Prissé : Différence entre versions
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Sauf mentions contraires, les informations historiques proviennent de l'article réalisé par Jean Corsin, Prissé d'hier et d'aujourd'hui, dans le n° 33 d'Images de Saône-et-Loire, pages 5 à 8, paru en 1975. | Sauf mentions contraires, les informations historiques proviennent de l'article réalisé par Jean Corsin, Prissé d'hier et d'aujourd'hui, dans le n° 33 d'Images de Saône-et-Loire, pages 5 à 8, paru en 1975. | ||
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| − | Elles sont romaines, sans surprise. Le nom associe le gentilice<ref> C'est le nom d'une famille patricienne, c'est-à-dire, chez les Romains, une famille de l'aristocratie ou de la haute bourgeoisie.</ref> ''Priscius'' et le suffixe ''-acus''. Un puits romain, rempli de cendres et de poterie, ainsi qu'un four de potier, ont été mis au jour près de l'église. On a trouvé aussi de nombreuses monnaies '''près de Mouhy''', une lampe antique et le pavage d'une ''villa'' à '''Montagny'''. | + | Elles sont romaines, sans surprise. Le nom associe le gentilice<ref> C'est le nom d'une famille patricienne, c'est-à-dire, chez les Romains, une famille de l'aristocratie ou de la haute bourgeoisie.</ref> ''Priscius'' et le suffixe ''-acus''. |
| + | * Un puits romain, rempli de cendres et de poterie, ainsi qu'un four de potier, ont été mis au jour près de l'église. On a trouvé aussi de nombreuses monnaies '''près de Mouhy''', une lampe antique et le pavage d'une ''villa'' à '''Montagny''' <ref>un hameau à cheval sur les communes de Prissé et Chevagny-les-Chevrières</ref>. | ||
| + | * Des monnaies ont également été découvertes aux "Bouteaux", en 1854, sur le plancher d'une carrière que l'on voulait réouvrir et au cimetière, en 1927.<br> | ||
| + | * Au hameau de '''Collonges''', on a trouvé des vestiges de constructions romaines. <ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, p.51-52</ref>.<br> | ||
| + | * Entre '''Chevignes''' et "le Chemin des Allemands", il existait une citerne avec conduites apparentes dans une vigne. On aussi découvert de nombreuses tuiles romaines et des bétons, avant 1927.<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome IV, 1931, pp.78-79</ref> | ||
| + | * Des sépultures ont été découvertes à "La Croix-Rouge", près de la Gare, en 1880 de part et d'autre de l'ancien chemin des Pierres. Certaines étaient en caissons de dalles et l'une d'elles contenait un crâne posé sur une tuile. A "La Combe", en 1979, quatre tombes ont été fouillées, révélant des fosses de plan rectangulaire, sans entourage, avec quelques pierres sur le pourtour. L'une d'elles contenait trois individus dont un enfant ; une autre, un adolescent porteur d'un couteau.<ref>, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 49 </ref> | ||
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Version du 5 janvier 2018 à 12:28
| Prissé | |
|---|---|
| Département | Saône et Loire |
| Territoire | |
| Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
| Canton | |
| Intercommunalité | |
| Code Insee, postal | |
| Habitants | |
Prissé est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Ancien canton de Mâcon-sud.
Histoire et patrimoine
Sauf mentions contraires, les informations historiques proviennent de l'article réalisé par Jean Corsin, Prissé d'hier et d'aujourd'hui, dans le n° 33 d'Images de Saône-et-Loire, pages 5 à 8, paru en 1975.
Les origines :
Elles sont romaines, sans surprise. Le nom associe le gentilice[1] Priscius et le suffixe -acus.
- Un puits romain, rempli de cendres et de poterie, ainsi qu'un four de potier, ont été mis au jour près de l'église. On a trouvé aussi de nombreuses monnaies près de Mouhy, une lampe antique et le pavage d'une villa à Montagny [2].
- Des monnaies ont également été découvertes aux "Bouteaux", en 1854, sur le plancher d'une carrière que l'on voulait réouvrir et au cimetière, en 1927.
- Au hameau de Collonges, on a trouvé des vestiges de constructions romaines. [3].
