Eglise Saint-Denis à Massy (La Vineuse-sur-Frégande)

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L’église Saint-Denis est une église paroissiale entièrement romane. Elle est située à Massy, dans la commune de La Vineuse-sur-Frégande, dans le département de la Saône-et-Loire en Bourgogne-Franche-Comté. Un premier édifice, dédié à saint Martin, est mentionné vers 962 dans une charte de Cluny. Au vu de son architecture, l’église actuelle pourrait correspondre à cet édifice, et daterait donc des années ayant précédé la charte. Il s’agit d’un édifice sobre et modeste, bel exemple du premier art roman en Clunisois. Son clocher est particulièrement remarquable du fait de son décor élaboré. Ses faces sont couvertes de bandes lombardes dont l’irrégularité démontre l’ancienneté, de frises à dents de scie et dents d’engrenage, et de baies à colonnettes et chapiteaux sculptés. L’église a été peu remaniée au fil des siècles. Seules les fenêtres de l’abside ont été élargies, vraisemblablement au XVIIe siècle. Le portail principal paraît également avoir été remanié. Peu entretenue au XIXe siècle par manque de moyens, l’église est dès le siècle suivant l’objet de restaurations et de protection. Elle est classée Monument Historique en 1991. A l’intérieur de l’église, plusieurs éléments de mobilier et de décoration sont dignes d’intérêt : des pierres tombales médiévales, un bénitier roman, des autels latéraux romans, et enfin des peintures du XVIe siècle dans le chœur.

Eglise Saint-Denis (©CEP)
Adresse Près du château, 71250 Massy
Coordonnées GPS 46°29'07.9"N 4°36'14.4"E
Paroisse de rattachement Paroisse de Cluny Saint Benoît
Protection Monuments Historiques Classée 1991 (église et sacristie)

Historique

Le village de Massy est mentionné pour la première fois à la fin du IXe siècle ou au début du Xe, dans la charte 402 du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : In pago Matisconensi, in agro Maciensium[1]. La villa Maciago est elle-même citée en 904 dans une charte de l’abbaye de Cluny, lorsqu’elle est donnée aux moines par l’évêque de Mâcon. Le nom latin du bourg, Matiacus, viendrait du gaulois matu « bon, favorable ». Massy est cependant une zone d’habitat plus ancienne encore, comme le prouvent le menhir en granite, les trésors monétaires gallo-romains et les sépultures mérovingiennes retrouvés sur territoire de la commune[2]. Dès le Moyen-Age, le village abrite deux châteaux, un près de l’église, et l’autre au lieu-dit « la Tour du Blé ». En janvier 2017, quatre communes (Donzy-le-National, Vitry-les-Cluny, La Vineuse, Massy) fusionnent pour former la commune nouvelle de La Vineuse-sur-Frégande (dont le siège est à La Vineuse). Le nom choisi reprend l’intitulé de la commune la plus peuplée, La Vineuse, complété par une contraction du nom de deux cours d’eau qui traversent ces communes, la Frenille et la Gande[3].

Une chapelle dédiée à saint Martin est mentionnée à Massy dès 962, dans une charte de l’abbaye de Cluny : In Matiaco villa, capella in honore Sancti-Martini[4]. A cette date, la chapelle est donnée aux moines de Cluny par Adon, adjoint de l’évêque de Mâcon Théotelin (Théotelme). Cette donation vient compléter le don des terres quelques années auparavant. L’édifice actuel, entièrement roman (hormis la chapelle latérale), pourrait correspondre à cette chapelle primitive. L’usage du plein cintre (voûte et arcs), le décor primitif et les dimensions modestes de l’édifice tendent vers cette hypothèse. L’église est cependant vraisemblablement remaniée au début du XIe siècle (notamment le portail), et réapparaît en 1156 en tant qu’Ecclesia de Macie, toujours dans une charte de Cluny. Elle est déjà le centre de la paroisse, et à la collation de l’évêque de Mâcon, bien que l’abbaye ait la seigneurie des lieux. C’est un édifice de taille modeste, dont le plan est typique des petites églises rurales de la région : nef unique rectangulaire, travée sous clocher, abside. Elle présente toutefois un décor riche, témoin de l’importance des terres de Massy pour les moines de Cluny.

