Ouvrir le menu principal

Wiki Mâcon Sud Bourgogne β

Modifications

Hurigny

7 753 octets ajoutés, 12 décembre 2021 à 21:34
Patrimoine
S'ajoute le petit patrimoine : plusieurs lavoirs, de nombreux puits dont la plupart sont privés, un manège à eau, un château d'eau, un wagon de l'époque du Tacot (petit train), de deux chapelles : une sur la commune à proximité du château et une autre à Salornay face au Prado, un alambic, une ancienne cure désormais habitation privée, de même pour l'ancienne gare du Tacot, une halte dite du Tacot à hauteur de Chazoux, de nombreuses croix de chemins, une statue, bien que proprièté privée est visible sur un des sentiers balisés, il s'agit de "Notre Dame de la Salette", une église et sa place aménagée d'une croix et du monument aux morts, la maison du peintre Antoine VILLARD (monument classé depuis 2020)
== '''Les Châteaux d'Hurigny''' ==
*== == '''LE CHATEAU COMMUNAL [[LES CHATEAUX D'HURIGNY]]''' == == <ref>Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny</ref>:XIVe : *'''LE CHATEAU COMMUNAL D'HURIGNY''' La châtellenie comprenait Hurigny, Blany, Laizé et Satonnay.Il fut mention d'une châtellenie royale pourvue d'une maison forte ceinte cente de fossésdès le XIVème siècle.
1357 : le châtelain est Joceran CABUCHE
1510 : la terre est érigée en fief pour Philippe MARGEOT, bourgeois mâconnais, conseiller maître des comptes à Dijon
1535 : François DESCRIVIEUX, châtelain jugeprend place en ce lieu
XVIe : le fief échoit à Étienne SEYVERT, bourgeois de Mâcon. Il qui y fonde une chapelle
1560 : Jean SEYVERT, son fils hérite du fiefqui passera à son fils Ennemond
1599 : Au décès d'Ennemond SEYVERT, fils du précédent, son fils Jean d'HURIGNY lui succède.
1657 : sans héritier, c’est le il fait de son neveu Jacques-François de l'ESTOUF, baron de Pradines et Sirot qui prend le fief, son héritier
1666 : J.F de l'ESTOUF vendra le domaine est vendu aux religieuses des Ursulines de Mâcon
1671 : l'ensemble sera vendu à repris par Philippe-Étienne de LAMARTINE, conseiller-secrétaire du roi, (ancêtre du poète Lamartine)
1684 : Philippe de LAMARTINE, fils aîné du précédent, lui succède
1783 : il substitue une aimable demeure à l'ancien château qu'il a fait raser
1787 : le domaine échoit en dot à Pierre de MONTHEROT DE MONTFERRAND époux de Sybille-Philippine de LAMARTINE, fille du précédent. Il Celui-ci émigre laissant le château à l’abandon.
1794 : le château est vendu à un notaire de Senozan, Joseph MEZIATpuis à A. ROLAND puis à son beau-frère
1824 : une nouvelle vente fait passer le domaine entre les mains de M. Joseph TURIN, négociant à Lyon. Emilie, sa fille unique et héritière épouse le comte Léon DE LEUSSE. Le château restera dans la famille sur plusieurs décennies.
1988 : le comte Raymond de LEUSSE (arrière petit-fils) vend la propriété à la commune d'Hurigny
À l’intérieur, la décoration des voûtes, des corniches, des pilastres en faux-marbre, des moulures en plâtre, inspirée de décors XVIIè a été restaurée à l’identique.
"Au bout du parc, le jardin 1989 : Démolition des Lombards où vous pourrez contempler un manège à eau rebâti à l’identique par restes de l'Association orangerie 1995 : Inauguration du château après plusieurs années de réfection et de Sauvegarde transformations. Son tinailler et ses écuries sont revisités et ouverts au public sous forme de salles de réunions, de manifestations, d'associations.   *'''CHATEAU DE LA GARENNE'''Il est situé en plein coeur du Patrimoinebourg. Ce manège à eauAutrefois nommé "la Pouponnière". alimentait Avant 1900, le château de la Garenne situé est proprièté d'Alfred EMPEREUR puis à la famille CASTELLANE NORANTE avant de passer au Général AZAIS. Entre 1920 et 1944, M Petit, M Fournier en haut du parcseront à leur tour propriètaire 1945 : la ville de Mâcon achète le domaine. Autrefois PouponnièrePierre DENAVE, il maire mâconnais de l'époque est aujourd’hui un hôpital à l'initiative d'une maison des mères et d'accueil une pouponnière 1957 : le lieu est convertit en hôpital de jour , service psychologique pour les enfants et adolescents, dépendant du centre hospitalier de Mâcon jusu'en difficulté psychologique.2019 où le service passe aux mains du centre hospitalier de SevreyAux côtés Sur une partie du manège à eauparc, un wagon batiment est construit pour accueillir le centre aéré de Mâcon.   *'''CHATEAU DE CHAZOUX'''Habitation de l’époque date forte ancienne : Chartres du TacotMoyen-âge : VILLA CASCORUM Château complètement renové par la famille MICHOUD qui l'acquiert en 1850. Petit train Le domaine n'est jamais sorti de la famille. Au fil du temps, les rénovations sont appliquées en intérieur comme en exterieur. Les générations qui traversait se succèdent prennent garde à conserver les décors d'origine ainsi que la commune grande bibliothèque et son contenu littéraire. Le parc, l'orangerie, les serres, les caves tout est encore présents. Initiateur de l'aménagement de la statue de notre Dame de la Salette que l'on découvre encore lors d'une promenade.Aujourd'hui c'est Christophe DE LA CHAPELLE, neveu héritier, qui se charge d'entretenir le château, ses dépendances et les 70 hectares de vignobles.   *'''CHATEAU DE CHANTELOUP''' Château qui doit son nom au site sur lequel il est bâti. Il semblerait que sa construction date de 1736 et que son premier propriètaire fut CL. Joseph OLIVIER suivi de J.B PERRET, maire d'Hurigny avant de 1900 passer à 1935la famille DE VOGUE et DE DIVONNE qui vendra aux époux BODIN DE VEYDEL. Leur fille héritière, épouse A. DE LA RUE. Un panneau explicatif vous détaillera  Puis c'est au tour de la vie de ce petit train fille DE LA RUE épouse FROMENT d'hériter. Héritage qu'elle vendra à lafamille VERDELET.belle époque Marguerite VERDELET, héritière et fille unique, l'apporte en dot lors de son mariage en 1926 avec Marie Léo Georges LA FAY, ingénieur agronome et professeur à l'école d'agriculture d'Angers, exploitant de la terre de Chanteloup de 1927 à 1959, année de son décès. Depuis, le travail domaine Chanteloup est restée dans la famille LA FAY. De leurs 10 enfants, tous ont hérités d'une part des bénévoles qui ont oeuvrés terres ou des maisons de Chanteloup. La maison principale est revenue à Luc, ancien conseiller municipal d'Hurigny (de 1971 à sa réfection1977). EtMarguerite VERDELET, femme de coeur, vice-présidente de l'association des veuves civiles, le Puits présidente de l'association des Lombards aussi restauré"Papillons Blancs", fondatrice du CAT de Chanteloup (toujours présent sur la commune), présidente de l'enseignement ménager rural de Saône-et-Loire.La demeure principale est dotée de trois niveaux au-dessus d'une grande terrasse par un mur de pierres sèches. Entre les deux premiers étages, un escalier datant de 1800 dessert 5 chambres. Plusieurs cheminées datant du règne de Louis XV. De belles boiseries.<ref>Voir Sur le site internet fronton une statuette, un buste représentant une jeune femme au costume de lMâconnaise. Le domaine subit des transformations (interieur extérieur) au fil du temps et pourtant le passé est toujours présent : le tinailler et son pressoir, la pompe à eau et son abreuvoir, le pédiluve, le parc autrefois "à la française" etc...   *'''CHATEAU DE FRANCLIEU'''Proprièté des familles LEBRE et GANDOULF   *'''CHATEAU D'ARLEMPDES à Salornay'''Association Autrefois nommé château moderne de Sauvegarde du Patrimoine Salornay1779 : [httpsMarie Antoinette LEMOYNE apporte le château en dot lors de son mariage avec J.B BONNETAIN DE LESSART 1862 ://wwwLouis Pierre Ch. DE LAVAL D'ARLEMPDES, maire d'Hurigny épouse Marie Philomène Angèle CHANEL, fille de J.facebookB CHANEL et Charlotte Françoise Henriette BONNETAIN DE LESSART.comDe cette union naissent 2 enfants :Charles Victor Emmanuel (1864/sauvegardedupatrimoinedhurigny1918) décédé sans héritierMarie Henriette Emmanuelle (1863/ Page Facebook] </ref>"1945), baronne d'Arlempdes, restée célibataire qui fait don de son domaine au profit des orphelins du Prado (oeuvre agricole de Salornay)
Le Père JAILLET, dont l'âme d'apôtre, la compétence agricole et l'esprit organisateur convenait au poste de directeur de l'oeuvre naissante à Salornay pris du service.
Le domaine représentait 100 hectares de terres agricoles incluant le château, la chapelle, l'orangerie attenante à l'étable, les bâtiments d'exploitation, le matériel agricole, les maisons de vignerons en mitoyenneté avec les bâtiments agricoles du château féodal voisin. Très étendu le domaine allait jusqu'au lieu dit "Malcus" à Charnay, il englobait les terres de la Pourcette avec la maison, le puits, le chemin et les terres qui menaient à la chapelle de Ste Juste.
 
