Château seigneurial de Brancion : Différence entre versions

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Le village de [[Martailly-les-Brancion]] est situé en Haut-Mâconnais, entre [[Cluny]] et [[Tournus]]. Il compte une centaine d’habitants et vit principalement de la production viticole et de l’activité touristique. La commune est d’ailleurs labélisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté. Le village est composé de deux bourgs historiques. Le premier centre d’habitat, Martailly, est le centre administratif actuel de la commune. Il est mentionné pour la première fois au XIIe siècle dans des chartes de l’abbaye de Cluny : ''Martiliacus'', ''Giselbertus de Martilei''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Il est par la suite cité de nombreuses fois au cours des siècles. Au XIXe siècle, alors que Martailly attire la majorité de la population locale, une église est construite dans un style néo-roman. En 1893, la commune de Brancion est réunie à Martailly par décret. Les deux localités voisines deviennent ensemble [[Martailly-les-Brancion]].
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Brancion est le noyau historique de la commune moderne et concentre la majorité de son riche patrimoine historique<ref>[http://martailly-les-brancion.blogspot.com/p/martailly-un-peu-dhistoire.html Patrimoine de Martailly-lès-Brancion] </ref>. C’est une zone de peuplement très ancienne. Ainsi, des tessons de poterie de la fin de l'âge du bronze (-1000 à -700) ou de l'âge du fer (-700 à -500) ont notamment été mis au jour au cours des fouilles archéologiques<ref>Voir le plan archéologique de Brancion : [https://www.chateau-de-brancion.fr/fr/explorer-brancion/chateau/ Château de Brancion site archéologique] </ref> menées par l'INRAP entre 2002 et 2007. De nombreux vestiges gallo-romains ont aussi été découverts sur le territoire de la commune : ''villae'', monnaies, restes de constructions diverses… Ils attestent de la présence probable d’un oppidum gallo-romain. Des sépultures anciennes ont également été repérées à l’entrée ouest du bourg, sur une pente vers l’est, et pourraient dater de l’époque mérovingienne. Brancion n’est cependant mentionné pour la première fois qu’en 926, dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In pago Cabilonense, in fine Brancedunense''<ref>Rigault</ref>. A cette époque, un bourg fortifié est construit autour d’un premier château, mentionné en 944 dans le cartulaire de Cluny. Cette place forte se développe peu à peu entre les Xe et XIIe siècles, à mesure que les seigneurs de Brancion étendent leur pouvoir sur les terres environnantes. Ces derniers apparaissent d’ailleurs dans de nombreux actes et documents officiels :  ''Roclenus'' (XIe), ''Seguinus'' (XIIe), ''Humbertus'' (XIIe), ''Symon'' (XIIIe). Au XIVe siècle, ''Brancidunum seu Brancium'' est mentionné dans un pouillé. A cette époque, le château est assez largement remanié, avec notamment le creusement d’un grand fossé autour de son enceinte, qui le sépare du village qui s’étoffe<ref>Site de Brancion. </ref>. Le château devient ensuite une place-forte des ducs de Bourgogne, puis une châtellenie royale après 1477, qui compte 18 villages dans son périmètre. En 1790, Brancion est une commune du canton de Tournus. Le chef-lieu communal est ensuite transféré à Martailly-lès-Brancion en 1893. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Brancion abrite un important maquis de résistants. Un monument commémoratif a été installé en leur mémoire au col de Brancion. Aujourd’hui, le village fortifié de Brancion domine encore le Mâconnais, et impressionne par son château seigneurial remarquablement conservé  ainsi que son vieux village (halles, maisons rurales typiques du Haut-Mâconnais…).
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*'''Historique du château :'''
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Trois grandes phases de son histoire :
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''-La seigneurie de Brancion jusqu'en 1259, avec le rachat du château et de ses terres par le duc de Bourgogne Hugues IV :''
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Le château est mentionné pour la première fois en 944, dans une charte de l’abbaye de Cluny.
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Il est situé à l’emplacement d’une structure gallo-romaine.
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Des vestiges d’une construction du Haut Moyen-Age ont également été mis au jour, remontant au VIIIe ou IXe siècle.
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La château mentionné dans la charte est une résidence seigneuriale, comme l’atteste la grande salle seigneuriale qui remonte à l’An Mil.
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Entre les Xe et XIIe siècle, le château est reconstruit et agrandi plusieurs fois, pour devenir une véritable enceinte défensive.
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Les parties les plus anciennes datent des Xe et XIe siècles (grande salle seigneuriale, latrines..).
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La majorité des vestiges remontent cependant au XIIe siècle et au début du XIIIe (logis, donjon, porte du castrum…), lorsque l’autorité des seigneurs de Brancion est la plus forte sur les terres environnantes, et lorsque les querelles avec l’abbaye de Cluny sont au plus fort. Les ajouts architecturaux permettent de transcrire cette puissance grandissante et bien sûr de surveiller le village et ses accès.