Plan de la construction romane ©Alain Guerreau

La date du changement de vocable en faveur de Saint-Denis est inconnue. L’église est en tout cas placée sous la protection du premier évêque de Paris, mort martyr au milieu du IIIe siècle[5]. Ce changement s’opère vraisemblablement avant le XVIe siècle, puisqu’une statue du saint présente dans l’édifice date de cette époque. L’église est vraisemblablement peu remaniée au fil des siècles, à l’exception de l’ajout d’une chapelle au sud de la travée sous clocher, possiblement au XVe siècle, et d’un décor intérieur couvrant tout le chœur. A la fin du XVIIe siècle, l’édifice est visiblement restauré, et les baies latérales de l’abside sont agrandies, une visite pastorale de 1675 ayant fait état d’un chœur sombre. En 1708, la nef est lambrissée (plafonnée) afin de protéger les fidèles du froid. En 1746, alors que Claude-François Delucenay (originaire de La Vineuse) est curé, une autre visite pastorale est organisée. Son rapport décrit une église en bon état général, à l’exception du beffroi « qui menace ruine »[6] et d’une partie du carrelage de la nef, fortement délabré.

Après la Révolution française, et bien que le presbytère ait été vendu comme bien national, l’église de Massy demeure succursale jusqu’en 1833. A cette date, elle est rattachée à la cure de La Vineuse, dont le curé doit venir officier à Massy tous les quinze jours. Cette décision passe mal auprès de la population, qui aurait souhaité conserver un desservant propre et un office religieux régulier. En 1860[7], le docteur Ochier, maire de Massy de 1815 à 1860, lègue à la commune une somme de 4000 francs pour rémunérer un desservant propre à Massy, soit une rente de 200 francs. La commune accepte le legs, mais une querelle commence alors entre elle, les héritiers du docteur Ochier, et le curé de La Vineuse, ce qui fait que jusque dans les années 1890, presqu’aucun office n’a lieu à Massy. En effet, la commune veut avoir la desserte gratuite toutes les deux semaines comme prévu par la décision de 1833, devant être assurée par le curé de La Vineuse, et ajouter à cela une desserte supplémentaire les semaines manquantes, grâce au legs Ochier, afin qu’il y ait un office continu. Mais le curé de La Vineuse n’est pas d’accord, et veut récupérer le legs Ochier pour n’assurer qu’un service religieux tous les quinze jours, alors que cette disposition devait être réalisée gratuitement à partir du rattachement des paroisses. Finalement, un accord est trouvé : la commune donne une rente de 130 francs au curé, ce dernier précisant que l’entretien de l’église et son matériel revient aux héritiers Ochier (une décision de justice annulera cette disposition au début du XXe siècle).

A cause de cette querelle, l’église est peu entretenue au XIXe siècle. En 1845, une cloche est refondue. En 1888[8], des travaux sont jugés urgents pas le Conseil Municipal : le toit s’effondre par endroit, à l’intérieur les plâtres tombent, les plinthes sont entièrement dégradées. Un budget de 350 francs est voté en conséquence. En 1894, le maire écrit au préfet pour solutionner la discorde entre la commune et le curé, et ainsi permettre d’accueillir de nouveau le culte à Massy. La même année, et pour garantir la sécurité des fidèles, des travaux de menuiserie sont réalisés par Claude Plassard, de Salornay, pour 72.68 francs. En 1895, ces travaux sont complétés par un achat d’ornements et de mobilier nécessaires au rétablissement du culte, pour 225.50 francs. La commune effectue ces achats grâce au legs Ochier, et en fait ensuite don à la Fabrique de Massy, à la condition qu’ils ne servent qu’à l’église du village. Le culte est vraisemblablement rétabli à cette période.

