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Hurigny

Hurigny
HURIGNY-Vue sur le Bourg bis.jpg
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton Hurigny (chef de canton)
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Code Insee, postal 71235 - 71870
Habitants 1983 en 2017 - 2035 Gueulatis en 2019
Site web site de la commune

site de l'association de sauvegarde du patrimoine de la commune

Hurigny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. Hurigny est un village du Mâconnais. Il s'étend sur un plateau d'environ 300 mètres d'altitude, dominant la vallée de la Saône. Le village est également encadré par les collines du Mont-Rouge et du Gros Mont. Village viticole du vignoble du Mâconnais.

Les habitants se nomment les Gueulatis. Pourquoi ?

Sommaire

Situation administrative

Commune située à environ 6 kilomètres de Mâcon. Villages limitrophes : Chevagny-les-Chevrières, Charnay-les-Mâcon, Verzé, Laizé, Sancé.


Liste des maires

PIC Aimé du 6 janvier 1826 jusqu’à son décès. DESREAUX Georges du 7 février 1830 au 13 août 1843. PACHON Michel du 13 août 1843 au 20 août 1848. DESREAUX Georges du 20 août 1848 au 12 août 1860. PACHON Michel du 112 août 1860 au 3 septembre 1865. LETIENNE Antoine du 3 septembre 1865 au 14 mai 1871. RONDIERE Benoît du 14 mai 1871 au 23 août 1891. LAPLACE Charles du 23 août 1891 au 12 janvier 1896. GIRARDIN Jean du 12 janvier 1896 au er octobre 1902. FOURRIER Pierre du 1er octobre 1902 au 15 juillet 1906. GIRARDIN Jean du 15 juillet /1906 au 18 janvier 1911. VIGOUREUX François du 18 janvier 1911 au 10 décembre 1919. FOURRIER Claude du 10 décembre 1919 au 5 décembre 1926 où il démissionne. DUVERT Jean Honoré du 24 février 1927 au 19 mai 1929. MOIROUX Ryol du 19 mai 1929 au 12 mai 1935. DUVERT Jean du 12 mai 1935 au 26 juin 1938. HIGONET André du 23 juin 1938 au 2 septembre 1939. BOUILLARD Pierre du 09 septembre 1939 au 1er septembre 1941 ou une démission s’impose pour raisons de santé. CHEVENET Eugène du 1er septembre 1941 au 16 mai 1945. HIGONET André du 16 mai 1945 au 1er juillet 1958. MOIROUX Pierre du 1er juillet 1958 au 30 novembre 1963. LAPLACE Maurice du 30 novembre 1963 au 28 mars 1971. De VIGAN Henry du 28 mars 1971 au 19 mars 1983. FOULON Pierre du 19 mars 1983 au 16 juin 1995. CURTENEL Jean-Louis du 16 juin 1995 au 29 mars 2014. DEYNOUX Dominique du 29/03/2014, mandat en cours.

Canton d'Hurigny

Le canton d'Hurigny a été créé en mars 2015 suite au découpage territorial du département de Saône-et-Loire. Lors de sa création en 2015, le nouveau canton d'Hurigny comprend 28 communes. Le nouveau canton d'Hurigny a été formé des communes des anciens cantons de Lugny (14 communes) ; Mâcon-Nord (12 communes) et de Mâcon-Sud (2 communes). Le nouveau canton d'Hurigny est entièrement dans l'arrondissement de Mâcon. [1]

Histoire

  • TOPONYMIE :

On trouve les premières mentions de nom du village HURIGNY dans le cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon. Le nom a évolué au cours des siècles :

          864 - 872 : "Urnaco" (cartulaire St-Vincent)
          937 - 962 : "in pago Matisconense, in agro Uriniacens, in ipsa villa Uriniaco"
          943 - 952 : "capella sancte-Marie in villa Huriniaco"
          XIe siécle : "In agro salorniacensi, in villa que dicitur Uriniaco, prope ecclesia Sancte-Marie"
          XIIe siècle : "In villa Huriniaco"
          XIIIe siècle : "In villa Hurigniaci"
          XIVe siècle : "curatus de Hurigiaco, alias Harignaco"
          Avant 1412 : "ecclesia Hurigniaci, alias Huregniaci"
          1543 : Urigné
          1560 : Urigny
          1610 : Hurigny
          1757 : Hurigny en Mâconnois
          1783 : Hurigny ou Urigny
          1790 : Hurigny


Hurigny ne compte pas moins de 200 noms de rues, impasses, chemins...tous ces noms ont été repertoriés dans un ouvrage intitulé "HURIGNY, les lieux, les rues, les sites...leur origine, leur histoire" Ainsi chaque nom est défini et situé sur la commune avec l'évolution au fil du temps. Le livre est disponible auprès de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine qui en est l'auteur. Au fil des pages vous pourrez découvrir l'origine de chaque nom de rue, de quartier, d'impasse ; ou leur changement de dénomination. Sans doute aurez-vous un souvenir, un détail à nous faire parvenir...


  • le Mediolanum d'Hurigny.

Ce Mediolanum du pays des Éduens a déjà signalé, avant 1900, par Auguste Longnon[2]. C'est le hameau dit « Mioland » ou aux « Miolans », situé sur la pente nord du Gros Mont.
En effet, une charte du Cartulaire de Saint-Vincent, des environs de l'an Mille (n° 469), cite cette localité sous la forme Miolanum qui est une abréviation normale, de Mediolanum. Or, les Mediolana sont des lieux sacrés, généralement forestiers, souvent placés sur les hauteurs embrassant un large horizon. Ces lieux sacrés se trouvent aux confins des territoires de plusieurs tribus ou pagi et représentent dans le culte celtique l'omphalos ou nombril du monde (tout au moins d'une race, d'une peuplade ou d'un groupe de tribus).

Le Mediolanum du Gros Mont restait énigmatique, mais lorsqu'on étudie de plus près la question, on s'aperçoit que les trois archiprêtrés primitifs du diocèse de Mâcon, qui paraissent avoir été originairement des pagi minores du pays éduen, viennent aboutir au Gros Mont, qui est leur point commun de réunion. D'autre part, le pagus minor éduen de la rive gauche (archiprêtré de Bagé-Coligny) et le pays des Ambarres aboutissent sur la Saône en face de Mâcon, à l'embouchure de la Veyle, dans un rayon d'une lieue environ du Gros Mont.