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Au XIIe siècle, les seigneuries de Brancion et d’Uxelles sont réunies et composent grâce à leurs châteaux un ensemble défensif conséquent.
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''-La châtellenie ducale jusqu'en 1477, puis son rattachement au royaume de France après la mort du duc Charles le Téméraire :''
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En 1259, Hugues IV, duc de Bourgogne, rachète les seigneuries de Brancion et d’Uxelles à Henri III Gros de Brancion, qui cherche à éponger les dettes de son père.
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Brancion devient une châtellenie ducale avec garnison permanente.
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Une large restructuration a alors lieu, avec notamment la construction d’un vaste logis à étage avec de larges baies gothiques, des murs d’enceinte et des salles diverses.
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Ces travaux visent notamment à rendre les lieux plus habitables.
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Le château prend également une véritable fonction défensive, notamment grâce au creusement d’un fossé autour de son enceinte, qui le sépare du village qui se développe.
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''-La châtellenie royale jusqu'à la Révolution :''
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En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, Brancion devient une châtellenie royale qui compte 18 villages dans son périmètre.
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Plusieurs murs sont ajoutés entre le XVe et le XVIIe siècle.
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En 1594, dans le contexte des Guerres de Religion, le château devenu refuge de la Ligue Catholique est pris par le colonel Alphonse d'Ornano, lieutenant du roi. Ses troupes (protestants) pillent et saccagent les lieux.
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Après cela, le château change plusieurs fois de propriétaires.
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A la Révolution, le château est déjà ruiné depuis longtemps.
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*'''Période contemporaine :'''
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En 1844, le château ruiné est racheté par M. de La Roque, qui le revend en 1860 à Victor de Murard de Saint-Romain.
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Brancion appartient aujourd’hui encore à cette famille.
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A partir des années 1950, Marie Antoinette Morierre-Bernadotte (née de Murard de Saint-Romain), arrière-petite-fille de Victor de Murard et propriétaire du château, s’engage avec son époux Jean Morierre-Bernadotte dans la restauration et la réhabilitation du site de Brancion.
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Ces travaux de rénovation comprennent :
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Restructuration des jardins en 1959, sauvetage des fortifications et du mur d'enceinte en 1960, mise en état de la salle de justice des ducs de Bourgogne en 1963, réfection des murs d'enceinte au nord, reprise de la fresque du donjon et réinscription du récit de la bataille de Mansourah sur la cheminée du donjon en 1964, réfection des toitures en 1965<ref>Documents de l’association.</ref>.
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En 1977, les propriétaires obtiennent la médaille d'argent de la Société d'encouragement au progrès, venant récompenser leurs efforts de réhabilitation.
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La même année, le château est classé Monument Historique (château, ruines, enceinte, porte de ville attenante).
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A la fin du XXe siècle, le site de Brancion est malheureusement peu entretenu et se dégrade rapidement.
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A partir de 2005, et après une fermeture des lieux par la préfecture, le site étant devenu dangereux, sa gestion est concédée à l’association La Mémoire Médiévale grâce à un bail emphytéotique. Ce dernier est établi pour 50 ans entre l’association et le propriétaire François de Murard de Saint-Romain.
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L’association dirige dès lors les travaux de rénovation et l’ouverture du site au public. Elle organise pour ce faire de nombreuses animations culturelles.
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En partenariat avec l’INRAP, l’association organise également des fouilles archéologiques dès 2006. Elles ont permis d’identifier les différentes phases de construction des vestiges, et de mettre au jour les traces d’une structure plus ancienne sous les fondations du château médiéval.
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*'''Pour aller plus loin :'''
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[https://www.chateau-de-brancion.fr/ Site officiel du château de Brancion]
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[https://www.brancion.fr/ Site du bourg médiéval de Brancion]
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[https://www.chateau-de-brancion.fr/media/Scolaires_et_periscolaires/EXPLORATEURS_Dossier_pedagogique_BRANCION.pdf Dossier pédagogique sur le château]
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=== Description architecturale ===
 