1943 : de nombreuses modifiactions ont lieu au château d'Arlempdes et à l'orphelinat. Construction du bâtiment le long de la route. Les pierres nécessaires sont extraites des carrières de Salornay
Une chapelle moderne, plus vaste que celle du parc d'Arlempdes est érigée avec son campanile
 
1944 : un nouveau bâtiment de plus de 65 mètres de long par 8 de large voit le jour
 
1948 : 40 garçons et 9 soeurs dépendent tous du château
 
1952 : les locaux peuvent recevoir jusqu'à 130 garçons. Des ateliers divers sont ouverts : maçonnerie, imprimerie, mécanique, cordonnerie, boulangerie tonnellerie, tous ces programmes s'ajoutaient à celui de base qui était l'agriculture
 
1969 : La Socièté Civile du Domaine de Salornay se transforme en association du Prado de Salornay
 
1986/87 : Réhabilitation des bâtiments afin d'accueillir la Direction Générale de l'Association du Prado de Saoône et Loire.
 
 
 
*'''LE CHATEAU FEODAL DE SALORNAY'''
Avant l'an 1000 : Villa Salorniacum
Famille DE SALORNAY
 
1290 : Salornay est inscrit aux archives départementales
 
1291 à 1614 : Le château reste dans la famille chevaleresque DE SALORNAY.
 
1616 : Claude BOTTON achète
 
1652 : Marguerite, héritère porte le domaine en noces à Pierre DE CHESNARD. Fils et petit-fils succèderont.
 
1760 : Le marquis d'Igé, Albert DE LA BLETONNIERE se fait acquéreur
 
1812 : C'est sa petite fille Zoé REGNAULT DE PARCIEUX qui hérite et porte le domaine par mariage à Gustave DE MOLETTE DE MORIANGES DE SAINT ALBAN
 
