Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy : Différence entre versions

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=== Historique ===
 
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[[Burgy]] est un petit village viticole qui rassemble un peu plus d’une centaine d’habitants. Il domine les collines et les vignobles de la région de Lugny. La première mention du village date de la toute fin du Xe siècle, ou du début du XIe, dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In villa Burgziaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. On dispose de peu de sources concernant le village, et une confusion est d’ailleurs possible avec la commune de Burzy. Néanmoins, on retrouve la ''Villa Burgiaci'', dans une autre charte de Cluny. Le toponyme de Burgy semble se fixer au XVe ou XVIe siècle. Le village se développe plus particulièrement après la seconde Guerre Mondiale. A cette époque, la Maison Letourneau commence à produire et à commercialiser un vin effervescent. C’est l’une des premières maisons de Bourgogne à travailler le mousseux, qui devient crémant de Bourgogne en 1975.
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L’église du village, dédiée à saint Jean-Baptiste, est située au « Belvédère », une colline haute de 400 mètres qui domine le centre du village, à environ 1.5 km plus bas. L’édifice se trouve au sommet de cette colline et offre une vue dégagée sur la vallée de la Saône et les monts du Jura. L’église actuelle est quasi entièrement romane<ref>Appartiennent à l’art roman : la façade, la majorité de la nef, la travée sous clocher et le clocher. </ref>, malgré quelques remaniements. La partie la plus ancienne semble être le mur nord de la nef. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, la partie orientale de l’édifice est vraisemblablement reconstruite. Elle est déjà à l’époque le centre de la paroisse de Burgy et à la collation de l’évêque de Mâcon.
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L’édifice est ensuite remanié au XVe siècle. Le mur sud de la nef semble avoir été repris à cette époque. S’il imite le style roman, il est clairement différent de l’autre gouttereau. C’est à la même période que le bourg du village se déplace où il se trouve aujourd’hui, à flanc de coteau. L’édifice est cependant toujours entouré du cimetière communal, mais au milieu des vignes. En 1513, un pouillé cite l’église de Burgy en tant que simple annexe de celle de Vérizet. Elle n’est donc plus paroissiale à cette date.
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En 1709<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>, Jacques Nozerines, curé de Vérizet, adresse une lettre à l’évêque de Mâcon lui demandant d’ériger de nouveau Burgy en paroisse. Il précise qu’il s’agit notamment là d’une demande des habitants du village, d’ailleurs assez nombreux pour pouvoir prétendre à leur propre cure. En réponse, l’évêque de Tilladet se rend sur place l’année suivante. Après vérifications d’usage, il accède à le demande du curé, et désigne les décimateurs. Le 20 juin 1715, Burgy est officiellement érigée en paroisse. Le premier curé à y être nommé est Clément Guillemin, de Trambly. En 1716, Claude de Franc, chapelain de la chapelle de Tous-les-Saints au Temple de Montbellet (commanderie), cède le tiers des dîmes que la chapelle de Montbellet possédait à Burgy à son nouveau curé, afin d’accroitre ses ressources et d’aider à son installation et à celle de la paroisse. Au XVIIIe siècle, une nouvelle église aurait également été construite à Burgy, à côté des maisons et de la cure<ref>Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, ''La carte de Cassini en Saône-et-Loire : description topographique des paroisses. Transcription intégrale des réponses données par les curés pour la plupart des paroisses de l’actuelle Saône-et-Loire lors de l’enquête lancée pour établir la carte de Cassini en 1757'', Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2015, p. 234.</ref>. Il n’en reste cependant aucune trace.
