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Les traditions

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====Après la Révolution Française====
'''- 1798 :''' le général Jourdan décide, pour remplacer la vieille armée de métier, que tous les hommes de 20 à 25 ans peuvent être appelés au service de la Nation. La Loi Jourdan institutionnalise la conscription, et marque le début de l’armée contemporaine fondée sur le contingent.<ref>p. 9, in « Les Conscrits », de Michel BOZON</ref><br>'''- 1802 :''' une loi instaure la possibilité de remplacement, rassurant la bourgeoisie.<br>'''- 1804 :''' une autre loi réglemente les exemptions (en particulier pour les séminaristes) et institue un tirage au sort inspiré de celui de la milice.<ref>p. 18, 19, in « Les Conscrits », de Michel BOZON</ref><br>'''- Jusqu’en 1810 :''' les contingents demandés au pays sont faibles.<br>
'''- A partir de 1814 :''' (les contingents demandés) augmentent brusquement et le mécontentement populaire s’accroît au même rythme.<ref>
p. 140, in « Bourgogne », chapitre Ethnologie par Madeleine BLONDEL, collectif, ed. Christine BONNETON</ref><br>'''- 1814-1815 :''' conscription à ce point détestée par tous que la première décision de Louis XVIII est de la supprimer.<ref>p. 18, 19, in « Les Conscrits », de Michel BOZON</ref><br>
'''- 1815 :''' à la fin de l’Empire, insoumis et déserteurs représentent 10% de l’effectif de l’armée. <ref>in « Le Conscrit de 1813 », de Erckmann Chatrian</ref>
(A partir de 1815), pendant 3 ans, l’armée française n’a recours qu’aux engagements volontaires.<ref>p. 140, in « Bourgogne », chapitre Ethnologie par Madeleine BLONDEL, collectif, ed. Christine BONNETON</ref><br>'''- 1816 ''': début des fichiers de conscription de Matour.<ref>in Archives Municipales de Matour, Balisage Barbara MONTORIO</ref><br>
'''- 1818 :''' le général Gouvion Saint-Cyr fait voter une loi réintroduisant la conscription, qui, avec des modifications de détail, reste la base jusqu’en 1872.<ref>p. 18, 19, in « Les Conscrits », de Michel BOZON</ref>
'''La loi de 1818 prévoit :'''
* l’exemption de ceux qui peuvent payer un remplaçant
* un service militaire de 7 ans pour ceux que le tirage a désigné.
Heureuse conséquence de la paix, le contingent demandé est faible, et contribue à mieux faire accepter cette nouvelle conscription.<ref>p. 140, in « Bourgogne », chapitre Ethnologie par Madeleine BLONDEL, collectif, ed. Christine BONNETON</ref><br>
'''- 1872 :''' nouvelle loi, après la défaite face à la Prusse : abolition du remplacement et première forme de service universel. Tirage au sort maintenu, mais bons numéros donnant service réduit à 1 an, et mauvais numéros pour service de 5 ans.<ref>p. 9, in « Les Conscrits », de Michel BOZON</ref>
la loi de 1872 prévoit des exemptions : ecclésiastiques, enseignants, chargés de famille ; les bacheliers peuvent n’accomplir qu’un an, à condition de payer leur équipement (1 500 Francs) : c’est le volontariat.<br>'''- 1903 :''' suppression du tirage au sort et des exemptions. Tous sont astreints à un service de 2 ans après accord du conseil de révision.<ref>p. 140, in « Bourgogne », chapitre Ethnologie par Madeleine BLONDEL, collectif, ed. Christine BONNETON</ref><br>
'''- 1905 ( ?) :''' suppression du tirage au sort, et exemptions.<ref>p. 9, in « Les Conscrits », de Michel BOZON</ref>
'''- 1966 :''' suppression du conseil de révision au chef-lieu de canton, favorisant dans certaines régions la disparition des festivités des conscrits. Si la fête des conscrits existe encore dans les campagnes, elle a perdu son caractère militaire pour n’être plus qu’un ‘rite de passage’ entre adolescence et âge adulte.<ref>p. 141, in « Bourgogne », chapitre Ethnologie par Madeleine BLONDEL, collectif, ed. Christine BONNETON</ref><br>'''- 2000 :''' « le service militaire fait place à l’Armée de Métier. »<ref>in « Les conscrits, l’appropriation sociale d’une contrainte», panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000</ref>
===Le tirage au sort :===
« Brassage Le tirage au sort est un « brassage culturel, social, régional inouï, qui a sans doute contribué à long terme à créer les conditions mentales de l’exode rural. Dans les villages ruraux, les groupes traditionnels de jeunesse (avant mariage) déclinent. Leurs prérogatives sont souvent reprises par le groupe fortement soudé (et renouvelé chaque année) des conscrits… La conscription et ses à-côtés vont apparaître comme l’équivalent laïc d’un sacrement religieux, véritable ‘rite de passage’ comme la communion ou le baptême.
… événement important qui n’était guère souligné jusqu’alors : le passage de l’adolescence à l’âge adulte.
… ‘laïcisation’ des traditions populaires en France. »<ref>p. 9, 10, in « Les Conscrits », de Michel BOZON</ref><br> ===Le tirage au sort des conscrits (récit).===
p. 246 à 253, in « La vie quotidienne des paysans bourguignons au temps de Lamartine », d’Henri VINCENOT
Origines du tirage au sort de miliciens situées à la fin du XVIIe siècle, début XVIIIe.
… Après la Grande Guerre, la tradition inclue les conscrites. »
in « Les conscrits, l’appropriation sociale d’une contrainte », panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000
 
== Pèlerinages et viages ==
 
- la chapelle Saint-Criat, à Verchizeuil, à Verzé.
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