Le Mediolanum du Gros Mont se trouvait donc sur le point de jonction de quatre ou cinq tribus gauloises, toutes éduennes. Comme les assemblées religieuses des mediolana s'accompagnaient de grands apports populaires, c'était l'occasion d'échanges commerciaux qui se faisaient à proximité, dans un lieu favorable. Le petit port ligure de Matisco, situé tout près du Mediolanum d'Hurigny, doit sans doute sa fortune à ce dernier.[3]

  • Une voie romaine, de Mâcon à Autun, traverse la commune, selon un axe sud-est / nord-ouest. On en voyait encore les traces en 1927 en bas de la colline de Chazoux, au parc de la Garenne, au lieu-dit le Potet. [4]
  • des puits d'extraction de terre réfractaire ont été découverts à la Grisière. Ils étaient reliés par des galeries munies encore de leurs boiseries en branches de châtaignier. Du fond d'un des puits, on a retiré un treuil en bois parfaitement conservé, des tessons de céramique, des anses de grandes amphores et une petite pelle à main en bois. [5]
  • des nécropoles ont été découvertes en plusieurs points du territoire :

- à Apeugny, au lieu-dit les Tauches, des sépultures en couloirs de pierres brutes, renfermant des squelettes de très grande taille, avec des tuiles romaines ou tegulae, et deux monnaies ;
- au hameau de "Chazoux", au lieu-dit en Chaponnière, une sépulture formée de quatre dalles brutes, trouvée avant 1927 ;
- à Salornay, un sarcophage en grès et des sépultures en caisson contenant des monnaies et une épée ;
- dans la propriété du Prado, les soubassements d'une chapelle contenant une sépulture, vraisemblablement mérovingienne, qui renfermait une perle d'ambre, deux agrafes à double crochet ;
- aux Miolands, dans le lieu-dit Le Clos, des sépultures sous dalles ;
- aux Sarrasins, 200 sépultures entre 1875 et 1930, le plus souvent en coffres de dalles, orientées à l'est, avec parfois jusqu'à trois corps dans chaque tombe.

  • première mention du lieu dans une charte de Saint-Vincent-de-Mâcon, en 864-872, Urnaco
  • Salornay apparaît au XIe siècle, in agro Salorniacensi, in villa qui dicitur Uriniaco.
  • En 1471, les troupes de Louis XI détruisirent la maison forte de Salornay dont l'artillerie avait été prêtée à la ville de Mâcon pour leur résister.
  • au XIXe siècle, nombreux séjours de Lamartine au château, propriété de son oncle François Louis de Lamartine de Montculot.

Patrimoine

Le patrimoine d'Hurigny est composé de plusieurs châteaux ou plûtot d'un château féodal et plusieurs grandes maisons bourgeoises Vous pouvez retrouver leurs histoires et celles des propriètaires successifs (généalogie, anecdotes et photographies exclusives dans l'ouvrage publié par l'ASPH intitulé "les châteaux d'Hurigny". S'ajoute le petit patrimoine : plusieurs lavoirs, de nombreux puits dont la plupart sont privés, un manège à eau, un château d'eau, un wagon de l'époque du Tacot (petit train), de deux chapelles : une sur la commune à proximité du château et une autre à Salornay face au Prado, un alambic, une ancienne cure désormais habitation privée, de même pour l'ancienne gare du Tacot, une halte dite du Tacot à hauteur de Chazoux, de nombreuses croix de chemins, une statue, bien que proprièté privée est visible sur un des sentiers balisés, il s'agit de "Notre Dame de la Salette", une église et sa place aménagée d'une croix et du monument aux morts, la maison du peintre Antoine VILLARD (monument classé depuis 2020)

== Les Châteaux d'Hurigny ==[6]:


  • LE CHATEAU COMMUNAL D'HURIGNY

La châtellenie comprenait Hurigny, Blany, Laizé et Satonnay. Il fut mention d'une châtellenie royale pourvue d'une maison forte cente de fossés dès le XIVème siècle.

1357 : le châtelain est Joceran CABUCHE

1510 : la terre est érigée en fief pour Philippe MARGEOT, bourgeois mâconnais, conseiller maître des comptes à Dijon

1535 : François DESCRIVIEUX, châtelain juge prend place en ce lieu

XVIe : le fief échoit à Étienne SEYVERT, bourgeois de Mâcon qui y fonde une chapelle

1560 : Jean SEYVERT, son fils hérite du fief qui passera à son fils Ennemond

1599 : Au décès d'Ennemond SEYVERT, son fils Jean d'HURIGNY lui succède.

1657 : sans héritier, il fait de son neveu Jacques-François de l'ESTOUF, baron de Pradines et Sirot, son héritier

1666 : J.F de l'ESTOUF vendra le domaine aux religieuses des Ursulines de Mâcon

1671 : l'ensemble sera repris par Philippe-Étienne de LAMARTINE, conseiller-secrétaire du roi, (ancêtre du poète Lamartine)

1684 : Philippe de LAMARTINE, fils aîné du précédent, lui succède

1747 : ce dernier meurt sans enfant, c’est son frère Jean-Baptiste de LAMARTINE qui lui succède

1757 : son fils du même nom Jean-Baptiste de LAMARTINE, lui succède

1783 : il substitue une aimable demeure à l'ancien château qu'il a fait raser

1787 : le domaine échoit en dot à Pierre de MONTHEROT DE MONTFERRAND époux de Sybille-Philippine de LAMARTINE, fille du précédent. Celui-ci émigre laissant le château à l’abandon.

1794 : le château est vendu à un notaire de Senozan, Joseph MEZIAT puis à A. ROLAND puis à son beau-frère

1824 : Joseph TURIN, négociant à Lyon. Emilie, sa fille unique et héritière épouse le comte Léon DE LEUSSE. Le château restera dans la famille sur plusieurs décennies.