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Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois<ref>Oursel</ref>, notamment en 1827 et 1869 (petits travaux d’entretien). A une date inconnue, la sacristie est ajoutée au sud de la travée sous clocher, et l’abside est reconstruite. Elle est en fait vraisemblablement démontée puis remontée après l’ajout d’une travée de chœur<ref>Guerreau, Alain, ''Vingt-et-une petites églises romanes du Mâconnais''…</ref>. En 1884, un projet de reconstruction de l’édifice est avancé. Le curé de l’époque lance une souscription auprès de la population. Il ne récolte heureusement que 1400 francs, somme bien insuffisante pour reconstruire l’église romane.
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Par la suite, l’édifice est entretenu ponctuellement. Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, les habitants de Burgy organisant des kermesses pour financer la restauration de l’église. Ces travaux se déroulent entre 1945 et 1950. Ils comprennent la réalisation d’un décor peint par Michel Bouillot, sur demande de Joseph Robert, curé-archiprêtre de Lugny. Ce décor représente les Mystères joyeux de la Vierge, d’après Saint Luc, à l’époque où l’on récitait régulièrement le Rosaire, dans l’église<ref>Fiche de la Pastorale du Tourisme 71.</ref>. Ce décor a depuis été recouvert. C’est peut-être également lors de cette campagne de travaux que la charpente de la nef est dégagée (elle était jusqu’alors masquée par un plafond), et que la large fenêtre de la façade est ouverte. En 1976-1977, le toit en laves de l’église est rénové. Les travaux sont réalisés par Mr Pierre, sous la direction de Mr Louis Lenormand, architecte des Bâtiments de France. La Sauvegarde de l’Art français a participé au financement de ces travaux à hauteur de 60 000 francs<ref>Voir la fiche correspondante dans les sources.</ref>. En 1979, l’église Saint-Jean-Baptiste est classée Monument Historique.
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L’édifice est par la suite restauré ponctuellement. En 2015-2016, l’association Burgy Patrimoine porte un projet de rénovation de l’église auprès de la municipalité et des habitants. En 2017 et 2018, cette restauration est lancée, en plusieurs phases. En 2017, une partie de la toiture de laves et de la charpente est reprise. L’intérieur est décrépit pour être laissé en pierre apparente, afin d’assainir les lieux face aux infiltrations passées. Un paratonnerre est également posé. Le montant des travaux s’élève à près de 100 000 euros (hors taxes). La commune finance pour partie ces réparations, avec l’aide de subventions et d’une collecte de fonds auprès d’entreprises et de particuliers, via la Fondation du Patrimoine<ref>Voir la fiche correspondante dans les sources.</ref>. Les travaux sont réalisés par Mr Rotondo, artisan lavier, sous la direction de Mr Reynaud, architecte. En 2018, la maçonnerie extérieure de l’église est reprise. Les abords de l’édifice ont également été aménagés. En 2021, des travaux sont prévus au cimetière.
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*'''Saint Jean-Baptiste :'''
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''« Jean-Baptiste est pour les chrétiens le dernier prophète d’Israël. Par sa prédication et le baptême qu’il propose aux foules, il annonce et prépare la venue de Jésus. La rencontre de Jésus et de Jean-Baptiste marque la fin de la prédication de Jean et le début de celle de Jésus. Jean-Baptiste sera emprisonné et exécuté par le roi Hérode Antipas [en l’an 28 ou 29] pour avoir dénoncé son immoralité.<ref>Biographie du journal La Croix. Voir son dossier sur Saint Jean-Baptiste :[https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Saint-Jean-Baptiste/Jean-Baptiste-l-humble-precurseur-du-Christ Saint Jean-Baptiste];[https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_le_Baptiste#:~:text=Sur%20le%20plan%20historique%2C%20son,B%C3%A9thanie%20au%2Ddel%C3%A0%20du%20Jourdain. Voir également la page du saint sur Wikipedia] </ref>»''
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=== Description architecturale ===
 
