Eglise Saint-Julien à Davayé : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 18 août 2020 à 22:20

L’église Saint-Julien est située dans la commune de Davayé, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C’est un édifice roman qui est dès sa fondation le centre de la paroisse de Davayé. Elle est probablement construite au XIIe siècle. A Davayé, il existait déjà une autre église dès le Xe siècle. Cependant, elle était située dans la partie basse du village, dans une zone marécageuse. C’est peut-être cette situation précaire qui a motivé la construction de l’édifice roman. De ce dernier, l’église actuelle ne conserve que le clocher et la travée qu’il surmonte. Le dernier niveau du clocher a vraisemblablement été construit plus tardivement, peut-être au XIIIe siècle. La chapelle Notre-Dame, dite des Gaillardon, a été fondée en 1468 par cette même famille. Elle se trouve encore aujourd’hui au nord de la travée sous clocher. Une seconde chapelle, construite vers 1651, n’est pas conservée. A la fin du XIXe siècle, l’église est, comme beaucoup d’autres à cette époque, à la fois trop petite et en mauvais état. En 1877, la reconstruction de l’édifice est donc décidée. Le clocher roman devient alors tour-porche. Le nouvel édifice est donc désorienté, le chœur se trouvant désormais à l’ouest. L’édifice moderne complète ainsi le clocher roman par une nef unique, un transept dont les bras sont formés par deux chapelles, et une abside. La façade orientale a été retravaillée. On y voit notamment, au-dessus du portail principal, un tympan sculpté représentant saint Julien, le patron de la paroisse.

Eglise Saint-Julien (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4


Adresse Place de l’église, 71960 Davayé
Coordonnées GPS 46°18'19.4"N 4°44'26.7"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint-Vincent en Val Lamartinien
Protection Monuments Historiques /

Historique

Le village de Davayé est situé sur une zone de peuplement très ancienne. Ainsi, des tombes mérovingiennes ont notamment été retrouvées au lieu-dit « A la Côte », qui devait donc servir de lieu d’inhumation. La première mention connue de la localité n’est cependant faite qu’au début du Xe siècle (vers 935), dans la charte 119 du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : In pago Matisconensi, in agro Fusciacensi, in villa Davaiaco[1]. A peu près à la même époque, l’abbaye de Cluny installe un doyenné à Chevignes (aujourd’hui hameau de Davayé). Ils y construisent une chapelle dédiée à Saint-Taurin, réservée aux moines qui gèrent le domaine, et dont la présence est attestée dès 960.

Le village de Davayé possède déjà une première chapelle au Xe siècle, située en contrebas du village, dans une zone marécageuse. Elle est sous le vocable de Saint-Julien-des-Prés, et plus communément appelée « Eglisotte »[2]. Sa présence est mentionnée pour la première fois dans une charte de l’abbaye de Cluny, vers 947, sous l’appellation In Davagiaco, capella Sancti-Juliani[3]. En 947, la moitié de la chapelle est donnée à l’abbaye de Cluny par un certain Adalard. En 949, l’autre moitié de la chapelle est vendue à l’abbaye par Adon, abbé de Saint-Vincent de Mâcon, avec l’accord d’Adalard. Cet édifice est donc à la collation de l’abbaye, qui en avait la seigneurie[4]. La chapelle se trouve dans une zone impropre à la construction, et rencontre visiblement assez vite des problèmes d’insalubrité et d’instabilité. C’est probablement ce qui motive la construction de l’église actuelle au XIIe siècle. En 1615, l’Eglisotte est ruinée[5]. La même année, l’évêque de Mâcon, Gaspard Dinet, autorise le remploi des pierres de cette petite église pour réparer la cure. En 1700, il ne reste que quelques vestiges de l’édifice.

L’église Saint-Julien actuelle est donc bâtie au XIIe siècle sur la colline du Molard, sur un terrain beaucoup plus propice aux constructions. Elle surplombe ainsi les hameaux du village. C’est à l’origine une construction romane assez caractéristique : elle est orientée à l’est et constituée d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré, et d’une abside. Le niveau supérieur du clocher semble cependant être postérieur, peut-être du XIIIe siècle, au vu du changement de style entre les étages. L’église Saint-Julien est dès sa fondation le centre de la paroisse de Davayé. De cet édifice roman, il ne reste que le clocher et sa travée.

