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Trambly

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La voie ferrée
TRAMBLY, à 7 km au sud-est de [[Dompierre-les-Ormes]], au recensement de 2020 compte 408 habitants.
Autrefois desservi par la Gare de Trambly-Matour et la halte de « Pari-Gagné », arrosé par un ruisseau ombragé qui se jette dans la Grosne, le Bourg est bâti au flanc du coteau et domine la route et la vallée de la Grosne. Avant la Révolution, les nobles de Laborier étaient Seigneurs de la vallée de Trambly et les nobles de Châteauthiers, Seigneurs de Présentin.
 
[[Fichier: TRAMBLY - Le bureau de poste - Le facteur.jpg|200px|thumb|right|Le bureau de poste - Le facteur]]
== Histoire et patrimoine ==
(tableau présentant les différents éléments intégré prochainement).
 
[[Fichier: TRAMBLY - Evolution de la démographie - Ecole de garçons - 1904.jpg|1000px|thumb|center|Evolution de la démographie - Ecole de garçons - 1904]]
[[Fichier: TRAMBLY - Evolution de la démographie - Ecole des filles..jpg|200px|thumb|right|Evolution de la démographie - TRAMBLY - Evolution de la démographie - Ecole des filles]]
 
[[Fichier: TRAMBLY - Evolution de la démographie - Ecole de garçons - 1904.jpg|200px|thumb|right|Evolution de la démographie - Ecole de garçons - 1904]]
==== Chronologie ====
Quelques vignes venaient compléter ces polycultures élevages. Les dernières vendanges ont eu lieu dans les années 1970.
 
<gallery mode="packed-hover" heights="150">
Fichier : TRAMBLY - L'agriculture - Les moissons.jpg|thumb|left|Les moissons
Fichier : TRAMBLY - L'agriculture - aiguisage faux.jpg|thumb|center|L'aiguisage des faux
Fichier : TRAMBLY - L'agriculture - Les moissons - Les battages 1942.jpg|thumb|center|Les moissons - Les battages
</gallery>
* '''Artisans et commerçants en 1927'''
- Nouveautés – Tissus en tous genres – GALLICE Père & Fils – « Pari-Gagné » <BR>
<br/>
==== Histoire de poilus ====
====La voie ferrée ====
[[Fichier: TRAMBLY - Histoire et patrimoine - Histoire - La voie ferrée - La Gare.jpg|1000px|thumb|center|La voie ferrée]]
Extrait Bulletin Municipal de Trambly (N°20 – 2008)
====Le bureau de poste====
HISTOIRE DU BUREAU DE POSTE DE TRAMBLY
[[Fichier: TRAMBLY - Le bureau de poste - Le facteur.jpg|200px|thumb|right|Le bureau de poste - Le facteur]]
Le Bureau de Poste de Trambly a été créé en 1899. La circulaire n° 199 de la Direction du Département des Postes et Télégraphes stipule :<BR>
« A partir du 16 novembre 1899, il sera créé un établissement de facteur receveur dans la Commune de Trambly.
A cette occasion, un panneau reprenait les noms des receveurs connus des archives de la Mairie, qui se sont succédés depuis des décennies ; avant 1921 : M. Sauvageot, de 1921 à 1925 : M. Louis Bretagnon, de 1937 à 1958 : M. Louis Ducrot, de 1957 à 1992 : M. Félix Tarlet, de 1985 à 1992, M. Dominique Langlet de 1992 à 1997, M. Bernard Profili de 1997 à 1998.<BR>
Sylvie Vivier a pris le relais du bureau de poste jusqu'en juin 2008. Colette Chaintreuil a inauguré l'agence postale communale le 1er juillet 2008.
 
====Les moulins====
La lessive pendant plusieurs siècles s'est déroulée suivant un véritable rituel dans une société rurale rythmée par les activités agricoles. Elle avait lieu généralement deux fois par an.
La « lessive aux cendres », la « grande lessive » était effectuée dans un grand cuvier de bois. Elle durait généralement trois jours : une journée pour le trempage, une journée de coulage Le troisième jour se passait au lavoir, à la rivière ou au crotcrôt.