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[[Fichier:BurgyEgliseRomanePlanGuerreau.jpg|thumb|center|350px|Plan de la construction romane ©Alain Guerreau]]
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La petite église de Burgy est un édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région, trapu et massif. L’église est bâtie en pierres rosées au sommet d’une colline qui domine le bourg en contrebas. Elle est encore entourée du cimetière communal. Son plan est simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée d’une sacristie au sud, travée de chœur et abside à l’est.
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La façade de l’édifice est ouverte d’un simple portail, sans décor, dont le linteau repose sur des corbeaux. On aperçoit son arc en plein cintre perdu dans la maçonnerie du mur. Une large fenêtre moderne en plein cintre est percée en haut du pignon. Le mur gouttereau nord de la nef est la partie la plus ancienne de l’édifice (Xe siècle). Il est muni de deux très petites baies en plein cintre doublement ébrasées, très profondes. Le gouttereau sud est quant à lui une reconstruction du XVe qui imite l’architecture romane. Il comporte deux baies de même forme, très étroites et allongées, ressemblant plus à de simples fentes d’éclairage. Elles ne sont ébrasées qu’à l’intérieur. A l’extrémité est du mur, une petite porte latérale permet d’accéder à la nef. Elle est très étroite et similaire au portail principal : linteau reposant sur des corbeaux de pierre, arc en plein cintre perdu dans la maçonnerie.
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La travée sous clocher est épaulée de deux longs contreforts de chaque côté. La face nord est nue. Au sud, les contreforts sont inclus dans la sacristie moderne. Cette dernière comporte une petite ouverture rectangulaire au sud, et à l’est une ouverture plus large, à la suite de quelques marches, qui permet d’accéder au clocher. La sacristie est attenante au petit portail en ferraille qui ouvre l’enclos du cimetière. Le petit clocher trapu de plan carré se compose d’une souche aveugle massive et d’un étages de baies, séparés par un cordon de pierre. Le beffroi est ouvert d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur double colonnette avec chapiteaux vaguement sculptés<ref>Ils sont très abîmés, les motifs sont difficilement reconnaissables. </ref>. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans. A l’est, le chœur se compose d’une travée droite et d’une abside semi-circulaire. La travée est délimité à l’est par des contreforts massifs. Elle est percée d’une baie par face : en cintre brisé au nord, et en plein cintre au sud. L’abside est quant à elle éclairée par deux baies en plein cintre modernes, légèrement allongées. Tout l’édifice est couvert de laves. Cette toiture est soutenue par une corniche à modillons nus, excepté pour le mur nord de la nef et pour la sacristie, où la corniche est en pierre plate.
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A l’intérieur, l’église de Burgy est d’apparence très sobre et dépouillée. Elle abrite très peu de mobilier, si ce n’est les éléments indispensables à l’accueil des fidèles. La petite nef rectangulaire est entièrement dallée<ref>Des pierres tombales sont visibles parmi les dalles </ref>, et ses murs sont laissés en pierre apparente, tandis que le reste de l’édifice est enduit. La nef est couverte par une belle charpente<ref>Virey la dit encore plafonnée au début du XXe siècle </ref>. Des arcades murales en plein cintre sont plaquées sur le mur nord<ref>Le mur nord comporte un socle de pierre sur lequel s’élevait une statue de saint Jean-Baptiste.</ref> et sur le mur de façade. Elles retombent sur de simples pilastres avec tailloirs. Les trois arcades du mur de façade sont identiques, mais celle au centre entoure le portail d’entrée et son arc légèrement brisé. Le gouttereau sud ne comporte pas d’arcades, puisque reconstruit. Il est néanmoins ouvert à l’est par l’étroite porte latérale, sous un double arc assez épais, en plein cintre. la nef s’ouvre à l’est sur la travée sous clocher via un large arc brisé avec impostes, au-dessus duquel on distingue l’ancienne ouverture d’accès au clocher. La travée qui supporte ce dernier est voûtée d’un berceau brisé. Le poids du clocher trapu est en partie assumé par des arcs de décharge en plein cintre avec impostes, au nord et au sud du berceau. La travée sous clocher s’ouvre au sud sur la sacristie. Celle-ci est plafonnée grâce à de larges poutres. A l’est, le chœur complète l’édifice. Il est délimité par une grille en fer forgé et s’ouvre par un arc triomphal en cintre brisé, avec impostes. Ce chœur est composé d’une travée droite voûtée d’un berceau brisé et d’une abside en cul-de-four de même forme. Le contour d’une piscine liturgique murée est visible dans le mur sud de la travée. Le chœur abrite le maître-autel, sur un socle surélevé. Des bancs simples en bois l’entourent.
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=== Inventaire décor et mobilier ===
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=== Inventaire décor et mobilier<ref>Une statue de saint Jean-Baptiste en pierre polychrome est citée dans l'inventaire du couple Oursel. Elle n'est aujourd'hui plus en place, il n'en reste que le socle contre le mur nord de la nef.</ref>===
 
