Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay
L’église paroissiale romane Saint-Gervais et Saint-Protais se trouve dans la commune d'Ozenay, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est située à l’emplacement d’un premier édifice mentionné en 950, dont il ne reste rien. L’église actuelle est vraisemblablement construite au XIIe siècle, en deux phases. La première, au milieu du siècle, comporte l’édification de la partie orientale de l’édifice, c’est-à-dire le chœur, le transept et la dernière travée de la nef. La deuxième phase de construction, à la fin du XIIe siècle, comprend les trois premières travées de la nef. Au début du XIIIe siècle, l’église est vraisemblablement remaniée une première fois, notamment la voûte de la nef et le beffroi du clocher. En 1751, une vaste rénovation est entreprise : une sacristie est accolée au chevet plat, les fenêtres sont agrandies, et le porche est ajouté contre la façade ouest, où le portail est aussi remanié. L’édifice est ensuite restauré plusieurs fois aux XIXe et XXe siècles, et est désormais régulièrement entretenu. Il s’agit d’un bel exemple d’architecture romane, tout en sobriété, avec ses arcs brisés et sa coupole sur trompes qui soutient le clocher. L’église est classée Monument Historique depuis 1931. Contre le chevet plat se trouve un beau retable en bois du XVIIIe siècle, avec sur les côtés les statues des saints patrons de l’église. Juste en face de l’église se trouve un château seigneurial remarquable dont la construction s’est étalée sur plusieurs siècles, du XIIIe au XVIIIe.
Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4
Description of the church (english) 1, 2, 3, 4
Adresse | Au Bourg, 71700 Ozenay |
Coordonnées GPS | 46°32'36.3"N 4°50'56.9"E |
Paroisse de rattachement | Paroisse Saint Philibert en Tournugeois |
Protection Monuments Historiques | Classée en 1931 |
Sommaire
- 1 Historique
- 2 Description architecturale
- 3 Inventaire décor et mobilier
- 4 Rénovations / Etat
- 5 Actualités
- 6 Visite
- 7 Association engagée
- 8 Iconographie ancienne et récente
- 9 Plans cadastraux
- 10 Bibliographie
- 11 Sources
- 12 Propriétaire / Contact
- 13 Patrimoine local et/ou folklore
- 14 Notes et références
Historique
Le village d’Ozenay fait partie du Tournugeois et se trouve à la lisière du Haut-Mâconnais. Il est composé du bourg et de sept hameaux. Des traces de peuplement remontant à l’Age du Bronze ont été retrouvés sur le territoire de la commune : céramiques, lame, silex, tumulus[1]… Des vestiges gallo-romains ont également été mis au jour dans les différents hameaux : traces de voir romaine, restes de constructions, tuiles, amphores et monnaie romaines… Des nécropoles mérovingiennes ont également été découvertes (qui contenaient notamment des monnaies, objets et bijoux en fer). Le village est mentionné pour la première fois en 904 dans une charte de l’abbaye de Cluny : In pago Kabilonense, in fine Osonica[2]. Il est ensuite cité de nombreuses fois au cours du Xe siècles, dans différentes chartes et actes : In pago Cabilonense, in fine Osaniacense, in ipsa villa Oseniaco, In fine Ossaniacense, in ipsa villa Ossoniaco, In fine Osoniacense, in villa Osenat[3]. Le toponyme d’Ozenay apparaît au XIVe siècle. En 1581, Ozenay est érigé en comté avec d’autres hameaux, sur la volonté de Georges de Beauffremont, seigneur de Cruzille. Le village d’Ozenay compte aujourd’hui plus de 200 habitants. Il possède un patrimoine riche : lavoirs, habitat rural de caractère, châteaux, église romane…
Un premier édifice cultuel est mentionné à Ozenay dès 950. Une donation y est alors faite sous le porche de l’église[4]. Il ne reste rien de cet édifice. L’église actuelle est vraisemblablement reconstruite au XIIe siècle, en deux phases. Elle est entièrement romane, à l’exception de la sacristie. L’église, dédiée à saint Gervais et saint Protais, est dès sa construction le centre de la paroisse d’Ozenay (partie du diocèse de Chalon-sur-Saône) et à la collation du prieur de Saint-Pierre de Mâcon. Ce sont les chanoines de Chalon qui décident de la reconstruction de l’édifice. Au milieu du XIIe siècle, la partie orientale de l’église est construite : chœur à fond plat[5], transept et dernière travée de la nef. A la fin du siècle, les trois premières travées de la nef sont reconstruites, la voûte s’étant vraisemblablement effondrée en entraînant le mur sud[6]. En 1180, l’église est complète. C’est un petit édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région, sobre et trapu.
