Trivy : Différence entre versions

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Trivy
Département	Saône et Loire
Territoire	Pays Mâconnais Sud Bourgogne
Arrondissement	Arrondissement de Mâcon
Canton	La Chapelle de Guinchay
Intercommunalité	Communauté de Communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais
Code Insee, postal	547 / 71250
Habitants	274

Trivy ("treûvi" en patois local) est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté, entre Charolles et Cluny.

Situation administrative

Trivy compte environ 280 habitants et a su attirer par sa proximité, notamment de Lyon, un bon nombre d'habitants en résidence secondaire qui ont finalement décidé de s'installer définitivement arrivés à la retraite. Le mot "convivialité" définit bien ce village où il fait bon vivre, les locaux et nouveaux arrivants formant une belle communauté. Trivy s'étend sur 1100 ha , dont des terres agricoles et des forêts. Trivy se décompose en 3 principaux secteurs, "Chandon, La Vernée, Chalanforge" qui se situent dans le bas du village en limite de Dompierre les Ormes, La Chapelle du Mont de France, le bourg qui est le coeur du village et les hauts de Trivy qui jouxtent les communes de Curtil sous Buffières, Sivignon et Vérosvres.

Le principal secteur d'activités reste l'agriculture mais Trivy compte aussi quelques artisans parmi ses habitants.

Histoire et patrimoine

La voie romaine "quitte" le tracé de la D379, pour un chemin rural en direction de Sivignon et Suin - photo Frédéric RENAUD

Histoire de Trivy

Source : 2 cantons : MATOUR et TRAMAYES 909-1979 entre la Mère-Boitier...et la montagne St-Cyr, Antoine FARGETON, achevé d'imprimer sur les presses de l'imprimerie Buguet-Comptour à Mâcon le 15 décembre 1982 (dépôt légal n°201)

Le chemin de fer Mâcon-Paray-le-Monial

• Avant 1834 : lors de la création de la voie férrée «La vieille tour de l'Essart a été démolie» (Raymond Oursel), les pierres furent récupérées pour construire une maison d'habitation toujours existante.

• 1866 Début du creusement du tunnel des Vaux (770 mètres) sur la ligne de chemin de fer de Mâcon à Moulins. La pierre est tellement dure, que le Conseil Général de Saône-et-Loire doit faire appel à des carriers piémontais. La progression maximum est de 48 cm par jour.

• Août 1870 : Ouverture de la gare de Trivy sur la ligne Mâcon – Paray-le-Monial.

Avant l'arrivée du train en 1870, une diligence faisait des trajets de proximité. Des fontaines et abreuvoirs servaient à désaltérer les chevaux et étaient placés environ tous les 4 Km.

• 1873 : La station de Trivy devient Trivy- Dompierre. ^[1]

Carte postale - La gare de Trivy-Dompierre

La gare

La gare

Le développement économique du territoire

En 1906 Trivy compte 149 cultivateurs, 6 charrons, 2 forgerons, 4 épiciers, 3 aubergistes, 2 cordonniers, 3 sabotiers, 2 boulangers, 5 modistes couturières, 2 tailleurs, 2 meuniers, 1 huilier, 2 blanchisseurs, 2 coquetiers, 3 marchands de bestiaux, 1 charpentier, 1 chiffonnier, 3 maçons, 3 garde barrière, 1 chef de gare, 1 maître d'hôtel, 3 instituteurs, 1 cantonnier de la voie, 24 domestiques agricoles. Le recensement fait état de 814 habitants référence bulletin municipal 1995 n° 7.

Vers 1930 l´abbé Gelin a acheté une ferme au bourg et a monté une salle paroissiale. Le père Béret a repris la salle et a monté un théâtre pour les filles. Les jeunes garçons ont pu intégrer la troupe bien plus tard quand la mixité a été acceptée. La recette des représentations a servi pour envoyer des colis aux prisonniers de la deuxième guerre mondiale. En 1982 cette salle a été démolie et remplacée en 1983 par la salle actuelle, renommée Pierre Terrier en 2003.

En 1930 l'électricité arrive à Trivy, les poteaux étaient traînés par des chevaux de trait.

Evolution du centre du village

La configuration du "bourg" a été modifiée au cours de l'évolution de la population et de ses besoins.

Un seul chemin traversait le village , il se situait à droite en montant de l'église ( Rue de la Mairie), il longeait le mur de l'enclos église, presbytère maison paroissiale.