Etat de l'église avant la rénovation de la fin du XIXe siècle. Plan dressé par l'architecte Pinchard. Source: Archives départementales de la Saône-et-Loire
Etat de l'église avant la rénovation de la fin du XIXe siècle. Plan dressé par l'architecte Pinchard. Source: Archives départementales de la Saône-et-Loire

Au XVe siècle, vers 1462, la chapelle dite « des Gaillardon » est fondée. Elle se trouve encore aujourd’hui à droite de l’entrée. Cette chapelle est fondée par Guillaume et André Gaillardon, laboureurs à Davayé, afin de leur servir de chapelle funéraire. Elle est alors dédiée à Notre-Dame. En échange d’une rente annuelle de 6 livres payée par la famille Gaillardon, le curé devait dire une messe mensuelle pour les âmes des morts enterrés dans le tombeau[6]. L’évêque de Lingendes la visite en 1658[7]. En 1683, les descendants Gaillardon la cèdent à Henri de Macet, seigneur de Davayé. Celui-ci prend à sa charge la rente du curé, mais permet tout de même aux Gaillardon de venir prier pour leurs ancêtres[8]. En 1713, Henri de Macet vend sa seigneurie (et donc sa chapelle) à Pierre Desvignes, premier maire perpétuel de Davayé.

A la Révolution, la fondation de la chapelle des Gaillardon est supprimée, le tombeau scellé. La chapelle devient un simple débarras, jusqu’à sa réhabilitation au XXe siècle, qui la voit de nouveau consacrée, dédiée à Notre-Dame comme à l’origine. En 1668, une visite pastorale mentionne une autre chapelle, édifiée vers 1651 par François Desvignes, conseiller au Baillage. Cette chapelle n’est déjà plus à la fin du XIXe siècle, comme le montre le plan dressé par l’architecte Pinchard avant d’entreprendre les travaux.

Au XIXe siècle, l’église de Davayé, dont le plan avait jusque-là été peu remanié, connaît une restructuration assez radicale. Vers 1866, les abords de l’église sont d’abord réaménagés et rendus plus salubre, puisque le cimetière est déplacé en dehors du bourg, au lieu-dit des Thorins[9]. En 1873, une délibération municipale rend compte d’une église menaçant de s’effondrer, dans un état de délabrement avancé (notamment au niveau de la toiture)[10]. En 1876, sur l’initiative du Père Morot, de grands travaux sont projetés. La nef et l’abside romanes sont détruites. L’édifice est désorienté, la nef reconstruite en conservant les dimensions d’origine, et un transept et un chœur modernes sont construits à l’emplacement de l’entrée originelle, à l’ouest. La transept est formé de deux chapelles, une dédiée à la Sainte Vierge, l’autre à saint Joseph. Le clocher et sa travée deviennent un clocher-porche, toujours accolé à la chapelle des Gaillardon. L’architecte Pinchard dresse les plans de la construction, et Louis Dury, entrepreneur à Charnay-lès-Mâcon, se charge de réaliser les travaux[11].

La dépense totale s’élève à 36 000 francs, dont 21 000 sont pris en charge par les souscriptions des habitants. La Fabrique participe à hauteur de 5000 francs et la commune à hauteur de 1000 francs. L’état complète le financement grâce à deux secours successifs de 1500 et 4000 francs. Le 6 Juin 1878, l’église est finalement inaugurée. En 1895, un contrat de 1850 francs est passé avec le sculpteur Lebuy, de Mâcon. Il prévoit l’installation d’une chaire à prêcher (démontée le siècle suivant, dont le croquis est conservé aux archives) et la réalisation des sculptures intérieures et extérieures.

A la fin du XXe siècle, l’église est rénovée plusieurs fois. Elle fait depuis l’objet d’un soin constant de la part de la commune, de ses habitants et de l’association de sauvegarde qui lui est dédiée.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’architecture de l’église Saint-Julien mélange les styles et les époques. Son plan est désormais inversé : le chœur se trouve à l’ouest, et l’entrée à l’est. Celle-ci se fait par le clocher roman et sa travée, devenus tour-porche, accolés de la chapelle gothique. La nef complète l’édifice, suivie du transept formé par deux chapelles, et de l’abside.


