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Hurigny

281 octets ajoutés, 11 juillet 2020 à 16:49
Histoire
Le canton d'Hurigny a été créé en mars 2015, suite au découpage territorial du département de Saône-et-Loire.
Lors de sa création en 2015, le nouveau canton d'Hurigny comprend 28 communes.
Le nouveau canton d'Hurigny a été formé des communes des anciens cantons de Lugny (14 communes); Mâcon-Nord (12 communes) et de Mâcon-Sud (2 communes).
Le nouveau canton d'Hurigny est entièrement dans l'arrondissement de Mâcon. <ref>Source : Legifrance </ref>
 
 
 
== Histoire ==
Hurigny ne compte pas moins de 200 noms de rues, impasses, chemins...tous ces noms ont été repertoriés dans un ouvrage intitulé "HURIGNY, les lieux, les rues, les sites...leur origine, leur histoire"
Ainsi chaque nom est défini et situé sur la commune avec l'évolution au fil du temps. Le livre est disponible auprès de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine qui en est l'auteur.
Au fil des pages vous pourrez découvrir l'origine de chaque nom de rue, de quartier, d'impasse ; ou leur changement de dénomination. Sans doute aurez-vous un souvenir, un détail à nous faire parvenir...
 
* '''En 1471''', les troupes de Louis XI détruisirent la maison forte de Salornay dont l'artillerie avait été prêtée à la ville de Mâcon pour leur résister.
* au XIXe siècle, nombreux séjours de Lamartine au château, propriété de son oncle François Louis de Lamartine de Montculot.
 