Au fond du cuvier sont disposés des branchages, puis un grand drap de grosse toile. On y place ensuite de la cendre de bois (jamais de chêne, de préférence du peuplier ou du sapin)
Le travail de frottage et rinçage était long et pénible, mais alors que le rinçage en rivière ou au crot crôt était une besogne solitaire, le lavoir avec ses bancs de lavage pouvait accueillir plusieurs laveuses qui s'entraidaient pour le rinçage des gros draps maintenus aux quatre coins du bassin et pour l'essorage de toutes les grosses pièces.
L'adoption d'une invention telle que la lessiveuse métallique peut sembler au regard de l'histoire comme un événement anecdotique, pourtant ce modeste instrument plus léger et moins encombrant que le lourd cuvier de bois libère la femme du travail long et fastidieux de coulage de la lessive, puisque le nouvel instrument remonte automatiquement le « lessu » sur le linge au moyen d'un champignon. Avec la lessiveuse, le savon et les premiers produits détergents remplacent la cendre végétale. Le coton d'abord adopté pour les vêtements de couleur remplace aussi les textiles traditionnels pour le linge de maison et les draps.
(Une étude) d'Yvonne Verdier* soulignait l'importance dans les inventaires du siècle précédent, du trousseau de la jeune fille, qui constituait une part prédominante de sa dot et représentait la principale richesse après le troupeau. Les somptueuses armoires (…) témoignent de l'importance accordée au linge. Les draps brodés lors de longues veillées survivaient à l'usure : démariés, reprisés, rapiécés, ils « finissaient » en torchons.
« Le linge possède une longévité qui dépasse celle des personnes dont il porte la marque, il leur survit, passant de mains en mains, retaillé, réutilisé, poursuivant sa vie propre, vie qu'on ne se résout pas à abréger »*. Au XIXe siècle, les draps, le linge de corps et les chemises sont encore tissés sur des métiers disséminés dans les campagnes à partir du chanvre cultivé localement dans les chenevières et placé ensuite dans les fosses à rouir.
* <BR>(Une étude) d'Yvonne Verdier Yvette, dans l'ouvrage Façons de dire, façons de faire, aux éditions Gallimard, Paris, 1972: soulignait l'importance dans les inventaires du siècle précédent, du trousseau de la jeune fille, qui constituait une part prédominante de sa dot et représentait la principale richesse après le troupeau. Les somptueuses armoires (…) témoignent de l'importance accordée au linge. Les draps brodés lors de longues veillées survivaient à l'usure : démariés, reprisés, rapiécés, ils « finissaient » en torchons.Yvonne Verdier indique aussi « Le linge possède une longévité qui dépasse celle des personnes dont il porte la marque, il leur survit, passant de mains en mains, retaillé, réutilisé, poursuivant sa vie propre, vie qu'on ne se résout pas à abréger ». Au XIXe siècle, les draps, le linge de corps et les chemises sont encore tissés sur des métiers disséminés dans les campagnes à partir du chanvre cultivé localement dans les chenevières et placé ensuite dans les fosses à rouir
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'''Témoignage sur les lessives''', recueilli par Catherine Constant auprès de Jean Laffay (habitant Les Entrées), né en 1928<BR>
Les lessives:"Il y a longtemps.... 
Les femmes allaient laver environ une fois par semaine, soit à la rivière soit dans les sources/mares.
Elles y allaient avec la brouette, ou bien pour les plus aisées avec le tombereau et le cheval.
Il y a eu un premier lavoir au bourg, aux alentours de 1937-38...
Ensuite il y en a eu un à la vallée et peut etre être un autre après les charrières (? ).
Les draps étaient mis à tremper dans l'eau avec de la cendre, et ensuite ils étaient savonnés.
Les vêtements par contre ne voyaient que le savon, et étaient frottés doucement.
