Les industries

De grands pôles industriels

Consommatrice d’eau, l’utilisant comme force motrice, l’activité industrielle a été très étroitement liée à la rivière dès le début de son histoire. La facilité de transport de la production offerte par voie fluvial était également un élément de rapprochement de l’industrie et de la rivière. Si l’importance de la Saône comme moyen de transport s’est estompée pour certaines activités, l’axe de communication constitué par la rivière, et l’interaction de la voie fluviale, du fer et de la route, font encore aujourd’hui de la Saône et de ses vllles un axe de développement privilégié à dimension européenne.

La révolution industrielle et la rivière

Beaucoup d’ industries et de productions étaient étroitement associées à la rivière. Les grandes minoteries ou les taillanderies (fabrique d’outils taillant) utilisaient cette force motrice, qui se perfectionna vers 1830. Les besoins en eau attiraient près de la Saône une multitude de petites entreprises, comme les tanneries, les teintureries, et bien sûr les bateaux-lavoir. La construction navale, d’abord centrée sur les besoins du bassin, trouva des débouchés vers la Méditerranée. Les facilités d’approvisionnement en bois pour la construction, mais aussi la possibilité d’installer des chantiers flottants, puis de convoyer les bateaux, furent également déterminants. Une industrie comme Schneider du Creusot, construisit d’importantes unités pour la haute mer, dans le port même de Chalon. Issue de la révolution de l’énergie, l’exploitation des mines de charbon de Blanzy développa considérablement le trafic fluvial, et dopa la construction navale.

La Saône, axe de développement industriel

Aujourd’hui, l’industrie du bassin de la Saône est à dominante métallique dans sa partie amont. Les industries traditionnelles (mécanique, bois) du bassin du Doubs s’y raccordent. Elle se diversifie ensuite largement. Des concentrations industrielles se sont implantées près de grandes villes, dont la situation géographique facilite l’accès à une dimension européenne. On trouve également 2 pôles chimiques très importants : Solvay à Tavaux et Roussel-Uclaf à Neuville. Toutes ces usines traitent elles-mêmes leurs rejets, ou sont raccordées à une station de traitement communale. Elles représentent souvent une part très importante des eaux usées traitées par ces villes.

Les grands pôles

Chaque grande agglomération du Val de Saône est aujourd’hui le centre d’un bassin économique en plein développement. Entreprises de taille nationale et internationale s’interpénètrent avec un réseau dense de PME dynamiques.
Chalon-sur-Saône offre une économie multipolarisée prticulièrement développée dans les domaines de la logistique et transport, de la plasturgie, de l’électronique et électrotechnique, de l’agro-alimentaire, de la mécanique (plus de 80 entreprises). Chimie et parapharmacie sont également présentes dans ce « berceau de la photographie », qui se positionne comme un pôle de l’image et des technologies de l’image virtuelle.
Tournus, ville moins importante, a développé les secteurs du caoutchouc, et de la fabrication de machines et équipements.
Mâcon concentre également de nombreuses activités dans les domaines de la plasturgie et du caoutchouc, des équipements électriques et électroniques, de l’agro-alimentaire, du transport et de la logistique.

Les Agents du développement économique

L’action structurante des Chambres de Commerce des grandes villes, souvent associées entre elles, s’est accompagnée de la création d’agences de développement spécifiques à chacun des grands pôles liés aux agglomérations. Citons parmi les plus connues l’ADERC (Association pour le Développement Economique de la Région de Chalon-sur-Saône), et l’ADEMVAL (Association pour le Développement Economique du Mâconnais Val de Saône).

Des réseaux de chefs d'entreprise