Un Pays de résistance à l’envahisseur : Différence entre versions

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(Les Autrichiens)
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* '''1814 :''' « … dès le début janvier, les Autrichiens traversent la Bresse et se préparent à occuper l’ensemble du département à peu près démuni de troupes ; c’est chose faite à la mi-mars. Une volonté de résistance populaire se fait jour. Dans le Clunisois et le Charolais opère la compagnie franche de Gustave de Damas. Les représailles brutales de l’ennemi ne peuvent que renforcer l’hostilité à son égard. »
 
* '''1814 :''' « … dès le début janvier, les Autrichiens traversent la Bresse et se préparent à occuper l’ensemble du département à peu près démuni de troupes ; c’est chose faite à la mi-mars. Une volonté de résistance populaire se fait jour. Dans le Clunisois et le Charolais opère la compagnie franche de Gustave de Damas. Les représailles brutales de l’ennemi ne peuvent que renforcer l’hostilité à son égard. »
p. 224, in « La S&L de la Préhistoire à nos jours », de Pierre GOUJON
 
  
* '''1815 (mars) :''' Le retour de Napoléon pour les cent jours déclenche un puissant mouvement bourgeois et populaire, à la fois révolutionnaire et patriotique. Chalon, Mâcon, Tournus, Charolles et de nombreux chefs-lieux de canton (Matour ?) adhèrent à la fédération bourguignonne constituée à Dijon le 10 mai en faveur du régime de Napoléon.<ref>p. 225, in « La S&L de la Préhistoire à nos jours », de Pierre GOUJON </ref>
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* '''1815 (mars) :''' Le retour de Napoléon pour les cent jours déclenche un puissant mouvement bourgeois et populaire, à la fois révolutionnaire et patriotique. Chalon, Mâcon, Tournus, Charolles et de nombreux chefs-lieux de canton (Matour ?) adhèrent à la fédération bourguignonne constituée à Dijon le 10 mai en faveur du régime de Napoléon.
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* '''Après Waterloo :''' le département subit une occupation plus dure que celle de l’année précédente.<ref>p. 225, in « La S&L de la Préhistoire à nos jours », de Pierre GOUJON </ref>
  
 
==Entre Zone Occupée et Zone Libre==
 
==Entre Zone Occupée et Zone Libre==

Version actuelle datée du 25 septembre 2017 à 11:12

Les Invasions

La fin de l’Empire Romain

A partir du IIIe siècle ap.JC, les grandes invasions commencèrent à ébranler l’Empire, utilisant la Saône comme voie de pénétration. Menacée par les Vandales, la province romaine de Séquanie négocia avec les Burgondes, considérés comme étant les plus civilisés parmi les envahisseurs barbares. Les Burgondes occupèrent la région située entre le Haut-Rhin, le Rhône et la Saône. Honorius dut leur concéder le territoire occupé, futur royaume de Burgondie.

Les grandes invasions barbares

La vallée de la Saône, voie naturelle des invasions de l’Est, vit Chalon, Tournus et Mâcon saccagées à plusieurs reprises. En 357, l’empereur Julien repoussa les Germains d’Autun jusqu’à Strasbourg. Mais vinrent bientôt les Suèves, puis les Vandales, dont le chef Crochus fit torturer et décapiter, le 22 octobre 411 à Port-sur-Saône, Saint Valère, archidiacre de Langres.

Visuel 11-5 CD GT 9 Planche 11 Envahisseur germain, pierre gravée Vers 451, les Huns

Après la défaite des Huns aux Champs Catalauniques, les Burgondes ne purent empêcher Attila de suivre la vallée de la Saône pour descendre vers l’Italie, ravageant au passage Mâcon dont les habitants avaient fui.

Visuel 10-7 ou 10-8 CD GT 9 Planche 10 L’image terrifiante des Huns

Les Invasions barbares (VIe-VIIe siècle)

Généralités :

Fractionnement de la propriété au cours de la période mérovingienne. On procède parfois à l’arpentage et au bornage, surtout suivant le nombre de manses du domaine. in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, communication en séance du 8 janvier 1981, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81 Voir : carte de la vallée de la Grosne à l’époque barbare. in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81

Vers 730, les Sarrasins

La fin de l’époque mérovingienne fut marquée par l’invasion des Sarrasins. Venus d’Espagne et du midi de la Gaule qu’ils occupent, ils remontèrent le Val de Saône vers la Bourgogne et Autun, en un flot composé d’innombrables bandes disparates. Sur leur passage, Mâcon et Chalon furent saccagées. La victoire de Charles Martel à Poitiers en 732 donna le signal de leur reflux. Visuel 10-11 CD GT 9 Planche 10 L’armée sarrasine : arabes, berbères fraichement convertis et mercenaires chrétiens

Les Hongrois, de 926 à 937

Venus de l’Est, les Hongrois – en réalité des Mongols – furent repoussés par une autre horde de même origine, les Petchénègues. En 935, ils ravagèrent Lyon. En 937, la ville et l’abbaye de Tournus furent incendiées et pillées, sous les yeux impuissants de l’abbé et des moines réfugiés dans le castrum.

Ligueurs et Huguenots des Guerres de Religion

A l’époque de la Ligue, les habitants d’Uzichy se réfugièrent avec meubles et bestiaux sur une île de la Saône pour échapper au pillage . Assiégés par le maréchal d’Aumont, ils opposent une résistance acharnée, coulant plusieurs bateaux de la flotille réunie pour les réduire.

Les Autrichiens

Pendant la campagne de 1814, la région est envahie par les troupes autrichiennes. Montmerle-sur-Saône les voit arriver le 5 février. Chalon et Tournus, malgré la faiblesse de leurs moyens, résistent bravement, ce qui leur vaudra la Légion d’Honneur qui figure aujourd’hui sur leurs armes.

Visuel 11-4 CD GT 9 Planche 11 Uniformes Autrichiens en 1814

  • 1814 : « … dès le début janvier, les Autrichiens traversent la Bresse et se préparent à occuper l’ensemble du département à peu près démuni de troupes ; c’est chose faite à la mi-mars. Une volonté de résistance populaire se fait jour. Dans le Clunisois et le Charolais opère la compagnie franche de Gustave de Damas. Les représailles brutales de l’ennemi ne peuvent que renforcer l’hostilité à son égard. »
  • 1815 (mars) : Le retour de Napoléon pour les cent jours déclenche un puissant mouvement bourgeois et populaire, à la fois révolutionnaire et patriotique. Chalon, Mâcon, Tournus, Charolles et de nombreux chefs-lieux de canton (Matour ?) adhèrent à la fédération bourguignonne constituée à Dijon le 10 mai en faveur du régime de Napoléon.
  • Après Waterloo : le département subit une occupation plus dure que celle de l’année précédente.[1]

Entre Zone Occupée et Zone Libre

Après l’Armistice du 22 juin 1940, la France fut coupée par une ligne de démarcation considérée par les Allemands comme une frontière. Son tracé suivait approximativement le Doubs, puis le cours de la Saône de Verdun-sur-le-Doubs à Chalon-sur-Saône. Le passage entre zone occupée par les Allemands au nord et à l’ouest de la Saône, et zone dite libre au sud et à l’est, sous contrôle du gouvernement de Vichy, était strictement réglementé, et contrôlé par des postes militaires, de douane et de gendarmerie.

Visuels 11.8 - CD GT 9 Planche 11 La ligne de démarcation 11.7 – CD GT 9 Planche 11

Laissez-passer, 1942
  1. p. 225, in « La S&L de la Préhistoire à nos jours », de Pierre GOUJON