Germolles-sur-Grosne : Différence entre versions
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− | * Jusqu'à 1591 : François de Molles (B 1339 selon Rameau). | + | * '''En 1584''', Germolles était châtellenie et prévôté royale. |
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* '''En 1591 :''' Isabeau de la Roche femme du précédent. | * '''En 1591 :''' Isabeau de la Roche femme du précédent. | ||
− | A partir de 1606 et jusqu'à 1776 se succède une lignée de Berthet. <ref>Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20.</ref> | + | A partir de 1606 et jusqu'à 1776 se succède une lignée de Berthet. <ref>Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20.</ref> |
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Le château primitif comprenait, à l'est, sur un niveau de soubassement prolongé aux angles par des terrasses talutées, un long corps de logis formé d'un pavillon central, deux ailes, et, aux extrémités de celles-ci, deux pavillons. Cet édifice, construit et achevé vers 1672, campé face au chef-lieu qu'il domine et demeuré assez majestueux en dépit des destructions qu'il a subies vers 1914, imprime dans le paysage la marque des chevaliers et des seigneurs qui ont vécu et régné autrefois sur les terres alentour.<ref>Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20.</ref> | Le château primitif comprenait, à l'est, sur un niveau de soubassement prolongé aux angles par des terrasses talutées, un long corps de logis formé d'un pavillon central, deux ailes, et, aux extrémités de celles-ci, deux pavillons. Cet édifice, construit et achevé vers 1672, campé face au chef-lieu qu'il domine et demeuré assez majestueux en dépit des destructions qu'il a subies vers 1914, imprime dans le paysage la marque des chevaliers et des seigneurs qui ont vécu et régné autrefois sur les terres alentour.<ref>Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20.</ref> | ||
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+ | Vocable Saint-Blaise. L’édifice initial est construit dans la seconde moitié du XIIe siècle. | ||
+ | "C'est un édifice court et massif. L'église est bâtie à flanc de coteau et domine le village. Appareillée de granit, elle comporte une nef unique, aux murs très épais, plafonnée, éclairée de grandes baies en plein cintre toutes refaites, sauf une, au milieu de la paroi sud, étroite, à double ébrasement; à l'extérieur, l'intrados est en plein cintre, tandis que l'extrados marque une brisure légère. | ||
+ | C'est une église paroissiale depuis 1653, au moment de la séparation de la paroisse de l'église de Tramayes. Elle comporte une nef unique et des tuiles coloriées sur le clocher. L’église domine le bourg, offrant une vue sur la vallée et le château de Gorze. | ||
+ | Le XIXe siècle voit des travaux de reconstruction concerner le clocher, qui est reconstruit à l’identique. Dès 1840, la Municipalité s'inquiète de l'état de vétusté du clocher qui a un besoin urgent d'être étayé. Les démarches entreprises n'aboutissent pas, et, dans la nuit du 9 juillet 1843, le clocher s'écroule, endommageant le choeur et une partie de la nef de l'église : les toitures sont à découvert. <ref>fiche de repérage rédigée en 1969 par Madame Oursel, chargée de mission des Monuments Historiques - Inventaire départemental des monuments et richesses d'art (1974), pages 36 à 42.</ref> | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
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+ | * Comité des fêtes | ||
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== Agriculture == | == Agriculture == | ||
− | + | [[http://www.ballifays.com/ L'élevage des Ballifays]] concerne 150 chèvres, nourries aux céréales, au foin de prairie l’hiver et au pâturage pendant le reste de l’année. Elles produisent du lait cru et frais qui est transformé et affiné sur l'exploitation. | |
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+ | La [http://www.lejsl.com/edition-macon/2017/10/04/une-salle-de-spectacles-a-la-ferme/ ferme du Sonneur], un lieu vivant qui accueille depuis l'été 2017 débats et manifestations culturelles (musique, théâtre, films, expositions…). | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == |
Version actuelle datée du 13 juin 2019 à 13:16
Germolles-sur-Grosne | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | |
Habitants |
Germolles-sur-Grosne est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
Traces gallo-romaines
Des traces de la voie romaine de Belleville à Autun ont été découvertes[1] :
- lors de l'élargissement de la route n°22, qui suit la Grosne, avant 1856 ;
- dans le bourg, à diverses reprises avant 1926.
Les seigneurs de Germolles
- Vers 1106 : Gui et Simon de Germole, miles (du latin soldat, fonctionnaire impérial - ce sont les chevaliers médiévaux et à partir de 1220 le terme désigne les nobles adoubés) (Cartulaire Saint Vincent).
- De 1146 à 1166 : Hugue de Germole et Pierre son fils (même source).
