Vérosvres : Différence entre versions

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(Histoire locale)
(Personnalités liées à la commune)
 
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'''Les Poilus de Vérosvres morts pour la France'''<ref name="source0" />
 
'''Les Poilus de Vérosvres morts pour la France'''<ref name="source0" />
 
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:Vérosvres a payé un lourd tribut à la première guerre mondiale, puisque 69 vroulons sont morts pour la France et figurent sur le Monument aux Morts (voir photo)
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:Vérosvres a payé un lourd tribut à la première guerre mondiale, puisque 69 vroulons sont morts pour la France et figurent sur le Monument aux Morts (voir photo) Ce monument a été érigé en 1974 et sculpté à partir d’une pierre en granite récupérée au Col des Vaux dans les années 1966-67, lors du chantier de la route express. <ref name="source18"> Voir le Bulletin municipal 2018 page 19 : https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2018-bulletin-municipal-verosvres.pdf </ref>
:Ce monument a été érigé en 1974 et sculpté à partir d’une pierre en granite récupérée au Col des Vaux dans les années 1966-67, lors du chantier de la route express. <ref name="source18"> Voir le Bulletin municipal 2018 page 19 : https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2018-bulletin-municipal-verosvres.pdf </ref>
 
 
:La population de Vérosvres était alors d’environ 1000 habitants. Le taux de mortalité dû à la Grande Guerre a donc été de 6,9% alors qu’il était d’environ 3,5% au niveau national.
 
:La population de Vérosvres était alors d’environ 1000 habitants. Le taux de mortalité dû à la Grande Guerre a donc été de 6,9% alors qu’il était d’environ 3,5% au niveau national.
 
:Le site MémorialGenWeb reprend la liste des 69 noms figurant sur le Monument aux Morts : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_mplf.php?insee1=71571&dpt=71&nom_commune=Verosvres
 
:Le site MémorialGenWeb reprend la liste des 69 noms figurant sur le Monument aux Morts : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_mplf.php?insee1=71571&dpt=71&nom_commune=Verosvres
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:Le nombre de jeunes vroulons qui furent mobilisés pour la Grande Guerre peut être estimé à environ 210.
 
:Le nombre de jeunes vroulons qui furent mobilisés pour la Grande Guerre peut être estimé à environ 210.
 
:On peut noter que la population de Vérosvres n’était plus que de 820 habitants en 1921, soit 180 de moins qu’avant-guerre. En effet à la mortalité directe, s’est ajouté un déficit de naissances dû à la mobilisation, suivie parfois de la mort des hommes jeunes.
 
:On peut noter que la population de Vérosvres n’était plus que de 820 habitants en 1921, soit 180 de moins qu’avant-guerre. En effet à la mortalité directe, s’est ajouté un déficit de naissances dû à la mobilisation, suivie parfois de la mort des hommes jeunes.
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:Il existe un monument remarquable à l’entrée du cimetière, à gauche de l’allée centrale en l’honneur du soldat Claude Marie Lardy tombé au champ d’honneur le 24 août 1914. Ce monument a été érigé après la guerre par son père qui était marbrier. On raconte que celui-ci n’avait pas eu la commande pour construire le monument communal. Très déçu et même fâché, il avait voulu montrer qu’il pouvait construire un aussi beau monument qui résisterait au temps.<ref name=“source18”/>
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:Il existe un monument remarquable à l’entrée du cimetière, à gauche de l’allée centrale en l’honneur du soldat Claude Marie Lardy tombé au champ d’honneur le 24 août 1914. Ce monument a été érigé après la guerre par son père qui était marbrier. On raconte que celui-ci n’avait pas eu la commande pour construire le monument communal. Très déçu et même fâché, il avait voulu montrer qu’il pouvait construire un aussi beau monument qui résisterait au temps.<ref name="source18"/>
:Les années lui ont donné raison puisque le premier monument communal inauguré en 1920 a été remplacé en 1974, alors que le sien reste majestueusement debout même si le temps l’a un peu noirci.  Mais on peut le voir aussi comme l’hommage d’un père dans une sculpture dont le profil et l’esthétique étaient à la hauteur de son chagrin.  
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:Les années lui ont donné raison puisque le premier monument communal inauguré en 1920 a été remplacé en 1974, alors que le sien reste majestueusement debout même si le temps l’a un peu noirci.  Mais on peut le voir aussi comme l’hommage d’un père à son fils par une sculpture dont le profil et l’esthétique étaient à la hauteur de son chagrin.  
 