=== Description architecturale ===
 
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GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
 
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
 
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[[Fichier:BrancionChâteauDessin.jpg|thumb|left|400px|Dessin du château restitué ©La Mémoire Médiévale]]
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*'''Description du château par le CeCaB (Centre de Castellologie de Bourgogne)'''<ref>[http://193.52.240.114/gorria/QooQ4D/chateaux.html Inventaire du CeCaB], menu à faire défiler – Martailly-les-Brancion </ref>  :
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« Le château et le bourg de Brancion sont bâtis sur un éperon barré qui domine au nord un col reliant la vallée du Grison à l'ouest à celle de la Natouse à l'est, et plus généralement [[Tournus]] à Salornay. Le village, ancienne paroisse, s'étend à l'ouest sur un élargissement de la pointe de l'éperon de 180 m de diamètre. Le château, à l'est, est bâti sur un promontoire qui domine le village et bloque l'éperon ; il est séparé du plateau par un vaste fossé. Le village, ceint de murailles, est accessible par une unique entrée au sud, aménagée entre le château et le bourg. L'église romane, à l'ouest du bourg, est fortifié par une porte à épar. Le château se compose d'une enceinte basse, flanqué au sud-ouest par le logis de Beaufort et ses deux tours rondes à archère, et l'enceinte haute, garnie d'un corps de logis gothique, deux tours carrées et les vestiges d'une tour romane avec ''opus spicatum''. Au sud-est, le logis de Beaufort est un bâtiment rectangulaire à deux étages qui repose sur un rez-de-chaussée voûté d'arète. Il est flanqué au sud-est et sud-ouest de deux tours rondes équipées d'archères, à ébrasement simple et à niche. La première enceinte est complété à l'est par le fossé, et au nord par des murs de terrasse à contrefort. L'un des contrefort contient une citerne. L'enceinte supérieure (26 x 34 m) est fermée au nord par un beau logis gothique, au sud par le parement sud d'une tour rectangulaire en ''opus spicatum'', à l'ouest par la grosse tour et à l'est par une autre tour carrée. Le logis gothique (12 x 27 m) est séparé en deux blocs : grandes salles à l'ouest et petites salles à l'est. La salle principale, au premier étage, est accessible par un escalier extérieur, et éclairée par deux baies ogivales à remplage du XIVe s. Les petites salles orientales donnent accès à une excroissance orientale en forme de tour qui contient deux latrines par étage. Une tour en encorbellement, au milieu de la façade nord, donnait accès aux étages de combles. La cour supérieure est fermée à l'ouest et au sud par les vestiges d'une ancienne tour en ''opus spicatum'', de 11 x 22 m, conservée sur une hauteur de 2 m. A l'ouest, la grosse tour contient un haut premier niveau aveugle, et trois étages résidentiels, éclairés de rares fenêtres. Les étages supérieurs ont subi de profondes rénovations. La tour orientale, de forme trapézoïdale, n'est pas conservée sur toute sa hauteur. »
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=== Inventaire décor et mobilier ===
 
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*''Opus spicatum'' dans certains murs
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*Baies gothiques
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*Porte à clef armoriée
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=== Rénovations / Etat ===
 