1988 : le comte Raymond de LEUSSE (arrière petit-fils) vend la propriété à la commune d'Hurigny

Le château et ses dépendances (tinailler, écuries) sont entourés d’un parc de 10 ha planté d’arbres tricentenaires (des plaques détaillées indiquent leur provenance, l’année de plantation etc) et équipé de plateformes de jeux. Un cadre de verdure apaisant où il fait bon flâner.

Une petite chapelle située à proximité du château est mentionnée dès 1625 dans un inventaire . Elle est bâtie près de l’ancien château. Jean d'HURIGNY, seigneur du lieu à cette date, fonde une messe du Saint-Esprit à célébrer par le curé d’Hurigny le jeudi de chaque semaine. En 1675, c’est Philippe-Étienne DE LAMARTINE qui charge le curé de célébrer chaque semaine une messe basse en la chapelle.

Cette construction rectangulaire, orientée à l’est, avec sacristie accolée, a souffert de l’oubli. Ses voûtes, sa décoration intérieure, méritaient d’être préservées.

De nombreux bénévoles, réunis dans l’Association de Sauvegarde du Patrimoine d’Hurigny, ont participé, de 2002 à 2005, aux chantiers de rénovation du bâtiment : charpente, toiture d’ardoise, enduits et décors extérieurs de style régence.

À l’intérieur, la décoration des voûtes, des corniches, des pilastres en faux-marbre, des moulures en plâtre, inspirée de décors XVIIè a été restaurée à l’identique.

1989 : Démolition des restes de l'orangerie

1995 : Inauguration du château après plusieurs années de réfection et de transformations. Son tinailler et ses écuries sont revisités et ouverts au public sous forme de salles de réunions, de manifestations, d'associations.


*CHATEAU DE LA GARENNE Il est situé en plein coeur du bourg. Autrefois nommé "la Pouponnière". Avant 1900, le château de la Garenne est proprièté d'Alfred EMPEREUR puisà la famille CASTELLANE NORAN avant de passer au Général AZAIS. Entre 1920 et 1944, m Petit, M Fournier en seront à leur tout propriètaire 1945 : la ville de Mâcon le domaine. Pierre DENAVE, maire mâconnais de l'époque est à l'initiative d'une maison des mères et d'une pouponnière 1957 : le lieu est convertit en hôpital de jour, service psychologique pour enfants et adolescents, dépendant du centre hospitalier de Mâcon jusu'en 2019 où le service au centre hospitalier de Sevrey Sur une partie du parc, un batiment est construit pour accueillir le centre aéré de Mâcon.


  • CHATEAU DE CHAZOUX



  • LE CHATEAU DE SALORNAY

A flanc de coteau, à 4000 m à l'ouest de Macon et 2500 m au sud d'Hurigny.
Le hameau de Salornay recèle deux sites fortifiés : le château à proprement parler et une tour saule, située près de l'entrée de la basse-cour du château. Le château est constitué par une ensemble de bâtiments disposés en arc de cercle au nord d'une plate-forme ovoïde, entourée de fossés en eau larges de 12 à 30 m. On y accède par l'ouest. Le chemin passe tout d'abord au sud de la tour-saule d'Hurigny, puis à travers une vaste basse-cour qui se prolonge au sud par un pigeonnier rond dressé à côté des fossés, et enfin sur le pont-dormant qui s'engage sous la tour-porche, percée d'une porte cochère en arc surbaissé. (La tourelle ronde qui se dresse à gauche de la tour porche est une adjonction du début du XXe s.)
Le logis se compose de trois tours-saules juxtaposées de trois étages chacune et d'un bâtiment d'habitation plus récent à un étage et demi. La plus ancienne tour-saule est bâtie sur un plan rectangulaire, mesurant 13 m du nord au sud et 10 d'est en ouest. Elle occupe l'angle nord-est de la plate-forme. Elle contient au premier étage une grande salle ouvrant sur des doubles latrines au nord. Le second étage est percé de baies créneaux (2 sur les petits côtés et 3 sur les grands), à niches rectangulaire avec linteau de bois et coussiège.
La tour sud est bâtie dans le prolongement de la tour centrale. Les créneaux qui la couronnent aujourd'hui sont une invention du début du XXe s.

La tour sud du château de Salornay - document Gérard Thélier

La troisième tour est bâtie au nord en retour d'angle sur la façade ouest de la tour centrale, dont elle est venue boucher une baie créneau. L'étage de tir est éclairé d'une part par une baie géminée au sud, sur la cour, d'autre part par deux groupes de deux baies créneaux à coussiège encadrant une archère droite, vers l'ouest et vers le sud.
La tour centrale est prolongée vers le nord par une tour plus étroite et plus haute d'un étage, qui se donne des allures de tours de guet, mais qui est une tour à latrine. A chaque étage, un couloir nord-sud dessert deux cabinets de latrines à l'ouest. Le couloir et chaque cabinet est éclairé par un jour en archère.[7]

Les Lavoirs d'Hurigny

Comme dans chaque village, Hurigny possède plusieurs lavoirs. Entretenus, ils sont le souvenir d'une époque où ils étaient utilisés dans plusieurs fonctions ; pour les lavandières qui effectuaient les lessives, pour les fermiers, agriculteurs ou viticulteurs qui s'en servaient pour arroser leurs terres, abreuver leurs bêtes, pour le nettoyage quotidien Les lavoirs avaient une importante fonction sociale. Ils constituaient un des rares lieux où les femmes se réunissaianet pour discuter tout en oeuvrant. L'association de Sauvegarde du patrimoine présente aux enfants scolarisés, dans le cadre du temps après l'école, une séance sur le travail des lavandières (tenues de l'époque, matériel et technique) tout est présenté...les enfants s'en amusent, les adultes se souviennent...

Hurigny comptait 9 lavoirs. Trois ont disparu :

*le lavoir DU BOURG qui avait été construit en 1856, lavoir non couvert qui était situé à côté du puits des Vignes, doont il ne reste aucune trace.
*Le lavoir DU MONT ROUGE avait été créée en 1861, il ne reste rien ; 
*le lavoir DE SALORNAY, mis en place en 1856. Lavoir couvert composé d'une auge pour les animaux dont il ne reste rien, non plus.

Toutefois, pour le plaisir des yeux et des souvenirs qu'ils peuvent évoquer, il reste

  • le lavoir couvert DE CHAZOUX qui date de 1841 qui recontrera un problème récurent, sa source se tarie.