1838 : Vente du lieu à Claude LAPULTE dont l'arrière petit fils, sans postérité, lèguera à son neveu M BERNIER. Par le mariage d'une arrière petite fille le domaine contenant 27 hectares et 9 vignerons appartient depuis la fin du XIXè siècle à la famille GUERIN DE NORMANDIE
*'''LE CHATEAU DE SALORNAY'''
'''A flanc de coteau, à 4000 m à l'ouest de Macon et 2500 m au sud d'Hurigny.''' <br>
Le hameau de Salornay recèle deux sites fortifiés : le château à proprement parler et une tour saule, située près de l'entrée de la basse-cour du château. Le château est constitué par une ensemble de bâtiments disposés en arc de cercle au nord d'une plate-forme ovoïde, entourée de fossés en eau larges de 12 à 30 m. On y accède par l'ouest. Le chemin passe tout d'abord au sud de la tour-saule d'Hurigny, puis à travers une vaste basse-cour qui se prolonge au sud par un pigeonnier rond dressé à côté des fossés, et enfin sur le pont-dormant qui s'engage sous la tour-porche, percée d'une porte cochère en arc surbaissé. (La tourelle ronde qui se dresse à gauche de la tour porche est une adjonction du début du XXe s.) <br>
La tour centrale est prolongée vers le nord par une tour plus étroite et plus haute d'un étage, qui se donne des allures de tours de guet, mais qui est une tour à latrine. A chaque étage, un couloir nord-sud dessert deux cabinets de latrines à l'ouest. Le couloir et chaque cabinet est éclairé par un jour en archère.<ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014</ref>
*'''BLASONS D'HURIGNY'''
Nous retrouvons plusieurs blasons sur la commune*''' CHATEAU DE GUILLERANCHE'''Repertorié en tant que petit fief, dispersés ça et là. Gravé sur une cheminéeflanqué de 2 tourellesLa construction semblerait datée des années 1500 1556 : Jean MOYROUD, au dessus co-seigneur d'une fenêtre ou d'un porcheHurigny 1680 : Joseph GUERIN, seigneur de Guilleranche, conseiller du roi, sur un écrit...Leur origine n'contrôleur des finances de la généralité de Lyon  1735 : la terre de Guilleranche est pas toujours connue malgré les recherches faites vendue à cet égardJ. Mais nous pouvons noter avec certitude que les familles D'ESCRIVIEUXPERRIER, SEYVERT apothicaire à Mâcon Une période sans document justifiant le nom des propriètaires 1936 (SEVERTsur relevé de recensement)famille RAPPUET/GAMBY, lpropriètaire cultivateurActuelleemnt cette famille demeure toujours dans le domaine   *''' CHATEAU DES POCCARDS'''ESTOUF 1805 : construction du château par le vicomte MAURES DE PRADINES, ALAMRTINE (LAMARTINE)MALARTIC1937 : Le dernier héritier, le comte Jehan DE MONTHEROT MAURES DE MONTFERRANDMALARTIC distribue ses biens au séminaire où il fit une profession solenelle avant d'être ordonné prêtre. C'est suite au décès de son épouse, DE LEUSSE/TURINqu'Il choisit de vivre dans l'abbaye de Hautecombe. Le château va passer entre ^plusieurs mains de propriètaires issus de la bourgeoisie de provincemais sans grandes modificationsAfin de pouvoir l'entretenir, DE BOISSIEU/MICHOUDles vignobles, DE LA CHAPELLE, DE LA FORET DE DIVONNE, DE VOGUE, LA FAY, DE LAVAL, Dla ferme et la maison de vigneron sont vendues. Le château conserve sa conciergerie et ses chais 1999 : M et Mme FIZAINE deviennent les heureux propriètaires Ils vont complètement rénover la bâtisse et redécorer les intérieurs et remettre le parc de3 hectares en état d'ARLEMPDESaccueil (gazon, DE SALORNAYpiscine, BOTTON (BOTONfleurs...), BARTHELOT D2002 : inauguration des chambres d'OZENAYhôtes qui portent toutes un nom spécifique : la chambre jaune, CHESNARD DE SALORNAYla baroque, DE LA BLETONNIEREla Napoléon III, REGNAULT DE PARCIEUX, DE MORANGIES SAINT ALBAN, GUERIN DE NORMANDIE, DE MAURES DE MALARTIC, DE MALARTIC, DE MONTRICOUX DE MALARTIC, DAUPHIN/Dla Louis XV2005 : inscription au guide Michelin en tant que gîte rural 1944 : le château servait de quartier général à l'armée Franco-Américaine en route pour libérer Paris 2010 : le lieu devient proprièté de M et Mme BRUYNEEL 2018 : ouverture d'un restaurant au sein du château. Une belle aventure pour Davide et Marion PESENTI   *''' CHATEAU DES ROUSSEAUX'''Belle bâtisse située au hameau des "Roussots" ce qui lui a valu son nom. L'orthographe a changé en ROUSSEAUX.C'est plus un domaine qu'ESCRIVIEUXun château dont M JANNAUD était propriètaire, sont repertoriées. [14]puis M JAMBON
== '''Les Lavoirs d'Hurigny''' ==
par les pompiers de la commune ce qui permit de comprendre le fonctionnement de ce manège. La charpente et la toiture furent installées en mars 2007. Robert GERARD dessina une mule qui servi à la fabrication d'une silhouette en fer forgé qui sera installée sur le manège en mai 2008. Les bénévoles de l'association de sauvegarde du patrimoine ont été jusqu'à ajouter un pupitre explicatif.
Une restauration remarquable que vous trouverez au jarin des Lombards à proximité du wagon et du puits.
 