=== Rénovations / Etat ===
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*'''Rénovations :'''
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''XIXe :''
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Changement de propriétaire.
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Quelques travaux d’entretien.
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1959 : restructuration des jardins
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1960 : sauvetage des fortifications et du mur d'enceinte
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1963 : mise en état de la salle de justice des ducs de Bourgogne
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1964 : réfection des murs d'enceinte au nord, reprise de la fresque du donjon et réinscription du récit de la bataille de Mansourah sur la cheminée du donjon
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1965 : réfection des toitures
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''XXIe :''
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2005-… : réhabilitation, restauration, mise en valeur du site de Brancion ; ouverture du site aux visiteurs ; fouilles archéologiques.
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*'''Etat :'''
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Le château est en ruines mais fait l’objet d’une belle mise en valeur et de restaurations et fouilles constantes.
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*'''Classement :'''
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Le site est classé Monument Historique depuis 1977 (château, ruines, enceinte, porte de ville attenante).
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=== Actualités ===
 
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Pour suivre l’actualité de l’édifice, consulter les pages internet du site médiéval :
 
Pour suivre l’actualité de l’édifice, consulter les pages internet du site médiéval :
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Version actuelle datée du 15 septembre 2020 à 23:28

Le château médiéval de Brancion est situé à Martailly-les-Brancion, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Mentionné pour la première fois au Xe siècle, il est le témoin remarquable de l’évolution de l’architecture castrale au Moyen Age. Plusieurs fouilles archéologiques organisées depuis le début des années 2000 ont fait mieux comprendre son histoire, des sires de Brancion aux Ducs de Bourgogne et à la châtellenie royale. Elles ont mis au jour des vestiges de constructions allant du IXe au XVe siècle. Un circuit de visite permet de découvrir les différentes parties de la forteresse. La vue du haut du donjon illustre sa position stratégique dominant un col sur une route importante. Le château, classé Monument Historique depuis 1977, est une propriété privée gérée par une association. Il est ouvert aux visites tous les jours du 1er avril au 10 novembre.

Site internet du château : chateau-de-brancion.fr

Dans le village fortifié de Brancion se trouve également l’église romane Saint-Pierre, datant du XIIe siècle et construite par les seigneurs de Brancion.

Château seigneurial de Brancion (©CEP)
Adresse Site médiéval de Brancion, 71700 Martailly-lès-Brancion
Coordonnées GPS 46°32'52.0"N 4°47'47.8"E
Paroisse de rattachement /
Protection Monuments Historiques Classé en 1977

Historique

Blason de Martailly-lès-Brancion ©Commune de Martailly-lès-Brancion

Le village de Martailly-les-Brancion est situé en Haut-Mâconnais, entre Cluny et Tournus. Il compte une centaine d’habitants et vit principalement de la production viticole et de l’activité touristique. La commune est d’ailleurs labélisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté. Le village est composé de deux bourgs historiques. Le premier centre d’habitat, Martailly, est le centre administratif actuel de la commune. Il est mentionné pour la première fois au XIIe siècle dans des chartes de l’abbaye de Cluny : Martiliacus, Giselbertus de Martilei[1]. Il est par la suite cité de nombreuses fois au cours des siècles. Au XIXe siècle, alors que Martailly attire la majorité de la population locale, une église est construite dans un style néo-roman. En 1893, la commune de Brancion est réunie à Martailly par décret. Les deux localités voisines deviennent ensemble Martailly-les-Brancion.

Brancion est le noyau historique de la commune moderne et concentre la majorité de son riche patrimoine historique[2]. C’est une zone de peuplement très ancienne. Ainsi, des tessons de poterie de la fin de l'âge du bronze (-1000 à -700) ou de l'âge du fer (-700 à -500) ont notamment été mis au jour au cours des fouilles archéologiques[3] menées par l'INRAP entre 2002 et 2007. De nombreux vestiges gallo-romains ont aussi été découverts sur le territoire de la commune : villae, monnaies, restes de constructions diverses… Ils attestent de la présence probable d’un oppidum gallo-romain. Des sépultures anciennes ont également été repérées à l’entrée ouest du bourg, sur une pente vers l’est, et pourraient dater de l’époque mérovingienne. Brancion n’est cependant mentionné pour la première fois qu’en 926, dans une charte de l’abbaye de Cluny : In pago Cabilonense, in fine Brancedunense[4]. A cette époque, un bourg fortifié est construit autour d’un premier château, mentionné en 944 dans le cartulaire de Cluny. Cette place forte se développe peu à peu entre les Xe et XIIe siècles, à mesure que les seigneurs de Brancion étendent leur pouvoir sur les terres environnantes. Ces derniers apparaissent d’ailleurs dans de nombreux actes et documents officiels : Roclenus (XIe), Seguinus (XIIe), Humbertus (XIIe), Symon (XIIIe). Au XIVe siècle, Brancidunum seu Brancium est mentionné dans un pouillé. A cette époque, le château est assez largement remanié, avec notamment le creusement d’un grand fossé autour de son enceinte, qui le sépare du village qui s’étoffe[5]. Le château devient ensuite une place-forte des ducs de Bourgogne, puis une châtellenie royale après 1477, qui compte 18 villages dans son périmètre. En 1790, Brancion est une commune du canton de Tournus. Le chef-lieu communal est ensuite transféré à Martailly-lès-Brancion en 1893. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Brancion abrite un important maquis de résistants. Un monument commémoratif a été installé en leur mémoire au col de Brancion. Aujourd’hui, le village fortifié de Brancion domine encore le Mâconnais, et impressionne par son château seigneurial remarquablement conservé ainsi que son vieux village (halles, maisons rurales typiques du Haut-Mâconnais…).