*Baies géminées du clocher, en plein cintre. Elles retombent sur des paires de colonnettes dont les chapiteaux sont vaguement sculptés, mais trop abîmés pour que l’on puisse discerner des motifs précis.  
 
*Baies géminées du clocher, en plein cintre. Elles retombent sur des paires de colonnettes dont les chapiteaux sont vaguement sculptés, mais trop abîmés pour que l’on puisse discerner des motifs précis.  
 
*Arcades de la nef, en plein cintre
 
*Arcades de la nef, en plein cintre
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Datant du début du XVIe siècle, cette statue est située dans une niche creusée dans une maison privée qui borde la rue principale du bourg.  
 
Datant du début du XVIe siècle, cette statue est située dans une niche creusée dans une maison privée qui borde la rue principale du bourg.  
  

Version actuelle datée du 3 mai 2021 à 16:17

L’église romane Saint-Jean-Baptiste se trouve dans la commune de Burgy, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit à l'origine d'une annexe de Vérizet (aujourd'hui hameau de Viré), Burgy n'étant érigée en paroisse qu'au XVIIIe siècle. L'église est dès sa fondation à la collation de l’évêque. Il est difficile d’avancer une datation concrète de l’édifice. La partie la plus ancienne semble être le mur nord de la nef qui pourrait dater du Xe siècle, sur lequel sont collées à l’intérieur de grands arcades en plein cintre. Le reste de l’église est vraisemblablement reconstruit dans la seconde moitié du XIIe siècle. Elle est à l’époque au centre du village, mais celui-ci a été reconstruit à son emplacement actuel au XVe siècle. C’est peut-être également de cette époque que date la reconstruction du mur sud de la nef. L’église a un profil roman typique, trapue et solide, avec une nef unique, une travée sous clocher et une abside. Cette dernière est agrandie et reconstruite au XIXe siècle, lorsque l’église est par plusieurs fois rénovée. La commune s’attache désormais à l’entretien de l’édifice, classé Monument Historique depuis 1979. Une piéta en pierre du XVIe siècle, classée Monument Historique depuis 1932, est par ailleurs visible dans la rue principale du bourg.

Eglise Saint-Jean-Baptiste (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Le « Belvédère », 71260 Burgy
Coordonnées GPS 46°27'51.4"N 4°50'07.3"E
Paroisse de rattachement Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais
Protection Monuments Historiques Classée en 1979

Historique

Burgy est un petit village viticole qui rassemble un peu plus d’une centaine d’habitants. Il domine les collines et les vignobles de la région de Lugny. La première mention du village date de la toute fin du Xe siècle, ou du début du XIe, dans une charte de l’abbaye de Cluny : In villa Burgziaco[1]. On dispose de peu de sources concernant le village, et une confusion est d’ailleurs possible avec la commune de Burzy. Néanmoins, on retrouve la Villa Burgiaci, dans une autre charte de Cluny. Le toponyme de Burgy semble se fixer au XVe ou XVIe siècle. Le village se développe plus particulièrement après la seconde Guerre Mondiale. A cette époque, la Maison Letourneau commence à produire et à commercialiser un vin effervescent. C’est l’une des premières maisons de Bourgogne à travailler le mousseux, qui devient crémant de Bourgogne en 1975.

