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Saint-Vincent-des-Prés

Saint-Vincent-des-Prés
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal 488 / 71250
Habitants 112

Saint-Vincent-des-Prés est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Sommaire

Situation administrative

Histoire et patrimoine

  • Autour du "Châtelet", sur une butte, on voit des murs. "Au lieu-dit "Fessuges", une meule est visible dans un murger.[1]
  • sur la terrasse du Château du Mibou, en 1933, trois monnaies romaines ont été découvertes.[2]
  • A Bézornay, à l'est du château, en 1926, on a dégagé une sépulture ancienne, en défonçant un chemin.

[3]

  • La première mention du lieu in pago Matisenci… capellam Sancti-Vincentii de Prato remonte à 943-952, dans la charte 70 de Saint-Vincent de Mâcon.
  • Après 1477, Saint-Vincent-des-Prés ressort du Parlement de Paris, du bailliage de Mâcon et de la châtellenie de Cluny ;
  • En 1670, Saint-Vincent-des-Prés fait partie du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Mont-de-France ;
  • En 1790, le village est intégré au canton de Cluny, qui compte alors 16 villages.[4]

Lieux cultuels :

  • Eglise, XIe siècle (monument historique) ;
  • Chapelle du Château de Bézornay, XIe siècle (monument historique) ;
  • Croix de chemin.

Autres patrimoines :

  • Prieuré de Bézornay, XIIIe siècle : restes d'enceinte et de tours ;

Au centre du hameau, qui occupe un petit éperon dirigé vers le nord, Le prieuré de Bezornay était constitué d'une enceinte quadrangulaire de 52 x 56 mètres, ouverte d'une tour-porche en pan coupé sur l'angle sud-est. La moitié sud de l'enceinte est la mieux conservée. Le fossé qui la précédait est entièrement comblé. « De l'ancien doyenné rural de Cluny subsistent des restes importants autour desquels s'est constitué le hameau existant.
1 : L'enceinte fortifiée dont le vestige le plus important est la tour de l'ancienne porterie, élevée sur un plan barlong très étroit, qui s'élève sur l'angle sud-est de celle-ci. La porte charretière primitive est murée, mais les fentes des flèches du pont se voient encore dans la façade méridionale. Ces deux fentes sont reliées à leur sommet par une bretèche sur 5 corbeaux, à moitié ruinée. À 1,20 mètre au-dessus de la bretèche, on distingue une trace de percement ou de large créneau ; une autre se voit au niveau de la petite face ouest. Au-dessus, quelques assises moins régulières de pierres très plates de couleur blonde se superposent jusqu'au couronnement, qui est fait d'un petit appareil de calcaire rose. Le sommet est ajouré de grandes baies créneaux : deux sur les grandes faces et une sur les petites. Le soubassement de la porterie est lié aux pans coupés latéraux de l'enceinte ; à droite, le pan surélevé à partir d'un crénelage muré est percé sous le toit d'une ouverture avec deux corbeaux saillants ; dans la maçonnerie est conservée une petite archère. A gauche, le mur d'enceinte a conservé son crénelage. Celui-ci avait été bouché par une surélévation, et a été dégagé au XXe siècle.
2 : Le château et ses dépendances : l'angle sud-ouest est occupé par une grosse maison à colombier carré, percée d'une porte dont le linteau est soutenu par deux coussinets gothiques. À l'angle nord-ouest, le pigeonnier fait saillie. Cette maison, du XVIIIe siècle, s'appuie sur un bâtiment de dépendance construit sur la face occidentale de l'enceinte fortifiée ; un pan de mur ruiné correspond à l'angle nord-ouest de l'enceinte qui a disparu au nord comme à l'est.
3 : L'ancienne chapelle : implantée dans la cour intérieure de l'ancien prieuré, aujourd'hui convertie en habitation, elle comporte deux étages carrés. La nef de la chapelle supérieure s'ouvrait à l'est sur une abside moins large et dont l'hémicycle forme une saillie de 1,50 mètres qui s'amenuise à sa base par un encorbellement de pierres formant un cône renversé, et qui s'appuie sur le sol sur un fût de colonne engagé. L'hémicycle est ajouré dans l'axe d'une fenêtre plus moderne, et couvert d'un toit de laves. Le pignon de la nef est percé de trois fenêtres en plein cintre. La chapelle supérieure était voûtée en berceau avec des arcs de décharge élargissant le mur. » [5]

  • Domaines agricoles, XVIII et XIXe siècles ;
  • Maisons rurales à galerie, XIXe siècle ;
  • Fours à pain, toits de lave ;
  • Fontaines ;
  • Pont sur la Gande à l'entrée du bourg ;
  • Ponts des Meursaults ;
  • Comme à Massy, le bâtiment mairie-écoles se trouve au centre de la commune et non dans le bourg.

Loisirs et culture

Les Amis de St-Vincent animent le village, notamment avec des séances de Ciné-Village mensuelles.

Agriculture

  • Des exploitations d'élevage de bovins allaitant surtout

Economie locale

  • La Laiterie Bernard ;
  • Elisabeth Wallet : poterie utilitaire et tableaux céramiques.

Espace et territoire

  • Altitude : 250 mètres
  • Superficie : 630 hectares
  • Densité : 17.78

Rives de la Gande. Bois de Rurin ; bois aux Moines ; bois de Pontaillot.

Notes

  1. Gabriel Jeanton, notes manuscrites - in Carte archéologique de La Gaule, 1994, 71-3, p. 2014
  2. Gabriel Jeanton, notes manuscrites - in Carte archéologique de La Gaule, 1994, 71-3, p. 2014
  3. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome II, 1926, p.31
  4. Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
  5. description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014