En 1901, des travaux de consolidation jugés indispensables sont engagés sur l’édifice. La commune n’ayant pas les moyens d’assumer les 360 francs du devis du menuisier M. Sarrat, de Salornay, c’est les dons des familles Ochier et Libersat, de respectivement 200 et 100 francs, qui couvrent la quasi-totalité des coûts de restauration. En 1926, l’église est inscrite au titre des Monuments Historiques. En 1930, alors que quelques petits travaux d’entretien sont réalisés par Mr Noly, charpentier à Buffières, il s’aperçoit que la charpente est en très mauvais état et que la toiture menace de s’effondrer. En 1933, un marché de gré à gré est donc passé entre Mr Noly et le maire de la commune, Jean Parrot, afin d’organiser la réparation générale de la toiture. Les travaux sont réalisés sur les plans de l’architecte Malo, successeur d’Authelain en tant qu’architecte des Monuments Historiques. Le don de la famille Libersart permet de conserver une couverture en laves, plus onéreuses que des tuiles. Le devis final s’élève à 10 609.92 francs.

Depuis, l’église a été régulièrement entretenue. En 1964, une restauration générale a notamment permis la consolidation du clocher et la découverte des autels latéraux de l’époque romane. Celui de gauche est dédié au Rosaire et à saint Paul, et celui de droite à la Vierge Marie. En 1988, la toiture de laves est une nouvelle fois rénovée, notamment grâce à une subvention de la Sauvegarde de l’Art français, à hauteur de 100 000 francs[9]. En 1991, l’église Saint-Denis est finalement classée Monument Historique. En 2010, l’édifice a été entièrement mesuré et ses plans ont été dressés par une équipe d’étudiants en architecture du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église de Massy, dont le chœur est orienté au nord-est, se compose d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous clocher flanquée au sud d’une ancienne chapelle servant de sacristie, et d’une abside. Par le plan qu’elle suit et ses dimensions, l’église Saint-Denis est typique des petites églises rurales romanes que l’on trouve dans la région.

Plans ©CEP

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La façade de l’église Saint-Denis est relativement simple : un portail en plein cintre, surmonté d’une petite baie de même forme (moderne). Au pignon, on distingue le contour d’une baie ancienne plus allongée, murée. Le mur de pignon est plus haut que la nef qui le suit. Celle-ci est composée de deux carrés de taille égale[10] : sa longueur correspond exactement au double de sa largeur. Elle est ouverte de trois baies par gouttereau, en plein cintre, très étroites et doublement ébrasées. Sur le gouttereau nord, on distingue une ouverture médiévale désormais murée, ainsi qu’une baie plus large également murée, au niveau de la dernière travée de la nef. La travée sous clocher est quant à elle épaulée de chaque côté par des contreforts massifs, aux extrémités. Au sud, un des contreforts est gravé du blason de l’abbaye de Cluny (les clefs de saint Pierre entourant l’épée de saint Paul), juste au-dessus d’une petite chapelle servant aujourd'hui de sacristie.

Le clocher carré s’élance au-dessus de cette travée. Il est composé d’une souche aveugle et de trois niveaux. Le soubassement est simplement muni d’arcs de décharge au nord et au sud, où une petite ouverture est percée. Le premier niveau du clocher est aveugle. Il est décoré de bandes lombardes sur ses faces nord et est, et de simples renfoncements avec modillons nus au sud et à l’ouest. Le deuxième étage comporte deux baies plein cintre par face, en retrait du parement. Leur base repose sur des frises en dents de scie et d’engrenage (la face sud n’a qu’une frise de dents d’engrenage). Le troisième et dernier niveau du clocher est ouvert d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur une paire de colonnettes aux chapiteaux sculptés. Les baies sont également encadrées de colonnettes latérales au nord et à l’est. Ces baies sont précédées de bandes en renfoncement semblables à celles du premier niveau. A l’est, une frise en dents d’engrenage décore le dessus de la baie, juste en-dessous de la corniche en pierres plates qui ceint le clocher et supporte la courte pyramide à quatre pans.

L’abside vient compléter l’édifice. Semi-circulaire, elle est ouverte par trois baies plein cintre : les baies latérales ont été agrandies à l’époque moderne, tandis que celle au centre est d’origine, très petite et étroite et doublement ébrasée. Tout l’édifice est couvert de laves.

