Saint-Ythaire : Différence entre versions

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== Histoire et patrimoine ==
 
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Ancien ''Sanctus Hilarius''. Saint-Ythaire dépendait du diocèse de Mâcon et l'archiprêtré du Rousset.<br>
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* Aux lieux-dits "Les Louppes" et "Les Tilles", on a découvert des vestiges hétérogènes : éclats de silex, hache polie en roche verte, tuiles romaines et céramique.<ref>Notes d'archéologie régionale, in "La Physiophile", n°67, décembre 1967, p. 23 </ref>
Une partie dépendait du bailliage de Chalon et de la Justice de Sigy-le-Châtel. L'autre partie dépendait du bailliage de Mâcon, de la Justice de Cluny et de la châtellenie de Saint-Gengoux-le-National.
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* deux sites gallo-romains ont été trouvés :
 
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- Au bois de Mont-Aynard, avant 1928, des substructions antiques, fouillées à diverses reprises et livrant des tuiles romaines. Dans le bois, on a aussi trouvé un amas de pierres décelant l'existence d'une ancienne tour circulaire
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<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome II, 1926, p. 48 et IV, 1931, p. 85</ref> ;<br>
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- à l'ouest du hameau de "Vaux", une villa gallo-romaine repérée par prospections aériennes, engagée en partie dans le bois ; d'autres constructions sont aussi visibles dans la commune, notamment à la Combe.<ref>François Cognot, ''Prospections'', Service régional de l'archéologie Dijon, rapport 1991, sites 589 et 592.</ref>
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* Un sarcophage en grès, reconverti en abreuvoir, à la sortie nord du bois "de la Chaume" ;
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* La première mention du lieu, c'est "Ecclesia Sancti-Iterii" en 862.
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* Saint-Ythaire s'appelait autrefois Mont-Aynard. La tradition locale le place sur un autre coteau qui porte maintenant un bois et les ruines du château d’Aynard, indiqué par les anciennes chartes sous le nom de Sanctus Iterius ou Hilarius. De ceci vient le nom de Saint-Ythaire (plus connu sous la forme de Saint Hilaire), qui apparaît à partir de 1406.
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* '''1477 :'''Une partie dépendait du bailliage de Chalon et de la Justice de Sigy-le-Châtel. L'autre partie dépendait du bailliage de Mâcon, de la Justice de Cluny et de la châtellenie de Saint-Gengoux-le-National.
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* '''1670 :''' Saint-Ythaire dépendait du diocèse de Mâcon et l'archiprêtré du Rousset.<br>
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* '''En 1789''', Saint-Ythaire dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône ; les hameaux de Montagny et de Vaux étaient du Mâconnais. Son église, sous le vocable de Saint-Eustade (ou Saint-Hilaire par erreur, ou Saint-Barthélémy), du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Rousset. La paroisse de Besanceuil <ref> aujourd'hui un hameau de Bonnay</ref> lui était rattachée.<ref> Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008</ref>
 
=== Lieux cultuels :===
 
=== Lieux cultuels :===
* [http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Saint-Ythaire.pdf/ Eglise Saint-Barthélémy], XIIe siècle, remaniée au XIXe siècle ;
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* [[Eglise Saint-Barthélémy à Saint-Ythaire]][http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Saint-Ythaire.pdf/], XIIe siècle, remaniée au XIXe siècle ;
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L'église Saint-Barthélémy se remarque car elle allie un clocher roman datant du XIIe siècle (aux environs de 1150) à une église néo-gothique du XIXe siècle. Deux chapelles latérales ont été fondées : l'une en 1645 dédiée à Saint Claude, et l'autre en 1669 dédiée à Saint Nicolas.
 
* calvaires ; croix de chemin ;
 
* calvaires ; croix de chemin ;
  
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== Loisirs et culture ==
 
== Loisirs et culture ==
 
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8 associations dont [http://www.saintythaire.fr/foyerrural.php/ le Foyer Rural].
 
== Agriculture ==
 
== Agriculture ==
  
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Bois-Dieu. Bois de Montenard.<br>
 
Bois-Dieu. Bois de Montenard.<br>
Points de vue depuis la terrasse de la mairie.
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Points de vue depuis la terrasse de la mairie.<br>
 
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Les maisons se situent entre 270 et 330 m d'altitude et le point culminant de la commune, " le Chassignot ", point géodésique situé à 413m, est agrémenté d'une table d'orientation.
 
== Notes ==
 
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Version actuelle datée du 17 juin 2019 à 10:26

Saint-Ythaire
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal 492 /
Habitants 119
Site web Saint-Ythaire

Saint-Ythaire est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. C'était autrefois une commune viticole, mais dont le phylloxera a entraîné la disparition du vignoble.

