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Eglise Saint-Paul à Sancé

15 873 octets ajoutés, 11 août 2020 à 22:13
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'''L’église romane Saint-Paul''' est située à [[Sancé]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Construite au XIIe siècle, faisait à l’origine partie d’un prieuré de l’abbaye d’Ainay de Lyon. Son histoire est mal connue, probablement du fait de son statut. Elle semble en tout cas avoir été peu remaniée au fil des siècles. Elle conserve un plan roman typique : nef unique rectangulaire, travée sous clocher et abside. Son clocher est de plan carré et ne comporte qu’un seul niveau. C’est un édifice dont la simplicité et la sobriété architecturale et ornementale la placent dans la tradition des petites églises romanes de la région. Un curé remplace vraisemblablement les anciens chapelains au XVIe siècle, après que l’abbé d’Ainay a récupéré la collation de la cure en 1513. C’est à cette époque qu’est construite la chapelle dédiée à Notre-Dame de Lorette, située sur le flanc sud de la nef. Le seigneur du Parc Jacques Mareschal en est le commanditaire. Une dalle funéraire, classé objet historique en 1903, est particulièrement remarquable. Bien qu’abimée en 1793 au cours des évènements ayant suivi la Révolution, elle impressionne par sa taille et sa réalisation. Haute de 2.75m et large de 1.72m, on peut y lire une dédicace adressée à la première femme du seigneur et à leur fils, tous deux morts en 1512 à la naissance de l’enfant. La sacristie, qui flanque la travée sous clocher au sud, a été ajoutée à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois, notamment en 1834, lorsque de larges baies sont ouvertes dans la nef. En 1903, la tourelle d’escalier est construite au nord de la nef.
[[Fichier:SancéEgliseStPaul (1).JPG|thumb|right| Eglise Saint-Paul(©CEP)]] [[Média:Document de visite DE Sancé définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],[[Média:Document de visite DE Sancé définitif-page-002.jpg |2]],[[Média:Document de visite DE Sancé définitif-page-003.jpg |3]],[[Média:Document de visite DE Sancé définitif-page-004.jpg |4]] [[Média:Document de visite GB Sancé définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],[[Média:Document de visite GB Sancé définitif-page-002.jpg |2]],[[Média:Document de visite GB Sancé définitif-page-003.jpg |3]],[[Média:Document de visite GB Sancé définitif-page-004.jpg |4]] 
{| class="infobox"|thumb|left
| Dalle funéraire du seigneur Jacques Mareschal classée en 1903
|}
 
=== Historique ===
 
Le village de Sancé est mentionné pour la première fois en 878 dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon (''In Sanciaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire'', 2008.</ref>). De nombreuses mentions suivent celle-ci aux Xe et XIe siècles, dans différentes chartes, avec quelques variations de toponyme. Elles attestent de l’expansion de la localité, notamment due à l’installation de moines dépendants de l’[https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Martin_d%27Ainay abbaye d'Ainay de Lyon]<ref>http://abbayeainay.free.fr/</ref> (ordre de Saint-Benoît).
 
Vers le milieu XIIe siècle, ces moines font construire l’église actuelle afin qu’elle serve à leur pratique cultuelle, mais vraisemblablement aussi à celle des habitants de Sancé. L’édifice est placé sous le vocable de la Conversion de Saint Paul. L’église a donc un statut ambivalent : à la fois partie d’un prieuré, mais également centre de la paroisse de Sancé. A sa construction, elle possède un plan typique des petites églises romanes de la région : une nef unique rectangulaire, une travée sous clocher, et une abside semi-circulaire.
 
[[Fichier:SancéEglisePlanRoman.jpg|thumb|center|600px|Plan de la construction romane ©Alain Guerreau]]
 
Ce plan a été peu altéré au fil des siècles, outre quelques additions architecturales. Peu de documents nous sont parvenus au sujet de l’édifice, qui n’est mentionné pour la première fois que dans un pouillé du XIVe siècle<ref>Virey, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.</ref>. A cette époque, sa garde aurait été confiée au seigneur du Parc<ref>Document ancien de la pastoral du tourisme.</ref>. En 1513, le prieuré n’existe visiblement plus<ref>Virey</ref>, et il est uni à la mense de l’abbé d'Ainay, désormais collateur de la cure<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1974.</ref>. Un curé se charge dès lors de l'office, en remplacement des chapelains.
 