On utilisait bien sûr le savon de Marseille, lequel était souvent acheté par lots." ====Les fours==== '''Témoignage sur le pain''', recueilli par Catherine Constant auprès de Jean Laffay (habitant Les Entrées), né en 1928<BR> "Il y a longtemps.. Dans les hameaux, comme Aux Entrées, chacun faisait son pain. Il n'y avait pas jour dédié, pas de rassemblement non plus. En général le pain était préparé et cuit chaque quinzaine, à raison de 6 grosses miches (miches de 3 kg) pour un foyer de 5 personnes.Certaines maisons possédaient un four à pain, mais d'autres non. Aux Entrées on comptait 6 fours.Dans ma maison actuelle, il y avait un four qui était partagé par 4 foyers.Même dans ce cas de partage, chacun organisait sa cuisson individuellement, pas en groupe. En cas de manque on pouvait aller en acheter chez le boulanger de Trambly, lequel était à la Croix St Clair.A noter l'ancien boulanger , Monsieur Myard qui faisait des brioches excellentes, renommées alentour. Hormis les brioches, pas de gâteaux chez les boulangers, et peu ou pas chez soi. On faisait aussi des gaufres chaque jour que l'on mangeait avec les patates, ou bien la viande.Une douceur tout de même , la gaufre trempée dans le vin sucré (2/3 eau , 1/3 vin et du sucre). Le blé provenait de la production de chacun, et le meunier passait chaque mois pour le transformer en farine.Les meuniers avaient leur propre moulin.A la Toule vivait un meunier mais il faisait surtout de la farine pour les bestiaux." '''Monsieur Laffay''' complète en détaillant les repas:"Globalement on mangeait uniquement ce que l'on produisait (sauf le café et ici le vin)(ndlr : Jean n'a pas varié de cette ligne, et ne connait aucun légume qu'il ne peut pas produire dans son potager, ainsi un avocat, une pastèque, des panais, etc. il ne connait pas). *Le matin : pain (seul ou beurré selon les moyens ) et café au lait, pas de confiture, celle-ci était consommée le midi à la place du fromage. *Le midi : des gaufres, des treufs !! (ndlr : en purée ou comme dit Jean des treufs fracassées (sautées !), des œufs, du fromage, ou la confiture. Rarement de la viande, sauf pour les plus riches. Chez Jean un pot au feu par mois, pas plus. On mangeait aussi la soupe du pot au feu avec du vin et des fruits de la production. *Le 4h (ndlr : le goûter) : seulement à partir d'avril jusqu'à la Toussaint. Il se composait de pain et de fromage. Il n'y en avait pas l'hiver. *Le soir : la soupe toute l'année avec fromage et tisane (tilleul verveine camomille). C'est tout. Deux fois par semaine à la place de la soupe, " le poulet sans os " (ndlr : ce sont des pommes de terre (treufs) cuites à l'eau avec du fromage blanc).
== Loisirs et culture ==
* [http===Vie culturelle et associative=== Les informations de la vie culturelle et associative de la commune sont accessibles sur le site internet : https://www.trambly.scmb71.comfr/fichiers_site/a927tram/contenu_pages/49vie-culturelle-et-calendrierloisirs ===Espace de loisirs=== Aire de loisirs Moulin de la Vallée ===Personnalités de la commune === ====Père Fargeton====LE CHANOINE FARGETON : CONFERENCIER – HISTORIEN – CONTEUR D'HISTOIRES – HUMORISTE.<BR>Homme passionné, le Chanoine Fargeton affectionnait particulièrement notre jolie petite Commune de Trambly et selon ses vœux, repose au cimetière communal.Amoureux des pierres et minéraux, il avait créé un musée dans les années 1970, un musée lapidaire bien connu de tous.Les expositions intitulées « Les curiosités de la pierre » dans le jardin de la cure ont accueilli pendant des années des milliers de visiteurs.pdf/ Agenda] A son décès, le Père Fargeton a légué l'ensemble de sa collection à la Commune. Actuellement, une association intitulée '''« A Cloche Pierres »''' perpétue sa mémoire avec une partie des minéraux et pierres, par des manifestations ;vitrines disposées dans les ruelles du village de Trambly (expo visible en libre accès de Pâques à la Toussaint).