Au siècle dernier, l'église romane a été agrandie par le nord et le sud. L'ancien sanctuaire, l'abside (couverte en lave), la travée sous clocher et le clocher ont été conservés , l'ensemble est perpendiculaire à la nouvelle église. La route actuelle a été créée, elle a séparé l'église des bâtiments paroissiaux. Par acte notarié du 19 décembre 1891, 30 propriétaires ont fait donation à la commune de terrain afin de créer un nouveau cimetière, l'ancien situé autour de l'église a été transféré au lieu-dit "Le haut de la guette".

En 1864, deux travées du bâtiment de l'école ont été construites à l'Est de l'église. En 1931 le bâtiment a été agrandi pour créer une 3éme classe.

En 1870, l'école des filles a été donnée à la commune pour que le bâtiment soit affecté en bureau de poste.

En 1982, Les bâtiments paroissiaux, en état d'abandon, ont été démolis pour permettre la construction de la salle polyvalente, agrandie en 1994-95 nommée quelques années après "Salle Pierre Terrier".

En 1998, la commune fait l'acquisition de la ferme faisant l'angle de la rue de la Mairie et de la rue des Gauthiers pour aménager des logements locatifs. Sur le pré attenant, un terrain de jeux multisports a été implanté . Le parking a été créé en 1999.

En 2001, suite à la donation du terrain situé à "Les Sandys" un lotissement de cinq parcelles a été implanté.

Au cours de l'année 2005, la mairie a pu être aménagée dans les nouveaux locaux créés à la place d'une partie du préau de l'école, la salle de conseil et de mariage ouvre sur le parking.

Le plan cadastral : l'école n'apparaît pas , d'autres bâtiments ne sont pas encore implantés

Le village

L'école initiale (seulement 2 classes)

Vue ancienne du village

L'église, le cimetière pas encore déplacé

Vue aérienne du village en 2006

Le village

Récits et anecdotes

Vers 1955 un camion citerne transportant du vin a versé sur la RD 121 à hauteur de Chalanforge. La citerne étant endommagée le vin s'en échappait, les villageois en ont profité pour remplir tous les récipients dont lessiveuses pour récupérer le précieux liquide.

Les veillées étaient une tradition et les villageois se retrouvaient le soir, très souvent des petites lumières étaient visibles dans la nuit quand les personnes rentraient chez elles.

Le curé a eu la surprise de trouver un bouc dans le confessionnal, l'histoire ne dit pas si il y est allé tout seul ou pas.

Vers 1950-60, les jeunes villageois ont pu acquérir des mobylettes. En passant près d'un bar du village ils ont demandé à l'aubergiste de leur servir un tango qui est un mélange de bière et de grenadine. Ils ont eu pour toute réponse de la part de l'aubergiste " je ne trafique pas ma bière".

Les villageois faisaient moudre le blé et pouvaient emmener leur farine chez le boulanger, celui-ci ne leur faisait payer que le façonnage et la cuisson du pain.

Le père de Georges Antoine Dargaud, éditeur de Tintin... (Jean Marie Dargaud, Villars) est né à Trivy en 1885 et est mort en 1914 suite à des blessures de guerre. Bien que Georges Antoine n'ait jamais habité Trivy il aimait y passer du temps.

Patois

Quelques sites présentent le "Tseu", patois local : - https://beaubery.fr/histoire-et-patrimoine/le-patois-local/le-tseu - http://patois-charolais-brionnais.over-blog.com/les-lexiques-du-tseu

Quelques mots de patois :

"quand y boteuille ye la piou p.la dzournee" "quand les gouttes de pluie font des bulles il va pleuvoir toute la journee".

Patrimoine

Principaux édifices et monuments de la commune

• Eglise Saint-Germain à Trivy

Eglise Saint-Germain à Trivy, édifice roman présenté ici : https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Germain_%C3%A0_Trivy

• « La vieille tour de l'Essart a été démolie lors de la création de la voie ferrée de Cluny à Paray, dont le tracé a lui-même été repris par la route express. » (Raymond Oursel)

Le toponyme n'apparaît ni sur le cadastre de 1834, ni sur la carte de Cassini. ^[2]

• La Chapelle du Picot

Les moulins

• Le moulin de Chandon

Il appartient à la famille Litaudon depuis au moins 1750, c'était un moulin à eau qui était en activité jusque vers 1980. Il était alimenté par les 2 étangs, ruisseau de La Vernée, et droit d'eau étang de Chandon. L'activité principale était la production de farine et les meules en pierre servaient pour la mouture pour la nourriture des animaux .