  • Historique du château :

Trois grandes phases de son histoire :

-La seigneurie de Brancion jusqu'en 1259, avec le rachat du château et de ses terres par le duc de Bourgogne Hugues IV :

Le château est mentionné pour la première fois en 944, dans une charte de l’abbaye de Cluny.

Il est situé à l’emplacement d’une structure gallo-romaine.

Des vestiges d’une construction du Haut Moyen-Age ont également été mis au jour, remontant au VIIIe ou IXe siècle.

La château mentionné dans la charte est une résidence seigneuriale, comme l’atteste la grande salle seigneuriale qui remonte à l’An Mil.

Entre les Xe et XIIe siècle, le château est reconstruit et agrandi plusieurs fois, pour devenir une véritable enceinte défensive.

Les parties les plus anciennes datent des Xe et XIe siècles (grande salle seigneuriale, latrines..).

La majorité des vestiges remontent cependant au XIIe siècle et au début du XIIIe (logis, donjon, porte du castrum…), lorsque l’autorité des seigneurs de Brancion est la plus forte sur les terres environnantes, et lorsque les querelles avec l’abbaye de Cluny sont au plus fort. Les ajouts architecturaux permettent de transcrire cette puissance grandissante et bien sûr de surveiller le village et ses accès.

Au XIIe siècle, les seigneuries de Brancion et d’Uxelles sont réunies et composent grâce à leurs châteaux un ensemble défensif conséquent.

-La châtellenie ducale jusqu'en 1477, puis son rattachement au royaume de France après la mort du duc Charles le Téméraire :

En 1259, Hugues IV, duc de Bourgogne, rachète les seigneuries de Brancion et d’Uxelles à Henri III Gros de Brancion, qui cherche à éponger les dettes de son père. Brancion devient une châtellenie ducale avec garnison permanente.

Une large restructuration a alors lieu, avec notamment la construction d’un vaste logis à étage avec de larges baies gothiques, des murs d’enceinte et des salles diverses. Ces travaux visent notamment à rendre les lieux plus habitables.

Le château prend également une véritable fonction défensive, notamment grâce au creusement d’un fossé autour de son enceinte, qui le sépare du village qui se développe.

-La châtellenie royale jusqu'à la Révolution :

En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, Brancion devient une châtellenie royale qui compte 18 villages dans son périmètre.

Plusieurs murs sont ajoutés entre le XVe et le XVIIe siècle.

En 1594, dans le contexte des Guerres de Religion, le château devenu refuge de la Ligue Catholique est pris par le colonel Alphonse d'Ornano, lieutenant du roi. Ses troupes (protestants) pillent et saccagent les lieux.

Après cela, le château change plusieurs fois de propriétaires.

A la Révolution, le château est déjà ruiné depuis longtemps.

  • Période contemporaine :

En 1844, le château ruiné est racheté par M. de La Roque, qui le revend en 1860 à Victor de Murard de Saint-Romain.

Brancion appartient aujourd’hui encore à cette famille.

A partir des années 1950, Marie Antoinette Morierre-Bernadotte (née de Murard de Saint-Romain), arrière-petite-fille de Victor de Murard et propriétaire du château, s’engage avec son époux Jean Morierre-Bernadotte dans la restauration et la réhabilitation du site de Brancion.

