Germolles-sur-Grosne : Différence entre versions

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(Château de Gorze)
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A partir de 1606 et jusqu'à 1776 se succède une lignée de Berthet. <ref>Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20.</ref>  
 
A partir de 1606 et jusqu'à 1776 se succède une lignée de Berthet. <ref>Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20.</ref>  
 
===Château de Gorze===
 
===Château de Gorze===
Le château primitif comprenait, à l'est, sur un niveau de soubassement prolongé aux angles par des terrasses talutées, un long corps de logis formé d'un pavillon central, deux ailes, et, aux extrémités de celles-ci, deux pavillons. Cet édifice, construit et achevé vers 1672, campé face au chef-lieu qu'il domine et demeuré assez majestueux en dépit des destructions qu'il a subies vers 1914, imprime dans le paysage la marque des chevaliers et des seigneurs qui ont vécu et régné autrefois sur les terres alentour.<ref>Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20.
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Le château primitif comprenait, à l'est, sur un niveau de soubassement prolongé aux angles par des terrasses talutées, un long corps de logis formé d'un pavillon central, deux ailes, et, aux extrémités de celles-ci, deux pavillons. Cet édifice, construit et achevé vers 1672, campé face au chef-lieu qu'il domine et demeuré assez majestueux en dépit des destructions qu'il a subies vers 1914, imprime dans le paysage la marque des chevaliers et des seigneurs qui ont vécu et régné autrefois sur les terres alentour.<ref>Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20.</ref>
 
L'ensemble de la construction est construit avec du granit rose et gris.  
 
L'ensemble de la construction est construit avec du granit rose et gris.  
 
Les encadrements des baies et les modillons des corniches soutenant les toits, au-dessus d'une série de meurtrières, sont en bois de chêne. Ce qui aurait nécessité la coupe d'une forêt. Seuls les pavillons d'angle sont restés intacts, toute la partie centrale ayant été réduite au seul rez-de-chaussée, de même qu'ont été en partie abattus les communs, qui, à l'ouest, cernaient la cour dans laquelle on pénètre encore, au sud, par un portail en plein cintre que surmonte un écusson aux armes des Berthet avec la date de 1707 et la devise "Qui s'y frotte, s'y pique".
 
Les encadrements des baies et les modillons des corniches soutenant les toits, au-dessus d'une série de meurtrières, sont en bois de chêne. Ce qui aurait nécessité la coupe d'une forêt. Seuls les pavillons d'angle sont restés intacts, toute la partie centrale ayant été réduite au seul rez-de-chaussée, de même qu'ont été en partie abattus les communs, qui, à l'ouest, cernaient la cour dans laquelle on pénètre encore, au sud, par un portail en plein cintre que surmonte un écusson aux armes des Berthet avec la date de 1707 et la devise "Qui s'y frotte, s'y pique".
Le château est évidemment un château d'agrément et non de défense, pourtant il présente suffisamment de force et de puissance pour marquer qu'il est celui du seigneur du lieu. Il domine à  la fois la vallée et le bourg de Germolles. Erigé en vis à vis de l'église, il la domine de quelques mètres, différence d'altitude très improbablement fortuite et qui change bien des perspectives.<ref> </ref>
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Le château est évidemment un château d'agrément et non de défense, pourtant il présente suffisamment de force et de puissance pour marquer qu'il est celui du seigneur du lieu. Il domine à  la fois la vallée et le bourg de Germolles. Erigé en vis à vis de l'église, il la domine de quelques mètres, différence d'altitude très improbablement fortuite et qui change bien des perspectives.<ref>Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20. </ref>
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===Eglise===
 
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Version du 27 décembre 2017 à 20:10

Germolles-sur-Grosne
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal
Habitants

Germolles-sur-Grosne est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Situation administrative

Histoire et patrimoine

Traces gallo-romaines

Des traces de la voie romaine de Belleville à Autun ont été découvertes[1] :

  • lors de l'élargissement de la route n°22, qui suit la Grosne, avant 1856 ;
  • dans le bourg, à diverses reprises avant 1926.

Les seigneurs de Germolles

  • Vers 1106 : Gui et Simon de Germole, miles (du latin soldat, fonctionnaire impérial - ce sont les chevaliers médiévaux et à partir de 1220 le terme désigne les nobles adoubés) (Cartulaire Saint Vincent).
  • De 1146 à 1166 : Hugue de Germole et Pierre son fils (même source).
  • En 1200 : testament de Guigonet de Germole. C'est à partir de cette date qu'intervient la possible délocalisation dans la vallée de la Saône, d'une branche de la famille Germole.
  • En 1225 : Geofroy de Germole, miles, sans doute fils du précédent. Le fils de ce dernier, Guichard de Germole fut évêque de Mâcon (1264).
  • De 1232 à 1260 : Guillaume de Germole, miles.
  • En 1511 : Guillaume de Moles seigneur de Gorze (E l60 selon Rameau).
  • Jusqu'à 1591 : François de Molles (B 1339 selon Rameau).
  • En 1591 : Isabeau de la Roche femme du précédent.

A partir de 1606 et jusqu'à 1776 se succède une lignée de Berthet. [2]

Château de Gorze

Le château primitif comprenait, à l'est, sur un niveau de soubassement prolongé aux angles par des terrasses talutées, un long corps de logis formé d'un pavillon central, deux ailes, et, aux extrémités de celles-ci, deux pavillons. Cet édifice, construit et achevé vers 1672, campé face au chef-lieu qu'il domine et demeuré assez majestueux en dépit des destructions qu'il a subies vers 1914, imprime dans le paysage la marque des chevaliers et des seigneurs qui ont vécu et régné autrefois sur les terres alentour.[3] L'ensemble de la construction est construit avec du granit rose et gris. Les encadrements des baies et les modillons des corniches soutenant les toits, au-dessus d'une série de meurtrières, sont en bois de chêne. Ce qui aurait nécessité la coupe d'une forêt. Seuls les pavillons d'angle sont restés intacts, toute la partie centrale ayant été réduite au seul rez-de-chaussée, de même qu'ont été en partie abattus les communs, qui, à l'ouest, cernaient la cour dans laquelle on pénètre encore, au sud, par un portail en plein cintre que surmonte un écusson aux armes des Berthet avec la date de 1707 et la devise "Qui s'y frotte, s'y pique". Le château est évidemment un château d'agrément et non de défense, pourtant il présente suffisamment de force et de puissance pour marquer qu'il est celui du seigneur du lieu. Il domine à la fois la vallée et le bourg de Germolles. Erigé en vis à vis de l'église, il la domine de quelques mètres, différence d'altitude très improbablement fortuite et qui change bien des perspectives.[4]

Eglise

Loisirs et culture

Agriculture

Espace et territoire

Notes

  1. Gabriel Jeanton, Le Mâconnais Gallo-romain, tome II, 1926, p 59
  2. Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20.
  3. Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20.
  4. Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20.