A cette époque (fin du XVe ou début du XVIe siècle), une chapelle gothique est construite au sud de la nef et dédiée à Notre-Dame-de-Lorette. Elle est commanditée par le seigneur du Parc, Jacques Mareschal. Il y fait ensuite installer une dalle funéraire en mémoire de sa première épouse et de leur fils, tous deux morts en 1512 lors de l’accouchement. Cette dalle est classée Monument Historique depuis 1903.
 
Il est possible qu’une restauration plus globale de l’édifice ait eu lieu à cette époque-là, lorsque son statut a changé. Quelques pièces de mobilier en témoignent : tabernacle de l’ancien autel, bénitier encastré... Une autre chapelle dédiée à Notre-Dame<ref>Ibidem</ref>, édifiée au XVIIe siècle par François Desvignes<ref>Conseiller du Roi. Avocat au Baillage et siège présidial de Mâcon</ref>, se serait également trouvée au nord de la travée sous clocher. On distingue encore son ouverture, aujourd'hui murée et servant de niche pour le tabernacle.
 
A la fin du XVIIe siècle, on sait que les dîmes de la paroisse sont réparties de la sorte : un tiers au curé, les deux autres tiers au seigneur de Senozan et du Parc<ref>Oursel</ref>. De 1697 à 1709, François Chardon (du diocèse de Lyon) est le desservant de Sancé. Il fait construire la sacristie<ref>Ibidem</ref>. A la Révolution, l’église est vraisemblablement endommagée, comme en témoigne la dalle des Mareschal, martelée au niveau des visages.
 
Au XIXe siècle, l’église fait l’objet d’un soin constant, et plusieurs restaurations ont lieu<ref>ibidem</ref>. La première date de 1820 et est entièrement financée par une souscription, sans que l’on sache son but exact. Deux ans auparavant, le presbytère avait été acquis pour loger le curé. En 1834, une rénovation globale de l’édifice est engagée. Un devis de 831.90 francs est établi par l’architecte Roch, de Mâcon. Il prévoit l’ouverture de larges baies modernes dans la nef (les anciennes sont murées), le remplacement du plafond (le nouveau est en plâtre), la suppression de l’escalier d’accès au clocher qui prend trop de place dans la nef (il est remplacé par une simple échelle), l’ajout d’un bénitier à droite de l’entrée et de fonts baptismaux à gauche, et la réfection des enduits et peintures.
 
Ces travaux sont terminés à la fin de l’année 1834, et coûtent au final 977.49 francs. Cette grande rénovation, ainsi que la réparation de la toiture en 1859, sont en partie financées par des legs. En 1837, Claudine Cabuchet (épouse Chazel) lègue ainsi 800 francs exclusivement destinés aux réparations de l’église. De même en 1863, Marie-François de Paul-Léon Courteau (ancien notaire de Mâcon) lègue à son tour 600 francs. En 1868, une partie du chœur est décorée par les artistes Bussière et Constant.
 
En 1903, une nouvelle restauration générale de l’édifice a lieu. Elle s’accompagne de la construction d’une tourelle d’escaliers permettant l’accès au clocher. Le plan et le devis des travaux sont établis par Louis Authelain, architecte à Mâcon. L’exécution des travaux revient à l’entrepreneur Lamouroux, pour un prix total de 5615.93 francs pris en charge par la Fabrique. Il est également prévu de remplacer une partie du mobilier (bancs, confessionnal, bénitier...) et de restaurer les vitraux de la chapelle, via des marchés de gré à gré. Une restauration extérieure globale a depuis été menée dans les années 1970, et la toiture du clocher a été reprise en 1997.
 
L’église est désormais régulièrement entretenue.
 
'''Anecdote :'''
 
''L’église était jusqu'à la fin du XIXe siècle le lieu d’un pèlerinage<ref>Panneau sur place.</ref> à saint Paul, pour la guérison de la peur. Tous les 25 janvier, jour de la Conversion de saint Paul, une messe était dite à l’église de Sancé. Les gens y venaient des communes voisines en pèlerinage. Les enfants et adultes peureux assistaient à la messe puis embrassaient le pied droit de la statue du saint et faisaient aumône. En se retournant chez eux, les peureux ne devaient pas regarder en arrière, faute de quoi la guérison ne marchait pas.''
 