A l’intérieur, la nef entièrement dallée est séparée en deux parties par des balustres, auxquels succède le reste de l’édifice, surélevé de plusieurs marches. La nef est lambrissée et décorée en cet endroit de cartouches en relief[11]. La première partie de la nef accueille les bancs des fidèles ainsi qu’un autel muni d’un beau retable coloré contre son mur sud. La travée de la nef qui est surélevée accueille quant à elle les autels latéraux, de chaque côté de l’arc triomphal en plein cintre aux larges impostes. Celui-ci ouvre la travée sous clocher, voûtée d’un berceau de même profil, qui communique avec la sacristie au sud. L’abside est quant à elle voûtée d’un cul-de-four et s’ouvre via un grand arc en plein cintre. Elle accueille le maître-autel. On distingue des vestiges bleutés de fresques sur tout le chœur, dont des personnages dans des médaillons.

Inventaire décor et mobilier

  • Vestiges de fresques bleutées sur les voûtes de la travée sous clocher et de l’abside, datant du XVIe siècle : personnages dans des médaillons, décor de feuillages ; au centre de la voûte de la travée, peut-être le contour d’une mandorle ; cul-de-four de l’abside : au centre, traces indiscernables ; sur les côtés, deux personnages, possiblement saint Pierre (qui tient les clefs dans sa main droite) et saint Paul.
  • Décor du clocher :

Bandes et arcatures lombardes

Chapiteaux sculptés des baies géminées

Frises en dents de scie et dents d’engrenage

  • Sur un contrefort de la travée sous clocher, blason de l’abbaye de Cluny, gravé : « de gueules, à deux clefs d'or en sautoir, traversées d'une épée en pal, à lame d'argent, la poignée d'or en pointe. » La clef et l'épée font référence respectivement à saint Pierre et à saint Paul, auxquels l'abbaye est consacrée. Les clefs en sautoir seraient une faveur papale[12].
  • Statues :

Saint Denis (statuette en pierre peinte), céphalophore, c’est-à-dire avec sa tête entre ses mains, rappel de son martyr (droite de la nef). Cette statuette daterait du XVIe siècle.

Christ en croix du XVIIIe siècle (droite de la nef)

Vierge à l’Enfant en bois doré, XIXe siècle (autel latéral droit)

Saint Paul, en bois doré, datée de 1866 (autel latéral gauche)

Sainte Philomène (droite de la nef, sur l’autel)

Vierge à l’Enfant, XVIe siècle (gauche de la nef)

  • Tableau (gauche de la nef) :

Représentation de Saint Michel terrassant le dragon, à côté de Tobie et l’Ange.

  • Présentation calligraphiée de l’édifice, au-dessus du tronc d’église
  • Maître-autel en bois peint doré, du XVIIIe siècle, style Louis XV[13] :

A pans courbés, il est surmonté d’un tabernacle (dont la porte est sculptée d’un motif d’épis et de grappes de raisin) et orné latéralement de feuillages et sur la face principale d’un triangle trinitaire irradié surgissant de nuages.

Cet autel masque la pierre de l’autel roman.

  • Autels latéraux (de chaque côté de l’arc triomphal), redécouverts en 1964 lors de travaux :

En pierre, l’un d’eux porte encore ses croix de consécration[14]. Les tables de ces autels dateraient du XIe siècle et ont été biseautées au XVIIIe siècle[15].

  • Autel contre le mur sud de la nef, du XVIIIe siècle.

Il est surmonté d’un retable en bois peint et doré, de la même époque.

  • Bénitier en pierre posé sur un pied cylindrique dont la base est un chapiteau sculpté retourné. La base pourrait remonter à l’époque romane, mais la cuve, en tronc de cône, semble être du XVIIIe siècle.
  • Fonts baptismaux grossièrement taillés (encastrés dans l’angle nord-ouest de la nef), époque médiévale
  • Plaque commémorative des soldats morts au combat
  • Chaire à prêcher, XVIIIe siècle (nef)
  • Confessionnal en bois
  • Balustres, XVIIIe siècle (nef)
  • Banc curial, XVIIIe siècle (nef)
  • Dalles funéraires :

-Dalle d’Achard de Massy (Achaldus de Maciaco), chevalier, vassal de Jocerand de Brancion au XIIIe siècle. La dalle est gravée d’une grande croix grecque tréflée.