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*'''Personnalités remarquables par leur décoration ou distinction<ref name="source19"> Les renseignements concernant l’attribution de la légion d’honneur proviennent de la base de données de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur aux archives nationales : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/</ref>'''
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:*'''Jean BAUDIN un militant syndicaliste déporté'''
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:Jean BAUDIN est né le 28 septembre 1912 à Verosvres. Son père Antoine BAUDIN qui était cultivateur puis facteur à Verosvres, est mort pour la France en 1916. Son nom figure sur le monument aux morts. Sa mère Jeanne-Eugénie SIRE était blanchisseuse à Hautecour en 1921.
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:Jean Baudin s’est distingué par ses activités syndicales aux usines Renault. Mais il a été arrêté le 24 novembre 1941 pour diffusion de propagande clandestine puis emprisonné et déporté. Il est décédé le 5 mai 1945  des suites de la déportation, à Champrosay commune de Draveil (91). Voir l’article ci-joint : https://maitron.fr/spip.php?article223835
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:*'''Claude-Marie BIDAUT, soldat blessé à plusieurs reprises'''
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:Cité à l’ordre du régiment n° 569 du 21 septembre 1917.
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:Médaille militaire par décret du 11 avril 1930.
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:Claude-Marie Bidaut a reçu la Croix de chevalier de la légion d’honneur à titre militaire le 12 décembre 1965.
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:Sergent dans l’intendance, Classe 1907. A servi 4 ans et 8 mois en campagne plus 6 ans et 8 mois en service militaire actif et 21 ans et 3 mois dans la réserve.
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:Blessé le 15 octobre 1915 par éclatement d’obus
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:Blessé le 25 août 1916 par éclatement d’obus
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:Blessé le 10 juillet 1917 par éclatement d’obus
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:Intoxiqué par gaz le 1er mai 1918 et évacué.
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:Claude-Marie Bidaut est né le 12 février 1887 aux Janots, à Verosvres, fils de Claude Bidaut et de Claudine Chemarin. Il s’est marié avec Valentine Crétenet et il vécut à Mont - Suin à partir de 1923 où il est décédé le 7 mai 1968.
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:*'''Louis BONIN, soldat mutilé'''
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:Louis Bonin a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 16 juin 1933 en qualité d’ex soldat du 146ème régiment d’infanterie.
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:Cité à l’ordre du régiment le 21 mars 1916 “''Bon soldat, a été gravement blessé le 5 novembre 1914 en marchant courageusement à l’assaut d’une tranchée ennemie''”.
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:Croix de guerre, étoile de bronze. Médaille militaire.
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:Louis Bonin est né le 3 juin 1879, Verosvres, fils de Vincent Bonin et de Benoite Therville.
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:Il s’est marié à Verosvres le 26 avril 1909 avec Claudine Therville et a vécu à Lavau. Il est décédé le 20 juillet 1951 à Paray-le-Monial et il est inhumé à Verosvres.
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:Incorporé au 153è régiment d’infanterie le 16 novembre 1900. En disponibilité le 19 septembre 1903.
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:Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1903. A accompli une 1ère période d’exercices dans le 134ème régiment d’infanterie du 21 août au 17 septembre 1906 et une 2ème dans le 134ème régiment d’infanterie du 30 avril au 16 mai 1909.
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:Mobilisé par décret du 1er août 1914, arrivé au 60ème régiment d’infanterie le 6 août 1914 puis au 146ème régiment d’infanterie le 8 octobre 1914.
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:Blessé le 5 novembre 1914 à à Ypres, plaie par éclatement d’obus occasionnant l’amputation du pied droit. Evacué le même jour, il entre le 10 novembre 1915 à l’hôpital auxiliaire n° 88 au Havre.
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:Proposé pour une pension de retraite de 3ème classe par la commission de vérification du Havre du 24 décembre 1915 pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, gêne fonctionnelle de la jambe gauche consécutive à 2 plaies du genou.
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:Reconnu avec invalidité permanente à 95% par la commission de réforme de Chalon-sur-Saône du 10 décembre 1920 pour amputation de la jambe droite et ankylose fibreuse du genou gauche.
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:Dégagé de toute obligations militaires avec invalidité à 100% par augmentation 5% pension permanente par la commission de réforme de Mâcon du 11 juillet 1929, pour aggravation abcès récidivants du genou gauche, luxation complète du tibia.
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:*'''Lieutenant Jean-Etienne LEBLANC tombé en Indochine'''
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:Jean-Etienne LEBLANC était lieutenant au 41è Régiment d’Artillerie Coloniale. Il a été formé à Saint-Cyr promotion "Général Leclerc" (1946-1948). Il est Chevalier de la Légion d'Honneur  et Croix de Guerre des TOE (Théatre d’opérations extérieures) avec Palme.
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:Citation à l'ordre de l'Armée : "''Officier d'artillerie remarquable tant par ses qualités professionnelles, que par ses vertus guerrières qu'il possédait au plus haut degré. Au cours de 14 mois d'opérations ininterrompues a montré dans les circonstances les plus difficiles, un calme, un sang-froid et une bravoure exemplaire. Dans le secteur de Bac Ninh ou il avait été grièvement blessé à son poste de combat le 31 décembre 1951, s'était révélé un tireur émérite et un officier de liaison hors de pair, aux interventions toujours rapides et précises. a magnifiquement confirmé sa réputation dans le secteur de Bui Chu (Nord Vietnam). Animé d'une foi ardente, n'a cessé durant cinq mois, d'apporter à l'Infanterie un appui que son expérience, son sens du terrain et du combat rendaient particulièrement précieux. Est tombé mortellement frappé le 18 septembre 1952 près de LAC QUAN à la fin d'une journée de combat, alors qu'il assurait au contact immédiat d'un ennemi très agressif, la protection de l'Infanterie sévèrement accrochée.''"
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:Jean-Etienne Leblanc repose au cimetière de Verosvres dans une tombe de marbre gris située le long du mur nord. Son corps a été rapatrié d’Indochine en juin 1953 et son nom figure sur le monument aux morts.
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:Jean-Etienne Leblanc est né le 10 juillet 1925 à Mâcon. Ses parents Julien Leblanc et Marie Joséphine Aupoil s’étaient mariés à Verosvres le 9 mai 1921. Julien Leblanc était employé de banque à Mâcon, il est né à Verosvres le 15 février 1893 de Etienne Leblanc, forgeron à Hautecour et de Jeanne Léchère. Marie Joséphine Aupoil est née à Verosvres 10 juillet 1890 de Etienne Aupoil cultivateur à Chevannes et de Jeanne-Marie Sivignon.
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:*'''Nicolas Pierre Amaranthe ROUILLET peintre et lithographe, natif de Vérosvres''' 
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:Nicolas Pierre Amaranthe Roulliet est né le 2 février 1810 à Verosvres. C’est un peintre de paysages et lithographe français. Il a été formé à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et a publié des manuels de dessin.
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:Un article lui est consacré sur wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amaranthe_Roulliet
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:Il est décédé le 15 août 1888 à Garches.
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:Son père Amaranthe ROULLIET a été maire de Verosvres de 1813 à 1816 et fut propriétaire du château du Terreau durant quelques années. 
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:*'''Jean-Louis THOMAS, prêtre-soldat'''
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:Jean-Louis Thomas est né le 16 mars 1887 à Verosvres, fils de Louis Thomas et Pierrette Michel.
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:Il est séminariste quand la mobilisation générale est décrétée, le 1er août 1914. Il rejoint à Mâcon le 334e RI, avec lequel il prend part à la bataille de la Haute-Meurthe. Son unité passe ensuite en Alsace. Elle y restera jusqu'en mars 1917, d'abord dans le secteur de la Schlucht, puis à l'Hartmannswillerkopf (Vieil Armand), à la Cote 425 et dans le Sundgau enfin, tout près du kilomètre 0 du front. La guerre de Jean-Louis Thomas se continue au Chemin des Dames, où il est blessé. Ordonné prêtre en janvier 1918, il est versé au 21e bataillon de marche d'infanterie coloniale qui débarque avec le corps expéditionnaire allié à Mourmansk, dans le Nord de la Russie, pour lutter contre les bolchevicks jusqu'en juin 1919. Il est démobilisé en août.
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:Il rédige des carnets sur sa vie au front qui sont édités  chez Bernard Giovanangeli en décembre 2013 grâce à son petit-cousin Marc Émorine sous le titre Carnets d'un prêtre-soldat. Ils attestent de cet itinéraire personnel et collectif. Ecrits au jour le jour, ils forment un récit des opérations émaillé des réflexions d'un homme de Dieu confronté à l'horreur des combats. Son journal inédit, d'une grande richesse documentaire, constitue un apport à la connaissance de la Grande Guerre. Il en fera une transcription vers 1925 car ses carnets sont en mauvais état.
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:Marc Émorine lui a consacré un second ouvrage, publié en octobre 2014 aux Editions de l’Onde : "Du Charolais à la Russie du Nord – 1914-1919 – Le parcours d’un combattant".
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:Jean-Louis Thomas est décédé le 16 février 1975 à Autun.
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:*'''Jean-François-Prosper VILLARS, maire de Mâcon et de Verosvres'''
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:Jean-François Prosper Villars a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 14 août 1867, pour les services rendus à l’état.
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:Il acquit le château du Terreau en 1847 et a été maire de Verosvres de 1865 à 1870.
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:Jean-François Prosper Villars, dit Camille est né le 4 octobre 1804 à Mâcon, fils de Jean René Villars et de Elisabeth Dandelot.
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:Il obtient sa licence en droit en 1826 puis s’inscrit au barreau de Mâcon. Il est avocat, conseiller municipal de Mâcon de 1831 à 1840, puis adjoint au maire en 1841. Sa carrière politique débute en 1831 et il est constamment réélu jusqu’en 1859. 
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:Il a été maire de Mâcon de 1844 à 1846. En 1845, son conseil municipal refuse le trajet de la future ligne de chemin de fer de Lyon à Genève. Un chemin « plus préjudiciable qu’utile aux intérêts de la ville de Mâcon », aurait-il argué.
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:Conseiller général du canton de Lugny de 1852 à 1855, il est de nouveau maire de Mâcon de 1852 à 1858. 
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:Ses deux mandats de maire à Mâcon ont laissé plusieurs traces, notamment la construction de l’église Saint-Pierre ou l’agrandissement de la place de l’herberie.  Mais l’une de ses réalisations les plus importantes est certainement l’annexion de Saint-Clément à Mâcon, et de certains quartiers de Charnay et Flacé.
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:Parallèlement à ses activités politique, il occupe le poste de secrétaire général de la Compagnie des mines de houilles à Blanzy jusqu’en mai 1892.
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:De novembre à décembre 1858, il est directeur de la sucrerie de Tournus.
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:Il est décédé le 22 août 1901 à Verosvres.
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:*'''Jean François Lucien VILLARS, Auteur de la monographie de Verosvres'''
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:Jean François Lucien Villars a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 6 juillet 1886 en tant que sous-gouverneur de la banque Hypothécaire d’Espagne et Administrateur des Chemins de Fer Andalous.
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:Il a été nommé Officier de la légion d’honneur par décret du 19 juillet 1901 en tant qu’ancien Directeur de la banque de Paris et des Pays Bas, pour Services rendus depuis dix ans aux intérêts français en Espagne.
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:Jean François Lucien Villars, plus communément appelé Lucien Villars, est né le 29 septembre 1843 à Mâcon, fils de Jean-François Prosper Villars et de Marie Louise Virginie Margot. Il a fait ses études au lycée de Mâcon avant de se rendre à Paris en 1862.  En 1867, il entre à la Société générale et deux ans plus tard à la Banque de Paris.
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:Quand la guerre contre la Prusse éclate, Lucien Villars s'engage dans les bataillons de marche et la termine comme sergent-fourrier.
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:En 1872, la Banque de Paris devint la Banque de Paris et des Pas-Bas et Lucien Villars fut nommé contrôleur général, un poste qu'il occupa jusqu'en 1875.
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:En 1874 il épouse à Genève Hélène de LAPTEW mais le couple n'a pas eu d’enfant.
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:En février 1876 il s’installe en Espagne, où il établit la Banque hypothécaire dEspagne. Il y exerça les fonctions de sous-gouverneur jusqu'en 1891, avant d'être nommé administrateur de l'établissement.
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:Revenu ensuite à Paris, où il assume les responsabilités d'attaché de direction à la Banque de Paris et des Pays-Bas, il se voit appelé en 1892, aux fonctions de directeur avec MM. Chevrante et Thors. Il restera huit ans à ce poste, puis se tournera, en tant que directeur honoraire, vers les activités internationales de la banque : espagnoles, argentines et chinoises (chemin de fer Hankow-Pékin), avant d'être nommé en 1901, au Conseil d'administration de la Compagnie des wagons-lits, puis de prendre la présidence de la Banque de l'Union parisienne.
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:C'est au terme d'une brillante carrière et couvert de décorations que Lucien Villars s'intéressa à l'histoire locale pour rédiger la Monographie de la commune de Verosvres, parue en 1920.
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:Il est décédé le 4 août 1925 au Terreau à Verosvres. <ref name=“source5” />
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:C’est son neveu René Villars qui a hérité du château du Terreau.
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*'''Les prêtres'''
 