Et ce n'est que 40 ans plus tard, en 1881 que grace à la générosité d'un propriètaire qui offre une cession gratuite de prise d'eau que le hameau pourra enfin profiter de son lavoir.

  • Le lavoir DE LA FONTAINE date de 1848. Lavoir couvert avec abreuvoir composé d'une auge ; il subira de nombreuses réparations au fil du temps. Quelques passionnés du quartier participent à son entretien comme le démoussage de sa toiture en 2021.
  • Le lavoir DES MIOLANDS date de la même année que le précédent. Lavoir couvert en 1856, mesurant 10 m 34 de long et 1 m 95 de large. A sa proximité : un puits, un abreuvoir. L'ensemble subit une rénovation complète en 2021. Le puits et son abreuvoir sont remis en état, la porte du puits refaite à neuf. Le lavoir est décrépi et rejointé. Un travail effectué par les bénévoles de l'ASPH. En 2022, ce sera l'aspect architectural intérieur qui sera remis en état et enjolivé.
  • Le lavoir DES PIOTS, construit en 1850. L'eau est introduite par une gargouille formant un abreuvoir. Les bancs ont été remplacés en 1855. Réparé en 1876 ; les moellons et les dalles proviennent de la carrière de la commune. En 1970, la famille MICHOUD, propriètaire du domaine et château de Chazoux fait refaire la toiture. Celle ci sera remise en état par la municipalité en 2020.
  • Le lavoir du POINT DU JOUR, ouvrage d'un particulier, ancien propriètaire de la parcelle. Ce lavoir n'a rien en commun, dans sa construction et dans son apparence avec les autres lavoirs d'Hurigny.

Pas de date réfenciée sur l'année de sa construction.

  • Le lavoir DES ROUSSEAUX aussi dénommé lavoir DES GANDELINS date de 1841. Il mesure 7 m 10 de long et 5 m 85 de large, hors oeuvre. la bassin est formé de 2 rangs de dalles taillées.

La couverture est faite de tuiles creuses.[8]


  • LE MANEGE A EAU

Découvert au jardin des Lombards sous une masse touffue de vigne vierge entouré d'une cabane de briques, le mécanisme du manège à eau fut dégagé. Les anciens gueulatis confirment qu'un manège à eau existait avant 1930. Il alimentait en eau potable le château de la Garenne situé au bourg. Le terrain fut déblayé, le mur de pierres consolidé, le mécanisme dégagé et nettoyé. Le puits fut exploré par les pompiers de la commune ce qui permit de comprendre le fonctionnement de ce manège. La charpente et la toiture furent installées en mars 2007. Robert GERARD dessina une mule qui servi à la fabrication d'une silhouette en fer forgé qui sera installée sur le manège en mai 2008. Les bénévoles de l'association de sauvegarde du patrimoine ont été jusqu'à ajouter un pupitre explicatif. Une restauration remarquable que vous trouverez au jarin des Lombards à proximité du wagon et du puits.


Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à Hurigny

L'église d'Hurigny est placée sous le vocable de l'Assomption de la Vierge Marie et dépend de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul. Elle est dotée d'une architecture romane. Elle dispose d'un clocher octogonal qui pourrait dater de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Ce clocher qui abrite trois cloches est situé à la croisée du transept. Sur une des arêtes du clocher, on remarque un visage sculpté. Les gueulatis soufflent une anecdote à ce sujet qui traverse les temps : "un ouvrier serait tombé du toit lors de la construction et ses collègues, pour lui rendre hommage, auraient sculptés son visage".
La première trace écrite de l’église de Hurigny se trouve dans un cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon datant de la fin du Xe siècle :

sanctae maria uriniaci ecclesia.

L’église en forme de croix latine, comporte une nef de trois travées dallées sous croisées d’ogives, prolongée d’un chœur pentagonal. Le déplacement du cimetière qui entourait l'église, en 1862, a permis la construction de la chapelle Saint-Joseph opposée à celle de Sainte-Marie.

  • Chapelle Saint-Joseph :

L’autel dont le devant présente le chiffre de Saint-Joseph, encadré des lys, symboles représentatifs du père nourricier de Jésus. On y trouve une grande peinture représentant Saint-Joseph mourant, avec Jésus et Marie à son chevet. Et une imposante statue de femme agenouillée, aux traits très typés, sainte Marie-Madeleine.

  • Chapelle de la Vierge :

L’autel est dominé par une statue de Vierge à l’enfant, qui présente la Vierge Marie avec Jésus et Jean-Baptiste enfants. La scène est entourée par les statues de Saint-Louis et d’un évêque. Puis, il y a SAINTE-JUSTE provenant de la chapelle (détruite de Salornay) du même nom. La statue Sainte-Juste nommée aussi Sainte-Justine fut cachée en notre église pendant la Révolution par les habitants de Salornay. La nef fut rebâtie en 1898 dans un style néo-gothique flamboyant. Le porche repose sur les fondations d'origine. Cet important caquetoire est composé d'un auvent couvert de tuiles rondes, supporté par des colonnes cylindriques. Les peintures des murs et des voûtes ont été réalisées par l'entreprise Mâconnaise BUSSIERES. Parmi les différents tableaux, on retrouve celui de la "Pieta" signé par le peintre Mâconnais Honoré HUGREL (1880 - 1924). Les vitraux sont de Lucien BEGULE (1848 - 1935), maitre verrier lyonnais. L'un de ses vitraux se retrouve, en identique dans une chapelle à Santiago du Chili. Devant l'église, sur la place du même nom, une croix érigée en janvier 1867, en l'honneur de Saint-Joseph, et ce lors de l'achèvement de la construction de la chapelle.

Travaux effectués en l'église d'Hurigny, au fil du temps :

- 1821 : réparation importante de l’église : enduit extérieur, enduit intérieur du clocher, serrurerie et peinture du portail d’entrée.
- 1898 : réparation de la nef de l’église prise en charge par la fabrique et la famille MICHOUD.
- 1931 : installation d’un bec électrique devant l’église.
- 1977 : réfection du toit de l’église.
- 1991 : électrification des cloches avec sonnerie automatique des heures.
- 2021 : la façade de l'église et son caquetoire sont entièrement rénovés.