Au début du XIIIe siècle, l’église est remaniée une première fois, au niveau de la voûte et du beffroi du clocher. La voûte de la nef porte les marques de ces reprises successives et rapprochées : différents niveaux de la voûte, arcs doubleaux décalés, arcades de profil différent. La reprise du beffroi est marquée par le cordon de pierre qui le supporte. Ce qu’il advient de l’édifice dans les siècles qui suivent est incertain. Son histoire semble néanmoins liée aux seigneurs des lieux, dont les propriétaires du château en face de l’église (ce lien est notamment suggéré par les pierres tombales présentes dans l’édifice et par les chapelles seigneuriales). On retrouve mention de l’édifice en 1751, lorsqu’une vaste rénovation est entreprise[7] : une sacristie est accolée au chevet plat, la plupart des fenêtres sont agrandies, et le porche est ajouté contre la façade ouest, où le portail est aussi remanié (la clef de son arc porte désormais la date de la rénovation). Du mobilier est également ajouté à cette occasion : autels, retables, grilles en fer forgé, bénitiers…
Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois. Le cimetière qui entourait jusqu’alors l’édifice est déplacé en dehors du bourg à une date inconnue, afin d’assainir les abords de l’église. En 1845[8], une somme de 800 francs est votée lors d’une délibération municipale pour la restauration de l’édifice. Celle-ci comprend notamment la réparation des voûtes et la reprise des enduits. En 1891, un leg de 300 francs fait par le marquis d’Ozenay permet des réparations intérieures dont le détail est inconnu. A l’époque, la chapelle nord est encore à l’usage du seigneur d’Ozenay, et la chapelle sud à l’usage du seigneur de Messey[9].
Au XXe siècle, l’église est régulièrement entretenue. En 1931, elle est classée Monument Historique. En 1937, des travaux de restauration sont menés grâce à cette protection et aux subventions qu’elle entraine, sous la direction de l’architecte Fournier, en charge des Monuments Historiques. Cette restauration concerne notamment les voûtes, fissurées, et la toiture de laves. L’église fait depuis l’objet d’un soin constant et d’une mise en valeur appliquée de la part de la commune et de ses habitants. En 2015, le porche a été rénové.
- Saint Gervais et Saint Protais[10] :
Frères jumeaux qui vivaient à Ravenne, en Italie, au Ier siècle après J.C, sous le règne de Néron.
Ils refusèrent de sacrifier aux idoles, selon un rituel païen, afin que le général Astase, qui partait faire la guerre aux Marcomans, obtienne la victoire.
Sur ordre du général, Gervais fut donc fouetté à mort et Protais décapité.
Ils sont retrouvés en 386 par saint Ambroise, évêque de Milan, enterrés côte-à-côte.
Ils sont célébrés le 19 Juin.
Description architecturale
GLOSSAIRE : Bourgogne Romane
La petite église d’Ozenay est typique des édifices romans de la région, sobre et trapue. En forme de croix latine, elle se compose d’un petit porche, suivi d’une nef unique rectangulaire, d’un transept et d’un chevet à fond plat accolé à une petite sacristie à l’est. Elle se trouve au centre d’un enclos verdoyant qui surplombe les terres environnantes et qui constituait le cimetière d’origine, déplacé hors du bourg au XIXe siècle.