Ces travaux de rénovation comprennent :

Restructuration des jardins en 1959, sauvetage des fortifications et du mur d'enceinte en 1960, mise en état de la salle de justice des ducs de Bourgogne en 1963, réfection des murs d'enceinte au nord, reprise de la fresque du donjon et réinscription du récit de la bataille de Mansourah sur la cheminée du donjon en 1964, réfection des toitures en 1965[6].

En 1977, les propriétaires obtiennent la médaille d'argent de la Société d'encouragement au progrès, venant récompenser leurs efforts de réhabilitation.

La même année, le château est classé Monument Historique (château, ruines, enceinte, porte de ville attenante).

A la fin du XXe siècle, le site de Brancion est malheureusement peu entretenu et se dégrade rapidement.

A partir de 2005, et après une fermeture des lieux par la préfecture, le site étant devenu dangereux, sa gestion est concédée à l’association La Mémoire Médiévale grâce à un bail emphytéotique. Ce dernier est établi pour 50 ans entre l’association et le propriétaire François de Murard de Saint-Romain.

L’association dirige dès lors les travaux de rénovation et l’ouverture du site au public. Elle organise pour ce faire de nombreuses animations culturelles.

En partenariat avec l’INRAP, l’association organise également des fouilles archéologiques dès 2006. Elles ont permis d’identifier les différentes phases de construction des vestiges, et de mettre au jour les traces d’une structure plus ancienne sous les fondations du château médiéval.

  • Pour aller plus loin :

Site officiel du château de Brancion

Site du bourg médiéval de Brancion

Dossier pédagogique sur le château

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

Dessin du château restitué ©La Mémoire Médiévale
  • Description du château par le CeCaB (Centre de Castellologie de Bourgogne)[7]  :

« Le château et le bourg de Brancion sont bâtis sur un éperon barré qui domine au nord un col reliant la vallée du Grison à l'ouest à celle de la Natouse à l'est, et plus généralement Tournus à Salornay. Le village, ancienne paroisse, s'étend à l'ouest sur un élargissement de la pointe de l'éperon de 180 m de diamètre. Le château, à l'est, est bâti sur un promontoire qui domine le village et bloque l'éperon ; il est séparé du plateau par un vaste fossé. Le village, ceint de murailles, est accessible par une unique entrée au sud, aménagée entre le château et le bourg. L'église romane, à l'ouest du bourg, est fortifié par une porte à épar. Le château se compose d'une enceinte basse, flanqué au sud-ouest par le logis de Beaufort et ses deux tours rondes à archère, et l'enceinte haute, garnie d'un corps de logis gothique, deux tours carrées et les vestiges d'une tour romane avec opus spicatum. Au sud-est, le logis de Beaufort est un bâtiment rectangulaire à deux étages qui repose sur un rez-de-chaussée voûté d'arète. Il est flanqué au sud-est et sud-ouest de deux tours rondes équipées d'archères, à ébrasement simple et à niche. La première enceinte est complété à l'est par le fossé, et au nord par des murs de terrasse à contrefort. L'un des contrefort contient une citerne. L'enceinte supérieure (26 x 34 m) est fermée au nord par un beau logis gothique, au sud par le parement sud d'une tour rectangulaire en opus spicatum, à l'ouest par la grosse tour et à l'est par une autre tour carrée. Le logis gothique (12 x 27 m) est séparé en deux blocs : grandes salles à l'ouest et petites salles à l'est. La salle principale, au premier étage, est accessible par un escalier extérieur, et éclairée par deux baies ogivales à remplage du XIVe s. Les petites salles orientales donnent accès à une excroissance orientale en forme de tour qui contient deux latrines par étage. Une tour en encorbellement, au milieu de la façade nord, donnait accès aux étages de combles. La cour supérieure est fermée à l'ouest et au sud par les vestiges d'une ancienne tour en opus spicatum, de 11 x 22 m, conservée sur une hauteur de 2 m. A l'ouest, la grosse tour contient un haut premier niveau aveugle, et trois étages résidentiels, éclairés de rares fenêtres. Les étages supérieurs ont subi de profondes rénovations. La tour orientale, de forme trapézoïdale, n'est pas conservée sur toute sa hauteur. »

Dépliant sur les fouilles du site de Brancion ©INRAP
Dépliant sur les fouilles du site de Brancion ©INRAP

Inventaire décor et mobilier

  • Opus spicatum dans certains murs
  • Baies gothiques
  • Porte à clef armoriée

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

Changement de propriétaire.