Lucien le meunier, retaillait ses meules en pierre avec un pic régulièrement, les rouages en bois devaient être façonnés également, le bois utilisé était le sorbier et puis de l'acacia. La roue du moulin n'existe plus, tout le mécanisme a été vendu à des anglais qui avaient pour projet de le remonter en Angleterre.

• Le moulin de la Vernée, fin d'activité en 1972.

• Le moulin de la Butte fonctionnait encore dans les années 1900, la digue de l'étang a été remontée dans les années 1980.

Les croix

Plusieurs croix sont présentes dans le village.

Loisirs et culture

La vie associative et les manifestions

Le site internet de la commune présente la vie associative, pour plus d'informations n'hésitez pas à le consulter : https://www.trivy.fr/vie-economique-et-associative/associations

Plusieurs associations rythment la vie culturelle de la commune :

• Sapeurs Pompiers :

Entre 1930 et 1936 Trivy a connu un incendie par an, sans victimes. La caserne la plus proche était celle de Matour et à l'époque la lutte contre les incendies se faisait uniquement avec une pompe à bras. Evidemment tous les habitants étaient mobilisés pour aider à éteindre ces incendies. Suite à ces événements la commune a pris en charge la création du centre de première intervention de Trivy en 1936. Une pompe à bras a été acquise et 15 volontaires et un responsable se sont portés volontaires pour faire fonctionner cette première caserne. En 1936, la compagnie compte 16 sapeurs pompiers volontaires dont la moyenne d'âge est de 36 ans, ils dépendaient du centre de secours de Mâcon. Les sapeurs pompiers interviennent sur une vingtaine de sinistres par an et participent également aux obsèques des habitants de Trivy, notamment en portant le cercueil à l église et au cimetière. Cette tradition perdure encore aujourd'hui. L'Amicale des Sapeurs Pompiers propose un dîner dansant début septembre.

• CART Comité d'Animations Rurales Trivigeoises

Les événements et activités : randonnée pédestre début juin et organisation de la journée du Téléthon.

• Club des anciens

Le club 3 a été créé en 1984 Réunion mensuelle (jeux de cartes, de sociétés) qui se termine par un goûter et le verre de l'amitié. Chaque année sont organisées : deux journées avec le Club des Aînés de Vérosvres (aller-retour) et un voyage avec le club de Trambly.

• Foyer rural de la Noue.

Animations sportives, culturelles et festives.

• Nuits musicales (jazz à Trivy)

Les nuits musicales ont été initiées par Monsieur LECHERE, grand passionné de jazz et habitant de Trivy. Les nuits musicales sont devenues un incourtanable et attire les foules bien au delà des frontières du village, grâce à une programmation variée mais aussi par la venue de musiciens et groupes célèbres tels que "les Haricots rouges"- "Fabrice EULRY et son piano fou"- Michel LEGRAND - Claude LUTER- RODA SCOTT - Christian MORIN ......etc Les 20 ans de ce succès ont été fêtés : Dee RAY hommage à RAY CHARLES - SOUL SÉRÉNADE hommage à ARETHA FRANKLIN - BUENA SERRA - FABRICE EULRY.

• La Société de Chasse

Emme organise un dîner dansant en février (les propriétaires qui leur louent leurs terrains sont invités) et une vente de boudin et diverses charcuteries à emporter début du mois de Mars.

Les loisirs

Le site internet de la commune présente la vie culturelle, pour plus d'informations n'hésitez pas à le consulter : https://www.trivy.fr/vie-culturelle-et-loisirs

• Une particularité trivigeoise : le cabaret (entreprise privée)

Artistes en costumes paillettes, à Trivy c’est vraiment chouette !

Trivy et ses 300 âmes, certes ce n’est pas Paris et encore moins Broadway. Pourtant au beau milieu des prés se niche sur la commune le Moulin du Lac : un cabaret, music-hall proposant des repas-spectacle avec revue à plumes. 150 ans d’histoire résonnent dans les murs de cet établissement familial. D’abord commerce de gros, puis café et restaurant, l’affaire n’a cessé de s’agrandir et se développer pour apporter joie, plaisir et satisfaction aux clients. Depuis octobre 2019, Baptiste NESME, 7e génération a travaillé dans le commerce, travaille aux côtés de ses parents pour ce nouveau concept de restaurant cabaret. L’idée est de proposer des spectacles, du divertissement et des variétés aux clients et aux habitants même loin de Paris. Une idée qui peut sembler farfelue et détonante au milieu de ce bocage Bourguignon. Pourtant ce projet longuement réfléchi et mûri est celui d’une vie. Le fruit d’un passionnant travail entre Jean-Charles en charge de toute la partie cuisine et gastronomie, Agnès qui gère toute la partie administrative et financière, Baptiste, créateur de spectacles qui dirige la partie artistique. Une formule atypique en Saône-et-Loire qui nous espérons fera connaître Trivy en Saône-et-Loire et au-delà !

