romane construite en deux phases, à la fin du Xe ou début du XIe siècle (nef et abside) et au XIIe siècle (clocher et sa travée).

Le chœur, l’abside et le clocher de l’église sont classés aux Monuments Historiques depuis 1945.

Eglise romane construite au XIIe siècle.

Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 2018 et possède une cloche datant de 1514.

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. Fiche de présentation de la maison forte par le CeCaB.
  3. Rigault
  4. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  5. Virey, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.
  6. Oursel
  7. Le devis s’élève à 5897.34 francs pour la restauration et les bas-côtés, ainsi que 550 francs pour l’arc triomphal.
  8. Fiche de la fondation du patrimoine
  9. En partie établie grâce aux observations d’Alain Guerreau.
  10. Cette roche est présente sous forme d'un épais banc sommital dans la forêt des Trois-Monts à l'est du bourg.
  11. Guerreau.
  12. La datation de ces baies n’est pas clair : elles pourraient appartenir à la construction d’origine, ou à une phase intermédiaire de construction.
  13. Virey
  14. Inventaire en partie réalisé avec la fiche de la Pastorale du tourisme
  15. Bourgogne Romane
  16. Description de la fiche de la Fondation du Patrimoine
  17. Pastorale du tourisme
  18. Guerreau, Alain
  19. Pastorale du tourisme