- En 1200 : testament de Guigonet de Germole. C'est à partir de cette date qu'intervient la possible délocalisation dans la vallée de la Saône, d'une branche de la famille Germole.
- En 1225 : Geofroy de Germole, miles, sans doute fils du précédent. Le fils de ce dernier, Guichard de Germole fut évêque de Mâcon (1264).
- De 1232 à 1260 : Guillaume de Germole, miles.
- En 1511 : Guillaume de Moles seigneur de Gorze (E l60 selon Rameau).
- En 1584, Germolles était châtellenie et prévôté royale.
- Jusqu'à 1591 : François de Molles (B 1339 selon Rameau).
- En 1591 : Isabeau de la Roche femme du précédent.
A partir de 1606 et jusqu'à 1776 se succède une lignée de Berthet. [2]
Château de Gorze
Le château primitif comprenait, à l'est, sur un niveau de soubassement prolongé aux angles par des terrasses talutées, un long corps de logis formé d'un pavillon central, deux ailes, et, aux extrémités de celles-ci, deux pavillons. Cet édifice, construit et achevé vers 1672, campé face au chef-lieu qu'il domine et demeuré assez majestueux en dépit des destructions qu'il a subies vers 1914, imprime dans le paysage la marque des chevaliers et des seigneurs qui ont vécu et régné autrefois sur les terres alentour.[3] L'ensemble de la construction est construit avec du granit rose et gris. Les encadrements des baies et les modillons des corniches soutenant les toits, au-dessus d'une série de meurtrières, sont en bois de chêne. Ce qui aurait nécessité la coupe d'une forêt. Seuls les pavillons d'angle sont restés intacts, toute la partie centrale ayant été réduite au seul rez-de-chaussée, de même qu'ont été en partie abattus les communs, qui, à l'ouest, cernaient la cour dans laquelle on pénètre encore, au sud, par un portail en plein cintre que surmonte un écusson aux armes des Berthet avec la date de 1707 et la devise "Qui s'y frotte, s'y pique". Le château est évidemment un château d'agrément et non de défense, pourtant il présente suffisamment de force et de puissance pour marquer qu'il est celui du seigneur du lieu. Il domine à la fois la vallée et le bourg de Germolles. Erigé en vis à vis de l'église, il la domine de quelques mètres, différence d'altitude très improbablement fortuite et qui change bien des perspectives.[4]
Eglise
Eglise Saint-Blaise à Germolles-sur-Grosne
Vocable Saint-Blaise. L’édifice initial est construit dans la seconde moitié du XIIe siècle. "C'est un édifice court et massif. L'église est bâtie à flanc de coteau et domine le village. Appareillée de granit, elle comporte une nef unique, aux murs très épais, plafonnée, éclairée de grandes baies en plein cintre toutes refaites, sauf une, au milieu de la paroi sud, étroite, à double ébrasement; à l'extérieur, l'intrados est en plein cintre, tandis que l'extrados marque une brisure légère. C'est une église paroissiale depuis 1653, au moment de la séparation de la paroisse de l'église de Tramayes. Elle comporte une nef unique et des tuiles coloriées sur le clocher. L’église domine le bourg, offrant une vue sur la vallée et le château de Gorze. Le XIXe siècle voit des travaux de reconstruction concerner le clocher, qui est reconstruit à l’identique. Dès 1840, la Municipalité s'inquiète de l'état de vétusté du clocher qui a un besoin urgent d'être étayé. Les démarches entreprises n'aboutissent pas, et, dans la nuit du 9 juillet 1843, le clocher s'écroule, endommageant le choeur et une partie de la nef de l'église : les toitures sont à découvert. [5]
Loisirs et culture
Associations
- Comité des fêtes
- Société de chasse :
Agriculture
[L'élevage des Ballifays] concerne 150 chèvres, nourries aux céréales, au foin de prairie l’hiver et au pâturage pendant le reste de l’année. Elles produisent du lait cru et frais qui est transformé et affiné sur l'exploitation.
La ferme du Sonneur, un lieu vivant qui accueille depuis l'été 2017 débats et manifestations culturelles (musique, théâtre, films, expositions…).
Espace et territoire
Notes
- ↑ Gabriel Jeanton, Le Mâconnais Gallo-romain, tome II, 1926, p 59
- ↑ Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20.
- ↑ Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20.
- ↑ Jean-Louis Burnot, Le château de Gorze à Germolles-sur-Grosne, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 117 (avril 1999), pp. 16-20 et n° 118 (juillet 1999), pp. 18-20.
- ↑ fiche de repérage rédigée en 1969 par Madame Oursel, chargée de mission des Monuments Historiques - Inventaire départemental des monuments et richesses d'art (1974), pages 36 à 42.