* [http://tramblyConférencier, historien, conteur d'histoires, humoriste, Antoine Fargeton aimait par dessus tous les gens et ceux-ci lui rendaient bien.Cet homme vigoureux et au cœur d'or a su conforter ceux qui de 1940 à 1943 subirent la misère physique et morale de la captivité au camp de Moosburg en Bavière.scmb71A.com/fichiers_site/a927tram/contenu_pages/20110901_120638Fargeton, érudit scrupuleux attelé à ses recherches historiques est vite devenu le spécialiste de Lamartine et des églises romanes du Brionnais.pdf/ Aire Il fut membre titulaire de loisirs Moulin l'Académie de Mâcon pendant 10 ans et en devient Président pour l'année 1980.Cultivé et spirituel, ses discours remplissaient d'aise son auditoire. Avec avidité, il s'est intéressé aussi aux arts, surtout à l'architecture et à la Vallée] ;peinture '''Extraits de « Visages de Diocèse d'Autun »''' *1904 : Naissance le 20 avril à St-Maurice-lès-Châteauneuf*Etudes Secondaires à Saint-Lazare d’Autun.*1923 : En octobre entre au Grand Séminaire*1929 : Ordonné prêtre le 25 mai*1929 : Vicaire à Couches*1931 : Vicaire à Gueugnon*1934 : Curé de Saint-Sernin-du-Plain, Saint-Gervais et Epertully*1945 : En janvier, curé-archiprêtre de Saint-Martin-en-Bresse, desservant Serrigny, Saint-Didier et Guerfand*1953 : En octobre, chanoine honoraire*1955 : Curé de Blanzy en juillet*1961 : En juillet, curé-archiprêtre de Digoin*1966 : Interruption du ministère pour raisons de santé*1967 : En juillet, curé de Matour et Trambly*1969 : Curé de Trambly, de Brandon et de Clermain en juillet* Les [http1981 ://tramblyDécède le 24 janvier à l’hôpital de Roanne.scmb71 '''Interview d’un journal local, le Journal de Saône et Loire''' : *Antoine Fargeton, Qui êtes-vous donc ?Ce que je suis ? Le curé de trois petites paroisses dans le Haut-Mâconnais : Trambly, Brandon, Clermain.com/m *Comment, pour écrire, trouvez-vous quelques loisirs ?Des loisirs dus à mon âge et que je ne risquais pas d’avoir à Saint-Sernin-du-Plain, Saint-179Martin-activitesen-diversesBresse, Blanzy, Digoin, et Matour (où j’ai eu la charge d’une importanteaumônerie de CEG) *Mais vous avez encore d’autres activités : Académie de Mâcon, l’art roman brionnais, vos « racontars » et vos disques d’histoires, vos conférences…Ces activités culturelles que vous évoquez tiennent dans ma vie une place restreinte, mais sont bénéfiques par les contacts qu’elles permettent.html/ activités diverses] ;Quant aux « histoires » c’est surtout de l’histoire ancienne (à Digoin pour l’achèvement d’un ensemble paroissial). Mais le ministère paroissial continue de me passionner et les jeunes ont toujours tenu et tiennent toujoursune grande place dans ma vie sacerdotale. * Les [http://tramblyMais certaines pages de votre livre vous montrent intéressé par la politique…Si vous parlez de la politique aujourd’hui, en aucune manière ! Demandez-le à mes paroissiens. Par contre, je m’intéresse à l’histoire politique.scmb71J’ai beaucoup « parlotté » (je tiens à ce verbe), et jusqu’au Québec, sur Lamartine, notre génial compatriote, sur son rôle politique, ses prémonitions, ses anticipations étonnantes.com/m *Vous prendriez-58vous au sérieux ?Pas du tout ! Je prends au sérieux – sans recours à la fantaisie – le message évangélique que j’essaie de transmettre le moins mal possible et les idéaux divers que je rencontre sur ma route.Pour ce qui est de ma petite personne, je n’ai pas de peine à trouver occasion de rire de moi-viemême . « Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-associativemêmes car ils n’ont pas fini de s’amuser » '''Ouvrages d'Antoine Fargeton :'''*L’humour dans l’art roman brionnais.*Ces dames du Deffand et de Lespinasse (Une famille du XVIIIe siècle à la ville et aux champs)*Le curé qui raconte.html/ associations](disque de 45 tours)*Pas de chien pour le troupeau (roman) *Cantons Matour, Tramayes, entre La Mère Boitier et St-Cyr====Mme Lehmann==== Texte à venir 
== Economie ==
Avec sa zone d’activités de "Pari Gagné" (environ 260 emplois), TRAMBLY joue un rôle important dans le développement économique de la région. Plusieurs [http://trambly.scmb71.com/m-126-industriels-commercants-et-artisans.html/ entreprises] font vivre le village au quotidien.
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