Cluny : Différence entre versions
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== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
+ | * [[Abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul à Cluny]] | ||
+ | [[Fichier:Cluny--ClGTabbaye-toits.jpg|thumb|right|L'abbaye de Cluny surplombe la vie de la ville - photo Gérard Thélier]] | ||
+ | * [[Eglise Saint-Marcel à Cluny]] | ||
+ | * [[Ancienne chapelle Saint-Odilon à Cluny]] | ||
+ | * [[Eglise Saint-Mayeul à Cluny]] | ||
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+ | ===XIIIe siècle=== | ||
+ | * La porte de Paris est encore appelée "porte Buttevaux" ou "porte de Buttavent". | ||
+ | * 1245 : le roi Louis IX séjourne à Mâcon, visite le comté et rencontre à Cluny le pape Innocent IV. | ||
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+ | ===XVe siècle=== | ||
+ | - '''En 1405,''' une inondation de la Grosne provoque 13 victimes, l’eau ayant atteint, d’après les chroniqueurs, le sommet des murs de la ville ! | ||
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+ | [[Fichier:ClunyMaisonRomane.jpg|thumb|right|Cluny compte quelques maisons romanes - photo Gérard Thélier]] | ||
+ | * '''1570 (dimanche 18 juin) :''' l’armée calviniste du prince de Condé et de l’amiral de Coligny, arrivant du Forez par La Clayette, pousse ses avant-gardes jusqu’à Cluny. Les gouverneurs envoyés par le roi à Cluny, MMrs de Givry et de Villauneuf, ont seulement avec eux 25 hommes de compagnies étrangères. Mais leur fermeté, et celle du juge-mage de Cluny, Guillaume Desautels (poète de la Renaissance, natif du Puley et cousin de Ponthus de Tyard) permit d’attendre l’arrivée de renforts.<br> | ||
+ | '''A 11h du matin,''' le capitaine de l’avant-garde calviniste (le capitaine Briquemant, d’après les annales de Bergier copiées par Bouché) adresse par un trompette une triple sommation de livrer la ville. La réponse est qu’en l’absence de commission du Roi, nul n’entrerait et que les habitants répandraient jusqu’à la dernière goutte de leur sang. <br> | ||
+ | '''Quelques heures après,''' Mr de Vantoux, gouverneur de Bourgogne, arrivait avec 120 chevaliers. Après une 4e sommation, les habitants sortent de la ville et passent un curieux accord avec les calvinistes.<br> | ||
+ | '''Il est alors convenu''' que 3 calvinistes (appartenant semble-t-il à l’avant-garde commandée par le capitaine Briquemant) rencontreront 3 habitants de Cluny dans la plaine de Montaudon, à l’ouest de la ville, et que l’issue du combat décidera du sort de la ville. | ||
+ | La tradition garde le nom des champions de Cluny : Antoine Pelletrat, Pierre Fournier et Jean Duthy. Seul le premier des 3 est blessé, et les Huguenots sont tués. Le lendemain, une seconde escarmouche a – semble-t-il, pour résultat la mort d’un grand chef calviniste. <br> L’armée protestante (environ 2 000 hommes) se retire alors sous le château de Mazille, dont elle s’était emparée. | ||
+ | Tous les villages voisins sont toutefois mis à feu et à sang : Jalogny, Château, Vitry, Besornay, Massy, Salornay. | ||
+ | * '''1595 (6 avril) :''' le maréchal Biron, vieux compagnon d’armes de Henri IV, reprend possession de Cluny au nom du roi Henri IV. Il demande à la ville 2.500 écus pour ne pas procéder aux réquisitions que nécessite le logement de ses troupes. Malgré le versement de la somme, quelques troupes y entrent quand-même, et s’y comportent comme des barbares selon un témoin de l’époque, le notaire Leronde. Composée de Gascons, Bretons, Normands, Poitevins, arquebusiers français et mercenaires suisses, cette armée est avide de pillages. | ||
+ | Dans le pays tout entier, incendies, viols et meurtres signalent le passage des soldats de Biron. | ||
===XIXe siècle :=== | ===XIXe siècle :=== | ||
====Moyens de transport==== | ====Moyens de transport==== | ||
− | '''1864 :''' Les habitants mettent la pression pour le lancement des travaux | + | |
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+ | '''1864 :''' Les habitants mettent la pression pour le lancement des travaux.. | ||
'''1866 :''' Début des travaux de la ligne ferroviaire entre Mâcon et Moulins, avec le creusement d'un tunnel au Bois-Clair. | '''1866 :''' Début des travaux de la ligne ferroviaire entre Mâcon et Moulins, avec le creusement d'un tunnel au Bois-Clair. | ||