Quelques travaux d’entretien.

XXe :

1959 : restructuration des jardins

1960 : sauvetage des fortifications et du mur d'enceinte

1963 : mise en état de la salle de justice des ducs de Bourgogne

1964 : réfection des murs d'enceinte au nord, reprise de la fresque du donjon et réinscription du récit de la bataille de Mansourah sur la cheminée du donjon

1965 : réfection des toitures

XXIe :

2005-… : réhabilitation, restauration, mise en valeur du site de Brancion ; ouverture du site aux visiteurs ; fouilles archéologiques.

  • Etat :

Le château est en ruines mais fait l’objet d’une belle mise en valeur et de restaurations et fouilles constantes.

  • Classement :

Le site est classé Monument Historique depuis 1977 (château, ruines, enceinte, porte de ville attenante).

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, consulter les pages internet du site médiéval :

Château de Brancion

Brancion (Facebook)

De nombreuses animations sont organisées toute l’année autour du château et du bourg médiéval de Brancion.

Visite

Le château est ouvert aux visites[8].

  • Horaires de visite :

-30 mai-30 septembre :

Tous les jours : 10h - 12h30 & 13h15 - 18h30 (dernière entrée château à 17h45)

- 1er octobre -8 novembre

Tous les jours : 10h30 - 12h30 & 13h15 - 17h30 (dernière entrée château à 16h45)

  • Tarifs :

La visite du château est libre ou audioguidée. Elle dure environ 50 minutes, mais vous pouvez rester au château le temps qui vous plaît.

-Adulte : 6€

-Enfant de 5 à 16 ans : 3€ (gratuit pour les moins de 5 ans)

-Audioguide : 2€ (F - GB - D - NL)

Sans supplément, visite ludique et costumée pour les enfants et les parents.

En effet, grand malheur est arrivé à Brancion ! Josserand, maître de la forteresse, s'est fait dérobé une cassette remplie de pièces et de joyaux. Obligé de s'absenter, il compte sur les visiteurs pour rencontrer les témoins du vol et démasquer le coupable. Oserez-vous relever le défi ?

  • Visite en groupe :

Nous vous proposons une visite libre ou une visite guidée du site médiéval (château + village + église) d'environ 1h45.

Tarifs pour un groupe de 10 à 30 personnes :

4.50€ par personne pour l'entrée au château

80€ pour le forfait guidage

N'hésitez pas à nous demander une visite "sur mesure" ou un devis.

  • Modalités d’accès au site :

-Parking obligatoire et gratuit à 300m du village (parking PMR dans l'enceinte du site).

-Toilettes publiques avant la poterne d'entrée.

-Chiens en laisse bienvenus au château (eau fraîche à disposition).

-Moyens de paiement : espèces, chèque, carte bancaire, chèque vacances, chèque culture.

Le site n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.

  • Pour plus d’informations :

03 85 32 19 70

info@chateau-de-brancion.fr

Association engagée

  • Association « La Mémoire Médiévale » :

Association créée en 1972 afin de préserver le site médiéval de Brancion.

Pour ce faire, l’association se charge de la sauvegarde et de la mise en valeur du château seigneurial de Brancion et de l’église Saint-Pierre, en partenariat avec les acteurs publics de sauvegarde du patrimoine.

Elle organise chaque année des animations culturelles autour de l’héritage médiévale de la cité.

Depuis 2005, l’association est gestionnaire du château par bail emphytéotique et organise donc sa restauration (fouilles archéologiques, travaux..) et son animation (visites, signalétique, événements divers).

Adresse : Rue de Ruée - 71240 Laives

Président : Mr Frédéric FAUCHER

Tel : 03 85 32 19 70

Mail : chateaudebrancion@wanadoo.fr

Sites : Site médiéval de Brancion

Site du château seigneurial

  • Association « Pierres et Mémoire » :

Association créée en 2002 dans le but de garantir la sauvegarde, l’entretien et la mise en valeur du patrimoine architectural, culturel et naturel de la commune.