*'''Les prêtres'''
'''Le Père Louis GUITTAT''' missionnaire en malaisie, né en 1910 et décédé en 2001.
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:*'''Le Père Louis GUITTAT''' missionnaire en malaisie, né en 1910 à Verosvres et décédé en 2001 à Kuala Lumpur en Malaisie.
<br/>https://www.visages-diocese-autun.fr/visage/guittat-louis/
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::Louis GUITTAT était le fils de Jean-Claude GUITTAT (1873-1951) et de Marie-Jéronyme VOUILLON (1886-1972), cultivateurs aux Champs à Vérosvres. Son frère Marc GUITTAT (1913-1962) fut vicaire à Charolles et curé de Vendenesse-lès-Charolles.
<br/>Témoignage de son petit-cousin Pierre Bidaut:  
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::On peut voir sa biographie sur le site du diocèse d'Autun : https://www.visages-diocese-autun.fr/visage/guittat-louis/
:"Lors d'un de ses séjours sur sa terre natale, le Père Louis GUITTAT nous a raconté un moment dramatique de sa vie.  
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::Témoignage de son petit-cousin Pierre Bidaut :  
:En 1942 les japonais envahissent la Malaisie et toutes les îles avoisinantes. Arrivés dans son village, ils rassemblent tous les habitants sur la place, séparant les autochtones d'un côté, et les anglais à part, en vue de les fusiller. A ce moment l'abbé pense tout haut: "Eh bien ! Louis cette fois-ci, c'est terminé, tu ne reverras plus ni ton village, ni ton charollais". Or il se trouva à proximité un officier japonais qui, l'ayant entendu lui dit dans un parfait français: " Monsieur! mais vous êtes français, veuillez  sortir du rang ". Fort surpris Louis s'adresse à cet homme qui lui donna cette explication. Il lui dit avoir fait une grande partie de ses études à Paris et avoir apprécié la France. Il avait d'autre part l'ordre d'éliminer les anglais et leurs ressortissants.  
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:::"''Lors d'un de ses séjours sur sa terre natale, le Père Louis GUITTAT nous a raconté un moment dramatique de sa vie.''
:En ces moments terribles la vie ne tenait qu'à peu de choses. Le père Guittat ne m'a jamais dit s'il avait remercié le Bon Dieu! "
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:::''En 1942 les japonais envahissent la Malaisie et toutes les îles avoisinantes. Arrivés dans son village, ils rassemblent tous les habitants sur la place, séparant les autochtones d'un côté, et les anglais à part, en vue de les fusiller. A ce moment l'abbé pense tout haut: "Eh bien ! Louis cette fois-ci, c'est terminé, tu ne reverras plus ni ton village, ni ton charollais". Or il se trouva à proximité un officier japonais qui, l'ayant entendu lui dit dans un parfait français: " Monsieur! mais vous êtes français, veuillez  sortir du rang ". Fort surpris Louis s'adresse à cet homme qui lui donna cette explication. Il lui dit avoir fait une grande partie de ses études à Paris et avoir apprécié la France. Il avait d'autre part l'ordre d'éliminer les anglais et leurs ressortissants.''
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:::''En ces moments terribles la vie ne tenait qu'à peu de choses. Le père Guittat ne m'a jamais dit s'il avait remercié le Bon Dieu! ''"
 