-Dalle de Marguerite de Massy (morte en 1311) et de sa fille Agnès (morte en 1323). La tombe accueille également la Demoiselle Louise de Messey, décédée au XVIIe siècle (1624), épouse de Guy de Beugne. La dalle est ceinte d’une longue légende en caractères gothiques et porte un blason d’azur avec sautoir d’or.

-Dalle de Gabriel de Beugne, décédé en 1627 (fils de Guy de Beugne), seigneur de Villeret et fondateur de la Confrérie du Rosaire à Massy. La dalle porte le blason de la famille de Beugne.

  • Croix de cimetière

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1844/1845 : refonte de la cloche

1888 : travaux urgents (couverture, enduits, menuiseries…)

1894 : travaux de menuiserie

1895 : achat de mobilier et d’ornements

XXe :

1901 : travaux de consolidation

1926 : inscription au titre des Monuments Historiques

1930 : travaux minimes sur la charpente

1932/1933 : reprise générale de la charpente et de la toiture de laves

1964 : travaux d’entretien, consolidation du clocher

1988 : restauration de la toiture en laves

XXIe :

Travaux d’entretien

2010 : plans dressés par une équipe d’étudiants en architecture du Kyoto Institute of Technology.

  • Etat :

L’église de Massy est en bon état général et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

L’église est classée Monument Historique depuis 1991 (inscrite dès 1926).

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.

Visite

L’église n’est généralement ouverte que pendant la saison estivale. Pour planifier une visite, contacter directement la mairie.

L’accès à l’édifice semble compliqué pour les personnes à mobilité réduite (une marche précède l’entrée de l’enclos du cimetière ainsi que le portail principal).

Association engagée

/

Iconographie ancienne et récente

Collection privée de Monsieur Luc Denis
Collection privée


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • SAPIN, C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon, Faton, 2006, 311p.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental,1971 :

Archives départementales de la Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme :

Eglise de Massy

  • Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :

Massy

  • Fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français :

Eglise de Massy

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Massy

  • Plans de l’édifice dressés en 2010 par une équipe d’étudiants en architecture japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.
  • Documents sur place

Propriétaire / Contact

Commune de Massy / La Vineuse-sur-Frégande

03 85 59 62 35

mairie.lavineuse.fregande@orange.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Ancien presbytère, en face de l’église

Eglise romane construite au XIIe siècle, puis remaniée par la suite.

Elle abrite un retable en bois doré du XVIIIe siècle, protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1980.

Eglise romane construite aux Xe et XIIe siècles, puis remaniée par la suite.

Le clocher de l’église est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1927.

Eglise romane construite aux Xe et XIIe siècles, peu remaniée par la suite.

Elle abrite un petit autel dont le devant a été peint par Michel Bouillot.

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008
  2. Fiche Wikipays – Massy : cite les travaux de Gabriel Jeanton et de M. Perraud.
  3. Voir l’article du JSL : [1]
  4. Rigault
  5. Vers 250, saint Denis est envoyé en Gaule avec ses compagnons saint Rustique et saint Eleuthère, devient le premier évêque de Paris. Il est mis à mort sans doute sous la persécution de Valérien, vers 258. Selon la légende, on lui aurait coupé la tête, et il aurait ensuite marché de Montmartre jusqu’à Saint-Denis (où il est enterré à l’emplacement de la basilique) avec sa tête dans ses mains.Nominis
  6. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  7. Ibidem
  8. Ibidem
  9. Fiche de la Sauvegarde de l'Art Français
  10. Masatsugu Nishida, relevés architecturaux.
  11. Pastorale du tourisme.
  12. Wikipédia
  13. Pastorale du tourisme
  14. Document sur place
  15. Pastorale du tourisme