LE MONUMENT AUX MORTS

C'est à Godefroy DE LEUSSE, bienfaiteur public, propriètaire du château du même nom que nous devons le monument aux morts situé sur la place de l'église d'Hurigny. Démobilisé en janvier 1919, G. DE LEUSSE revient en son château, auprès de sa mère. A la fin des hostilités, une section de l'Union des Combattants de la Grande Guerre s'est créée sur Hurigny et Godefroy pris soin de songer à édifier un monument à la mémoire des 34 hommes du village tombés au champ d'honneur.

Il fut nommé président du comité d'érection et s'engage dans le chantier où il dirige tout en compagnie de quelques gueulatis.

Le monument se dresse sur un terre-plein comportant la croix de mission érigée en 1867.

Parrallèlement 3 plaques de marbres blanc ornent l'église ; plaques gravées des noms des défunts.

Fin de la mise en place : février 1921. L'inauguration eu lieu le 29 mai 1921, Godefroy DE LEUSSE y fut l'unique discours de sa vie (renseignements issus du livre de son ami Jean MICHOUD  : Godefroy DE LEUSSE)

La place de l'église a subi plusieurs transformations au fil du temps : les ifs ont été enlevés (après plus de cinquante ans) afin de dégager la vue. La place fut complètement réhabilitée en 2020.[9]


Les Chapelles d'Hurigny

  • Chapelle du château
1625 : une chapelle destinée au culte catholique est bâtie dans l'enceinte du château (mentionnée dans l’inventaire annuel). Jean d’HURIGNY, seigneur du lieu à cette date, fonde une messe du Saint-Esprit à célébrer par le curé d’Hurigny, le jeudi de chaque semaine.

A l'intérieur sa décoration (voûtes, corniches, pilastres, moulures) est inspirée de décors XVIIè. Ensemble très représentatif de l'architecture et de décoration Régence du XVIIè ce qui est très rare dans la région. La chapelle a été totalement restaurée, en grande partie par les "mains en or" de M Pierre BENOIT, gueulati, épaulé par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine d'Hurigny tout juste créée et présidée par M Michel BRAILLON. Le travail sera effectué en partenariat avec l'association REMPART, entre autres, et de nombreux bénévoles. Un projet qui n'a comme résultat qu'une magnifique réussite qui ravit les promeneurs du parc et les amoureux du patrimoine. Les travaux s'étalent sur plusieurs années : de 2002 à 2005.

Les 3 chapelles de Salornay :

  • Chapelle Sainte-Juste a été détruite pendant la Révolution. Sous son sol avaient été découvertes des tombes probablement antérieures à l'édifice. La chapelle se situait sur le chemin du même nom auquel on accède en passant devant la croix de la Pourcette, au bas du parc de l'ancien château d'Arlempdes, lui aussi détruit plus récemment, en 1987.

La chapelle Sainte-Juste fut pillée et en grande partie détruite. En ce lieu existait un pélerinage dont Gabriel JEANTON a écrit : "Au village de Salornay, commune d'Hurigny, existait jadis "prope castrum", c'est-à-dire à côté du château des sires de Salornay, une chapelle dédiée à Sainte-Justine. Cette chapelle fut l'objet en 1530, de diverses fondations faites par les sires de Salornay et les habitants du lieu, était assez spacieuse et surmontée d'un clocher. Il y existait un pélerinage où l'on se rendait pour les palpitations du coeur. Son renom s'étendait au loin puisque l'on venait même de Lyon. Lorsque la chapelle fut détruite, on alla sur ses ruines. Il y a peu d'années le pélerinage persistait encore. La statue Sainte-Justine qui est d'une relative ancienneté, a été transportée dans l'église d'Hurigny". De cette chapelle, il ne reste que 2 vestiges : la statue de Sainte-Juste et une fenêtre gothique réemployée dans une bâtisse proche du château féodal de Salornay (notifiée par B. REBUFFET dans un ouvrage de 1970 consacré aux édifices religieux). Cette bâtisse est nommée "l'Abbaye". De son nom, Sainte-Juste n'avait pas qu'un clos ; même le chemin qui mène à Levigny a changé de dénomination. Désormais il se nomme "chemin de Salornay".

  • Chapelle d'Arlempdes toujours présente dans le parc du Prado (anciennement parc du château d'Arlempdes). Cette chapelle domestique appartenait à la famille d'Arlempdes. Le culte n'était célébré qu'à intervalle irrégulier Des cérémonies religieuses ont été faites pour les personnes inhumées (LAVAL d'ARLEMPDES, BONNETAIN DE LESSART, CHANEL) dans les caveaux de la crypte, à laquelle on accède par un escalier extérieur.

La petite chapelle regorge de petits "trésors" : boiseries, chapiteaux, vitraux... A la création du Prado, ce furent les prêtes qui dirent la messe. Puis, pendant la guerre, en 1943, de nouveaux bâtiments ont été construits dont une chapelle plus moderne qui remplaça pour les messes dites, et durant quelques temps celle d'Arlempdes. En collaboration le Prado, l'ASPH entreprant l'entretien intérieur de la crypte et de la chapelle. Le projet est lancé en 2021.

  • Chapelle du Prado

Comme dit précédemment, cette chapelle ne fut pas utilisée très longtemps. Ceci est fort dommage, car on peut y admirer une fresque murale dont le père REBUFFET cita : "En ouvrant la porte de la chapelle, on est saisi d’admiration devant une fresque murale qui domine l’autel. “Symbolisant des scènes de l’évangile, elle est l’oeuvre d’un couple de jeunes artistes, plus ou moins camouflés eux aussi, P. PAULIN et R. BESSON.”

Retrouvez l'histoire de ces chapelles, des photographies dans l'ouvrage "les 3 chapelles de Salornay" édité par l'ASPH. Le fils des auteurs de la fresque, Michel PAULIN transmet par le biais de ce livret des écrits résumant l'admirable travail de ses parents peintres décorateurs : "En 1944, ce fut le décor de la chapelle de l'Orphelinat Agricole du Prado à Salornay (71). Ce travail - le seul qu'ils aient réalisé à la fresque - les autres étant de la peinture à l'huile ou à la colle - mettaient en scène les thèmes de la rédemption des pauvres, de la crucification et de l'eucharistie..." L'enfant agenouillé qui y est représenté n'était autre qu'un des orphelins de l'époque...