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| Jean GALLO || né le 11 juin 1919 à Marcigny, et décédé le 23 février 2002 à Verosvres. Il était pendant cette période prêtre auxiliaire de l’ensemble paroissial de Saint-Bonnet-de-Joux, résidant à Vérosvres.
 
| Jean GALLO || né le 11 juin 1919 à Marcigny, et décédé le 23 février 2002 à Verosvres. Il était pendant cette période prêtre auxiliaire de l’ensemble paroissial de Saint-Bonnet-de-Joux, résidant à Vérosvres.
 
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Sources <ref name=“source2” /> <ref name=“source5” /> <ref name="source14”> Persécution religieuse en Saône-et-Loire pendant la révolution par l'abbé Paul MUGUET - Tome 3 -  arrondissement de Charolles
| Sources <ref name=“source2” /> <ref name=“source5” /> <ref name="source14”> Persécution religieuse en Saône-et-Loire pendant la révolution par l'abbé Paul MUGUET - Tome 3 -  arrondissement de Charolles
 
 
https://www.geneanet.org/registres/view/472004/586</ref> <ref name="source15”> https://www.visages-diocese-autun.fr/pretres/?wpv_view_count=1934-CATTR689d7add6ce13bf6b474041bb798848e&wpv_paged=10</ref> <ref name="source16”>https://nlelirzin.wordpress.com/2011/04/06/jean-lechere-le-marguillier-de--verosvres/ </ref>
 
https://www.geneanet.org/registres/view/472004/586</ref> <ref name="source15”> https://www.visages-diocese-autun.fr/pretres/?wpv_view_count=1934-CATTR689d7add6ce13bf6b474041bb798848e&wpv_paged=10</ref> <ref name="source16”>https://nlelirzin.wordpress.com/2011/04/06/jean-lechere-le-marguillier-de--verosvres/ </ref>
 
