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Saint-Léger-sous-la-Bussière

Saint-Léger-sous-la-Bussière
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal 441 / 71520
Habitants 251 Saint-Léodégariens

Saint-Léger-sous-la-Bussière est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Sommaire

Situation administrative

Histoire et patrimoine

  • A l'époque gallo-romaine, le village aurait porté le nom de villa "Santi Leodegarii" ;
  • une voie romaine traversait le village, à l'est du hameau actuel de La Belouze et au lieu-dit "le Fourneau", non loin de Pari-Gagné[1];
  • des sépultures ont été découvertes : une près du château de la Bussière, contenant une épée ; et dans la cour de l'ancien château, sous dalles brutes[2] ;
  • La première mention dans les textes remonte à 958 et Ecclesia Sancti-Leodegarii dans la charte de Saint-Vincent de Mâcon n° 413.
  • Au XIe siècle, tout tourne autour du château féodal de La Bussière, situé sur une butte. Le château lui-même comprenait 3 enceintes garnies de tours. Un fossé muré l'entourait. Le donjon s'élevait sur un tertre, sans doute la survivance d'une motte castrale provenant du haut Moyen-Age.
  • Les seigneurs de La Bussière ont régné sur le village durant environ 600 ans. Il y avait droit de péage à Pontcharra.
  • Le 24 septembre 1424, le château fortifié de la Bussière, situé sur une éminence d'où il commande tout le voisinage, est mis à sac par Antoine de Toulongeon, maréchal du duc de Bourgogne.
  • En 1789, Saint-Léger-sous-la-Bussière dépendait du bailliage de Mâcon et de la recette de Semur-en-Brionnais. Son église, sous le vocable de Saint-Léger, relevait du diocèse d'Autun et l'archiprêtré de Bois-Sainte-Marie.

Eglise

Eglise Saint-Léger à Saint-Léger-sous-la-Bussière

L'église est de style néo-roman. Elle se compose d'une nef de trois travées avec bas-côtés ; d'un transept non saillant ; d'un choeur semi-circulaire ; d'absidioles ; d'un clocher érigé sur la croisée ; et d'une sacristie ouvrant sur le croisillon sud du transept. Le clocher se trouve la seule survivance de l'église romane, au-dessus d'un soubassement aveugle que couronne une corniche en doucine. Le clocher comporte un étage de beffroi ajouré sur chaque face de baies géminées, percées à l'intérieur de panneaux en creux. La retombée médiane de ces fenêtres en plein cintre s'effectue sur une colonnette unique surmontée de chapiteaux de feuillages qui, en dépit de leur caractère fruste, peuvent avoir subi la marque clunisienne.

Autres patrimoines

  • Vestiges d'un château féodal à la Bussière :

Le château de Bussières se dressait à 1200 mètres au nord de l'église de Saint-Léger, sur un monticule dominant une confluence de la vallée de la Grosne. Il est précédé par un petit bourg castral à l'est.
Actuellement, le site est occupé par une ferme et par d'autres bâtiments modernes qui s'insèrent assez mal dans les vestiges de murailles médiévales. Le château occupait une plate-forme de 65 x 78 mètres ; l'entrée actuelle, au nord, reprend un montant de pont-levis, qui a été recouvert tardivement d'un linteau en accolade. Le tertre à droite de la porte n'est pas une motte, mais une tour ronde effondrée, qui est dessinée sur le plan-terrier de 1774. La muraille nord est percées de canonnières à fentes de visées ; la tour nord-est, attestée sur le cadastre de 1837, a disparue.

  • Le château de la Motte, dit aussi de la Vieille Bussière, est une enceinte de terre bâtie sur une terrasse dominant d'une vingtaine de mètres la rive est de la Grosne, à 2500 mètres au nord de St-Léger et à 1300 mètres au nord du château de la Bussière. L'enceinte, actuellement en bois, est bâtie en rebord de terrasse ; les levées atteingnent 6 mètres de hauteur au nord, pour un diamètre au sommet de 35 mètres : elle est entourée de fossés à peine visibles, et est détruite (ou non terminée à l'ouest, du coté du versant.

Au nord de l'enceinte, le plateau est barré par un ravin long de 200 mètres, large de 20 mètres et profond de 10 mètres, appelé "le creu de la Furette" et qui semble être une ancienne mine d'or. Au nord du ravin, sur la commune de Brandon, on remarque une seconde butte, de 50 mètres du nord au sud sur 24 mètres d'est en ouest, qui domine les prairies alentours, mais qui ne semble ni fossoyée ni fortifiée.

  • La tour de la Garde, d'après l'enquête de 1757, se situait à 200 m au nord de l'église. Elle se trouvait donc au centre du hameau de La Garde. La tour a disparu, mais on retrouve plusieurs éléments de fenêtres à accolades.
  • Le château "Les Terrelles" - ou château de la Féculerie - fut construit en 1870 à l'emplacement de la féculerie. En 1893, Jules Plassard, gérant des magasins "Au Bon Marché", vint s'y établir. La moitié du château brûla en 1936.

Loisirs et culture

Vie associative

  • Compagnie de pompiers
  • Société de chasse : avec les pompiers, elle organise chaque année en octobre une vente de boudins cuits à l'ancienne
  • Comité des Fêtes : il organise chaque année une soirée "andouillettes au vin", feu d'artifice et bal gratuit en plein air en juillet
  • Club du 3e âge : Uniclub

Personnalités locales

  • Jules Plassard, gérant des magasins "Au Bon Marché", vint s'établir au village en 1893. Il dota la commune de 2 fermes modernes, d'un réseau de chemins vicinaux et ruraux, de ponts, et surtout d'une école et d'une mairie (1903). Il fit agrandir l'église (1897).

Economie

Bar-restaurant, à la Belouze, repris en 2015 par la société "La Luciole".

Agriculture

Surtout des élevages de vaches laitières, de bêtes charolaises, chèvres et des élevages hors-sol (porcs, canards, poulets et dindes en poulailler comportant de 5 000 à 10 000 têtes).

Espace et territoire

La superficie de la commune est de 864 ha dont 103 de forêts. L'altitude varie de 300 à 550 m. Une rivière traverse le village : la Grosne, affluent de la Saône. St Léger sous la Bussière se situe à 10 km de Cluny, 30 de Mâcon, 40 de Charolles, 100 de Lyon et 400 de Paris.

Notes

  1. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome II, 1926, p. 62
  2. , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, pp. 60-61