+ | '''Août 1870 :''' Ouverture de la gare de Cluny, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial. | ||
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+ | '''1886 (18 décembre) :''' Le seul accident à déplorer durant l’exploitation de la ligne ferroviaire Mâcon-Moulins survient. | ||
+ | « A 5h55 du matin, le train 1452 Mâcon-Moulins fut arrêté brusquement à la sortie du tunnel (côté Cluny) suite à un éboulement survenu dans la nuit. La locomotive sortit de ses rails et s’enfonça de 25 m dans le terrain éboulé. Le conducteur chef et 8 passagers furent légèrement blessés. Pour éviter de tels accidents le PLM (concessionnaire ?) fit construire des murs de soutènement. »<ref>p. 73, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992</ref> | ||
+ | '''1888 :''' pour effectuer le parcours Chalon-Cluny, le billet coûtait 6 Francs 15 en 1ère classe, 4 Francs 60 en 2ème classe, 3 Francs 40 en 3ème classe. | ||
+ | [[Fichier:Bombardement1Cluny1944.jpg|thumb|right|La bataille de Cluny a comporté un bombardement de la ville, le 11 août 1944, destiné, semble-t-il, à décourager les maquisards empêchant l'avancée des troupes allemandes - document Gérard Thélier]] | ||
+ | =====ligne ferroviaire entre Chalon-sur-Saône et Roanne, via Cluny===== | ||
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+ | '''- 1865 (août) :''' « le Conseil Général de Saône & Loire décide de mettre à l’étude une ligne Chalon-sur-Saône – Roanne qui traverserait elle-aussi notre région. »<ref>p. 73, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992</ref> | ||
+ | p. 73, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992 | ||
+ | '''1872 (10 septembre) :''' « le tronçon Chalon-Cluny est confié à la compagnie Parent Pecher et Riche Frères de Bruxelles par le préfet Mr Régnault. L’entreprise n’est pas sérieuse : en 1876, seuls quelques ouvrages d’art sont construits. » | ||
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+ | === XXe siècle === | ||
+ | 1940-44 : La Ville ne fut pas occupée mais subit plusieurs événements dramatiques.<br> | ||
+ | - 14 février 1944 : vague d'arrestations dans la ville et déportations vers les camps de concentration en Allemagne ; | ||
+ | - 11 août 1944 : bombardement de la ville et combats aux portes de la ville. Les résistants empêchent finalement les troupes allemandes de s'emparer de Cluny. | ||
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+ | [https://www.clunisois.fr/2014/06/06/il-y-a-70-ans-quand-cluny-organisait-la-resistance/ Un centre important de la Résistance] | ||
+ | [http://c.lejsl.com/edition-macon/2016/08/11/bataille-du-11-aout-1944-les-terribles-souvenirs-de-jean-paul-gallimardet/ Les terribles souvenirs de Jean-Paul Gallimardet] | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
+ | ===Peinture=== | ||
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+ | Trois [[peintres]] sont nés dans la ville abbatiale : Pierre-Paul Prudhon, Joseph Carraud et Edouard Sain. | ||
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+ | ===Ecrivains=== | ||
− | + | Plusieurs [[écrivains]] sont passés à Cluny : Abélard, à la fin de sa vie ; Guillaume Des Autels ; Antoine Du Moulin ; Michel de Guttery. | |
+ | Plus récemment Roger Gouze (1912-2005) a écrit un roman basé sur la ville, Clessy-les-Vignes. Auteur d'une quinzaine d ouvrages : romans, essais, poésies, pièces de théâtre, le frère de Danielle Mitterrand repose à Cluny auprès des siens. | ||
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+ | == Economie == | ||
+ | === L'école des Arts et Métiers === | ||
+ | [[Fichier:ClunyClGTgadz'arts.jpg|thumb|right|Les élèves de l'Ecole, les "gadz'arts" et leur "biaude" se fondent dans la vie de Cluny - photo Gérard Thélier]] | ||
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+ | === Agriculture === | ||
+ | Les élevages de chevaux voisinent avec des élevages bovins allaitants. | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
+ | ===La Grosne et ses affluents=== | ||
+ | Des travaux d’aménagement furent entrepris dès le XIIIe siècle. On créa un grand étang au sud et à l’est de l’enclos abbatial. Le Médasson fut canalisé, et le niveau des rues relevé. Le cours principal de la Grosne fut déplacé à l’est, derrière une digue, dont on retrouve la trace dans le nom de la rue qui la longe. Un bras canalisé, les « Enclosures », continua à emprunter le tracé de l’ancien lit. Il passait sous le pont des « Chevriers », situé au niveau de l’actuelle place du Commerce. Un autre canal, la « Chaîne », coulait depuis la porte de la Chaîne, sous les remparts, se divisant en plusieurs petits « rus » qui finissaient par rejoindre le Médasson, puis la Grosne, au-delà de la porte de Paris. | ||