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'''Histoire de la ligne'''<br/>
 
On trouvera sur wikipedia un article sur l’histoire de la ligne de Moulins à Mâcon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Moulins_%C3%A0_M%C3%A2con  
 
On trouvera sur wikipedia un article sur l’histoire de la ligne de Moulins à Mâcon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Moulins_%C3%A0_M%C3%A2con  
 
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'''Comment Vérosvres a vécu la construction de la ligne il y a 150 ans'''<br/>
 
Le document suivant reprend les délibérations du conseil municipal de Verosvres entre les années 1864 à 1880 lors de la construction et la mise en service de la ligne. https://drive.google.com/file/d/189YoKrBmC3K1D2-1ALnCM3q5bv9dAe79/view?usp=drive_open<br/>
 
Le document suivant reprend les délibérations du conseil municipal de Verosvres entre les années 1864 à 1880 lors de la construction et la mise en service de la ligne. https://drive.google.com/file/d/189YoKrBmC3K1D2-1ALnCM3q5bv9dAe79/view?usp=drive_open<br/>
 
Ce sont principalement des réclamations concernant les passages à niveau et leurs barrières, les travaux sur les chemins limitrophes et les déviations mises en place lors de sa construction. Mais leur formulation est intéressante et elles révèlent les préoccupations du conseil quant à la conformité de la voirie aux moyens de déplacement d’il y a 150 ans. On découvre le souhait du conseil de construire la gare de Verosvres au hameau des Champs plutôt qu’aux Terreaux. Ses arguments en faveur d’une gare sont surtout liés aux foires qui marquent bien l’époque. D’autre part on constate que le chemin 21 -l’actuelle route départementale D121 qui traverse Hautecour et les Janots- était nettement plus utilisé que la route impériale 79 -l’actuelle départementale D17 qui passe aux Bruyère- dont le tracé avec de fortes pentes n’avait pas la faveur des attelages. C’est prémonitoire du tracé de la route Express créée en 1960, presque un siècle plus tard et de la RCEA actuelle.
 
Ce sont principalement des réclamations concernant les passages à niveau et leurs barrières, les travaux sur les chemins limitrophes et les déviations mises en place lors de sa construction. Mais leur formulation est intéressante et elles révèlent les préoccupations du conseil quant à la conformité de la voirie aux moyens de déplacement d’il y a 150 ans. On découvre le souhait du conseil de construire la gare de Verosvres au hameau des Champs plutôt qu’aux Terreaux. Ses arguments en faveur d’une gare sont surtout liés aux foires qui marquent bien l’époque. D’autre part on constate que le chemin 21 -l’actuelle route départementale D121 qui traverse Hautecour et les Janots- était nettement plus utilisé que la route impériale 79 -l’actuelle départementale D17 qui passe aux Bruyère- dont le tracé avec de fortes pentes n’avait pas la faveur des attelages. C’est prémonitoire du tracé de la route Express créée en 1960, presque un siècle plus tard et de la RCEA actuelle.

Version actuelle datée du 18 janvier 2024 à 18:12

Vérosvres
Verosvres VueAerienne.jpeg
Département Saône et Loire
Territoire PETR Mâconnais Sud Bourgogne
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton La Chapelle-de-Guinchay
Intercommunalité Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais
Code Insee, postal 571 / 71220
Habitants 457 habitants au 1er janvier 2021 (Vroulons)
Site web https://www.verosvres.fr/

Vérosvres est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté, située dans les monts du Charolais, entre les montagnes de Suin, de Botey et le col des Vaux.

Situation administrative

Vérosvres est une commune rurale de Saône et Loire, d'une superficie de 2 296 ha, située aux confins du Charolais et du Mâconnais, à 15 kms de Charolles, 30 kms de Paray-le-Monial et 40 kms de Mâcon.
Jusqu'en 2015, comme ses voisines Beaubery, Suin et Sivignon, elle fait partie du canton de Saint-Bonnet-de-Joux et dépend de la sous-préfecture de Charolles.
Les 3 autres communes limitrophes : Trivy, Dompierre-les-Ormes et Montmelard sont du canton de Matour, arrondissement de Mâcon.
Avec le redécoupage des cantons, Vérosvres se trouve à l'extrémité ouest d'un canton tout en longueur de l'est à l'ouest celui de La Chapelle-de-Guinchay, commune située à l'extrémité sud-est.
Les nouveaux cantons ne sont plus un bassin de vie mais une addition de nombres d'électeurs pour l'élection des conseillers départementaux.
Pour l'élection des députés, Vérosvres continue de voter dans la circonscription de Charolles.

La collaboration entre communes passe par les intercommunalités.

  • Janvier 2003 : création de la communauté de communes Val de Joux : 6 communes: Beaubery, Chiddes, Mornay, St Bonnet-de-Joux, Suin et Vérosvres puis Mornay.
  • Après 10 ans de bon fonctionnement, suite à la nouvelle législation, cette com-com est trop petite pour perdurer.
  • Avant cette échéance, les élus de Vérosvres se sont posé des questions et le 25 juillet 2011 le conseil municipal a exprimé, à une très forte majorité, le souhait d'un rattachement à la communauté de communes de Matour et sa région, rattachement qui sera effectif le 1er janvier 2014.
  • Puis il faut encore grossir
    Le 1er janvier 2017, la communauté de communes de Matour fusionne avec celle du Mâconnais-Charolais (Tramayes) pour créer la communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais. Pour les finances, Vérosvres dépend successivement de la percertion de St Bonnet-de-Joux puis de la trésorerie de Charolles et depuis le 1er janvier 2021 de la trésorerie de Cluny.