L’église s’ouvre par un petit porche sous une toiture à deux pans dont la charpente est apparente. Celle-ci repose sur deux piles rectangulaires, dont une comporte une tablette saillante et un petit bénitier encastré. Ce porche abrite un portail relativement simple. En plein cintre, son arc repose sur des impostes moulurées. La clef de l’arc est en relief. On y lit la date de 1751, qui est celle de la principale restauration de l’édifice. Un large oculus moderne surmonte le porche. La nef est composée de quatre travées (dont celle à l’est est plus étroite que les autres) et d’une sorte de petit vestibule à l’ouest. Les gouttereaux de la nef sont chacun épaulés par des contreforts qui encadrent les baies en plein cintre : deux larges contreforts aux extrémités (dont ceux à l’ouest englobent le mur de façade), et trois plus étroits au centre. Le gouttereau nord comporte une large baie moderne à l’est, et deux autres baies, romanes, étroites et ébrasée. Le gouttereau sud est muni de trois larges baies modernes pour les premières travées de la nef. Dans la troisième travée, on distingue le contour d’une ancienne ouverture en cintre brisé. La quatrième travée[11] est percée d’une autre baie moderne au-dessus d’une porte simple.
Le transept saillant donne sa forme de croix latine à l’édifice. Ses croisillons sont munis de toitures en bâtière que surplombent les pignons. Ils sont chacun épaulés par un large contrefort à l’ouest. Au nord et au sud, de larges baies modernes éclairent les bras du transept, ainsi que, dans le mur est, une petite baie ébrasée plus étroite au nord, et une baie moderne au sud. Le clocher de plan carré, massif, s’élance au-dessus de la croisée du transept. Il est composé d’une souche aveugle et d’un beffroi, séparés par un cordon de pierre. Le niveau supérieur est muni d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur paire de colonnettes aux chapiteaux sculptés de crochets. Le clocher est coiffé en bâtière, comme les croisillons. A l’est, le chevet à fond plat complète l’édifice. Comme les croisillons, son pignon est saillant. Il est éclairé par une large baie moderne, au nord et au sud. A l’est, il est accolé à une sacristie assez basse, sous une toiture à trois pans. A l’origine, le chevet comportait une baie à l’est, désormais masquée. Tout l’édifice est couvert d’une toiture en laves, supportée par une corniche à modillons nus.
A l’intérieur, la nef est entièrement dallée. Elle est voûtée d’un berceau brisé rythmé par des arcs doubleaux de même forme qui retombent sur de simples impostes. Les trois premières travées de la nef sont plus hautes que la dernière, et les arcs très aigus, ce qui marque les deux phases de construction romane. Les murs de la nef sont laissés en pierre apparente<</ref>ref>Les murs étaient couverts d’enduits jusqu’au début du XXe siècle. jusqu’à la base de la voûte, et on distingue de nombreux trous de boulin. De larges arcades sont plaquées contre les gouttereaux et permettent de décharger le poids de la voûte. Elles reposent sur de simples pilastres avec impostes. Les arcades des trois premières travées sont en cintre brisé, tandis que celles de la dernière travée sont en plein cintre. Parmi celles-ci, l’arcade nord surmonte le contour d’une ancienne baie murée[12]. Une niche à statue et ménagée dans le gouttereau sud, à l’emplacement d’une ancienne ouverture vers l’extérieur. Dans la dernière travée, la base de la voûte est marquée par une corniche moulurée qui se poursuit tout autour du chœur. La travée sous clocher est voûtée d’une coupole sur trompes et est encadrée par quatre arcs brisés, sur impostes. Les croisillons du transept, ou chapelles latérales, sont voûtés de berceaux transversaux en cintre brisé. A l’est, le chœur à fond plat est délimité par une grille de communion en fer forgé. Il est également voûté d’un berceau brisé, et ceint par des stalles en bois à la base des murs. Il abrite le maître-autel. Un beau retable en bois du XVIIe siècle est plaqué contre le mur de fond et accueille une belle toile peinte et les statues des saints patrons de l’église. Une petite porte ménagée dans ce retable permet d’accéder à la sacristie.
Inventaire décor et mobilier
- Baies géminées du clocher, avec retombée médiane sur colonnettes aux chapiteaux sculptés dont on discerne mal les motifs (crochets, masque abimé…).
- Arcades latérales à l’intérieur de la nef.
