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Eglise Saint-Symphorien à Vérizet (Viré)

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[[Fichier:VérizetEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Symphorien (©CEP)]]
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=== Historique ===
Le village de [[Viré]] est une zone de peuplement ancienne. Deux nécropoles mérovingiennes ont notamment été mises au jour sur le territoire de la commune : une en 1922 au bourg de Vérizet<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, pp.81</ref>, et une autre aux lieux-dits "La Croix-du-Viroly" et "Sous-le-Mont"<ref>M. Poirrier, Sépultures mérovingiennes en Mâconnais, in GAM info, n°3, 1974</ref> (site fouillé en 1969). Viré est mentionné pour la première fois au milieu du VIIIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, en tant que ''Viriaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Le village est cité plusieurs fois dans des actes officiels au cours des siècles suivants : ''In pago Matisconense, in agro Viriacense'' (IXe siècle, charte de Saint-Vincent), ''Matheus de Vireio, alias de Vereio'' (XIVe siècle, avis de décès), ''Virié'' puis ''Viré'' (XVe et XVIe siècles). En 1846, les hameaux de Boulaize et de Jean-Large sont réunis à Viré. En 1968, c’est au tour du hameau de Vérizet d’être rattaché au village<ref>Saint-Albain devait également rejoindre Viré, mais ses habitants ont refusé cette décision lors du référendum. </ref>. Vérizet est cité pour la première fois au XIe siècle dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In pago Matisconensi, in villa Besiriaco''<ref>Rigault</ref>. Le hameau est par la suite mentionné de nombreuses fois<ref>Ibidem</ref> : ''Ad locum Sancti-Simphoriani Viriacensis'' (XIe siècle, charte de Saint-Vincent de Mâcon), ''Apud Virisetum'' (XIIe), ''De redditibus Viriseti…'', ''in Virisiaco'' (XIe-XIIe siècle), ''In archipresbiteratu Viriseti'' (XIVe siècle), ''Verisset'' puis ''Verizet'' (XVIe siècle). A la Révolution, les possessions des évêques de Mâcon se trouvant au hameau sont vendues comme biens nationaux. Le hameau de Vérizet fait aujourd’hui pleinement partie de la commune de Viré. Cette dernière concentre de nombreuses activités (cultures, tourisme, élevage…) et possède un riche patrimoine culturel et archéologique<ref>Pour plus d’informations à ce sujet, voir la page dédiée au patrimoine sur le site de la mairie de Viré : [https://www.vire-en-maconnais.fr/patrimoine Patrimoine de Viré] </ref> (églises, châteaux, lavoirs, habitat rural traditionnel…). Sa renommée est en partie due à son activité viticole, et au Viré-Clessé, vin blanc d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de [[Clessé]], [[Montbellet]] et [[Viré]]. L’appellation est créée en 1999, c’est la dernière-née des appellations communales du vignoble du Mâconnais. Viré est jumelé avec la Commune libre de Montmartre.
 
L’église de Vérizet, dédiée à saint Symphorien, est un édifice roman qui remonte vraisemblablement au début du XIIIe siècle. Elle est située à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne, déjà dédiée à saint Symphorien et mentionnée à Vérizet dès le XIe siècle, dans charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : ''Ad locum Sancti-Simphoriani Viriacensis''<ref>Rigault</ref>. Entre 1221 et 1241, Aymon<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d'inventaire départemental</ref>, évêque de Mâcon, fait construire un nouvel édifice à l’emplacement de cette chapelle. C’est cette nouvelle construction qui est encore visible aujourd’hui. Elle est dès lors le centre de la paroisse de Vérizet, et à la collation de l’évêque de Mâcon. Elle se compose à l’origine d’une nef unique, suivie d’une travée sous clocher et d’une abside. A sa construction, l’église Saint-Symphorien fait partie des dépendances d’un château installé à Vérizet par l’évêché de Mâcon. Elle est située sur un promontoire qui domine les coteaux Mâconnais environnants, ce qui en fait un élément clef de la défense des terres de l’évêché. Dès 1260, le clocher de l’église est ainsi fortifié, comme le reste du village<ref>Voir à ce sujet la notice d’inventaire de Raymond Oursel, sur la fortification du village et les vestiges architecturaux qui en sont encore visibles </ref>. Il prend son allure actuelle, celle d’une tour de guet massive, que l’on peut comparer au clocher de l’[[Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Bissy-la-Mâconnaise]].
 