Les habitants de Vérosvres sont appelés Vroulons et Vroulonnes. On en compte 457 en 2021. Ils étaient 555 en 1968, 402 en 1999 et dépassaient les 1100 en 1911.

Verosvreslogo.jpg


Depuis 2019 la commune de Vérosvres a son logo. (bm 2019 p5 : https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2019-bulletin-municipal-verosvres.pdf)



Histoire et patrimoine

Etymologie

  • Etymologie du nom Vérosvres

Le nom du village de Vérosvres pourrait tirer son origine du gaulois vérobriga "véro" vrai, bon et "briga" forteresse, ce qui signifirait "bonne forteresse". La première mention du lieu : "veraurus" remonte au XIème siècle.

  • Etymologie des hameaux

La commune était constituée d'un bourg et de plusieurs hameaux ou villages : Bel-Air, la Burtinière, les Brosses, les Bruyères, le Charme, les Champs, Chevannes, Corcelle, Drompvent, les Ducs, les Goujats, Hautecour, Haut-des-Forêts, les Janots, Lavau, Montot, les Moreaux, les Pierres, les Essertines, les Terreaux, en Sarre et les Vaux.
Les Bruyères accueillait les foires au milieu du XVIII, suite à la construction sous Louis XV de la route royale Nevers Genève. Les aménagements imposants y sont toujours visibles: auberges, relais de poste; écuries, remises.
Le lieu-dit Sermaize paraît se rapporter à un poste de Sarmates établi à proximité de la voie gallo-romaine Suin-Roanne.

Depuis le XVe siècle, presque tous les hameaux ont, sur les terriers (registres), les noms qu'ils portent encore aujourd'hui. Certains proviennent de lieux caractéristiques ou de noms d'anciens habitants : ainsi les Ducs, les Goujats et bien d'autres.
En 1870 lors de la construction de la gare, la compagnie du chemin de fer, s'autorisa semble t-il, de dénommer et orthographier le nom de la station << les Terreaux >> , comme la place des Terreaux de Lyon dont les concessionnaires étaient originaires.

Chronologie

  • Epoque gauloise : mention du village sous le nom de Vérobriga
  • Epoque romaine : sous le nom de Véreaurus
  • Epoque féodale :
- Construction d'un château-fort au lieu-dit du Terreau,date non déterminée (2 tours, fossés et quelques murailles encore existantes)
- lX-Xème siècle : VEROSVRES est érigé en paroisse, construction de l'église primitive sur un terrain du chatelain du Terreau
  • Avant le XlVème : le château remanié et son domaine sont établis en seigneurie
  • XVème : Vérosvres ressort de 2 baillages (Charolles et Mâcon) et de 2 châtellenies (Artus et Bois-Ste-Marie)
  • XVIème : en 1570 lors des guerres de religion, l'armée de COLIGNY (2000 hommes) attaque et pille le château du Terreau, l'un ses soldats est le futur roi Henri IV
  • XVIIème :
- En 1670 la paroisse de Vérosvres dépend du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré de Bois-Ste-Marie
- En 1647 naissance de Marguerite Marie ALACOQUE Vérovres (Les Janots)
  • XVIIIème :
- Jusqu'en 1783 Vérosvres est partagé entre les recettes de Charolles et de Semur-en-Brionnais
- 2ème moitié du 18ème sous Louis XV construction de la voie royale Nevers Mâcon, classée en N79 (devenue route touristique). Le champ de foires de Hautecour est relocalisé aux Bruyères.
- En 1760 aggrandissement de l'église paroissiale
- Jusqu'en 1789 partagé entre le baillage de Charolles et celui de Mâcon
- En 1790 intégré au canton de St-Bonnet-de-Joux
  • XIXème :
- 1870 ouverture de la ligne de chemin fer Mâcon - Paray-le-Monial fermée en 1953
  • XXème :
- En 1911 au recencement, Vérosvres compte 1144 habitants
- En 1920 Lucien VILLARS publie la "Monographie de la commune de Vérosvres"
  • XXIème
- Création en janvier 2003 de la communauté de communes Val de Joux entre les 6 communes : Beaubery, Chiddes Mornay, St-Bonnet-de-Joux, Suin et Vérosvres
- 1er janvier 2014 rattachement à la communauté de communes de Matour et sa région
- 1er janvier 2017 fusion de la communauté de communes de Matour avec celle du Mâconnais-Charolais (Tramayes) pour créer la communauté de communes de St Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais


Histoire locale

Les archives permettant de documenter utilement font défaut, et rendent les datations peu précises parfois. Toutefois l'histoire de Vérosvres est intimement liée à celle du château du Terreau. Les rares données les plus anciennes sont dans la chronologie ci-dessus.

Château du Terreau et autres maisons-fortes

L'étymologie de Vérosvres fait référence au terme "forteresse", dès l'époque gauloise puis romaine. Les traces écrites les plus anciennes sont antérieures au XIVème siècle. Il est fort probable qu'à cette période, la première église construite le fut sous l'égide d'un des premiers châtelains du Terreau. Les actes notariaux, les données administratives et judiciaires, sont très précieuses pour la connaissance de l'évolution historique locale.
Vérosvres comptait:
-un autre château sur son territoire aux Pierres
-des maisons-fortes : tour de Chevannes, Hautecour, les Essertines, Montot, aux Jeannots la maison Alacoque
-des chapelles : Drompvent (prieuré de chanoinesses nobles jusqu'XVIIème) aux Pierres (détruite sans doute au XVIème)


Droit de justice et devoirs

Les XVème et XVIème siècles ont vu des troubles fréquents : rivalités locales entre seigneurs, et celles, de beaucoup plus grandes conséquences qui opposaient le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et le roi de France Louis XI. Jusqu'à la révolution les seigneurs locaux détenaient droit de justice sur leur domaine.
Plusieurs terres relevaient du seigneur du Terreau. Les sentences judiciaires étaient prononcées par le juge du Terreau dans une salle d'audience située à l'Hautecour ou Hautecour. Les seigneurs du Terreau avaient haute moyenne et basse justice et pouvaient faire rendre des sentences de mort. A cet effet, une potence était érigée à demeure sur une terre appelée "La Pierre Plate". Aucun document ne nous révèle que celle-ci ait été utilisée, au moins depuis la fin du moyen âge.
D'autres seigneurs de moindre importance : Les d'Essertines, les Droin des Pierres, les Bazas de Montot, le prieur de Dromvent faisaient rendre la justice sur leurs terres.