 
 
 
 
 
 
'''* LE MONUMENT AUX MORTS'''
C'est à Godefroy DE LEUSSE, bienfaiteur public, propriètaire du château du même nom que nous devons le monument aux morts situé sur la place de l'église d'Hurigny.
Démobilisé en janvier 1919, G. DE LEUSSE revient en son château, auprès de sa mère.
== '''* LES CHAPELLES DLes Chapelles d'HURIGNYHurigny'''== *'''Chapelle du château''' 1625 : une chapelle destinée au culte catholique est bâtie dans l'enceinte du château (mentionnée dans l’inventaire annuel). Jean d’HURIGNY, seigneur du lieu à cette date, fonde une messe du Saint-Esprit à célébrer par le curé d’Hurigny, le jeudi de chaque semaine.
A l'intérieur sa décoration (voûtes, corniches, pilastres, moulures) est inspirée de décors XVIIè. Ensemble très représentatif de l'architecture et de décoration Régence du XVIIè ce qui est très rare dans la région.
La chapelle a été totalement restaurée, en grande partie par les "mains en or" de M Pierre BENOIT, gueulati, épaulé par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine d'Hurigny tout juste créée et présidée par M Michel BRAILLON. Le travail sera effectué en partenariat avec l'association REMPART, entre autres, et de nombreux bénévoles. Un projet qui n'a comme résultat qu'une magnifique réussite qui ravit les promeneurs du parc et les amoureux du patrimoine.
Les travaux s'étalent sur plusieurs années : de 2002 à 2005.
Les 3 chapelles de Salornay : *'''Chapelle Sainte-Juste''' a été détruite pendant la Révolution. Sous son sol avaient été découvertes des tombes probablement antérieures à l'édifice. La chapelle se situait sur le chemin du même nom auquel on accède en passant devant la croix de la Pourcette, au bas du parc de l'ancien château d'Arlempdes, lui aussi détruit plus récemment, en 1987.
La chapelle Sainte-Juste fut pillée et en grande partie détruite. En ce lieu existait un pélerinage dont Gabriel JEANTON a écrit : "Au village de Salornay, commune d'Hurigny, existait jadis "prope castrum", c'est-à-dire à côté du château des sires de Salornay, une chapelle dédiée à Sainte-Justine. Cette chapelle fut l'objet en 1530, de diverses fondations faites par les sires de Salornay et les habitants du lieu, était assez spacieuse et surmontée d'un clocher. Il y existait un pélerinage où l'on se rendait pour les palpitations du coeur. Son renom s'étendait au loin puisque l'on venait même de Lyon. Lorsque la chapelle fut détruite, on alla sur ses ruines. Il y a peu d'années le pélerinage persistait encore. La statue Sainte-Justine qui est d'une relative ancienneté, a été transportée dans l'église d'Hurigny".
De cette chapelle, il ne reste que 2 vestiges : la statue de Sainte-Juste et une fenêtre gothique réemployée dans une bâtisse proche du château féodal de Salornay (notifiée par B. REBUFFET dans un ouvrage de 1970 consacré aux édifices religieux). Cette bâtisse est nommée "l'Abbaye".
De son nom, Sainte-Juste n'avait pas qu'un clos ; même le chemin qui mène à Levigny a changé de dénomination. Désormais il se nomme "chemin de Salornay".
*'''Chapelle d'Arlempdes''' toujours présente dans le parc du Prado (anciennement parc du château d'Arlempdes). Cette chapelle domestique appartenait à la famille d'Arlempdes. Le culte n'était célébré qu'à intervalle irrégulier Des cérémonies religieuses ont été faites pour les personnes inhumées (LAVAL d'ARLEMPDES, BONNETAIN DE LESSART, CHANEL) dans les caveaux de la crypte, à laquelle on accède par un escalier extérieur.
La petite chapelle regorge de petits "trésors" : boiseries, chapiteaux, vitraux... A la création du Prado, ce furent les prêtes qui dirent la messe. Puis, pendant la guerre, en 1943, de nouveaux bâtiments ont été construits dont une chapelle plus moderne qui remplaça pour les messes dites, et durant quelques temps celle d'Arlempdes.
En collaboration le Prado, l'ASPH entreprant l'entretien intérieur de la crypte et de la chapelle. Le projet est lancé en 2021.
*'''Chapelle du Prado'''
Comme dit précédemment, cette chapelle ne fut pas utilisée très longtemps. Ceci est fort dommage, car on peut y admirer une fresque murale dont le père REBUFFET cita : "En ouvrant la porte de la chapelle, on est saisi d’admiration devant une fresque murale qui domine l’autel. “Symbolisant des scènes de l’évangile, elle est l’oeuvre d’un couple de jeunes artistes, plus ou moins camouflés eux aussi, P. PAULIN et R. BESSON.”
Retrouvez l'histoire de ces chapelles, des photographies dans l'ouvrage "les 3 chapelles de Salornay" édité par l'ASPH. Le fils des auteurs de la fresque, Michel PAULIN transmet par le biais de ce livret des écrits résumant l'admirable travail de ses parents peintres décorateurs : "En 1944, ce fut le décor de la chapelle de l'Orphelinat Agricole du Prado à Salornay (71). Ce travail - le seul qu'ils aient réalisé à la fresque - les autres étant de la peinture à l'huile ou à la colle - mettaient en scène les thèmes de la rédemption des pauvres, de la crucification et de l'eucharistie..." L'enfant agenouillé qui y est représenté n'était autre qu'un des orphelins de l'époque...
== '''Le Campanile du Prado et sa croix de Lorraine''' (Salornay) ==
 
