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Eglise Saint-Jean-l’Évangéliste à Vaux (Jalogny)

21 octets ajoutés, 11 mars 2020 à 12:02
Historique
=== Historique ===
Le village de [[Jalogny ]] est mentionné pour la première fois vers 825 dans la charte 52 du cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon : ''in villa Galoniaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Jalogny est une zone de peuplement très ancienne, comme en attestent les vestiges mérovingiens retrouvés sur le territoire de la commune. La localité est ensuite citée cité de nombreuses fois dans différentes chartes et actes officiels. En 1117, Jalogny est citée comme obédience clunisienne<ref>Virey, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon''.</ref>. Vers 1147-1148, Pierre le Vénérable, réorganisateur du système domanial clunisien, mentionne Jalogny dans sa ''Dispositio rei familiaris'' comme doyenné rattaché à Cluny. Il rejoint ainsi les seize autres mentionnés, et fait partie des doyennés associés à une paroisse<ref>Bourgogne Médiévale.</ref>.
Le hameau de Vaux est déjà mentionné en 895 dans une charte de Cluny : ''In pago Matisconense, in agro Galluniacense, in villa Vallo''<ref>Rigault</ref>. L’église Saint-Jean-l’Evangéliste est juchée sur une terrasse, encore entourée de son cimetière, surplombant la vallée de la Grosne. L’église de Vaux est déjà citée en 938, en tant qu’''Ecclesia Vallis''<ref>Ibidem</ref>. Elle est alors à la collation de l’abbé de Cluny. Les parties les plus anciennes de l’édifice actuel datent probablement de cette construction primitive : la nef et l’abside présentent des caractéristiques attestant de leur ancienneté (restes d’''opus spicatum'', arcatures lombardes irrégulières, appareil irrégulier). Par ailleurs, des pierres en remploi dans le mur nord de la nef (comme linteau et montants de la porte latérale) datent vraisemblablement de l’époque carolingienne. Au XIIe siècle, le clocher et la travée qu’il flanque sont reconstruits, dans un style roman plus tardif.
On ne retrouve mention de l’édifice que dans un pouillé de 1513 : ''Ecclesia de Vallibus''. Ce qu’il advient de l’église de Vaux dans les siècles qui suivent sa construction est incertain. En 1775, elle est citée en tant que simple annexe de l’église l’[[Eglise Saint-Valentin à Jalogny]]. A la même époque, le porche à l’entrée de l’édifice est ajouté, en harmonie avec le reste de l’architecture. C’est peut-être également à cette occasion que sont ajoutées les baies modernes de la nef, et que la baie axiale de l’abside est élargie.
Au XIXe siècle, l’édifice est restauré à plusieurs reprises. En 1842, une délibération municipale<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref> fait état de l’urgence des travaux à effectuer sur la couverture de l’église. Il est dit qu’il pleut à l’intérieur de l’édifice, et que la charpente se trouve abîmée et affaiblie par les excès d’eau. Une réfection de la toiture est vraisemblablement engagée peu de temps après cette mise en garde. En 1879, c’est au tour du clocher d’être restauré. Les travaux sont réalisés sur les plans et devis de Mr Giroud, architecte du département. Les travaux sont adjugés à l’entrepreneur Després, de Mazille, et réceptionnés en 1882.
Au XXe siècle, la nef est plafonnée à une date inconnue, et les abords de l’église sont nettoyés. En 1940, l’édifice et les parcelles de terrain qui l’entourent sont classés Monument Historique. En 1971-1972<ref>Cadre d’informations sur place.</ref>, une restauration générale de l’église est engagée, résultat d'un partenariat entre le curé de la paroisse, les habitants du hameau et les scouts de Cluny. La charpente est dégagée, les maçonneries reprises, l’édifice mis hors d’eau. Le matériel liturgique et les vitraux sont réalisés par les scouts. En 1987, la toiture de laves est restaurée, grâce notamment à une subvention de la Sauvegarde de l’Art français de 100 000 francs<ref>Fiche de la Sauvegarde de l’Art français </ref>. L’église est depuis régulièrement entretenue<ref>Des plaques de remerciements situées sous le porche, respectivement adressées à Madame Berthier (leg) et à Messieurs Degrayes et d’Hauteville (dons), évoquent ces vagues de travaux.</ref>.
=== Description architecturale ===
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