Le Campanile du Prado et sa croix de Lorraine (Salornay)

Sur la façade sud du campanile du Prado, à hauteur des yeux, on peut distinguer dans l’appareillage des pierres du mur, le dessin d’une croix de Lorraine. Pied de nez risqué, mais plein de panache, en cette année 1943 aux officiers allemands qui stationnaient au château de Salornay (propriété de la famille GUERIN).


Les Croix

Elles ont toutes été érigées au cours du XIXè siècle.

  • Croix du Bourg nommée autrefois croix du Moulin (moulin qui se situait dans le dessus de la rue, aujourd'hui totalement disparu et peu de guelati se souvienne de sa présence, quelques ruines à une époque voilà tout) est la plus ancienne du village datant de 1806.
  • Croix de l'Eglise est placée à côté du monument aux morts.
  • Croix du cimetière dédiée à la comtesse de Vogüé dont la tombe a été déplacée lors du transfert du cimetière. Elle est située au bout de l'allée centrale du cimetière.
  • Croix de la Fontaine (doit son nom au quartier où elle est érigée) date de 1867. Son socle a été refait à l'identique en 2010.
  • Croix d'Abdon aussi nommée Croix des Poccards dont il ne reste qu'un morceau de socle près du chemin de la Palisse au quartier des Poccards.
  • Croix d'Appeugny autrefois appelée Croix de la Palisse; visible près du stade.
  • Croix de Franclieu située à la limite de Charnay-les Mâcon sur le chemin du même nom.
  • Croix de Chazoux située à l'entrée du village côté Chazoux comme son nom l'indique peu après le petit pont de l'Abîme
  • Croix des Miolands Elle domine l'entrée d'un pré sur le chemin que le tacot empruntait autrefois. Elle est sur une des terres de la propriété du château de Chazoux. A été renovée il y

a quelques années par M Pierre BENOIT.

  • Croix de la Pourcette ou Pourchette, nom employé il y quelques décennies. Située à Salornay, devant la bâtisse qui se nomme aussi Pourcette et qui dépendait du château d'Arlempdes,

comme le chemin, le puits, tous sous la même appelation. Derrière, une niche de pierres rouges qui renfermait autrefois une statuette.

  • Croix de Salornay visible à l'entrée et contre le mur de pierre derrière du château féodal de Salornay.

[10]


Notre Dame de la Salette

Située sur le domaine de Chazoux, proprièté du baron Guy DE LA CHAPELLE, puis désormais à Christophe DE LA CHAPELLE ; la statue de Notre Dame de la Salette est bien connue des habitants d'Hurigny. Erigée à la fin du XIXe siècle par M Alphonse MICHOUD, grand-oncle du propriètaire actuel, cette statue représente la Vierge apparaissant à deux jeunes bergers, évènement qui aurait eut lieu en 1846 à la Salette-Fallavaux dans l'Isère. Jusqu'en 1966, le jour du 15 août, un pélerinage à la statue regroupait un grand nombre des habitants d'Hurigny et se clôturait par un feu d'artifice offert par la famille MICHOUD. De nos jours, par sa situation et par la vue que l'on peut avoir sur la Grisière, Mâcon et la plaine de la Saône, la statue de la Salette est devenue un lieu apprécié pour ceux qui fréquentent le chemin communal à pied, à cheval ou à V.T.T. La statue n'en reste pas moins un lieu privé que tout à chacun se doit de respecter en la préservant de tous dépôts, déteriorations ou autres. [11]

Patronymes Gueulatis à retenir

Emile VIOLET (écrivain) [2] né le 3 avril 1877 à Clessé et mort le 26 mars 1965 à Mâcon écrivain et folkloriste du Mâconnais. A écrit sur les us et coutumes du mâconnais ainsi que sur le patois du dit lieu. Il fut l'un des membres les plus éminents de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus (SAAST), société savante fondée en 1877 « pour favoriser le développement du musée et de la bibliothèque, et d'aider au progrès de l'instruction » et qui fut l’origine du musée Greuze et de la bibliothèque municipale de Tournus. Emile VIOLET a été domicilié au hameau de Chazoux à Hurigny. Une rue d'Hurigny porte son nom.


Lucien BEGULE (peintre verrier) [3] né le 10 mai 1848 à Saint-Genis-Laval et mort le 1er février 1935 à Lyon. Peintre-verrier et archéologue. Artiste pluridisciplinaire. Il exerce tour à tour les métiers de maître-verrier, écrivain, historien, collectionneur, photographe et archéologue. En tant que peintre sur verre, il est particulièrement actif autour des années 1880 et 1890 L'apogée de ses ateliers se situe dans les années 1890. L’œuvre religieuse constitue la plus grande part de la production des ateliers. On dénombre quatre-vingt-douze édifices religieux ayant bénéficié des vitraux Bégule soit une production de 400 vitraux dont ceux de l'église d'Hurigny.


Vicomte Godefroy DE LEUSSE (archéologue et bienfaiteur public) né le 31 mai 1873 à Anthon (Isère) et décédé le 5 novembre 1944 à Hurigny, village où il demeura tout au long de ses années. Hurigny lui doit son monument aux morts. Godefroy voua son temps aux plus démunis, multiplia les bonnes actions. Sa plus grande caractéristique reste sans contestation, son humilité absolue. Son ami et confident Jean MICHOUD, châtelain du château de Chazoux, lui consacra un ouvrage "Godefroy DE LEUSSE, archéologue et bienfaiteur public" où il décrit les multiples actions et dévouements entreprises tout au long de sa vie. Godefroy était membre : Académie des sciences, arts et belles-lettres de Mâcon : secrétaire en 1922, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon : membre correspondant en 1923-1944, Société française d'archéologie, Société historique, archéologique et littéraire de Lyon : membre de 1906 à 1921, membre correspondant de 1941 à 1944, Société nationale des antiquaires de France.