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+ | Pourtant, le problème subsista. Régulièrement inondé, le quartier Saint Marcel eut deux fois les pieds dans l’eau, en janvier et en octobre, en pleine révolution de 1789. En 1931, le problème existait encore, le Médasson ayant débordé dans la rue principale jusqu’aux entrepôts de la gare PLM, qu’il submergea sous 2 m d’eau. | ||
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+ | ===Des haras de Cluny à Equivallée=== | ||
+ | [[Fichier:ClunyClGTconcoursHyppique.jpg|thumb|right|Alors que l'activité des Haras s'amenuise, les événements équestres se développent - photo Gérard Thélier]] | ||
== Notes == | == Notes == |
Version actuelle datée du 13 juin 2019 à 14:49
Cluny | |
---|---|
Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | Canton de Cluny |
Intercommunalité | Communauté de communes du Clunisois |
Code Insee, postal | |
Habitants | |
Site web | Site officiel |
Cluny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Au Moyen Âge, la ville fut l'un des hauts lieux du renouveau spirituel et humaniste de l'Europe, pendant l'apogée de l'abbaye et de l'Ordre de Cluny.
S'appuyant sur son riche et long passé historique qui lui a laissé nombre de monuments, la Ville a fait du tourisme son moteur, et est au centre du réseau européen des sites clunisiens.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
XIIIe siècle
- La porte de Paris est encore appelée "porte Buttevaux" ou "porte de Buttavent".
- 1245 : le roi Louis IX séjourne à Mâcon, visite le comté et rencontre à Cluny le pape Innocent IV.
XVe siècle
- En 1405, une inondation de la Grosne provoque 13 victimes, l’eau ayant atteint, d’après les chroniqueurs, le sommet des murs de la ville !
XVIe siècle
- 1570 (dimanche 18 juin) : l’armée calviniste du prince de Condé et de l’amiral de Coligny, arrivant du Forez par La Clayette, pousse ses avant-gardes jusqu’à Cluny. Les gouverneurs envoyés par le roi à Cluny, MMrs de Givry et de Villauneuf, ont seulement avec eux 25 hommes de compagnies étrangères. Mais leur fermeté, et celle du juge-mage de Cluny, Guillaume Desautels (poète de la Renaissance, natif du Puley et cousin de Ponthus de Tyard) permit d’attendre l’arrivée de renforts.
A 11h du matin, le capitaine de l’avant-garde calviniste (le capitaine Briquemant, d’après les annales de Bergier copiées par Bouché) adresse par un trompette une triple sommation de livrer la ville. La réponse est qu’en l’absence de commission du Roi, nul n’entrerait et que les habitants répandraient jusqu’à la dernière goutte de leur sang.
Quelques heures après, Mr de Vantoux, gouverneur de Bourgogne, arrivait avec 120 chevaliers. Après une 4e sommation, les habitants sortent de la ville et passent un curieux accord avec les calvinistes.
Il est alors convenu que 3 calvinistes (appartenant semble-t-il à l’avant-garde commandée par le capitaine Briquemant) rencontreront 3 habitants de Cluny dans la plaine de Montaudon, à l’ouest de la ville, et que l’issue du combat décidera du sort de la ville.
La tradition garde le nom des champions de Cluny : Antoine Pelletrat, Pierre Fournier et Jean Duthy. Seul le premier des 3 est blessé, et les Huguenots sont tués. Le lendemain, une seconde escarmouche a – semble-t-il, pour résultat la mort d’un grand chef calviniste.
L’armée protestante (environ 2 000 hommes) se retire alors sous le château de Mazille, dont elle s’était emparée.
Tous les villages voisins sont toutefois mis à feu et à sang : Jalogny, Château, Vitry, Besornay, Massy, Salornay.
- 1595 (6 avril) : le maréchal Biron, vieux compagnon d’armes de Henri IV, reprend possession de Cluny au nom du roi Henri IV. Il demande à la ville 2.500 écus pour ne pas procéder aux réquisitions que nécessite le logement de ses troupes. Malgré le versement de la somme, quelques troupes y entrent quand-même, et s’y comportent comme des barbares selon un témoin de l’époque, le notaire Leronde. Composée de Gascons, Bretons, Normands, Poitevins, arquebusiers français et mercenaires suisses, cette armée est avide de pillages.