L’église du village, dédiée à saint Jean-Baptiste, est située au « Belvédère », une colline haute de 400 mètres qui domine le centre du village, à environ 1.5 km plus bas. L’édifice se trouve au sommet de cette colline et offre une vue dégagée sur la vallée de la Saône et les monts du Jura. L’église actuelle est quasi entièrement romane[2], malgré quelques remaniements. La partie la plus ancienne semble être le mur nord de la nef. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, la partie orientale de l’édifice est vraisemblablement reconstruite. Elle est déjà à l’époque le centre de la paroisse de Burgy et à la collation de l’évêque de Mâcon.

L’édifice est ensuite remanié au XVe siècle. Le mur sud de la nef semble avoir été repris à cette époque. S’il imite le style roman, il est clairement différent de l’autre gouttereau. C’est à la même période que le bourg du village se déplace où il se trouve aujourd’hui, à flanc de coteau. L’édifice est cependant toujours entouré du cimetière communal, mais au milieu des vignes. En 1513, un pouillé cite l’église de Burgy en tant que simple annexe de celle de Vérizet. Elle n’est donc plus paroissiale à cette date.

En 1709[3], Jacques Nozerines, curé de Vérizet, adresse une lettre à l’évêque de Mâcon lui demandant d’ériger de nouveau Burgy en paroisse. Il précise qu’il s’agit notamment là d’une demande des habitants du village, d’ailleurs assez nombreux pour pouvoir prétendre à leur propre cure. En réponse, l’évêque de Tilladet se rend sur place l’année suivante. Après vérifications d’usage, il accède à le demande du curé, et désigne les décimateurs. Le 20 juin 1715, Burgy est officiellement érigée en paroisse. Le premier curé à y être nommé est Clément Guillemin, de Trambly. En 1716, Claude de Franc, chapelain de la chapelle de Tous-les-Saints au Temple de Montbellet (commanderie), cède le tiers des dîmes que la chapelle de Montbellet possédait à Burgy à son nouveau curé, afin d’accroitre ses ressources et d’aider à son installation et à celle de la paroisse. Au XVIIIe siècle, une nouvelle église aurait également été construite à Burgy, à côté des maisons et de la cure[4]. Il n’en reste cependant aucune trace.

Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois[5], notamment en 1827 et 1869 (petits travaux d’entretien). A une date inconnue, la sacristie est ajoutée au sud de la travée sous clocher, et l’abside est reconstruite. Elle est en fait vraisemblablement démontée puis remontée après l’ajout d’une travée de chœur[6]. En 1884, un projet de reconstruction de l’édifice est avancé. Le curé de l’époque lance une souscription auprès de la population. Il ne récolte heureusement que 1400 francs, somme bien insuffisante pour reconstruire l’église romane.

Par la suite, l’édifice est entretenu ponctuellement. Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, les habitants de Burgy organisant des kermesses pour financer la restauration de l’église. Ces travaux se déroulent entre 1945 et 1950. Ils comprennent la réalisation d’un décor peint par Michel Bouillot, sur demande de Joseph Robert, curé-archiprêtre de Lugny. Ce décor représente les Mystères joyeux de la Vierge, d’après Saint Luc, à l’époque où l’on récitait régulièrement le Rosaire, dans l’église[7]. Ce décor a depuis été recouvert. C’est peut-être également lors de cette campagne de travaux que la charpente de la nef est dégagée (elle était jusqu’alors masquée par un plafond), et que la large fenêtre de la façade est ouverte. En 1976-1977, le toit en laves de l’église est rénové. Les travaux sont réalisés par Mr Pierre, sous la direction de Mr Louis Lenormand, architecte des Bâtiments de France. La Sauvegarde de l’Art français a participé au financement de ces travaux à hauteur de 60 000 francs[8]. En 1979, l’église Saint-Jean-Baptiste est classée Monument Historique.