Economie

Les commerces et services

https://www.trivy.fr/vie-economique-et-associative/commerces-services

L'agriculture

https://www.trivy.fr/vie-economique-et-associative/agriculture-viticulture

La commune de Trivy compte des exploitations agricoles en élevage et polyculture.... Une bonne trentaine d'exploitations étaient connues dans les années 80. En 2021 ils ne sont plus que 5. Vers 1950 , les principales cultures étaient le blé, le seigle, l' avoine et topinambours pour nourrir les bêtes. La culture de pommes de terre était très importante et la production était essentiellement vendue aux grossistes.

Le premier tracteur a fait son apparition à Trivy vers 1955 ; toutes les exploitations ont été équipées entre 1960 et 1970.

Un marché aux bestiaux et produits de la ferme (beurre, fromage, lapins, oeufs, volailles), se tenait tous les vendredis à Chandon et ce jusque dans les années 70. Plus tard 2 coquetiers venaient sur Trivy pour vendre les produits de la ferme.

Dans toutes les fermes des chèvres étaient présentes et la production artisanale de fromages de chèvre était très importante. Des cochons étaient nourris avec le petit lait et tous les restes de nourriture. Des vaches laitières étaient présentes sur le territoire, le lait était transformé à la ferme ou collecté par COOP LAIT situé à Cluny. La vente de crème et de beurre était très populaire. D'autres exploitations étaient tournées vers l' élevage de veaux de boucherie issus de vaches montbéliardes et normandes.

Les exploitations agricoles d'aujourd'hui se concentrent sur l'élevage principalement de vaches Charolaises et Limousines. Il reste une exploitation laitière sur la commune. Le marché est principalement tourné vers l'exportation.

L'artisanat

https://www.trivy.fr/vie-economique-et-associative/artisanat-industrie

Espace et territoire

L'ancienne voie ferrée et le quartier de la gare sont désormais sous la Route Centre Europe-Atlantique

Voies terrestres

Création de la route D379B reliant la D17 à la Chapelle du Mont de France (1925-1926). Cette route fut longtemps appelée "la route nu"(route neuve).

La RCEA

Le premier coup de pioche a été donné en 1966 sur le tracé de l'ancienne voie ferrée. Seul un tunnel a été gardé au col des Vaux , les dernières traverses de la voie ferrée ont été enfouies en 2021. Les travaux ont duré 2 années. Des villageois y ont participé aux côtés d'ouvriers portugais employés de l'entreprise Renaudin :

• Tronçon Pas des Places - Les terreaux (Vérosvres) 1966 -1968 élargis en 2008
• Tronçon de Chandon 1969-1970 ouverture en 1971 actuellement en cours d'élargissement (fin des travaux prévus en 2022).

Construction de l'ouvrage sur la D 422 "Chandon-Le Bourg"

Construction de l'ouvrage sur la D 422 "Chandon-Le Bourg"

Carte postale de la tranchée au Col des Vaux (1ére tranche de travaux 1966 -1968)

Lacs, étangs, cours d'eau et partage des eaux

Sont présents sur le territoire :

• Le lac de Chandon

• L'étang de Pontereau, créé vers 1998

• L'étang de la Butte, dont la digue a été remontée début des années 1980 par le propriétaire, maçon en retraite

• La ligne de partage des eaux (col des vaux) Océan - Méditerranée

Tous les étangs de Trivy sont artificiels notamment pour faire fonctionner les différents moulins, ils sont privés. Outre ces étangs, la rivière La Noue prend sa source au Col des Vaux et se jette dans la Grosne à Clermain, commune de Navour sur Grosne.

Etang de Trivy

Etang de Trivy

Etang de Trivy

Randonnées pédestres

Trivy compte un certain nombre de chemins balisés pour satisfaire aussi bien les envies de grandes balades que des petites promenades. Tous les chemins sont entretenus régulièrement. Les chemins traversent la campagne bucolique et offrent de merveilleux paysages sur les collines et pâtures pour tous ceux qui y prêtent attention. Une carte détaillée est disponible en mairie. Le GR 7 passe dans la commune.

Plusieurs marches annuelles sont organisées à Trivy :

• la balade des étangs par le CART
• la marche nocturne par l'office du tourisme Vert Vallons (https://www.tourismevertsvallons.com/)

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Paysage de Trivy

Notes