Dans le pays tout entier, incendies, viols et meurtres signalent le passage des soldats de Biron.
XIXe siècle :
Moyens de transport
ligne ferroviaire entre Mâcon et Moulins, via Charolles
1864 : Les habitants mettent la pression pour le lancement des travaux.. 1866 : Début des travaux de la ligne ferroviaire entre Mâcon et Moulins, avec le creusement d'un tunnel au Bois-Clair. Août 1870 : Ouverture de la gare de Cluny, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial.
1886 (18 décembre) : Le seul accident à déplorer durant l’exploitation de la ligne ferroviaire Mâcon-Moulins survient. « A 5h55 du matin, le train 1452 Mâcon-Moulins fut arrêté brusquement à la sortie du tunnel (côté Cluny) suite à un éboulement survenu dans la nuit. La locomotive sortit de ses rails et s’enfonça de 25 m dans le terrain éboulé. Le conducteur chef et 8 passagers furent légèrement blessés. Pour éviter de tels accidents le PLM (concessionnaire ?) fit construire des murs de soutènement. »[1] 1888 : pour effectuer le parcours Chalon-Cluny, le billet coûtait 6 Francs 15 en 1ère classe, 4 Francs 60 en 2ème classe, 3 Francs 40 en 3ème classe.
ligne ferroviaire entre Chalon-sur-Saône et Roanne, via Cluny
- 1865 (août) : « le Conseil Général de Saône & Loire décide de mettre à l’étude une ligne Chalon-sur-Saône – Roanne qui traverserait elle-aussi notre région. »[2] p. 73, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992 1872 (10 septembre) : « le tronçon Chalon-Cluny est confié à la compagnie Parent Pecher et Riche Frères de Bruxelles par le préfet Mr Régnault. L’entreprise n’est pas sérieuse : en 1876, seuls quelques ouvrages d’art sont construits. »
XXe siècle
1940-44 : La Ville ne fut pas occupée mais subit plusieurs événements dramatiques.
- 14 février 1944 : vague d'arrestations dans la ville et déportations vers les camps de concentration en Allemagne ;
- 11 août 1944 : bombardement de la ville et combats aux portes de la ville. Les résistants empêchent finalement les troupes allemandes de s'emparer de Cluny.
Un centre important de la Résistance Les terribles souvenirs de Jean-Paul Gallimardet
Loisirs et culture
Peinture
Trois peintres sont nés dans la ville abbatiale : Pierre-Paul Prudhon, Joseph Carraud et Edouard Sain.
Ecrivains
Plusieurs écrivains sont passés à Cluny : Abélard, à la fin de sa vie ; Guillaume Des Autels ; Antoine Du Moulin ; Michel de Guttery.
Plus récemment Roger Gouze (1912-2005) a écrit un roman basé sur la ville, Clessy-les-Vignes. Auteur d'une quinzaine d ouvrages : romans, essais, poésies, pièces de théâtre, le frère de Danielle Mitterrand repose à Cluny auprès des siens.
Economie
L'école des Arts et Métiers
Agriculture
Les élevages de chevaux voisinent avec des élevages bovins allaitants.
Espace et territoire
La Grosne et ses affluents
Des travaux d’aménagement furent entrepris dès le XIIIe siècle. On créa un grand étang au sud et à l’est de l’enclos abbatial. Le Médasson fut canalisé, et le niveau des rues relevé. Le cours principal de la Grosne fut déplacé à l’est, derrière une digue, dont on retrouve la trace dans le nom de la rue qui la longe. Un bras canalisé, les « Enclosures », continua à emprunter le tracé de l’ancien lit. Il passait sous le pont des « Chevriers », situé au niveau de l’actuelle place du Commerce. Un autre canal, la « Chaîne », coulait depuis la porte de la Chaîne, sous les remparts, se divisant en plusieurs petits « rus » qui finissaient par rejoindre le Médasson, puis la Grosne, au-delà de la porte de Paris.
Pourtant, le problème subsista. Régulièrement inondé, le quartier Saint Marcel eut deux fois les pieds dans l’eau, en janvier et en octobre, en pleine révolution de 1789. En 1931, le problème existait encore, le Médasson ayant débordé dans la rue principale jusqu’aux entrepôts de la gare PLM, qu’il submergea sous 2 m d’eau.