== '''Patrimoine''' ==
- 1821 : réparation importante de l’église : enduit extérieur, enduit intérieur du clocher, serrurerie et peinture du portail d’entrée.
- 1898 : réparation de la nef de l’église prise en charge par la fabrique et la famille MICHOUD.
- 1931 : installation d’un bec électrique devant l’église. - 1977 : réfection du toit de l’église. - 1991 : électrification des cloches avec sonnerie automatique des heures.
L'inauguration eu lieu le 29 mai 1921, Godefroy DE LEUSSE y fut l'unique discours de sa vie (renseignements issus du livre de son ami Jean MICHOUD : Godefroy DE LEUSSE)
La place de l'église a subi des plusieurs transformations au fil du temps : les ifs ont été enlevés (après plus de cinquante ans) afin de dégager la vue et la place fut complètement réhabilitée en 2020.<ref>Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny</ref>
'''Chapelle Sainte-Juste''' a été détruite pendant la Révolution. Sous son sol avaient été découvertes des tombes probablement antérieures à l'édifice. La chapelle se situait sur le chemin du même nom auquel on accède en passant devant la croix de la Pourcette, au bas du parc de l'ancien château d'Arlempdes, lui aussi détruit plus récemment, en 1987.
La chapelle Sainte-Juste fut pillée et en grande partie détruite. En ce lieu existait un pélerinage dont Gabriel JEANTON a écrit : "Au village de Salornay, commune d'Hurigny, existait jadis "prope castrum", c'est-à-dire à côté du château des sires de Salornay, une chapelle dédiée à Sainte-Justine. Cette chapelle fut l'objet en 1530, de diverses fondations faites par les sires de Salornay et les habitants du lieu, était assez spacieuse et surmontée d'un clocher. Il y existait un pélerinage où l'on se rendait pour les palpitations du coeur. Son renom s'étendait au loin puisque l'on venait même de Lyon. Lorsque la chapelle fut détruite, on alla sur ses ruines. Il y a peu d'années le pélerinage persistait encore. La statue Sainte-Justine qui est d'une relative ancienneté, a été transportée dans l'église d'Hurigny".
De cette chapelle, il ne reste que 2 vestiges : la statue de Sainte-Juste et une fenêtre gothique réemployée dans une bâtisse proche du château féodal de Salornay (notifiée par B. REBUFFET dans un ouvrage de 1970 consacré aux édifices religieux). Cette bâtisse est nommée "l"'Abbaye".
De son nom, Sainte-Juste n'a pas qu'un clos ; même le chemin qui mène à Levigny a changé de dénomination. Désormais il se nomme "chemin de Salornay".
C'''roix du Bourg nommée autrefois croix du Moulin''' (moulin qui se situait dans le dessus de la rue, aujourd'hui totalement disparu et peu de guelati se souvienne de sa présence, quelques ruines à une époque voilà tout) est la plus ancienne du village datant de 1806.
'''Croix de l'Eglise''' est placée à côté du monument aux morts.
'''Croix du cimetière''' dédiée à la comtesse de Vogüé dont la tombe à a été déplacée lors du transfert du cimetière. Elle est située au bout de l'allée centrale du cimetière.
'''Croix de la Fontaine''' (doit son nom au quartier où elle est érigée) date de 1867. Son socle a été refait à l'identique en 2010.
'''Croix dAbdon d'Abdon aussi nommée Croix des Poccards''' dont il ne reste qu'un morceau de socle près du chemin de la Palisse au quartier des Poccards.
'''Croix d'Appeugny''' autrefois appelée Croix de la Palisse; visible près du stade.
'''Croix de Franclieu''' située à la limite de Charnay-les Mâcon sur le chemin du même nom.
'''Lucien BEGULE''' (peintre verrier) [3] né le 10 mai 1848 à Saint-Genis-Laval et mort le 1er février 19351 1935 à Lyon. Peintre-verrier et archéologue. Artiste pluridisciplinaire. Il exerce tour à tour les métiers de maître-verrier, écrivain, historien, collectionneur, photographe et archéologue. En tant que peintre sur verre, il est particulièrement actif autour des années 1880 et 1890 L'apogée de ses ateliers se situe dans les années 1890. L’œuvre religieuse constitue la plus grande part de la production des ateliers. On dénombre quatre-vingt-douze édifices religieux ayant bénéficié des vitraux Bégule soit une production de 400 vitraux dont ceux de l'église d'Hurigny.
'''Vicomte Godefroy DE LEUSSE''' (archéologue et bienfaiteur public) né le 31 mai 1873 à Anthon (Isère) et décédé le 5 novembre 1944 à Hurigny, village où il demeura tout au long de ses années. Hurigny lui doit son monument aux morts. Godefroy voua son temps aux plus démunis, multiplia les bonnes actions. Sa plus grande caractéristique reste sans contestation, son humilité absolue. Son ami et confident Jean MICHOUD, châtelain du château de Chazoux, lui consacra un ouvrage "Godefroy DE LEUSSE, archéologue et bienfaiteur public" où il décrit les multiples actions et dévouements entreprises tout au long de sa vie. Godefroy était membre : Académie des sciences, arts et belles-lettres de Mâcon : secrétaire en 1922, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon : membre correspondant en 1923-1944, Société française d'archéologie, Société historique, archéologique et littéraire de Lyon : membre de 1906 à 1921, membre correspondant de 1941 à 1944, Société nationale des antiquaires de France.