=== Description architecturale ===
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
</center>
 
L’église de Sancé suit un plan relativement simple, qui est par ailleurs identique<ref>Guerreau, Alain, « Vingt et une petites églises romanes du Mâconnais : irrégularités et métrologie. », In : ''L'innovation technique au Moyen Âge.'' Actes du VIe Congrès international d'Archéologie Médiévale (1-5 Octobre 1996, Dijon - Mont Beuvray - Chenôve - Le Creusot - Montbard) Caen : Société d'Archéologie Médiévale, 1998. pp. 186-210. (Actes des congrès de la Société d'archéologie médiévale, 6)</ref> à celui de l’[[Eglise Saint-Georges à Vinzelles]]. Orientée à l’est, elle est composée d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré et d’une abside semi-circulaire. Seules additions au plan d’origine : une chapelle gothique rectangulaire au sud de la nef, une sacristie contiguë, et une tourelle d’escaliers au nord de la nef.
 
[[Fichier:SancéEglisePlan.jpg |thumb|center| 500px |[https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/sance-eglise-saint-paul-et-saint-pierre/ Plan de la Sauvegarde de l'art français]]]
 
La façade de l’église Saint-Paul est relativement simple. Elle comporte en son centre un portail en plein cintre non-saillant dont le tympan est nu. Il est surmonté d’une baie romane allongée, en plein cintre, qui éclaire la nef. Une baie rectangulaire permet d’éclairer les combles, en haut du pignon. Une croix de pierre se trouve à la pointe de ce dernier. Les murs gouttereaux de la nef sont chacun ouverts de deux larges baies modernes en plein cintre. Au nord, la tourelle d’escalier se trouve à l’extrémité est du mur, précédée par un petit cagibi qui en garantit l’accès. Au sud, on distingue le contour de trois anciennes baies romanes aujourd'hui murées, au-dessus des ouvertures modernes. Une petite porte latérale dont le linteau est vaguement pointu précède la chapelle gothique. Celle-ci est rectangulaire et flanquée de deux gros contreforts d’angle. Sur sa face sud, une grande baie gothique à remplage est percée. Son arc brisé est surmonté d’une petite ouverture rectangulaire. Sur la face ouest, une ancienne ouverture plein cintre est désormais comblée.
 
La travée sous clocher est également flanquée de gros contreforts d’angles de chaque côté, encadrant une petite baie plein cintre allongée. Au-dessus de ces baies, on discerne un arc de décharge assez épais. Au nord, le tracé d’une ancienne ouverture (vers une chapelle disparue) est encore bien visible. Au sud, une petite sacristie de plan carré est accolée au mur. Elle est basse, atteignant tout juste la petite baie, et simplement ouverte d’une petite fenêtre rectangulaire à l’est. Une abside semi-circulaire complète l’édifice à l’est. Elle est ouverte de trois baies modernes plein cintre séparées par deux contreforts peu saillants. On distingue encore les traces des baies anciennes. Un petit oculus est ouvert juste au-dessus de la toiture de l’abside, dans la coupole soutenant le clocher. Ce dernier est de plan carré, à un seul niveau ouvert de baies géminées à retombée médiane sur colonnettes à chapiteaux sculptés. Ces baies sont munies d’abat-sons. Le beffroi est délimité par un cordon de pierre, et coiffé d’une courte pyramide à quatre pans soutenue par une corniche à modillons nus (comme l’abside et la base du clocher). Il est couvert de laves, comme le reste de l’édifice, à l’exception de la sacristie, en tuiles.
 
 
A l’intérieur, la nef est plafonnée et couverte d’un enduit moderne. Son dallage comporte des dalles funéraires malheureusement illisibles, où l’on distingue tout de même quelques inscriptions et symboles. A l’extrémité est du mur nord, une porte permet d’accéder à la tourelle d’escalier menant au clocher. Sur le mur sud, les contours des baies romanes ont été laissés apparents. A l’extrémité est, la chapelle gothique s’ouvre par un grande arcade stylisée en cintre brisé. La chapelle est surélevée de deux marches, voûtée d’une croisée d’ogives retombant sur des consoles sculptées du tétramorphe (symboles des quatre Évangélistes) : l'aigle (saint Jean), le taureau (saint Luc), le lion (saint Marc) et l'ange (saint Matthieu). La travée sous clocher est également surélevée de deux marches par rapport à la nef. Elle est voûtée d’une coupole sur trompes et communique avec l’abside et la nef via deux grands arcs brisés. Deux autres arcs brisés, plus petits, sont plaqués sur les murs nord et sud et servent d’arc de décharge, au-dessus des baies romanes. La travée comporte une porte sur chaque face : une menant à la sacristie (au sud), l’autre murée, servant de niche au tabernacle. L’abside est voûtée d’un cul-de-four délimité par un cordon de pierre.
=== Inventaire décor et mobilier ===
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