- Traces de peintures anciennes dans le chœur et dans les chapelles latérales (motifs végétaux, traces de litre funéraire)
- Retable en bois peint du XVIIIe siècle : au centre, toile peinte représentant la Résurrection ; sur les côtés, statuettes des patrons de l’église. Il est inscrit au titre d’objet historique en 1998.
- Grille de communion en fer forgé, du XVIIIe siècle, inscrite au titre d’objet historique en 1998.
- Clôture en fer forgé du XVIIIe siècle, inscrite au titre d’objet historique en 1998.
- Chaire à prêcher en bois, du XVIIIe siècle, inscrite au titre d’objet historique en 1998.
- Maître-autel en marbre rose et plaques de marbre gris, de forme trapézoïdale, du XVIIIe siècle.
- Crucifix, sur le maître-autel
- Autel moderne en bois
- Stalles en bois du chœur
- Autel latéral sud de forme trapézoïdale, en marbre rose, XVIIIe siècle. Il est surmonté par une toile.
- Autel en bois, ancien autel du croisillon nord (gauche de la nef)
- Petit autel en bois (niche à droite dans la nef)
- Meuble de sacristie en bois, au XVIIIe siècle (croisillon nord)
- Statues :
Pietà en pierre peinte du XVIIe siècle (croisillon nord)
Sainte Thérèse de Lisieux (croisillon nord)
Saint Joseph (croisillon nord)
Saint Gervais et saint Protais (de chaque côté du tabernacle)
Curé d’Ars (croisillon sud)
Sacré-Cœur (croisillon sud)
Sainte Philomène, en bois doré (croisillon sud)
Vierge des Victoires, avec son Enfant debout sur un globe étoilé (croisillon sud)
Saint Antoine de Padoue (croisillon sud)
Notre-Dame de Lourdes (niche dans la nef, ancienne ouverture vers l’extérieur)
- Tableaux :
Toile peinte représentant la Résurrection, au centre du tabernacle du XVIIe siècle. Elle est abimée et aurait besoin d’être restaurée.
Toile peinte de l’autel sud
Représentation encadrée de saint Gervais et saint Protais (croisillon nord)
- Bénitiers encastrés, vasques côtelées en marbre rose (XVIIIe siècle), de chaque côté de la porte principale
- Fonts baptismaux en marbre rose (à gauche en entrant, contre le mur de la nef)
- Bénitier encastré, vasque en pierre, près de la porte sud
- Pierres tombales dans le dallage de l’église :
Une dalle illisible ornée de caractères gothiques
Dalle de 1759. Il s’agit de la tombe de Charles François Dorand, curé d’Ozenay
- Plaque gravée, dans le dallage du croisillon nord. On y lit l’inscription : « Ici est déposé le cœur de a. M. B. d’Ozenay, décédé à Paris le IV Xbre MDCCCXLI, De Produndis »
- Plaque commémorative des soldats tombés au combat (gauche de la nef)
- Vitraux :
Vierge à l’Enfant
Vitrail moderne figurant des anges tenant un blason aux armes des Barthelot (propriétaires du château face à l’église)
Vitraux aux motifs géométriques
Rosace de l’oculus de façade
- Confessionnal en bois (croisillon sud)
- Chemin de croix en bois
- Cloche en bronze datée de 1814, bénite par M. Passerat, curé d’Ozenay.
- Croix de cimetière datée de 1848, près du chevet, en pierre rose de Préty
- Couvercle de sarcophage à deux rampants, au sud de l’église dans l’enceinte de l’ancien cimetière. Il s’agit d’une sépulture mérovingienne.
- Porte en fer forgé, qui ouvre l’enclos de l’église
Rénovations / Etat
- Rénovations :
XIXe :
Travaux d’entretien
Déplacement du cimetière et assainissement des abords de l’église
1845 : restauration de l’église (dont réparations des voûtes, reprise des enduits)
1891 : réparations intérieures
XXe :
1931 : église classée Monument Historique
1937 : travaux de restauration (voûtes, toitures de laves…)
Travaux d’entretien
XXIe :
Travaux d’entretien
2015 : réfection du porche
- Etat :
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue.
- Classement :
L’église est classée Monument Historique depuis 1931.
Actualités
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association culturelle de la commune.