Rivalités entre les seigneurs du Terreau et celui du Villars

A partir du milieu du XVème siècle les seigneurs de Villiers (nom de l'époque de ce hameau) de Montmelard et celui du Terreau se sont affrontés pendant presque 7 décennies jusqu'à l'irréparable. Ce dernier fut assassiné par les seigneurs de Villiers. Le jugement en réparation de l'homicide commis, attribua les terres et seigneuries de Chevannes, des Champs, de l'étang des Champs, de Hautecour et de Mont, à sa mère "la Dame du Terreau" qui était elle-même la propre soeur des coupables.
Au cours de cette même période les seigneurs du voisinage eurent eux beaucoup à souffrir de la lutte engagée par Charles le Téméraire pour l'Indépendance de la Bourgogne, néanmoins celui du Terreau put éviter les horreurs d'un siège, bien que les terriers et autres documents du domaine furent détruits, perdus ou pillés. Les querelles entre les descendants des deux seigneuries ne s'estompèrent pas, pillages et agressions se renouvelèrent. A la fin du XVIème siècle et dans le contexte des guerres de religion les rivalités se ravivèrent encore.


Les guerres de religion

Elles eurent aussi dans nos contrées, leurs regrettables retombées, conséquence du sectarisme et de l'intolérance réciproques.
En 1570 l'amiral de Coligny, fort d'une armée de 2000 hommes, après avoir incendié et ravagé La Clayette, Bois-Sainte-Marie et Beaubery, se présente devant le château du Terreau. Le seigneur de l'époque, averti, s'est prudemment retiré en prenant garde de mettre en lieu sûr ses archives et possessions de valeur. Il faut noter que les deux ennemis s'étaient déjà combattus et à l'avantage du dit seigneur. Le château fut occupé 3 semaines durant et pillé. Cette petite armée comptait dans ses rangs le jeune prince de Navarre qui règnera plus tard sous le nom de Henri lV, et un autre prince, lui, de la Maison de Condé. Après cet évènement, illustrant, à minima les haines entre catholiques et protestants, l'amiral ne s'attarda pas dans le secteur, c'est Cluny et les trésors de l'abbaye, qu'il lui tardait de rejoindre. Suite à ces périodes troublées Pierre Le Roux le seigneur du Terreau, mourut en 1580.
Les répliques des conflits liés aux luttes de pouvoir (seigneurs, duc, ou communautés religieuses) étaient subies également dans nos contrées profondes, par les populations locales laborieuses.


Guet et garde des chateaux

Dans ces époques reculées (fin XVIème début XVIIème) la question de la surveillance des domaines était cruciale. Elle provoquait parfois des conflits entre les seigneurs. Ce fut le cas entre ceux de Corcheval (Beaubery) et du Terreau, qui se disputaient le droit sur les habitants du hameau de Chevannes mitoyen des deux fiefs, pour la garde et le guet ; chacun faisant valoir sa capacité à résister à l'ennemi. Vers 1600, le nouvel héritier du Terreau Jean Le Roux, entreprit des travaux pour améliorer la protection du château : construction d'une nouvelle tour et d'une galerie.


Héritiers ou acquéreurs du château du Terreau

Après la révolution, la vente du château et son domaine comme bien national, s'effectua à Charolles le 26 fructidor de l'an III (1795).
De très nombreux acquéreurs se succédèrent. En 1847, il fut racheté par Jean-François Prosper VILLARS avocat et maire de Mâcon. A son décès en 1901, il fut repris par son fils Lucien et restauré intérieur et extérieur. C'est à lui que nous devons l'édition de "La monographie de la commune de VEROSVRES". Puis son neveu René VILLARS qui fut maire de Vérosvres (1930-1959). Lui succédèrent sa fille Mme Solange ROBERT et enfin l'actuel propriétaire, Hervé ROBERT son propre fils. Depuis 1847 le château appartient aux descendants de la famille VILLARS.


Les Poilus de Vérosvres morts pour la France[1]