- Entre Chevignes et "le Chemin des Allemands", il existait une citerne avec conduites apparentes dans une vigne. On aussi découvert de nombreuses tuiles romaines et des bétons, avant 1927.[4]
- Des sépultures ont été découvertes à "La Croix-Rouge", près de la Gare, en 1880 de part et d'autre de l'ancien chemin des Pierres. Certaines étaient en caissons de dalles et l'une d'elles contenait un crâne posé sur une tuile. A "La Combe", en 1979, quatre tombes ont été fouillées, révélant des fosses de plan rectangulaire, sans entourage, avec quelques pierres sur le pourtour. L'une d'elles contenait trois individus dont un enfant ; une autre, un adolescent porteur d'un couteau.[5]
Au Moyen-Age :
- L'ancien nom de Prissé réapparaît en 925. C'est le nom d'une villa [6] mentionnée dans l' ager [7]
- En 937, lors d'un synode tenu par Maimbod, le 28e évêque de Mâcon, le seigneur Guillebert demanda de faire passer à son fils divers villages autour de Mâcon, dont Prissé.
- En 968, la villa de Prissé est mentionnée dans l'ager du même nom.
- de 1167 à 1185, une maison-forte est construite puis agrandie. Il semble qu'il s'agisse du château situé au bourg, près du pont sur la Petite Grosne.
- dès le XIIIe siècle, un marché se tient le lundi.
- 1243 : une ordonnance royale, de Louis IX, stipule que l'affranchissement de Prissé, établi en 1226 auprès de Jean de Braine, le seigneur du lieu [8], est confirmé et étendu.
Chevignes
Du XVIe au XVIIIe siècle :
- 1603 : le fief de Prissé se trouve indivis entre le roi et l'évêque de Mâcon. Il s'étend alors au village de Prissé et aux hameaux de Collonge, Monceau, Mouhy et une partie de Chevigné.
- Au XVIIe siècle, Prissé est un village de vignerons et de grangers. Des laboureurs travaillent sur leurs propres terres et celles d'autrui. Dix charrues sont dénombrées entre 1585 et 1599. L'eau de la Petite-Grosne fait tourner cinq moulins. Des charpentiers, tonneliers, charrons-forgerons, tissiers, boulangers exercent leur art ; des manouvriers louent leurs bras.
- 1759 : la viguerie de Prissé comprend s'étend sur le village et sur Bussières, Serrières, Pierreclos, Milly, Germolles, Tramayes, Saint-Point, Bourgvilain et Sainte-Cécile.
XIXe siècle :
- Janvier 1807 : l'arrêté qui réglemente les foires à date fixe mentionne une foire à Prissé, le 29 octobre.
- Année 1807 : longue sécheresse. Du fait du manque de fourrage, les habitants conduisent leurs bestiaux dans les bois.
- Août 1870 : Ouverture de la gare de Prissé, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial.
Loisirs et culture
Agriculture
En 1975, la surface communale se composait de 37 % de prés, 25 % de terres et 19 % de vignes. Une soixantaine d'exploitations agricoles sont actives. 12 641 hectolitres de vin sont produits, principalement en rouge. [9]
Espace et territoire
Le village est traversé principalement par la Petite Grosne. Ses affluents, le Fil, venant du Bois-Clair et le Boissy, venant de Nancelle.
Notes
- ↑ C'est le nom d'une famille patricienne, c'est-à-dire, chez les Romains, une famille de l'aristocratie ou de la haute bourgeoisie.
- ↑ un hameau à cheval sur les communes de Prissé et Chevagny-les-Chevrières
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, p.51-52
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome IV, 1931, pp.78-79
- ↑ , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 49
- ↑ une riche demeure rurale, comportant la maison des maîtres, des bâtiments d'exploitation et ceux pour abriter les serviteurs
- ↑ une sorte de canton, au Moyen-Age.
- ↑ jusqu'en 1239, date de vente du comté de Mâcon au roi Louis IX
- ↑ Jean Corsin, Prissé d'hier et d'aujourd'hui, in Images de Saône-et-Loire, n° 33, pp. 5-8, 1975