La façade de l’édifice a été plaquée au XIXe siècle contre les vestiges de l’église romane. Elle est composée d’un portail à tympan sculpté (où l’on distingue saint Julien), entouré de deux gros contreforts. La tour-porche est composée d’un clocher carré élancé, sur deux niveaux, couvert d’une courte pyramide à quatre pans. Le premier étage est ouvert sur chacune de ses faces de baies géminées plein cintre retombant sur des colonnettes (sauf sur la face ouest, murée au XIXe siècle). Le beffroi, dont le style de maçonnerie diffère du niveau inférieur, est ouvert de deux baies plein cintre sur chaque face. Deux corniches séparent les différentes parties du clocher. La médiane qui sépare les deux étages de baies est supportée par des modillons nus. La travée sous clocher n’est observable qu’au sud. Elle y est épaulée par un gros contrefort, identique à ceux de la façade. Elle est démarquée par un petit croisillon peu saillant ouvert d’une baie plein cintre, en-dessous de laquelle se distingue une ouverture désormais murée. Au nord, la travée romane est masquée par la chapelle gothique rectangulaire, flanquée de trois contreforts et ouverte à l’est d’une baie trilobée.

Le nef rectangulaire complète l’édifice. Elle conserve les dimensions de la nef romane, sur deux travées. Les murs gouttereaux sont chacun percés de deux larges baies plein cintre et épaulés de deux contreforts (au gouttereau nord, le contrefort oriental est encastré dans la structure de la chapelle). Une petite porte latérale a été aménagée dans le mur sud, surmontée par un fronton triangulaire avec une croix saillante. Le transept est formé par deux grosses chapelles avec contreforts d’angle, ouvertes de deux baies géminées plein cintre. Leurs pignons sont percés d’une fine ouverture allongée et surmontés d’une croix de pierre. L’abside semi-circulaire est aussi haute que la nef. Elle est épaulée par cinq contreforts plats et ouverte de cinq baies plein cintre. L’abside est flanquée au sud de la sacristie. Une corniche à modillons nus court sur tout l’édifice et supporte la couverture en tuiles.


L’entrée dans l’église se fait par la petite travée droite qui correspond à la façade du XIXe siècle. La travée romane est voûtée en berceau brisé et encadrée par quatre arcs : plein cintre à l’est, légèrement brisés au nord et au sud, et brisé à l’ouest. Au nord, au-dessus de l’entrée de la chapelle des Gaillardon, on distingue l’ancienne baie plein cintre romane, murée. Au sud, on distingue un morceau de l’ancienne baie romane (au-dessus de l’actuelle), et les vestiges d’une ouverture (qui devait mener à l’autre chapelle, aujourd'hui disparue). La nef adjacente est voûtée en croisées d’ogives avec clé saillante, qui retombent sur des impostes. Le transept est voûté de la même manière. On accède aux chapelles (surélevées d’une marche) via deux grands arcs plein cintre supportés par des pilastres avec chapiteaux sculptés. L’abside est surélevée de deux marches, qui délimitent le chœur, l’autel se trouvant au centre. L’arc d’entrée repose sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés de feuillages. On retrouve ce même motif sur la bande moulurée qui fait le tour de l’abside et joint les impostes sculptées sur lesquelles retombent les ogives de la voûte. La sacristie s’ouvre à gauche sur la sacristie.

Inventaire décor et mobilier

  • Façade néo-romane réalisée au XIXe :

-Portail plein cintre, dont la voussure retombe sur de fines colonnes à chapiteaux sculptés, entouré de croix stylisées décorées de feuillages.

-Tympan sculpté :

Saint Julien de Brioude (soldat romain converti au christianisme, il aurait subi le martyre en 304), en uniforme, entouré de ses initiales stylisées.

-Au-dessus du portail : rangée de cinq arcatures retombant sur des colonnes à chapiteaux sculptés.