'''Antoine Auguste VILLARD''' né le 17 avril 1867 à Mâcon et mort le 4 février 1934 à Paris. Artiste peintre, naturaliste et impressionniste français.Les premières toiles de Villard étaient fortement influencées par l'Impressionnisme mais elles ont rapidement laissé la place à des œuvres plus réalistes et parfois expressionnistes. Sa maison est située à Hurigny reconnaissable par sa galerie mâconnaise. On voit aussi les fenêtres vitrées de son atelier qui laisse libre court sur quelques-unes de ses inspirations que l'on retrouve en tableaux (Neige à Hurigny, Paysage mâconnais (Hurigny – Chazoux)...) ou en photo. Sa maison a été classée monument historique en 2020.
'''Paul GARON''' (résistant) né à Chalmoux (71) le 18 décembre 1917 et exécuté par les allemands le 12 juin 1944 au Moulin Givry près de Dagneux (01). 12 de ses camarades ont subi le même sort. Engagé au 5è dragon à Mâcon (brigadier). Agent du réseau Marco Polo où il est surnommé "Gaspard". Habitant Hurigny, il est chargé d'organiser le secteur. Puis il devient chef dans un groupe franc FTP à Lyon. Médaillé de la Croix de Guerre avec étoile de bronze en 1940.
'''Gabriel ROUX''' (résistant) né à Mâcon (71) le 26 juillet 1923 et décédé le 15 décembre 1944 à la Gare Nord de Mulhouse (68) pendant la guerre d'Alsace. Engagé dans le 2è bataillon de Chasseurs à pied. Puis dans la résistance en 1944 et enfin dans les F.F.I* . Inhumé à Mulhouse, son corps a été ramené rapatrié dans les années 1950 au tombeau familial situé au cimetière d'Hurigny. (*F.F.I : Forces Françaises de l'Intérieur, nom donné en 1944 par le comité français de libération nationale à l'ensemble des formations militaires des mouvements de résistance). '''Joseph CHARVET''' (résistant) surnommé "Jojo", camarade de guerre d'Henri GARNIER. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de St-Jean-d'Ardières (69). Il repose au cimetière d'Hurigny auprès de ses parents.
'''Joseph CHARVETHenri GARNIER''' (résistant)surnommé "Jojo"entre au maquis en 1943. Le 20 juin 1944, camarade en compagnie de guerre dtrois camarades, il sera fusillé par les allemands ayant été dénoncé alors qu'Henri GARNIER. Son nom est inscrit sur le moonuement aux morts ils étaient cachés dans une ferme de St-Jean-d'Ardières (69). Il repose au cimetière d'Hurigny auprès de ses parents.
'''Henri GARNIER''' (résistant) entre au maquis en 1943. Le 20 juin 1944, en compagnie de trois camarades, il sera fusillé par les allemands ayant été dénoncer d'être cachés dans une ferme de St-Jean-d'Ardières (69)
* Plaques de rue
Afin d'honorer et de conserver le souvenir de ses quatre gueulatis, le conseil municipal d'Hurigny à a décidé de donner leurs noms à quatre rues du village. Paul GARON, Gabriel ROUX, Joseph CHARVET et Henri GARNIER.
== Loisirs et culture ==
[http://www.hurigny.fr/spip.php?article152/ Les associations]
Football ClubFOOTBALL CLUB, Tennis ClubTENNIS CLUB, Rencontres et LoisirsRENCONTRES ET LOISIRS, Seniors EvasionSENIORS EVASION, Socièté de ChasseSOCIETE DE CHASSE, Anciens Combattants ANCIENS COMBATTANTS et Victimes de GuerreVICTIMES DE GUERRE, Boule LyonnaiseBOULE LYONNAISE, Comité de FleurissementCOMITE DE FLEURISSEMENT, Sou des EcolesSOU DES ECOLES, Sauvegarde du Patrimoine d'Hurigny RESTAURANT SCOLAIRE, Restauration ScolaireALLEZ ON JOUE, Allez on Joue.ASSOCIATION DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE D'HURIGNY (auteur de ces écrits)
[http://www.hurigny.fr/spip.php?rubrique95/ Les circuits pédestres ]Les sentiers pédestres ont été créés par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine. Un panneau de départ
est placé sur le parking des écoles. Deux circuits vous sont proposés afin de vous faire découvrir la commune en traversant les vignobles et la campagne gueulatie. Les dépliants
sont disponibles à l'accueil de la mairiede 14 à 18h.
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* LES SEPULTURES
Plusieurs sépultutres ont été découvertes au fil du temps sur nos terres gueulaties.
1831 : sept tombeauxsur tombeaux sur le lieu dit "La Combe St-Just" à proximité du Prado à Salornay.1875 : M LETIENNE fait la découverte d'une nécropole : 150 tombes formées de laves brutes ; certaines contenaient jusqu'à trois corps de taille différente (souvent homme, femme, enfant)
1894 : Plusieurs squelettes mis à jour au lieu dit "Le Clos" quartier des Gandelins.
1927 : découverte de sépultures en couloirs de pierres brutess brutes renfermant des squelettes de très grandes tailles.
1959 : deux sépultures découvertes sous l'emplacement de la chapelle Ste-Juste à Salornay.
1964 : deux tombes au hameau des Souchons (surement très anciennes une agrafe de l'an 700 a été trouvée)
* LES CARRIERES D'HURIGNY
'''Hurigny comptait plusieurs carrières'''. Il y avait celle d''''Appeugny''' relevée dans un texte du conseil municipal de la commune en 1878 : "inexploitée depuis longtemps, la carrière trouve un nouvel exploitant, le Sieur CASALETTO, carrier à Saint-Sorlin."
'''Celle de la Grisière''' aussi notifiée sur Flacé en 1879 par Adrien ARCELLIN : "les carrières de flacéFlacé, célèbres pour les pierres de marbre, dite granité de flacéFlacé"
A ARCELLIN parle aussi des '''carrières de Salornay Est'''. On y voit encore quelque materiel enfoui sous dame nature. Ces carrières étaient exploitées par le Prado dont les matières extraites servaient à la construction de celui-ci et des aménagements. Les jeunes chargaient et tiraient les chariots.
La Grisière dont les argiles et le sable refractaire dominent. De nombreux silex et quelques outils d'extraction ont été retrouvés en ce lieu.
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