* LE CAMPANILE DU PRADO ET SA CROIX DE LORRAINE (à Salornay)
Sur la façade sud du campanile du Prado, à hauteur des yeux, on peut distinguer dans l’appareillage des pierres du mur, le dessin d’une croix de Lorraine.
Pied de nez risqué, mais plein de panache, en cette année 1943 aux officiers allemands qui stationnaient au château de Salornay (propriété de la famille GUERIN).
== '''* LES CROIXLes Croix'''== 
Elles ont toutes été érigées au cours du XIXè siècle.
C*'''roix Croix du Bourg nommée autrefois croix du Moulin''' (moulin qui se situait dans le dessus de la rue, aujourd'hui totalement disparu et peu de guelati se souvienne de sa présence, quelques ruines à une époque voilà tout) est la plus ancienne du village datant de 1806.*'''Croix de l'Eglise''' est placée à côté du monument aux morts.*'''Croix du cimetière''' dédiée à la comtesse de Vogüé dont la tombe a été déplacée lors du transfert du cimetière. Elle est située au bout de l'allée centrale du cimetière.*'''Croix de la Fontaine''' (doit son nom au quartier où elle est érigée) date de 1867. Son socle a été refait à l'identique en 2010.*'''Croix d'Abdon aussi nommée Croix des Poccards''' dont il ne reste qu'un morceau de socle près du chemin de la Palisse au quartier des Poccards.*'''Croix d'Appeugny''' autrefois appelée Croix de la Palisse; visible près du stade.*'''Croix de Franclieu''' située à la limite de Charnay-les Mâcon sur le chemin du même nom.*'''Croix de Chazoux''' située à l'entrée du village côté Chazoux comme son nom l'indique peu après le petit pont de l'Abîme*'''Croix des Miolands''' Elle domine l'entrée d'un pré sur le chemin que le tacot empruntait autrefois. Elle est sur une des terres de la propriété du château de Chazoux. A été renovée il y
a quelques années par M Pierre BENOIT.
*'''Croix de la Pourcette ou Pourchette''', nom employé il y quelques décennies. Située à Salornay, devant la bâtisse qui se nomme aussi Pourcette et qui dépendait du château d'Arlempdes,
comme le chemin, le puits, tous sous la même appelation. Derrière, une niche de pierres rouges qui renfermait autrefois une statuette.
*'''Croix de Salornay''' visible à l'entrée et contre le mur de pierre derrière du château féodal de Salornay.
<ref>Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny</ref>
*== '''NOTRE DAME DE LA SALETTENotre Dame de la Salette'''== 
Située sur le domaine de Chazoux, proprièté du baron Guy DE LA CHAPELLE, puis désormais à Christophe DE LA CHAPELLE ; la statue de Notre Dame de la Salette est bien connue des habitants d'Hurigny.
