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Traditions et fêtes

393 octets ajoutés, 18 août 2017 à 18:01
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« Entre 1790 et 1815, environ, les foules bourguignonnes boudèrent franchement tous les pélerinages. Baisse de foi ou opportunisme prudent ? ( ) aussitôt Louis XVIII revenu, tout le monde se précipita vers les sanctuaires sylvestres de la Vierge, les pélerinages et les visites particulières reprirent à toutes les Notre-Dame-Trouvée (statuettes trouvées par hasard, devenant l’objet de pélerinages, NDLR). »<ref>p. 79, 80, in « La vie quotidienne des paysans bourguignons au temps de Lamartine », d’Henri VINCENOT</ref>
====« Le goût des pèlerinages :Dans le canton de Matour====
Les lieux de pèlerinage existent depuis longtemps dans le canton. Certains, comme les sources, étaient déjà fréquentés avant leur christianisation. De nouveaux pèlerinages s’instaurent à la fin du XIXe siècle, prenant pour objet les madones (Montillet, Vicelaire…), les grottes copiées sur le modèle de Lourdes (Tramayes, St Pierre-le-Vieux). La ferveur retrouvée se marque par une participation populaire importante, jusqu’aux dernières décennies du XXe siècle. »<ref>in « Croix, madones et pélerinages, l’expression d’une foi bien ancrée », panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000</ref><br>
'''======à Matour :'''<br>* « A l’église de Matour, dévotion particulière avec apport du peuple à Saint-Antoine et à Saint-Blaise, pour la conservation du bétail, et à la conversion de Saint-Paul pour les convulsions des enfants. »<ref>p. 102, in « Le Mâconnais traditionnaliste et populaire, pélerinages et légendes sacrées », de Gabriel JEANTON</ref>======
* Pèlerinage à la Madone de Montillet, tombé en désuétude (dans les années 1960 ?) : l’accès au sommet est rendu difficile par la privatisation des chemins, et la vue est bouchée par la plantation de douglas du sommet, malgré un projet de réouverture du chemin d’accès au début des années 2000.<ref>Note G.THELIER, 22.05.2003</ref> « … la Vierge dressée sur la colline de Montillet date de 189(8 ?), toujours en souvenir d’une Mission. »<ref>in «Journal dactylographié du curé de Matour », nov.et déc.1982</ref>
* à Chateauthiers :<br>
« C’est sous un beau soleil que dimanche 30 septembre (2007), le père Lecomte a béni et placé sous la protection de la Vierge Marie, la nouvelle croix installée à Chateauthiers en présence des habitants du hameau et de nombreux paroissiens.<ref>in Matour, Avis et communiqués, La Renaissance, hebdomadaire, 5 oct.2007</ref><br>
======à Saint-Pierre-le-Vieux :======
* Pèlerinage important jusqu’au XIXe siècle à la chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié (détruite), à l’emplacement de l’ancien prieuré clunisien d’Ecussolles.<ref>p. 52, in « Guide des randonnées pédestres FRANCK »</ref><br>
* La Farge :
Automne 1982 : « ''St Pierre a retrouvé, avant l’hiver, sa grotte de Lourdes remise à neuf, belle comme l’avaient voulu ceux qui l’ont faite construire, il y a plus d’un siècle. Il faut espérer que les eaux de pluie ne s’infiltreront plus dans les joints. La grille, les statues, ont été repeintes. ( ) … Cette grotte a toute une histoire. Elle est au carrefour de 5 routes qui avaient une grande importance avant que la Départementale ne traverse le bourg de St Pierre. Cette grotte fait partie de notre PATRIMOINE. Je ne dis pas que c’est un lieu de pèlerinage ; mais tant de nos ancêtres y sont venus prier ! Et j’ajoute qu’il ne se passe pas beaucoup de journées sans qu’elle n’ait une visite, une prière. Qu’elle reste avec notre église la MEMOIRE de St Pierre.'' »<ref>in «Journal dactylographié du curé de Matour », nov.et déc.1982</ref><br>
======à Montmelard :======
* La madone de Vicelaire du Haut est visible à gauche sur un petit tertre, en sortie de hameau sur la gauche de la route de Vicelaire à Gibles.<ref>Note G.THELIER, 1999</ref>
Chateauthiers ==Musique et danse :==« C’est sous un beau soleil que dimanche 30 septembre (2007), le père Lecomte a béni et placé sous la protection de la Vierge Marie, la nouvelle croix installée à Chateauthiers en présence des habitants du hameau et de nombreux paroissiens.L’ancienne croix installée par le grand-père de Pierre Lapalus est tombée au mois de juin. Aussitôt les habitants de Chateauthiers ont décidé de la remplacer. Un ami menuisier leur a fabriqué cette nouvelle croix en bois et c’est Arnaud et Thierry qui ont eu la charge de la poser et de la sceller jeudi dernier sous la pluie… »in Matour, Avis et communiqués, La Renaissance, hebdomadaire, 5 oct.2007 Trivy ===Généralités :===(A Trivy), « N’ayant