Situation administrative

Histoire et patrimoine

  • Aux lieux-dits "Les Louppes" et "Les Tilles", on a découvert des vestiges hétérogènes : éclats de silex, hache polie en roche verte, tuiles romaines et céramique.[1]
  • deux sites gallo-romains ont été trouvés :

- Au bois de Mont-Aynard, avant 1928, des substructions antiques, fouillées à diverses reprises et livrant des tuiles romaines. Dans le bois, on a aussi trouvé un amas de pierres décelant l'existence d'une ancienne tour circulaire [2] ;
- à l'ouest du hameau de "Vaux", une villa gallo-romaine repérée par prospections aériennes, engagée en partie dans le bois ; d'autres constructions sont aussi visibles dans la commune, notamment à la Combe.[3]

  • Un sarcophage en grès, reconverti en abreuvoir, à la sortie nord du bois "de la Chaume" ;
  • La première mention du lieu, c'est "Ecclesia Sancti-Iterii" en 862.
  • Saint-Ythaire s'appelait autrefois Mont-Aynard. La tradition locale le place sur un autre coteau qui porte maintenant un bois et les ruines du château d’Aynard, indiqué par les anciennes chartes sous le nom de Sanctus Iterius ou Hilarius. De ceci vient le nom de Saint-Ythaire (plus connu sous la forme de Saint Hilaire), qui apparaît à partir de 1406.
  • 1477 :Une partie dépendait du bailliage de Chalon et de la Justice de Sigy-le-Châtel. L'autre partie dépendait du bailliage de Mâcon, de la Justice de Cluny et de la châtellenie de Saint-Gengoux-le-National.
  • 1670 : Saint-Ythaire dépendait du diocèse de Mâcon et l'archiprêtré du Rousset.
  • En 1789, Saint-Ythaire dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône ; les hameaux de Montagny et de Vaux étaient du Mâconnais. Son église, sous le vocable de Saint-Eustade (ou Saint-Hilaire par erreur, ou Saint-Barthélémy), du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Rousset. La paroisse de Besanceuil [4] lui était rattachée.[5]

Lieux cultuels :

L'église Saint-Barthélémy se remarque car elle allie un clocher roman datant du XIIe siècle (aux environs de 1150) à une église néo-gothique du XIXe siècle. Deux chapelles latérales ont été fondées : l'une en 1645 dédiée à Saint Claude, et l'autre en 1669 dédiée à Saint Nicolas.

  • calvaires ; croix de chemin ;

Autres patrimoines :

  • Maison seigneuriale de Saint-Ythaire :

A flanc de coteau, au sud de l'église romane restaurée, c'est une bâtisse moderne du XVIIe siècle à un étage carré sous toit en pavillon, orienté nord-sud, dont l'angle sud-ouest est flanqué d'une tour rectangulaire et l'angle nord-est est flanqué d'une tourelle d'escalier de deux étages, terminée par un pigeonnier. Cette tourelle dessert deux orifices ronds qui ont pu faire office de canonnière, et un trou de mousquet unique flanquant la base du flanc est.

  • L'ancienne tour de Montenard se dressait sur le bord sud-est de la butte de Montenard, en face du village de Saint-Ythaire, de l'autre côté de la vallée, dans les bois. Il en reste un ébouli d'effondrement d'environ 3 mètres de haut, dans lequel on peut distinguer la base d'une tour rectangulaire de 20 x 12 mètres environ, contre laquelle sont adossés deux ou trois autres bâtiments.

Autour de ce site, d'autres petits monticules et une large plage de pervanche font penser que la tour a été entourée d'un hameau. Pour la trouver : à partir du point coté 341 (IGN 2004), suivre vers 130 mètres le chemin forestier qui part vers l'est, jusqu'à une cadole en ruine au sud du chemin ; prendre le chemin de débardage qui monte au nord, le suivre sur 250 mètres jusqu'au bout, puis continuer tout droit dans les bois sur une cinquantaine de mètres.

  • Domaine du Brouillard - domaines à Morlay ;

A 1300 mètres au sud de Saint-Ythaire, et à 200 mètres au sud du hameau de Montagny, sur un coteau exposé à l'est, la Tour du Brouillard est une petite maison forte constituée de plusieurs bâtiments organisés autour d'une tour rectangulaire. La tour mesure 8,5 mètres du nord au sud et 5 mètres d'est en ouest ; au début du XXe s (cpa) elle comportait 4 étages sous toit de pavillon. Aujourd'hui, le dernier niveau a été réduit pour installer un toit en bâtière. L'accès se fait au premier étage par un escalier à l'ouest, mais l'entrée primitive semble avoir été située au 3e étage au sud. La seule ouverture d'origine semble être, à la base du mur-pignon sud, une courte archère à étrier, qui se trouve actuellement entre deux niveaux. De nombreuses baies postérieures sont équipées de canonnières rondes dans l'allège. On en compte 4 à l'ouest (2e et 3e étages), 2 au sud (idem), et 2 à l'ouest (2e étage). La tour est accostée au nord d'un corps de logis orienté nord-sud, sans caractère. Sur les plans anciens, ce bâtiment était complété par une enceinte à l'est, cantonnée de deux tours rondes et d'un bâtiment au sud : peut-être une chapelle. [6]

  • Maisons à galerie ;
  • Lavoirs ;
  • Fontaines ;
  • Table d'orientation au Chassignot.

Loisirs et culture

8 associations dont le Foyer Rural.

Agriculture

Economie locale

Espace et territoire

  • Altitude : 380 mètres
  • Superficie : 930 hectares
  • Densité : 13.12

Bois-Dieu. Bois de Montenard.
Points de vue depuis la terrasse de la mairie.
Les maisons se situent entre 270 et 330 m d'altitude et le point culminant de la commune, " le Chassignot ", point géodésique situé à 413m, est agrémenté d'une table d'orientation.

Notes

  1. Notes d'archéologie régionale, in "La Physiophile", n°67, décembre 1967, p. 23
  2. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome II, 1926, p. 48 et IV, 1931, p. 85
  3. François Cognot, Prospections, Service régional de l'archéologie Dijon, rapport 1991, sites 589 et 592.
  4. aujourd'hui un hameau de Bonnay
  5. Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
  6. Les 3 descriptions par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014