Afin de financer ses actions, l’association organise chaque année divers événements au cœur du village médiéval.

Adresse : En mairie - 71700 Martailly-lès-Brancion

Président : Mr Jean TOUZOT

Tel : 06 27 47 15 82

Mail : martaillypierresetmemoire@gmail.com

Site : Pierres et Mémoires

Iconographie ancienne et récente

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Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • BAZIN, Jean-Louis, Brancion, Les seigneurs, la paroisse, la ville, Paris, 1908.
  • DIDIER, Frédéric, Château de Brancion, étude préalable de sauvegarde des ruines, tome 1 - rapport général, mars 2002 (Architecte en chef des Monuments Historiques)
  • JACQUIER, Elizabeth, Brancion, bourg castral et rural en Bourgogne du Sud, décembre 2003.
  • JACQUIER, Elizabeth, Brancion, un château médiéval et son bourg, Congrès Archéologique de France, SFA, 2008.
  • JACQUIER, Elizabeth, Balade architecturale au château de Brancion, 2014.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • SAINT-JEAN-VITUS, Benjamin, Le château de Brancion (Saône-et-Loire), découvertes archéologiques de 2012 à 2016 – Evolution du site de la fin du IX° au début du XVI° siècle, Chastels et Maisons Fortes n°6, actes des journées de castellologie de Bourgogne, 2015-2017, 2018.
  • « Le patrimoine architectural et bâti de Martailly-lès-Brancion », article paru dans la revue Images de Saône-et-Loire, n° 190 (juin 2017), pp. 2-3.
  • Archéologie en Bourgogne n°14 - Brancion : archéologie d’un site perché, E. Laborier, G. Rollier, B. Saint-Jean-Vitus - Plans et relevés : P. Noguès et P. Sarazin - INRAP – 2009
  • Nouvelles découvertes archéologiques au château de Brancion, INRAP (dépliant), 2013

Sources

  • Documents fournis par La Mémoire Médiévale (bibliographie, dossier pédagogique, étude de Tina Anderlini, dépliant de l’Inrap)
  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1975 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Château de Brancion

  • Site internet du Château :

Château de Brancion

  • Site internet du bourg médiéval de Brancion :

Brancion

  • Etude et description du château par le CeCaB (Centre de Castellologie de Bourgogne) :

Martailly-lès-Brancion (château) - Liste à dérouler

Propriétaire / Contact

Propriété privée de François de Murard de Saint-Romain

Bail emphytéotique accordé à l’association « La Mémoire Médiévale », qui assure la gestion et la mise en valeur du site.

03 85 32 19 70

chateaudebrancion@orange.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Eglise entièrement romane construite dans la seconde moitié du XIIe siècle par les seigneurs de Brancion, au cœur du bourg médiéval.

Elle abrite de belles peintures murales aux motifs bibliques, dans le chœur et dans le collatéral nord, qui dateraient de la fin du XIIIe siècle.

Elle est classée Monument Historique depuis 1862.

Eglise romane construite dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au XVIIIe siècle, la nef est reprise et des chapelles latérales sont construites, donnant à l’édifice sa forme de croix latine.

De belles peintures murales ornent l’abside, figurant notamment le Couronnement de la Vierge. Les différentes couches picturales dateraient des XIIIe et XVIIe siècles.

Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1948.

Petite église romane construite au XIIe siècle, en deux phases.

Elle est classée Monument Historique depuis 1931.

Elle abrite un beau retable du XVIIIe siècle et fait face à un château seigneurial remarquable.

Notes et références

  1. ↑ Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. ↑ Patrimoine de Martailly-lès-Brancion
  3. ↑ Voir le plan archéologique de Brancion : Château de Brancion site archéologique
  4. ↑ Rigault
  5. ↑ Site de Brancion.
  6. ↑ Documents de l’association.
  7. ↑ Inventaire du CeCaB, menu à faire défiler – Martailly-les-Brancion
  8. ↑ Informations prises sur le site officiel – changements possibles
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