Les écoles

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Lycée La Prat’s, Cluny

Qu’est-ce que la Prat’s ? La Prat’s est la contraction du nom de l’Ecole d’Enseignement Pratique de Commerce et d’Industrie.
Son histoire est longue, et parallèle à celle de l’Ecole d’Arts et métiers, dont elle sera longtemps l’antichambre privilégiée. En 1893, une Ecole primaire supérieure fut créée dans les bâtiments de la Justice de Paix. Son directeur, P.Dameron, la développa au point d’en faire, en 1903, l’Ecole départementale pratique de commerce et d’industrie, puis l’Ecole d’enseignement pratique de commerce et d’industrie, lors de l’inauguration de nouveaux locaux flambant neufs, en bordure du Fouettin. Les élèves lui donnèrent à cette époque le nom familier de Prat’s.

L'histoire de la Prat’s

En 1922, lorsque Monsieur Dameron céda la place de directeur à Marius Deloire, la Prat’s avait 420 élèves, pour la plupart pensionnaires.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, à la Prat’s, comme à l’Ecole d’Arts et Métiers, professeurs et élèves s’engagèrent dans la Résistance. Certains le payeront de leur vie, ou de la déportation.
En juin 1944, plus de 65 élèves rejoignirent le maquis. Il faut dire qu’en février de la même année, une rafle avait frappé certains professeurs, dont Marie-Louise Zimberlin, arrêtée dans sa classe, devant ses élèves. Le professeur de dessin, Albert Schmitt, devenu lieutenant dans la Résistance, sera tué à 28 ans, lors de la bataille de Cluny du 11 août 1944.
Après guerre et jusqu’à nos jours, La Prat’s changera encore plusieurs fois d’appellation : Collège national technique, Lycée technique national, Lycée d’enseignement technologique, Lycée d’enseignement polyvalent. Dans les années 1960, il s’ouvre à la mixité. Les bâtiments s’agrandissent, répondant aux nouvelles exigences de l’enseignement.
Les 5 et 6 avril 2003, La Prat’s a fêté son premier centenaire.

Arts et Métiers ParisTech, Cluny

Les origines nationales

François Alexandre Frédéric, duc de Liancourt, puis de La Rochefoucault. né le 11 janvier 1747 à La Roche-Guyon. Son père était brigadier des armées du roi et gouverneur de Bapaume. Entré dès sa jeunesse au service militaire dans les carabiniers, il est reçu à La Flèche, école dont il sort en 1763. Il part à 21 ans (1768) en Angleterre, où il s’intéresse de près aux manufactures. Après de nombreux voyages en Angleterre, Suisse et Allemagne, il entreprend de mettre en pratique les idées d’avant-garde que ces voyages lui inspirent, dans les domaines agricole, industriel et social. Désireux de développer l’enseignement technique, il fonde dans sa ferme de La Montagne à Liancourt, dans l’Oise, une école qu’il destine aux pupilles du régiment de dragons dont il est colonel. Cet établissement initial débute alors la longue marche qui conduira à l’Ecole actuelle et à ses 7 centres. C’est en 1780 que l’on peut situer le réel démarrage de l’enseignement technique dispensé par la Ferme de La Montagne de Liancourt, ancêtre de l’Ecole.

La date de création de Cluny

Sa première appellation semble avoir été l’Ecole de la Montagne, lorsqu’elle fut officialisée en 1786 par une ordonnance royale. L’Ecole nationale de Liancourt, qui survécut à la Révolution, s’installa dans le château de Liancourt.

Au retour du duc de Liancourt, l’Ecole nationale fut fermée, et remplacée par un Prytanée Français installé à Compiègne. L’intervention du 1er Consul Bonaparte transforma (le 6 ventôse an XI, 1804) le Prytanée de Compiègne en Ecole d’Arts et Métiers.

Transférée à Châlons-sur-Marne, elle devint l’Ecole impériale d’Arts et Métiers et commença à essaimer. Sept centres seront ainsi successivement créés, dont Cluny en 1901. Ces Ecoles d’Arts et Métiers sont réunies en une seule école en 1963 : l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, c'est-à-dire l’ENSAM.

La vocation de l’ENSAM

Bonaparte, premier consul, visitant en 1800 l’école de Compiègne, et inspiré par le duc de Liancourt, donne à l’évolution qu’il souhaite la définition suivante : « nous en ferons désormais des sous-officiers pour l’industrie ». Au fil des ans et des siècles, la définition a évolué vers la formation d’ingénieurs tournés vers la recherche, la conception et la réalisation d’une ingénierie s’inscrivant dans des filières d’avenir.

L’Ensam occupe le cloître de l’abbaye

En 1866, une « Ecole d’enseignement secondaire spéciale » avait été installée dans le cloître de l’ancienne abbaye par Victor Duruy, alors ministre de l’Instruction publique. Cette école formait des professeurs d’enseignement technique. Elle fut remplacée en 1891 par une Ecole nationale pratique d’ouvriers et de contremaîtres. Le niveau de cette école, dirigée par un ancien gadz’Art, s’éleva de telle manière que l’Etat décida en 1901 d’en faire la 4e Ecole d’Arts et Métiers. La Société des Anciens élèves incorpora d’ailleurs sans problème tous les élèves sortis de cette école pratique.

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