Romanèche-Thorins : Différence entre versions

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
(Benoit Raclet)
(Benoit Raclet)
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* 1843 : un échaudage généralisé permet de sauver la vigne.
 
* 1843 : un échaudage généralisé permet de sauver la vigne.
 
* 1844 : Benoit Raclet, hémiplégique, décède à Saint-Germain-en-Brionnais.
 
* 1844 : Benoit Raclet, hémiplégique, décède à Saint-Germain-en-Brionnais.
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<u>La lutte contre le "ver coquin"</u><br>
 
<u>La lutte contre le "ver coquin"</u><br>

Version du 19 décembre 2017 à 16:51

Romanèche-Thorins
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal
Habitants

Romanèche-Thorins est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Situation administrative

Histoire et patrimoine

* Préhistoire ?' Un ensemble complexe de fossés, peut-être un camp préhistorique, découvert lors de prospections aériennes. [1]

Vestiges gallo-romains

  • Une inscription "Matronis Romaniscis, retrouvée dans une maison en ruine, au XVe siècle. [2]
  • Aux lieux-dits Les Perrières / Les Millettes, on aurait trouvé un camp romain, en carré de 160 mètres de côté. On y a découvert des tuiles romaines, des carreaux, des conduits d'hypocauste [3], des tesselles de mosaïque, de la céramique commune et fine, de la céramique sigillée ornée (hommes et animaux), des cols d'amphores, des débris de construction (maçonnerie, voûtes en pierre, revêtements de marbre, bétons), le tout éparpillé sur 8 à 9 hectares. [4]
  • Aux lieux-dits Les Mailles, au voisinage du chemin des Fargets, des substructions antiques ont été mises au jour, avant 1836. Ont été recueillis deux céramiques sigillées [5] (l'une avec estampille "Viriclen, l'autre avec "Austrus" en cursives, ainsi qu'une monnaie d'or, de Constantin. [6]

Eglise

Loisirs et culture

Personnalités locales

Benoit Raclet

Né en 1780, "le vainqueur de la pyrale" est désormais fêté chaque automne dans le village.
C'est le 19e enfant de Philibert Raclet, procureur au bailliage de Roanne, et de Germaine de La Farge.

  • 1806, il devient greffier au Tribunal civil, à la place de son père ;
  • 1808 : il épouse Marthe Chaumet, native de Romanèche ;
  • 1815 : accusé d'être bonapartiste, il perd sa place et vient s'installer dans les vigneronnages de son beau-père, procureur de Mâcon.

Très vite, il s'intéresse au manganèse et obtient une concession qu'il cédera en 1836. La mine ne lui donne pas grande satisfaction.

  • 1829 : il affirme qu'il détient le moyen de juguler la malfaisance du "ver coquin", la fameuse pyrale qui infeste la vigne.
  • 1837-38 : une violente invasion de pyrale le pousse à se remettre à l'oeuvre. Sa vigne est magnifique mais personne ne s'intéresse à ses recherches.
  • 1841 : M. Delmas, préfet de Saône-et-Loire, s'intéresse enfin à l'invention qui doit sauver la vigne. M. Batilliat, pharmacien à Mâcon, fait officiellement une expertise très favorable.
  • 1843 : un échaudage généralisé permet de sauver la vigne.
  • 1844 : Benoit Raclet, hémiplégique, décède à Saint-Germain-en-Brionnais.


La lutte contre le "ver coquin"
En revanche, le hasard le conduit à la recherche.
S'agit-il d'une bassine d'eau bouillante renversée, dans un moment d'irritation, sur un cep ? ou de l'eau de vaisselle de sa cuisine, qui ruisselle sur un cep venu au pied du mur ?
Raclet étudie et expérimente. Hélas, personne ne l'écoute... Pour ceux qui l'entourent, c'est de la magie. L'homme ne sera presque pas salué de son vivant, sinon tardivement après 1840.

Agriculture

Espace et territoire

Notes

  1. François Cognot, Groupement archéologique du Mâconnais (GAM) Infos, 1991, n°3-4, p. 18
  2. Gabriel Jeanton, Le Mâconnais Gallo-Romain, fascicule I, 192, p. 63
  3. système de chauffage par le sol utilisé à l'époque romaine et gallo-romaine surtout dans les thermes romains
  4. Perraud, La Chapelle-de-Guinchay et ses hameaux, 1910, p. 14
  5. La céramique sigillée est une céramique fine destinée au service à table caractéristique de l'Antiquité romaine. Elle se caractérise par un vernis rouge grésé cuit en atmosphère oxydante, plus ou moins clair et par des décors en relief, moulés, imprimés ou rapportés
  6. Gabriel Jeanton, Le Mâconnais Gallo-Romain, fascicule I, 192, p. 64