L’édifice est par la suite restauré ponctuellement. En 2015-2016, l’association Burgy Patrimoine porte un projet de rénovation de l’église auprès de la municipalité et des habitants. En 2017 et 2018, cette restauration est lancée, en plusieurs phases. En 2017, une partie de la toiture de laves et de la charpente est reprise. L’intérieur est décrépit pour être laissé en pierre apparente, afin d’assainir les lieux face aux infiltrations passées. Un paratonnerre est également posé. Le montant des travaux s’élève à près de 100 000 euros (hors taxes). La commune finance pour partie ces réparations, avec l’aide de subventions et d’une collecte de fonds auprès d’entreprises et de particuliers, via la Fondation du Patrimoine[9]. Les travaux sont réalisés par Mr Rotondo, artisan lavier, sous la direction de Mr Reynaud, architecte. En 2018, la maçonnerie extérieure de l’église est reprise. Les abords de l’édifice ont également été aménagés. En 2021, des travaux sont prévus au cimetière.

  • Saint Jean-Baptiste :

« Jean-Baptiste est pour les chrétiens le dernier prophète d’Israël. Par sa prédication et le baptême qu’il propose aux foules, il annonce et prépare la venue de Jésus. La rencontre de Jésus et de Jean-Baptiste marque la fin de la prédication de Jean et le début de celle de Jésus. Jean-Baptiste sera emprisonné et exécuté par le roi Hérode Antipas [en l’an 28 ou 29] pour avoir dénoncé son immoralité.[10]»

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

La petite église de Burgy est un édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région, trapu et massif. L’église est bâtie en pierres rosées au sommet d’une colline qui domine le bourg en contrebas. Elle est encore entourée du cimetière communal. Son plan est simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée d’une sacristie au sud, travée de chœur et abside à l’est.

Plan de la construction romane ©Alain Guerreau

La façade de l’édifice est ouverte d’un simple portail, sans décor, dont le linteau repose sur des corbeaux. On aperçoit son arc en plein cintre perdu dans la maçonnerie du mur. Une large fenêtre moderne en plein cintre est percée en haut du pignon. Le mur gouttereau nord de la nef est la partie la plus ancienne de l’édifice (Xe siècle). Il est muni de deux très petites baies en plein cintre doublement ébrasées, très profondes. Le gouttereau sud est quant à lui une reconstruction du XVe qui imite l’architecture romane. Il comporte deux baies de même forme, très étroites et allongées, ressemblant plus à de simples fentes d’éclairage. Elles ne sont ébrasées qu’à l’intérieur. A l’extrémité est du mur, une petite porte latérale permet d’accéder à la nef. Elle est très étroite et similaire au portail principal : linteau reposant sur des corbeaux de pierre, arc en plein cintre perdu dans la maçonnerie.

La travée sous clocher est épaulée de deux longs contreforts de chaque côté. La face nord est nue. Au sud, les contreforts sont inclus dans la sacristie moderne. Cette dernière comporte une petite ouverture rectangulaire au sud, et à l’est une ouverture plus large, à la suite de quelques marches, qui permet d’accéder au clocher. La sacristie est attenante au petit portail en ferraille qui ouvre l’enclos du cimetière. Le petit clocher trapu de plan carré se compose d’une souche aveugle massive et d’un étages de baies, séparés par un cordon de pierre. Le beffroi est ouvert d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur double colonnette avec chapiteaux vaguement sculptés[11]. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans. A l’est, le chœur se compose d’une travée droite et d’une abside semi-circulaire. La travée est délimité à l’est par des contreforts massifs. Elle est percée d’une baie par face : en cintre brisé au nord, et en plein cintre au sud. L’abside est quant à elle éclairée par deux baies en plein cintre modernes, légèrement allongées. Tout l’édifice est couvert de laves. Cette toiture est soutenue par une corniche à modillons nus, excepté pour le mur nord de la nef et pour la sacristie, où la corniche est en pierre plate.