Antoine Auguste VILLARD né le 17 avril 1867 à Mâcon et mort le 4 février 1934 à Paris. Artiste peintre, naturaliste et impressionniste français.Les premières toiles de Villard étaient fortement influencées par l'Impressionnisme mais elles ont rapidement laissé la place à des œuvres plus réalistes et parfois expressionnistes. Sa maison est située à Hurigny reconnaissable par sa galerie mâconnaise. On voit aussi les fenêtres vitrées de son atelier qui laisse libre court sur quelques-unes de ses inspirations que l'on retrouve en tableaux (Neige à Hurigny, Paysage mâconnais (Hurigny – Chazoux)...) ou en photo. Sa maison a été classée monument historique en 2020.


Claude Honoré HUGREL peintre paysagiste mâconnais, il a exploré, pour nourrir ses peintures, les bords de Saône et les collines du Mâconnais. S'ajoute quelques peintures d'autres sujets pas moins touchant comme celui de l'intérieur de l'église d'Hurigny. A partir de 1928, Honoré HUGREL eut un rôle primordial en tant que conservateur des beaux-arts du musée de Mâcon. Il orienta son travail sur l’enrichissement des collections, leur restauration et leur sauvegarde dans l’optique d’un réaménagement des salles alors en déshérence dans une aile de l’Hôtel de Ville.


LAMARTINE D'HURIGNY[4]

La forme primitive du patronyme est ALAMARTINE, nom signé sous cette orthographe jusqu'en 1680. Puis à compter du XVIè siècle il sera noté DELAMARTINE. La particule DE disparaitra après 1789. Les armes LAMARTINE sont "de deux gueules à fasces d'or chargé d'un trèfle de même. LAMARTINE est une famille noble et catholique du Mâconnais. Estienne ALAMARTINE, bourgeois de Cluny qualifié de juge mage et capitaine de l'abbaye, puis avocat (en 1604), conseiller au baillage (en 1609) et secrétaire du roi (en 1651) fit acquérir la noblesse à ses descendants en mourant pendant ses fonctions en 1656. Son fils Philippe Etienne est l'auteur de la branche aînée des LAMARTINE dite d'Hurigny tandis que le cadet Jean-Baptiste sera l'auteur de la branche LAMARTINE de Montceau. Philippe Etienne succédera à son père en 1656 comme conseiller et secrétaire du roi. Son petit-fils Jean-Baptiste né en 1703 sera le dernier seigneur d'Hurigny. Celui-ci avait épousé en 1735, sa cousine Anne DE LAMARTINE de Montceau dont il eut un fils Louis François, décédé jeune et cinq filles dont Jeanne Sybille Philippine née en 1736. Elle recevra en dot lors de son mariage avec Pierre DE MONTHEROT la seigneurie d'Hurigny (dépendances et château) - Quand à notre poète Alphonse DE LAMARTINE, Hurigny fut pour lui un lieu de détente, de refuge. Non seulement au château de la commune proprement dit, celui de sa famille, mais aussi au domaine de CHANTELOUP où un banc de pierre est resté là où il aimait profiter de cette douce campagne. Juste un banc de pierre aux multpiples souvenirs.



RESISTANTS GUEULATIS TUES A L'ENNEMI

Paul GARON (résistant) né à Chalmoux (71) le 18 décembre 1917 et exécuté par les allemands le 12 juin 1944 au Moulin Givry près de Dagneux (01). 12 de ses camarades ont subi le même sort. Engagé au 5è dragon à Mâcon (brigadier). Agent du réseau Marco Polo où il est surnommé "Gaspard". Habitant Hurigny, il est chargé d'organiser le secteur. Puis il devient chef dans un groupe franc FTP à Lyon. Médaillé de la Croix de Guerre avec étoile de bronze en 1940.

Gabriel ROUX (résistant) né à Mâcon (71) le 26 juillet 1923 et décédé le 15 décembre 1944 à la Gare Nord de Mulhouse (68) pendant la guerre d'Alsace. Engagé dans le 2è bataillon de Chasseurs à pied. Puis dans la résistance en 1944 et enfin dans les F.F.I* . Inhumé à Mulhouse, son corps a été rapatrié dans les années 1950 au tombeau familial situé au cimetière d'Hurigny. (*F.F.I : Forces Françaises de l'Intérieur, nom donné en 1944 par le comité français de libération nationale à l'ensemble des formations militaires des mouvements de résistance).

Joseph CHARVET (résistant) surnommé "Jojo", camarade de guerre d'Henri GARNIER. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de St-Jean-d'Ardières (69). Il repose au cimetière d'Hurigny auprès de ses parents.

Henri GARNIER (résistant) entre au maquis en 1943. Le 20 juin 1944, en compagnie de trois camarades, il sera fusillé par les allemands ayant été dénoncé alors qu'ils étaient cachés dans une ferme de St-Jean-d'Ardières (69).


Plaques de rue

Afin d'honorer et de conserver le souvenir de ses quatre gueulatis, le conseil municipal d'Hurigny a décidé de donner leurs noms à quatre rues du village. Paul GARON, Gabriel ROUX, Joseph CHARVET et Henri GARNIER. [12]

Blasons

Nous retrouvons plusieurs blasons sur la commune, dispersés ça et là. Gravé sur une cheminée, au dessus d'une fenêtre ou d'un porche, sur un écrit...Leur origine n'est pas toujours connue malgré les recherches faites à cet égard. Mais nous pouvons noter avec certitude que les familles D'ESCRIVIEUX, SEYVERT (SEVERT), l'ESTOUF DE PRADINES, ALAMRTINE (LAMARTINE), DE MONTHEROT DE MONTFERRAND, DE LEUSSE/TURIN, DE BOISSIEU/MICHOUD, DE LA CHAPELLE, DE LA FORET DE DIVONNE, DE VOGUE, LA FAY, DE LAVAL, D'ARLEMPDES, DE SALORNAY, BOTTON (BOTON), BARTHELOT D'OZENAY, CHESNARD DE SALORNAY, DE LA BLETONNIERE, REGNAULT DE PARCIEUX, DE MORANGIES SAINT ALBAN, GUERIN DE NORMANDIE, DE MAURES DE MALARTIC, DE MALARTIC, DE MONTRICOUX DE MALARTIC, DAUPHIN/D'ESCRIVIEUX, sont repertoriées. [13]

Loisirs et culture

Les associations FOOTBALL CLUB, TENNIS CLUB, RENCONTRES ET LOISIRS, SENIORS EVASION, SOCIETE DE CHASSE, ANCIENS COMBATTANTS et VICTIMES DE GUERRE, BOULE LYONNAISE, COMITE DE FLEURISSEMENT, SOU DES ECOLES, RESTAURANT SCOLAIRE, ALLEZ ON JOUE, ASSOCIATION DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE D'HURIGNY (auteur de ces écrits)



Economie

Les artisans et entreprises
Les commerces === Agriculture === Village viticole du vignoble du Mâconnais.