Ce qu’il advient de l’église Saint-Symphorien dans les siècles qui suivent est peu documenté. Il semble en tout cas que l’édifice ait été peu remanié. En 1317, Guillaume de Campis, archiprêtre de Vérizet, est mentionné dans un pouillé : ''In archipresbiteratu Viriseti''<ref>Rigault</ref>. En tant qu’archiprêtré, Vérizet a donc des fonctions de contrôle (récolte des bénéfices ecclésiastiques, comportement des prêtres et des populations, état des édifices…) et de protection (des fidèles et des édifices) sur les paroisses environnantes, auprès desquelles l’archiprêtre représente l’évêque. C’est une position importante dans la hiérarchie du Clergé, qui permet un maillage du territoire efficace, et qui fait du village un lieu important de l’autorité épiscopale. Au début du XVe siècle<ref>Par ailleurs, dès le début du XVe siècle au moins, et ce jusqu’en 1715, l’église de Burgy est annexée à celle de Vérizet.</ref>, on sait également que Vérizet, ou ''Chastellenie de Viriset''<ref>Rigault</ref>, est une des premières châtellenies royales en Mâconnais<ref>Oursel</ref>. C’est de cette époque que date vraisemblablement l’élargissement des baies de la travée sous clocher, larges et en cintre brisé, ainsi que la chapelle gothique construite au nord de la dernière travée de la nef, avec sa baie à remplage flamboyant. Elle est dite de la Vierge, ou « des Galopin », du nom de la famille qui l’a faite construire<ref>Document de la mairie. </ref>.
 
En 1615, un rapport de visite pastorale mentionne une autre chapelle, face à celle des Galopin, dite « d’Arpinoud »<ref>Oursel</ref>. Elle pourrait dater de la même période que la première. Ce rapport de visite fait état d’un chœur voûté et d’une nef non-lambrissée. L’édifice est alors visiblement en relativement bon état, peut-être grâce au travaux de restauration qui semblent avoir été menés au siècle précédent. Au XVIIIe siècle, une rénovation de l’édifice a vraisemblablement lieu, comme semble en témoigner les pièces de mobilier datant de cette époque. C’est peut-être également à cette occasion que sont élargies les baies de la nef et de l’abside. En 1789, le château des évêques de Mâcon est détruit lors des troubles révolutionnaires. Il n’en reste que des vestiges, et des dépendances aujourd’hui privées<ref>Document de la mairie. </ref>.
 
Au XIXe siècle, l’église Saint-Symphorien est restaurée plusieurs fois. En 1838 et 1841, des devis et plans sont dressés par l’architecte Vaillant, afin d’organiser des travaux assez importants devant remettre l’édifice en état d’accueillir le culte. Ces réparations sont réalisées par l’entrepreneur Levron, et réceptionnés en 1842. Elles concernent notamment : la réfection du plafond de la nef, la reprise des enduits intérieurs, la réfection des toitures et de la porte nord, la rénovation du chœur et l’ajout de deux autels. En 1874, une sacristie est ajoutée ainsi qu’une chapelle au sud de la nef, probablement en remplacement de celle mentionnée au XVIIe siècle. La chapelle sud est une reproduction moderne de celle au nord. A l’origine, elle est dédiée à saint Symphorien, mais abrite aujourd’hui un autel dédié à saint Joseph. Les travaux de sa construction sont réceptionnés en 1875 et réalisés suivant les plans dressés par l’architecte Claude Gallier, de Tournus. Ces plans renseignent sur l’apparence de l’église à cette époque, semblable à celle d’aujourd’hui. A une date inconnue, le porche d’entrée est ajouté, tout comme une tourelle d’accès au clocher. L’édifice actuel est quasi entièrement roman, à l’exception des chapelles et de ce porche.
 