A l’intérieur, l’église de Burgy est d’apparence très sobre et dépouillée. Elle abrite très peu de mobilier, si ce n’est les éléments indispensables à l’accueil des fidèles. La petite nef rectangulaire est entièrement dallée[12], et ses murs sont laissés en pierre apparente, tandis que le reste de l’édifice est enduit. La nef est couverte par une belle charpente[13]. Des arcades murales en plein cintre sont plaquées sur le mur nord[14] et sur le mur de façade. Elles retombent sur de simples pilastres avec tailloirs. Les trois arcades du mur de façade sont identiques, mais celle au centre entoure le portail d’entrée et son arc légèrement brisé. Le gouttereau sud ne comporte pas d’arcades, puisque reconstruit. Il est néanmoins ouvert à l’est par l’étroite porte latérale, sous un double arc assez épais, en plein cintre. la nef s’ouvre à l’est sur la travée sous clocher via un large arc brisé avec impostes, au-dessus duquel on distingue l’ancienne ouverture d’accès au clocher. La travée qui supporte ce dernier est voûtée d’un berceau brisé. Le poids du clocher trapu est en partie assumé par des arcs de décharge en plein cintre avec impostes, au nord et au sud du berceau. La travée sous clocher s’ouvre au sud sur la sacristie. Celle-ci est plafonnée grâce à de larges poutres. A l’est, le chœur complète l’édifice. Il est délimité par une grille en fer forgé et s’ouvre par un arc triomphal en cintre brisé, avec impostes. Ce chœur est composé d’une travée droite voûtée d’un berceau brisé et d’une abside en cul-de-four de même forme. Le contour d’une piscine liturgique murée est visible dans le mur sud de la travée. Le chœur abrite le maître-autel, sur un socle surélevé. Des bancs simples en bois l’entourent.  

Inventaire décor et mobilier[15]

  • Baies géminées du clocher, en plein cintre. Elles retombent sur des paires de colonnettes dont les chapiteaux sont vaguement sculptés, mais trop abîmés pour que l’on puisse discerner des motifs précis.
  • Arcades de la nef, en plein cintre
  • Maître-autel en pierre blanche, décoré d’arcatures sur colonnettes aux chapiteaux sculptés
  • Crucifix
  • Statue de la Vierge à l’Enfant, en bois peint, XVIIIe siècle (abside, sur un haut socle cylindrique / colonne)
  • Bénitiers encastrés :

Près de la porte ouest, bénitier à six côtés ornés de perles et de feuilles

Près de la porte sud, bénitier ovale orné d’une frise de feuilles

  • Bénitier sur pied :

Cuve ovale en pierre rose, sur pied octogonal

  • Pierres tombales parmi le dallage de la nef
  • Piscine liturgique murée (chœur)
  • Piédestal d’une ancienne croix, devant l’édifice

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1827 : travaux d’entretien / de restauration

1869 : travaux d’entretien / de restauration

1884 : projet non-réalisé de reconstruction de l’édifice

Reconstruction de l’abside

XXe :

1945-1950 : restauration de l’édifice ; ajout d’un décor peint par Michel Bouillot, recouvert depuis

1977 : rénovation de la toiture de laves et de sa charpente

1979 : église classée Monument Historique

XXIe :

2017 : rénovation de la toiture de laves ; intérieur décrépit et assaini

2018 : reprise de la maçonnerie extérieure de l’édifice

2020/2021 : projet de travaux au cimetière attenant

  • Etat :

L’église est en bon état général et a récemment été restaurée. Le chœur mériterait cependant d’être à son tour rénové.

  • Classement :

L’église est classée Monument Historique depuis 1979.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’église, contacter la mairie ou l’association patrimoniale locale.

Des concerts y sont organisés ponctuellement.

Visite

L’église de Burgy est d’ordinaire fermée. Pour la visiter, contacter directement la mairie ou l’association patrimoniale de la commune.

Elle est ouverte lors des Journées du Patrimoine, durant lesquelles des visites guidées sont organisées par l’association patrimoniale.

L’édifice semble accessible aux personnes à mobilité réduite, via l’entrée principale. Toutefois, le dallage de l’église est très inégal, et peut donc être difficilement praticable.