  • Entreprise Chevenet - production de fromages de chèvre sous AOC Mâconnais Chèvre.
  • Viticulteur Mornand - vins -

Espace et territoire

Altitude  : 330 mètres
Superficie : 920 hectares
Densité  : 216 hab/km²

* LES SEPULTURES

Plusieurs sépultutres ont été découvertes au fil du temps sur nos terres gueulaties. 1831 : sept tombeaux sur le lieu dit "La Combe St-Just" à proximité du Prado à Salornay. 1875 : M LETIENNE fait la découverte d'une nécropole : 150 tombes formées de laves brutes ; certaines contenaient jusqu'à trois corps de taille différente (souvent homme, femme, enfant) 1894 : Plusieurs squelettes mis à jour au lieu dit "Le Clos" quartier des Gandelins. 1927 : découverte de sépultures en couloirs de pierres brutes renfermant des squelettes de très grandes tailles. 1959 : deux sépultures découvertes sous l'emplacement de la chapelle Ste-Juste à Salornay. 1964 : deux tombes au hameau des Souchons (surement très anciennes une agrafe de l'an 700 a été trouvée) 1975 : deux sépultures (un enfant et un jeune adulte)


* LES CARRIERES D'HURIGNY

Hurigny comptait plusieurs carrières. Il y avait celle d'Appeugny relevée dans un texte du conseil municipal de la commune en 1878 : "inexploitée depuis longtemps, la carrière trouve un nouvel exploitant, le Sieur CASALETTO, carrier à Saint-Sorlin." Celle de la Grisière aussi notifiée sur Flacé en 1879 par Adrien ARCELLIN : "les carrières de Flacé, célèbres pour les pierres de marbre, dite granité de Flacé" A ARCELLIN parle aussi des carrières de Salornay Est. On y voit encore quelque materiel enfoui sous dame nature. Ces carrières étaient exploitées par le Prado dont les matières extraites servaient à la construction de celui-ci et des aménagements. Les jeunes chargaient et tiraient les chariots. La Grisière dont les argiles et le sable refractaire dominent. De nombreux silex et quelques outils d'extraction ont été retrouvés en ce lieu. En 1884 fermeture de la carrière du Mont Rouge pour insuffisance de travail. Puis une plus petite était notifiée sur Chazoux apparement située en face du château du même nom.


* LA SENETRIERE, lieu historique d'Hurigny

La Sénétrière est un lieu de découverte (silex) D'après les écrits d'A. GUILLEN (historien local) "il semblerait que les premiers hommes soient passés par la Sénétrière. De 10 000 à 30 000 ans avant le temps présent, l'homme de Néandertal arrive en Mâconnais et utilise les silex de la Sénétrière...En Mâconnais on a pu déterminer deux grands axes de déplacement des individus à l'époque des Homos Sapiens : - le premier de Solutré à Varennes - le second tracé va en direction des zones d'Hurigny et de Sancé (approvisionnement en silex : bifaces, hache, haches polies...) où des campements ont aussi existé, là au pied de la Sénétrière..."


* LE RUISSEAU DE L'ABIME (l'Abyme)

L’Abîme est le seul cours d’eau de la commune ; ce sont les sources et les puits qui ont permis d'installer et d’alimenter la plupart En ancien français, le mot “abîme” s’est appliqué à l’enfer ; sa signification : gouffre naturel, cavité, caverne, explique sans doute cela. Le mot vient du latin abyssus d’où son ancienne orthographe Abyme, cité pour la première fois en 1856. Le ruisseau qui coule à Hurigny prend sa source aux alentours du “Gros Mont” , au lieu-dit “la Foudre” mais n’apparaît à l’air libre qu’au “Point du Jour” (présence d’un lavoir), coupe la “Route de Mâcon” à la “halte de Chazoux”, après avoir traversé un nouveau lavoir, celui du hameau de Chazoux. Avant de passer sous l’autoroute, le ruisseau reçoit le renfort d’un affluent venant des “Miolands”, des “Piasses” et des “Grandes Terres”. L’Abyme traversait Hurigny d’Ouest en Est et se jetait dans la Saône vers l’actuelle Maison des Vins à Mâcon.


* LES SENTIERS DU PATRIMOINE

Des sentiers traversent les vignes, les champs, les bois permettant la découverte de notre belle campagne jusqu'aux confins de notre commune qui est plutôt étendue. Il y a quelques années déjà, l'Association de Sauvegarde du Patrimoine a créée trois sentiers pédestres, balisés selon les règles des randonneurs, faciles d'accès avec vues et panoramas imprenables sur la vallée de la Saône et le Clunisois. Les sentiers sont décrits sur des dépliants qui vous pouvez vous fournir à l'accueil de la mairie ainsi que sur un panneau central avec plan situé sur le parking des écoles. Vous y trouverez les différents trajets :

. Circuit du patrimoine de 3.2 km au coeur du village . Circuit des Crêts du Gros Mont de 9.5 km . Circuit des Crêtes de Salornay de 11.3km

Galerie photos

Notes

  1. Source : Legifrance
  2. archiviste français, spécialiste de toponymie
  3. Gabriel Jeanton, annales de l'académie de Mâcon, séance du 21 JANVIER 1937
  4. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, p. 37
  5. G. Lafay et Léonce Lex, "découverte d'objets gallo-romains dans les argiles à silex de Chevagny-les-Chevrières et Hurigny", in Annales de l'Académie de Mâcon, 3e série, XIV, 1909, p. 501.
  6. Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny
  7. description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
  8. Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny
  9. Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny
  10. Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny
  11. Source : Hurigny info mars 1997- ASPH
  12. Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny
  13. Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny