Les personnages célèbres

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Hommes et femmes politiques

François Mitterrand

Sa belle famille, la famille Gouze, était originaire de Cluny. On a vu souvent François Mitterrand et son épouse Danièle dans les rues de Cluny, à la terrasse du café de la Nation ou à l’Hôtel de Bourgogne. Durant sa présidence, il vint plusieurs fois en visite officielle à Cluny. En 1984, il inaugura les rues Jacques Gueritaine (maire de Cluny en 1944) et Berthie Albrecht, en mémoire de la rafle de février 1944. En 1988, il clôturait officiellement le colloque international consacré cette année là à Saint Hugues, 6e abbé de Cluny. En 1993, il visitait l’abbaye, en compagnie de Mikhaïl Gorbatchev. Son pèlerinage annuel au sommet de la Roche de Solutré, en compagnie de ses proches, est resté dans toutes les mémoires.

Danielle Mitterrand

Née le 29 octobre 1924 à Verdun, Danielle Emilienne Isabelle Gouze est la fille de Renée Flachot, institutrice, et d’Antoine Gouze, principal de collège. Celui-ci refusant de recenser en 1940, comme le gouvernement de Vichy lui demandait, les professeurs et élèves juifs, est révoqué. Il s’installe alors à Cluny où il donne des cours particuliers. De 1940 à 1942, la famille héberge régulièrement les membres du réseau de résistance Combat, dont son dirigeant, Henri Frenay.
Danielle Gouze, après avoir passé son baccalauréat, s’engage à 17 ans dans la Résistance comme agent de liaison. Sa sœur aînée, Christine, devient boîte aux lettres pour le Mouvement National des prisonniers de guerre et déportés. Elle devient amie avec Berthie Albrecht avant que celle-ci ne soit arrêtée.
Christine présente à Danielle François Mitterrand, nom de code « François Morland », qui animant un réseau parisien doit fuir en Bourgogne. Danielle accepte de jouer les amoureuses dans le train, mais la chose finit par leurs fiançailles. Ils se marient le 28 octobre 1944 à la mairie, puis à Saint-Séverin à Paris.
3 enfants, Pascal né en 1945 et mort à 2 mois, Jean-Christophe né le 19 décembre 1946 et Gilbert né le 4 février 1949.
Elle devient première dame en 1981 à l’élection de son époux, jusqu’à la fin de son mandat en 1995 et son décès en 1996. Elle fut présidente de la Fondation France Libertés[1], qu'elle a créée en 1986. Décédée en novembre 2011, Mme Mitterrand est enterrée à Cluny.

Source : notice Wikipedia, pdf « Danielle Mitterrand”

Philippe Malaud (1925-2007) :

- 1925 (2 octobre) : naissance à Paris, Père conseiller municipal de Dompierre-les-Ormes. - Etudes de droit (droit et Sciences-Po) à Paris.
- 1947 : intègre le Quai d’Orsay (à 22 ans). - 1949-1952 : carrière diplomatique en Pologne - 1952-1954 : idem en Egypte - Intègre l’ENA. - Mission auprès du secrétaire général des Nations Unies, Dag Hammrdskjold
- revient 10 ans au Quai d’Orsay, comme chef-adjoint puis chef de cabinet du ministre des Affaires Etrangères, Maurice Couve de Murville. Directeur de cabinet d’André Bettencourt, secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères. Accomplit de nombreuses missions, accompagnant le général de Gaulle et le chef du gouvernement. Chargé par le président de la République d’une délicate mission à Rabat (affaire Ben Barka).
- 1962 : quitte sa famille politique, le CNI - 1965 : maire de Dompierre-les-Ormes (jusqu’en 1983) - 1967 : conseiller général du canton de Matour - 1968 : élu député de la 1ère circonscription de S&L, sous l’étiquette Républicain indépendant. Constamment réélu jusqu’en 1981. Devient secrétaire d’Etat auprès du 1er Ministre, chargé de la Fonction Publique, et fait dès lors partie des équipes ministérielles les 5 années suivantes. - 1970 : devient président du Conseil Général (jusqu’en 1979)
- 1973 : après les élections législatives, passe du rang de secrétaire d’Etat à celui de Ministre (portefeuille de l’Information). - 1973 (octobre) à 1974 (février) : ministre de la Fonction Publique, fin de sa carrière gouvernementale.
- 1974 : apporte son soutien à Valery Giscard d’Estaing aux présidentielles, mais prendra ses distances avec la « société libérale avancée » de celui-ci. Ecrit « la Révolution libérale », qui prend le contrepied de la « démocratie française » écrit par Valery Giscard d’Estaing, pendant son mandat de président de la République.
- 1980 : devient président du CNI (qu’il avait quitté en 1962) jusqu’en 1987
- 1981 : perd son poste de député (vague rose) au profit du socialiste Jean-Pierre Worms - 1983 : quitte la mairie de Dompierre-les-Ormes pour se présenter infructueusement à Mâcon. Devient conseiller municipal de Mâcon (jusqu’en 1989)
- 1984 : élu député européen sur la liste UDF-RPR conduite par Simone Veil. - 1987 : quitte le poste de président du CNI (où il avait apporté son soutien à Jacques Chirac, tout en préservant l’autonomie de son mouvement)
- 1993 : battu aux législatives dans le Var (où il s’était présenté)
- très affaibli depuis quelques années, retiré à Reyrieux dans l’Ain. - 14 octobre 2007 : décès (à 82 ans) après avoir été hospitalisé.[1]
« C’était un ami de ma famille originaire de Dompierre-les-Ormes. Mon père donnait des cours à Philippe Malaud pendant les vacances universitaires. J’ai participé à ses côtés à de nombreux combats politiques. Il m’a beaucoup appris. J’ai été son conseiller municipal à Dompierre-les-Ormes… Il a également beaucoup travaillé pour Mâcon aux côtés de Louis Escande et a été conseiller municipal de Mâcon de 1983 à 1989. Homme de convictions affinées, il était aussi convivial. Il aimait le contact humain… » Réaction de Jean-Patrick Courtois, sénateur-maire de Mâcon, d’après article de Laurent Bollet, Journal de Saône & Loire, 16.10.2007

Roberjot, Conventionnel assassiné

Membre de la Convention, ce Mâconnais organisa le gouvernement républicain en Hollande. Envoyé en 1799 par le Conseil de Cinq-cents à la conférence de Rastadt, pour négocier face aux représentants de la seconde Coalition qui menaçait la France révolutionnaire, il fut assassiné par trahison avec l’autre plénipotentiaire français. Visuel 17.2 – CD GT 10 Planche 17 L’assassinat des plénipotentiaires à Rastadt, d’après Duplessis-Bertaux

Lamartine, Saint-Point, Mâcon et Milly Lamartine

En 1847, Alphonse de Lamartine (1790-1869) prononça à Mâcon son célèbre discours de la révolution du mépris, attaquant Louis-Philippe dans ce qu’on appellera la campagne des banquets. Membre du gouvernement provisoire de la Seconde République et ministre des Affaires étrangères en février 1848, il perdit les élections présidentielles de décembre. Visuel 07190024 – CD GT 7 Planche Mosaïque commémorant les évènements de 1848 à Mâcon

Pierre Vésinier, journaliste, Communard (1870)

  1. d’après article de Laurent Bollet, Journal de Saône & Loire, 16.10.2007