L’église est par ailleurs éloignée du bourg, mais un parking se trouvant juste devant permet de s’y rendre en voiture.

Association engagée

  • Burgy Patrimoine :

Association créée en 2016 afin de relayer l’action de la commune auprès des personnes intéressées par la rénovation de l’église.

Plus largement, l’association entend participer à la sauvegarde, la valorisation et l’entretien du patrimoine de la commune de Burgy.

Présidente : Marie-Rose Geoffroy

Adresse : Mairie, Rue du bourg -71260 BURGY

Tel : 03 85 33 26 34

Contact : association@burgy-patrimoine.fr

Page Fappah

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • GUERREAU, Alain, « Vingt-et-une petites églises romanes du Mâconnais : irrégularités et métrologie », In L'innovation technique au Moyen Âge. Actes du VIe Congrès international d'Archéologie Médiévale (1-5 Octobre 1996, Dijon - Mont Beuvray - Chenôve - Le Creusot - Montbard), Caen : Société d'Archéologie Médiévale, 1998. pp. 186-210.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Eglise de Burgy

  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :

Eglise de Burgy

  • Fiche commune de la Bourgogne Médiévale :

Burgy

  • Fiche de la Fondation du Patrimoine :

Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy

  • Vues aériennes de l’église, en novembre 2016 :

Eglise de Burgy – Dronestagram

  • Page de la France Médiévale :

Eglise de Burgy

  • Fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français :

Eglise de Burgy

Propriétaire / Contact

Commune de Burgy

03 85 33 24 52

mairie.burgy@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Pietà de Burgy :

Datant du début du XVIe siècle, cette statue est située dans une niche creusée dans une maison privée qui borde la rue principale du bourg.

Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1932.

Présentation de la Pietà

Eglise partiellement romane, édifiée en plusieurs phases : la nef et la travée sous clocher datent du XIIe siècle, le chœur et les croisillons du XIIIe ou XIVe siècle, le clocher de l’époque moderne, tout comme le porche.

Ancienne église prieurale romane bâtie au XIIe siècle, et reprise au XIIIe siècle.

Elle dépendait du prieuré de Saint-Oyen installé au hameau éponyme par l’abbaye de Saint-Claude (Jura). La chapelle sert désormais de salle d’exposition.

Chapelle romane dont la date de construction est incertaine. Elle appartenait aux moines de l’abbaye de Tournus.

Elle se compose d’une nef unique rectangulaire, accolée à un chœur à chevet plat sur lequel repose un court clocher de plan carré.

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. Appartiennent à l’art roman : la façade, la majorité de la nef, la travée sous clocher et le clocher.
  3. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  4. Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, La carte de Cassini en Saône-et-Loire : description topographique des paroisses. Transcription intégrale des réponses données par les curés pour la plupart des paroisses de l’actuelle Saône-et-Loire lors de l’enquête lancée pour établir la carte de Cassini en 1757, Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2015, p. 234.
  5. Oursel
  6. Guerreau, Alain, Vingt-et-une petites églises romanes du Mâconnais
  7. Fiche de la Pastorale du Tourisme 71.
  8. Voir la fiche correspondante dans les sources.
  9. Voir la fiche correspondante dans les sources.
  10. Biographie du journal La Croix. Voir son dossier sur Saint Jean-Baptiste :Saint Jean-Baptiste;Voir également la page du saint sur Wikipedia
  11. Ils sont très abîmés, les motifs sont difficilement reconnaissables.
  12. Des pierres tombales sont visibles parmi les dalles
  13. Virey la dit encore plafonnée au début du XXe siècle
  14. Le mur nord comporte un socle de pierre sur lequel s’élevait une statue de saint Jean-Baptiste.
  15. Une statue de saint Jean-Baptiste en pierre polychrome est citée dans l'inventaire du couple Oursel. Elle n'est aujourd'hui plus en place, il n'en reste que le socle contre le mur nord de la nef.