Les musées - maisons du Patrimoine

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Musée départemental du compagnonnage

Musée des Ursulines, Mâcon

Musée Greuze, Tournus

Musée d'art et d'archéologie de Cluny

Hôtel-Dieu, association Julien Griffon, Cluny

Maison des Patrimoines de Matour

« A l'origine, c'était un petit musée situé au deuxième étage de la mairie, à l'initiative de M. Emile Château.
Dans les année 1970, la commune acquière l'ancienne école libre ( aujourd'hui Maison des associations) et la municipalité d'alors décide de transférer les collections dans deux salles au 1er étage (200 m²) restaurées à cet effet.
M. Raymond Barrault est nommé conservateur. Il s'entoure d'une petite équipe qui ouvre le musée en été un à deux jours par semaine. M. Barrault s'investit dans la recherche et les collections.
En 1989, changement de municipalité, une réflexion s'instaure sur le devenir de la Maison du Patrimoine. Première action : en 1990, ouverture de l'enceinte sur la rue et la place ( il faut imaginer le muret actuel à 3 m de hauteur, un simple portillon et l'entrée de l'école maternelle à la hauteur de la boulangerie).
Deuxième action : Matour adhère à l'association "Pays d'accueil en clunisois" regroupant les cantons de Matour, Tramayes et Cluny. La réflexion se poursuit sur l'avenir de la M du P dans le cadre des actions culturelles et touristiques du secteur. La municipalité se heurte à un immobilisme du conservateur en place.
Troisième action : Une association se crée dans la mouvance des Foyers Ruraux : DACC, pour l'action culturelle. Nous y participons activement et parmi les actions retenues figure le financement d'une étude sur les possibilités de développement de la Maison des Patrimoines. Cette étude est confiée à Isabelle Chavanon, ethnologue, en 1996.
Parallèlement, un architecte est choisi pour la rénovation du bâtiment, M. Robin, et une première estimation des travaux approche 2,5 MF. Les travaux sont budgétisés pour 1998 ou 1999. Quatrième action : En 1998, Isabelle Chavanon rend son étude, plus que pessimiste sur le projet, ne voyant aucun avenir dans cette structure, Matour lui apparaissant sans aucune spécificité. Le financement se précise, le Département et l'Etat acceptent de financer sans condition, la Région conditionne son apport financier au résultat de l'étude Chavanon … Cinquième action : La municipalité décide de poursuivre le projet, sûre que les handicaps de Matour sont sa force et que ce côté "bâtard", à la croisée des chemins et des régions est au contraire un véritable atout. En 1998, Adrienne Blattel et Barbara Montorio sont recrutées en "emploi jeune", animatrices du patrimoine, sous la houlette de Gérard Thélier, muséographe, chargé de mission.

Sixième action : En 1999, le Manoir du Parc se vend, la commune décide d'exercer son droit de préemption; avec le transfert du projet initial dans ce nouveau lieu chargé d'histoire et de symboles. »[1]
  1. in « Maison du Patrimoines, quelques phases importantes », Alain GUERIN, note du 10.05.2004 pour Karine Madrigal, stagiaire.