  • Vitraux :

-Œuvre de la « Société artistique de peinture sur verre de Paris », offerts par Henry George :

Copie d’un tableau de Murillo, « L’éducation de la Vierge »

Saint Louis

Les visages de certains membres de la famille de Mr George auraient été donnés aux personnages représentés : sa mère (sainte Anne), sa fille décédée enfant (la Vierge), son neveu l’abbé Auroux (personnage à gauche de saint Louis)[12].

-Autres vitraux du XIXe, signés (pour certains) par Lorin, maître-verrier à Chartres :

Sainte Marie-Madeleine

Sainte Philomène

Le Christ

Le Sacré Cœur

Saint Julien

Un personnage en habit d’évêque

-Dans les chapelles, vitraux signés par Besnard, maître-verrier à Chalon, XIXe siècle :

Scènes de la vie de Marie (chapelle de la Vierge)

Scènes de la vie de Joseph (chapelle de saint Joseph)

-Motifs géométriques

  • Tableaux du XVIIe siècle, déjà présents dans l’église avant la Révolution [13]:

-La Vierge couronnée, ou sainte Philomène

-La Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste (inscrit au titre des Monuments et Objets Historiques en 1990)

-François Lonpre : tableau classé au titre des Monuments et Objets Historiques en 1992, daté de 1608. Le tableau représente François de Longpré (alors âgé de 62 ans), 37ème abbé du monastère du Val-Secret au diocèse de Soissons, puis abbé de Prémontré en 1596.

  • Statuaire :

Vierge à l’Enfant (plâtre), dans la chapelle qui lui est dédiée

Vierge à l’Enfant (bois peint), dans la chapelle dédiée à saint Joseph

Saint Joseph et l’Enfant Jésus (plâtre), dans la chapelle qui lui est dédiée, sous un dais

Saint Julien (bois doré), dans la chapelle de la Vierge

Curé d’Ars, dans la chapelle de la Vierge

  • Deux bénitiers, devant et dans la chapelle des Gaillardon
  • Autels :

Maître-autel (bois)

Autels latéraux modernes dans les chapelles, en pierre avec chapiteaux sculptés. Ils portent les initiales SJ (saint Joseph) et VM (Vierge Marie).

  • Dallage de mosaïques dans le chœur
  • Christ en croix (chœur)
  • Grille de séparation du chœur
  • Candélabres et crucifix, en nombre
  • Chemin de Croix de 1881
  • Retable en bois (en attente de rénovation)
  • Ancienne horloge construite par Arsène Crétin[14] (horloger mécanicien installé à Morbier, dans le Jura) :

Achetée par la Fabrique en 1885, grâce au leg de 1000 francs fait par Mr Pierre Maillet dans son testament. Elle a été descendue dans l’église afin d’y être exposée, directement à gauche en entrant.

  • Cloche :

La cloche actuelle date de 1909. La cloche précédente avait été fondue en 1808 grâce à une souscription volontaire. Elle avait elle-même remplacé une cloche plus ancienne, dont le sort est incertain : cassée par accident [15]? ou fondue à la Révolution comme de nombreuses autres cloches ?

En 1906, dans le contexte tendu de la séparation des Eglises et de l’Etat, le maire et le curé s’affrontent à son sujet [16]: le curé ne fait plus sonner les angélus du matin, midi et soir, qui permettaient de rythmer la journée des travailleurs. Le maire s’en plaint et prononce en rétribution un arrêté interdisant les processions cultuelles dans l’espace publique pour cause de possible nuisance. En 1908, la cloche est cependant fêlée. Les deux partis conviennent de son remplacement. La nouvelle cloche est fondue en 1909 par Farnier, de Velars-sur-Ouche, et baptisée la même année. Elle pèse 300kg et a coûté 304 francs. Son inscription lit : « J’ai pour bienfaiteurs le conseil municipal et soixante familles chrétiennes de Davayé ». Elle est composée d’un alliage de bronze, de 78 parties de cuivre du Chili, et de 22 parties d’étain. Elle donne la note « la # » avec tierce majeure du diapason normal.

  • Monument aux morts : plaque à gauche de la nef, juste avant le transept.

Rénovations / Etat

Rénovations :

XIXe :

-1808 : remplacement de la cloche, cassée ou fondue pendant la Révolution

-1877/78 : reconstruction partielle et réorientation de l’église

XXe :

-Années 1970s : rénovation intérieure de l’église : une porte est rouverte pour servir d’issue de secours, la chaire à prêcher est démontée (elle datait de 1895, son croquis est conservé aux archives départementales de la Saône-et-Loire), l’autel actuel remplace l’ancien, la chapelle des Gaillardon et la travée sous clocher sont rénovées[17].

-1997-2000 : mise en valeur de l’extérieur de l’église. Restauration de trois tableaux du XVIIe siècle.

XXIe :

2016 : rénovation de l’intérieur de l’église (chœur, décoration, aération…) organisée par les Amis de Saint-Julien de Davayé (un panneau avec des photos est installé dans l’église et rend compte de l’ampleur des travaux). Travaux réalisés par des bénévoles et financés grâce aux dons et à l’aide de la mairie.


Etat :

L’église Saint-Julien est en bon état et est régulièrement entretenue, notamment grâce au dynamisme de l’association de sauvegarde qui lui est dédiée et à l’implication des habitants.

Le tableau de la Sainte Famille mériterait d’être restauré, tout comme son cadre en bois.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’église, consulter le site internet de la commune :

Davayé

Visite

L’église n’est pas ouverte au public. Pour la visiter, se renseigner auprès de la mairie.


L’église est accessible aux personnes à mobilité réduite via la porte latérale, à côté de laquelle se trouve par ailleurs une place de parking réservée à ce public.

Une marche rend l’entrée par le portail principal difficile pour les personnes en fauteuil.

Association engagée

  • Les Amis de Saint-Julien de Davayé :

Association créée en 2014 pour œuvrer à la sauvegarde et à la mise en valeur de l’église Saint-Julien.

  • Association Villages en Vie :

Elle s’attache à sauvegarder et mettre en valeur les patrimoines de Davayé et de sept autres communes environnantes.

Adresse :

La Grange du Bois

71960 Solutré-Pouilly

Site officiel :

Villages en Vie

  • Davayé-Loisirs :

Le groupe « histoire locale » organise des expositions et conférences autour de l’histoire et du patrimoine du village.

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • COLL., Davayé, Enquête en l’an 2000 sur un village du Mâconnais, des origines à nos jours (Atelier d’histoire locale), 2005 (en vente auprès de la mairie).
  • GEORGE, Henry, Davayé, 1906 (réédité, en vente auprès de la mairie).
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.

Sources

  • Documents présents dans l’église et informations du site internet de la commune.
  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental :

Archives départementales de la Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Davayé

  • Article du Journal de Saône-et-Loire :

L'intérieur de l'église Saint-Julien de Davayé est rénové (23 Mai 2016)

Propriétaire / Contact

Commune de Davayé

03 85 35 82 57

mairie.davaye71@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Lavoirs :

Prospectus de présentation réalisé par l'association Villages en Vie.

DavayéCircuitdesLavoirs.jpg


  • Le bulletin municipal, ou « Petit Davayouti », consacre dans chacun de ses numéros une page consacrée à l’histoire et au patrimoine de la commune, réalisée à partir des archives de la ville.

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d'inventaire départemental
  3. Rigault
  4. Ibidem
  5. Oursel, citant l’ouvrage de Mgr Rameau.
  6. Document sur place.
  7. Oursel
  8. Document sur place.
  9. Site de la mairie.
  10. Oursel
  11. Ibidem
  12. COLL., Davayé, Enquête en l’an 2000 sur un village du Mâconnais, des origines à nos jours(Atelier d’histoire locale), 2005
  13. Ibidem
  14. Notice de présentation dans le bulletin municipal de Janvier 2019.
  15. George, Henry, Davayé, 1906.
  16. COLL., Davayé, Enquête en l’an 2000 sur un village du Mâconnais, des origines à nos jours (Atelier d’histoire locale), 2005 : description de la cloche et des péripéties ayant précédé son remplacement.
  17. COLL., Davayé, Enquête en l’an 2000 sur un village du Mâconnais, des origines à nos jours (Atelier d’histoire locale), 2005