pas la Saint-Antoine (autrefois le 17 janvier), moment de brûler un cierge pour que possibilité d’assister aux spectacles donnés par les porcs prospèrent et se vendent bien.p. 40, in « Le pays de la Nouerares artistes professionnels, patois et traditions », de Eric CONDETTEDompierre-les-Ormes :Saint-Antoine, saint patron de Dompierre est toujours représenté avec un cochon (d’où une dévotion particulière visant à la prospérité des porcs, à Trivy par exemple).d’après p. 40paysans imaginaient, in « Le pays de la Noueorganisaient, patois et traditions », de Eric CONDETTESaintanimaient eux-Pierre-le-Vieux :Pèlerinage important jusqu’au XIXe siècle à la chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié (détruite), à l’emplacement de l’ancien prieuré clunisien d’Ecussolles.pmêmes leurs manifestations. 52, in « Guide des randonnées pédestres FRANCK »La Farge :Grotte avec chapelleDans chaque village, située à La Farge, près on trouvait quelques personnes capables de St Pierre-le-Vieux, construite en 1893 à la suite jouer d’un vœu fait par la sœur Cayot.p. 52, in « Guide des randonnées pédestres FRANCK »Histoire instrument de la construction : « chapelle » en rond construite à l’occasion d’une épidémie sur le bétail, par la demoiselle Pierrette Descayot, célibataire laïque musique (pas une religieuse, le mot « sœur » utilisé étant vraisemblablement une référence familiale), au rond-point des 5 chemins conduisant aux différents hameaux de la commune.Faisait l’objet de rassemblements pour le mois souvent de Marie (Mail’accordéon) et pour  ; les feux de la St Jean.D’après Bernard CATELAND, randonnée patrimoine, septembre 2007Copie de la grotte de Lourdes.Note G.THELIER, 1999Automne 1982 : « St Pierre a retrouvé, avant l’hiver, sa grotte de Lourdes remise à neuf, belle comme l’avaient voulu ceux qui l’ont faite construire, il y a plus d’un siècle. Il faut espérer quelques morceaux que les eaux ces musiciens amateurs étaient capables d’interpréter suffisaient pour créer une ambiance de pluie ne s’infiltreront plus dans les jointsfête. La grilleD’autres devenaient occasionnellement acteurs, les statues, ont été repeintesconteurs ou chanteurs. ( ) … Cette grotte a toute une histoire. Elle est au carrefour de 5 routes qui avaient une grande importance avant que la Départementale ne traverse le bourg de St Pierre. Cette grotte fait partie de notre PATRIMOINE »<ref>p. Je ne dis pas que c’est un lieu de pèlerinage ; mais tant de nos ancêtres y sont venus prier ! Et j’ajoute qu’il ne se passe pas beaucoup de journées sans qu’elle n’ait une visite89, une prière. Qu’elle reste avec notre église la MEMOIRE de St Pierre. »in «Journal dactylographié du curé « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Matour »Henri LATHUILLERE, nov.et déc.1982Le curé était le Père A.AlloinNote Michel LAPALUSMeulin, 01.2004Montmelard :1992</ref>
Vicelaire ===Histoire de la musique et des instruments :===Jusqu’à la Révolution, les confréries musicales (constituées comme des corporations ou des castes) apprenaient et jouaient la musique en exclusivité. La madone musique était essentiellement exécutée pour danser.<br>L’arrivée de Vicelaire du Haut la cornemuse (à soufflet) démocratise la musique et son emploi. 1850 est la période phare de la cornemuse.La cornemuse à soufflet, ou béchonnais, était principalement fabriquée à Vichy. Autre nom de la cornemuse : visible la musette (qui veut aussi dire petite flûte).<br>Au milieu du XIXe siècle, la vielle commence à gauche sur un petit tertreêtre jouée. Elle deviendra représentative de la tradition à partir de 1930.la vielle est l’instrument utilisé dans la région, en sortie de hameau sur préférence au violon dont la gauche limite d’expansion se situe plus vers le Lyonnais.<br>Autre instrument utilisé : le haut-bois.<br>La clarinette apparaît à la fin du XIXe, et est jouée jusque dans les années 1950. Sa notoriété vient de sa sonorité, de son entretien et de son jeu faciles.<br>L’accordéon diatonique se popularise dans les années 1880, mais devient plus apprécié après 1914. Il modifie le paysage musical de la route région. Contrairement à la vielle, il joue des notes déterminées, et il est, de Vicelaire à Giblesplus, moins cher.L’accordéon chromatique voit le jour dans les années 1930, et modifie la composition des orchestres.<br>Note GEn 1950, la mode passe, et les vieux musiciens cessent leur activité jusqu’en 1970, période où se manifeste un nouvel engouement pour la musique traditionnelle.THELIER<ref>p. 3, 19994, in « entretien avec Gilles LAUPRETRE », synthèse Adrienne BLATTEL.<ref><br>
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