Visite
L’église est normalement ouverte tous les jours de 9h à 18h (au moins pendant la saison estivale).
Pour planifier une visite, contacter directement la mairie.
L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (marches aux deux entrées).
Association engagée
- Art et Patrimoine Ozenay (APO) :
Association qui s’est donnée pour objectif de mettre en valeur les potentialités du site d’Ozenay et de contribuer à son rayonnement.
Son domaine d’action est lié à l’architecture, à l’histoire, au patrimoine rural, ainsi qu’à l’art et les différentes expressions culturelles.
Elle organise régulièrement diverses actions et activités afin de préserver et de mettre en valeur le patrimoine de la commune.
Président : Pierre Fournet
Contact : art.patrimoine.ozenay@orange.fr
Commissaire d’exposition « Vivre le lieu » (exposition estivale d’art contemporain) : Marc de Roover
Contact : 03 85 32 14 62 / 06 29 51 60 43 / marc.d.roover@gmail.com
Iconographie ancienne et récente
Crédit Photos: CEP
Plans cadastraux
Bibliographie
- DARD C. et MARTIN J., Ozenay et ses hameaux, Mâcon, Protat, 1922.
- DICKSON, Marcel et Christiane, Les églises romanes de l'ancien diocèse de Chalon, Mâcon, Protat, 1935, 360p.
- RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
- SAPIN, Christian, Bourgogne Romane, Dijon, Faton, 2006, 311p.
Sources
- Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1971:
Archives départementales de Saône-et-Loire
- Fiche édifice de la Pastorale du tourisme 71 :
- Fiche édifice de la Bourgogne Romane :
- Page de la Bourgogne Médiévale :
- Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :
- Article du JSL (2013) :
- Document affiché sur place
Propriétaire / Contact
Commune d’Ozenay
03 85 51 10 57
ozenay.mairie@wanadoo.fr
Patrimoine local et/ou folklore
- Château d’Ozenay :
Situé en face de l’église, le château est un assemblage de constructions datant du XIIIe au XVIIIe siècle. Il est composé d’un corps de logis flanqué de tours.
Il est classé Monument Historique depuis 1997. C’est une propriété privée qui ne se visite pas.
Site officiel du château d’Ozenay
- Le château de Messey:
Château du XVIe siècle. C’est une propriété privée, le centre d’un domaine viticole.
Il est possible de louer le château et ses dépendances.
Eglise romane construite en deux phases : clocher, travée sous clocher et abside construits au plus tard au début du XIe siècle ; nef et bas-côtés construits à la fin du XIe siècle.
La voûte de l’abside est recouverte de fresques qui dateraient du XVe ou du XVIe siècle.
Elle est classée Monument Historique depuis 1913.
Eglise romane bâtie aux XIe et XIIe siècles. Elle a la particularité de rassembler deux nefs sous une même toiture : une nef paroissiale dans la continuité du chevet, et une nef conventuelle accolée au sud de la première.
La voûte de l’abside est ornée de peintures murales du XIIe siècle figurant le Christ en Majesté.
Elle est classée Monument Historique depuis 1941.
- Patrimoine roman de la ville de Tournus :
Maisons romanes, abbatiale Saint-Philibert, église Sainte-Marie-Madeleine, chapelle Saint-Laurent.
Notes et références
- ↑ Fiche Wikipays de la commune Ozenay
- ↑ Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
- ↑ Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
- ↑ Dickson, Marcel et Christiane, Les églises romanes de l'ancien diocèse de Chalon, Mâcon, Protat, 1935, 360p.
- ↑ La présence d’une abside originelle, supposée pendant longtemps, a été réfutée lors de travaux au XXe siècle : une baie axiale d’origine a été retrouvée dans le mur de fond du chœur, derrière le retable actuel. - Académie de Mâcon
- ↑ Ce dernier porte d’ailleurs la marque de ces événements.
- ↑ Peut-être en partie financée par les seigneurs locaux.
- ↑ Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
- ↑ Oursel cite Dard.
- ↑ Hagiographie des saints
- ↑ La phase de reprise romane est bien visible dans l’appareil de cette travée – Académie de Mâcon
- ↑ Au sud, la baie est ouverte.