Erigée à la fin du XIXe siècle par M Alphonse MICHOUD, grand-oncle du propriètaire actuel, cette statue représente la Vierge apparaissant à deux jeunes bergers, évènement qui aurait eut lieu en 1846 à la Salette-Fallavaux dans l'Isère. Jusqu'en 1966, le jour du 15 août, un pélerinage à la statue regroupait un grand nombre des habitants d'Hurigny et se clôturait par un feu d'artifice offert par la famille MICHOUD.
De nos jours, par sa situation et par la vue que l'on peut avoir sur la Grisière, Mâcon et la plaine de la Saône, la statue de la Salette est devenue un lieu apprécié pour ceux qui fréquentent le chemin communal à pied, à cheval ou à V.T.T. La statue n'en reste pas moins un lieu privé que tout à chacun se doit de respecter en la préservant de tous dépôts, déteriorations ou autres. <ref>Source : Hurigny info mars 1997- ASPH </ref>
   == * '''Patronymes Gueulatis à retenir''' ==
'''== RESISTANTS GUEULATIS TUES A L'ENNEMI'''== 
'''Paul GARON''' (résistant) né à Chalmoux (71) le 18 décembre 1917 et exécuté par les allemands le 12 juin 1944 au Moulin Givry près de Dagneux (01). 12 de ses camarades ont subi le même sort. Engagé au 5è dragon à Mâcon (brigadier). Agent du réseau Marco Polo où il est surnommé "Gaspard". Habitant Hurigny, il est chargé d'organiser le secteur. Puis il devient chef dans un groupe franc FTP à Lyon. Médaillé de la Croix de Guerre avec étoile de bronze en 1940.
'''*PLAQUES DE RUE'''== Plaques de rue == 
Afin d'honorer et de conserver le souvenir de ses quatre gueulatis, le conseil municipal d'Hurigny a décidé de donner leurs noms à quatre rues du village. Paul GARON, Gabriel ROUX, Joseph CHARVET et Henri GARNIER.
<ref>Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny</ref>
== Blasons ==
 
'''*BLASONS D'HURIGNY'''
Nous retrouvons plusieurs blasons sur la commune, dispersés ça et là. Gravé sur une cheminée, au dessus d'une fenêtre ou d'un porche, sur un écrit...Leur origine n'est pas toujours connue malgré les recherches faites à cet égard. Mais nous pouvons noter avec certitude que les familles D'ESCRIVIEUX, SEYVERT (SEVERT), l'ESTOUF DE PRADINES, ALAMRTINE (LAMARTINE), DE MONTHEROT DE MONTFERRAND, DE LEUSSE/TURIN, DE BOISSIEU/MICHOUD, DE LA CHAPELLE, DE LA FORET DE DIVONNE, DE VOGUE, LA FAY, DE LAVAL, D'ARLEMPDES, DE SALORNAY, BOTTON (BOTON), BARTHELOT D'OZENAY, CHESNARD DE SALORNAY, DE LA BLETONNIERE, REGNAULT DE PARCIEUX, DE MORANGIES SAINT ALBAN, GUERIN DE NORMANDIE, DE MAURES DE MALARTIC, DE MALARTIC, DE MONTRICOUX DE MALARTIC, DAUPHIN/D'ESCRIVIEUX, sont repertoriées.
Write
185
modifications