Aux XXe et XXIe siècles, l’édifice est régulièrement entretenu. A la fin des années 1960, le presbytère est vendu par la commune au docteur Hutinel, chirurgien à Mâcon. Grâce à l’argent de la vente, la municipalité entreprend des travaux sur l’église Saint-Symphorien, peu avant que Vérizet ne soit rattaché à Viré. Ces réparations comprennent la démolition de la sacristie et de la tourelle d’accès extérieure au clocher, ainsi que la rénovation intérieure de l’édifice. En 1988, c’est au tour de la toiture en laves du clocher et de l’église d’être restaurée. La commune obtient pour ce faire une subvention de la Sauvegarde de l’Art Français<ref>Voir la fiche de la Sauvegarde de l’Art Français </ref> de 30 000 francs. L’édifice est par la suite bien entretenu. En 2010, les vitraux sont restaurés par Gérard Geiss, maître-verrier. L’église Saint-Symphorien sert aujourd’hui de salle de réunion et accueille également divers événements culturels, le centre du culte se trouvant à Viré.
 
*'''Saint Symphorien :'''
 
''Symphorien d’Autun est un martyr chrétien mort vers 178.''
 
''Il est membre d’une des premières familles nobles d’Autun à adhérer à la foi chrétienne.''
 
''Alors que la majorité de la population de la ville est encore païenne, Symphorien refuse de prendre part à un cortège en l’honneur de Cybèle. Arrêté, il est ensuite torturé et on lui enjoint de renier sa foi et de sacrifier aux idoles. Symphorien refuse et est donc décapité en dehors des remparts de la ville, sous les yeux de sa mère.''
 
''Il est fêté le 22 août par l’Eglise catholique.''
 
=== Description architecturale ===
<center>
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
</center>
[[Fichier:VérizetEglisePlan.jpg|thumb|right|350px|Plan de l'édifice ©Sauvegarde de l'Art Français]]
La petite église de Vérizet, presque entièrement romane, a un profil singulier, marqué par son clocher fortifié semblable à une tour de guet, et comparable à celui de Bissy-la-Mâconnaise. L’église a néanmoins un plan relativement simple, typique des petits édifices romans de la région : porche ouvert, nef unique rectangulaire dont la dernière travée est flanquée de chapelles formant transept, travée sous clocher et abside à l’est.
[[Fichier:VérizetEglisePlan.jpg|thumb|left|400px|Plan de l'édifice ©Sauvegarde de l'Art Français]]
L’église de Vérizet s’ouvre par un petit porche ouvert, consistant en une toiture à trois pans sur une charpente solide. Ce porche repose sur des colonnes doriques en pierre blanche, elles-mêmes juchées sur de petits murets qui séparent l’édifice de la chaussée. La façade de l’édifice est simplement ouverte d’un portail simple, abrité par le porche, et dont l’arc en plein cintre est mouluré, tout comme sa clef. Une baie en plein cintre est percée au-dessus de la toiture du porche, ainsi qu’une fente d’éclairage à la pointe du pignon. Les gouttereaux de la nef sont chacun munis de deux larges baies plein cintre. Au nord, une porte latérale permet d’accéder à l’édifice. Son arc en plein cintre est orné d’une clef armoriée. Cette porte est semblable à celles que l’on trouve dans les bâtiments alentours ayant appartenu au château épiscopal. La dernière travée de la nef est flanquée de part et d’autre d’une chapelle coiffée en bâtière. Celle au nord est gothique, tandis que celle au sud est une réplique moderne. Ces chapelles sont éclairées par de larges baies à remplage. La travée sous clocher est elle-même éclairée par une large baie brisée par face. Elle supporte le clocher quadrangulaire massif, dont l’ouverture se trouve au nord. Cette tour de guet ne comporte qu’un étage de baies, en plein cintre : deux au nord et au sud, et quatre à l’est et à l’ouest. Elle est coiffée d’une très courte pyramide à quatre pans. A l’est, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est ouverte par deux larges baies latérales modernes. Au centre, on discerne le contour d’une baie romane murée, avec linteau en plein cintre creusé dans une dalle monolithe<ref>Oursel</ref>. Au-dessus de la toiture de l’abside, on distingue également un large arc de décharge en plein cintre, dans la maçonnerie du clocher. Il contribue à en supporter le poids. La toiture de l’édifice est soutenue par une corniche, en pierre plate pour la nef et le clocher, avec modillons nus pour le reste. Tout l’édifice est couvert de laves, à l’exception de la chapelle sud et du porche, en tuiles.
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