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Traditions et fêtes

2 303 octets ajoutés, 18 août 2017 à 18:01
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« Entre 1790 et 1815, environ, les foules bourguignonnes boudèrent franchement tous les pélerinages. Baisse de foi ou opportunisme prudent ? ( ) aussitôt Louis XVIII revenu, tout le monde se précipita vers les sanctuaires sylvestres de la Vierge, les pélerinages et les visites particulières reprirent à toutes les Notre-Dame-Trouvée (statuettes trouvées par hasard, devenant l’objet de pélerinages, NDLR). »<ref>p. 79, 80, in « La vie quotidienne des paysans bourguignons au temps de Lamartine », d’Henri VINCENOT</ref>
====« Le goût des pèlerinages :==== =====Dans le canton de Matour=====
Les lieux de pèlerinage existent depuis longtemps dans le canton. Certains, comme les sources, étaient déjà fréquentés avant leur christianisation. De nouveaux pèlerinages s’instaurent à la fin du XIXe siècle, prenant pour objet les madones (Montillet, Vicelaire…), les grottes copiées sur le modèle de Lourdes (Tramayes, St Pierre-le-Vieux). La ferveur retrouvée se marque par une participation populaire importante, jusqu’aux dernières décennies du XXe siècle. »<ref>in « Croix, madones et pélerinages, l’expression d’une foi bien ancrée », panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000</ref><br>
======à Matour :======
======à Montmelard :======
* La madone de Vicelaire du Haut est visible à gauche sur un petit tertre, en sortie de hameau sur la gauche de la route de Vicelaire à Gibles.<ref>Note G.THELIER, 1999</ref>
 
==Musique et danse :==
===Généralités :===
« N’ayant pas la possibilité d’assister aux spectacles donnés par les rares artistes professionnels, les paysans imaginaient, organisaient, et animaient eux-mêmes leurs manifestations. Dans chaque village, on trouvait quelques personnes capables de jouer d’un instrument de musique (souvent de l’accordéon) ; les quelques morceaux que ces musiciens amateurs étaient capables d’interpréter suffisaient pour créer une ambiance de fête. D’autres devenaient occasionnellement acteurs, conteurs ou chanteurs. »<ref>p. 89, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, Meulin, 1992</ref>
 
===Histoire de la musique et des instruments :===
Jusqu’à la Révolution, les confréries musicales (constituées comme des corporations ou des castes) apprenaient et jouaient la musique en exclusivité. La musique était essentiellement exécutée pour danser.<br>
L’arrivée de la cornemuse (à soufflet) démocratise la musique et son emploi. 1850 est la période phare de la cornemuse.
La cornemuse à soufflet, ou béchonnais, était principalement fabriquée à Vichy. Autre nom de la cornemuse : la musette (qui veut aussi dire petite flûte).<br>
Au milieu du XIXe siècle, la vielle commence à être jouée. Elle deviendra représentative de la tradition à partir de 1930.
la vielle est l’instrument utilisé dans la région, de préférence au violon dont la limite d’expansion se situe plus vers le Lyonnais.<br>
Autre instrument utilisé : le haut-bois.<br>
La clarinette apparaît à la fin du XIXe, et est jouée jusque dans les années 1950. Sa notoriété vient de sa sonorité, de son entretien et de son jeu faciles.<br>
L’accordéon diatonique se popularise dans les années 1880, mais devient plus apprécié après 1914. Il modifie le paysage musical de la région. Contrairement à la vielle, il joue des notes déterminées, et il est, de plus, moins cher.
L’accordéon chromatique voit le jour dans les années 1930, et modifie la composition des orchestres.<br>
En 1950, la mode passe, et les vieux musiciens cessent leur activité jusqu’en 1970, période où se manifeste un nouvel engouement pour la musique traditionnelle.<ref>p. 3, 4, in « entretien avec Gilles LAUPRETRE », synthèse Adrienne BLATTEL.<ref><br>
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