Verosvres Monument aux morts.jpeg
Vérosvres a payé un lourd tribut à la première guerre mondiale, puisque 69 vroulons sont morts pour la France et figurent sur le Monument aux Morts (voir photo) Ce monument a été érigé en 1974 et sculpté à partir d’une pierre en granite récupérée au Col des Vaux dans les années 1966-67, lors du chantier de la route express. [2]
La population de Vérosvres était alors d’environ 1000 habitants. Le taux de mortalité dû à la Grande Guerre a donc été de 6,9% alors qu’il était d’environ 3,5% au niveau national.
Le site MémorialGenWeb reprend la liste des 69 noms figurant sur le Monument aux Morts : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_mplf.php?insee1=71571&dpt=71&nom_commune=Verosvres
Pour chaque nom une fiche est associée, donnant au moins les renseignements suivants :
Date et lieu de naissance
Régiment d’appartenance
Date et lieu du décès
Certaines fiches comportent des renseignements complémentaires : nom des parents, profession, hameau de résidence, cause du décès, lieu d’inhumation. Progressivement toutes les fiches seront complétées et comporteront le maximum de renseignements disponibles. On remarquera que les initiales figurant sur le monument aux morts reflètent le prénom usuel et ne correspondent pas systématiquement au prénom inscrit sur le site MémorialGenWeb.
Sur les 69 Poilus de Vérosvres morts pour la France :
57 étaient nés à Vérosvres
12 étaient nés dans d’autres communes du département
En revanche 12 Poilus nés à Vérosvres ne figurent pas sur le Monument de la commune, car ils n’y résidaient plus à leur incorporation.
Certaines familles eurent 2 enfants qui moururent à la guerre :
Antoine et Pierre-Marie BONIN, fils d’Antoine et Jeanne MONDANGE
Jean-Claude et Claude-Marie BONIN, fils de Jean-Pierre et Madeleine VOUILLON
Claude-Marie et Jean-Louis CHATAIGNIER, fils de Jean et Jeanne-Marie GUILLIN
Pierre-Marie et Jean-Antoine DESROCHES, fils d’André et Claudine VALLET
Jean-François et Jean-Louis GIRARD, fils de Claude et Jeanne-Louise BONIN
Marius et Jean-Claude JANDARD, fils de Jean-Pierre et Marie-Benoite DESCOMBES
Claude-Antoine et Jean-Louis LAPALUS, fils de Claude-Marie et Françoise LARONZE
Jean-Baptiste et Jean-Marie-Claudius MAZILLE, fils de Jean et Jeanne COMBIER
Le nombre de jeunes vroulons qui furent mobilisés pour la Grande Guerre peut être estimé à environ 210.
On peut noter que la population de Vérosvres n’était plus que de 820 habitants en 1921, soit 180 de moins qu’avant-guerre. En effet à la mortalité directe, s’est ajouté un déficit de naissances dû à la mobilisation, suivie parfois de la mort des hommes jeunes.
Verosvres Monument Lardy.jpeg


Il existe un monument remarquable à l’entrée du cimetière, à gauche de l’allée centrale en l’honneur du soldat Claude Marie Lardy tombé au champ d’honneur le 24 août 1914. Ce monument a été érigé après la guerre par son père qui était marbrier. On raconte que celui-ci n’avait pas eu la commande pour construire le monument communal. Très déçu et même fâché, il avait voulu montrer qu’il pouvait construire un aussi beau monument qui résisterait au temps.[2]
Les années lui ont donné raison puisque le premier monument communal inauguré en 1920 a été remplacé en 1974, alors que le sien reste majestueusement debout même si le temps l’a un peu noirci. Mais on peut le voir aussi comme l’hommage d’un père à son fils par une sculpture dont le profil et l’esthétique étaient à la hauteur de son chagrin.



Monuments et vestiges

  • L’église paroissiale de Verosvres [1]
Historique [3][4][5][6][7]
Verosvres Eglise.jpg
L’origine de la paroisse de Verosvres est ancienne. La première église fut pense-t-on, construite par le seigneur du Terreau. Le droit de patronage passa à l’abbé de Cluny, puis au prieuré de Mazille, lui-même prieuré clunisien, jusqu’à la suppression de celui-ci, au XVIIIe siècle, où le droit de patronage revint à l’abbé de Cluny.
Deux terriers, l’un des curés de Verosvres (1440-1510), l’autre des seigneurs du Terreau, livrent des détails sur la paroisse vers la fin du XVe siècle : appartenant au diocèse d’Autun, elle était comprise dans l’archiprêtré de Bois-Sainte-Marie, et Verosvres était, en grande partie, du bailliage de Charolles (le bourg, Chevannes, les Bruyères, le Terreau, Montot, Les Goujats, les Champs, les Pierres, et une partie de Hautecour). Cependant une autre partie était du ressort du Mâconnais (l’autre partie d’Hautecour, Lavau, les Essertines, les Ducs, Dromvent).
Les plus anciens curés de Vérosvres dont le nom nous est parvenu sont : Jean de SAINT-ÉTIENNE, Pierre JAYET, Hugues COLAS, Jean AUDUC, Antoine DECHAMPLONG et Catherin de la ROCHE.
L’ancienne église n’était qu’un fort petit sanctuaire, dont l’autel était dédié à Saint-Bonnet : chœur surmonté d’un clocher quadrangulaire ; une seule nef, avec deux petits autels (autel de la Sainte Vierge et autel Saint-Laurent). C’est dans cette église que Marguerite-Marie ALACOQUE fut baptisée, le 25 juillet 1647.
Une visite pastorale fut effectuée le 22 février 1690 par François FENEROT, seigneur et curé d’Ozolles, et archiprêtre du Bois-Sainte-Marie [6]
La nef étant devenue trop exiguë, fut reconstruite en 1760, avec tribune ; cette première démolition a fait disparaître les fonts baptismaux anciens auxquels s’attachait le souvenir de la sainte.
Le 1er juin 1790, le maire et les officiers municipaux de la paroisse de Vérosvres dressent un inventaire des titres et papiers de la cure de Verosvres[7], et le 20 juin suivant, ils établissent un rapport sur l’état de l’église et de la cure, et ils font un inventaire des ornements et vases nécessaires au service divin.
Dès le milieu du XIXe siècle se posa le problème de la reconstruction d’un sanctuaire nouveau. Des extraits du registre des délibérations du Conseil de fabrique font état de l’insuffisance de l’église pour une population de 1100 habitants, malgré la construction de la tribune du XVIIIe siècle, qui n’occupait pas moins du tiers de l’église, la rendant très obscure. L’édifice manquait d’autre part de solidité malgré tous ses étais.
Les projets de reconstruction se succédèrent, demandant chaque fois à être modifiés, en particulier un projet de l’architecte VADOT. Finalement des plans furent dressés, le 7 février 1857, par l’architecte départemental BERTHIER, et les travaux adjugés à quatre entrepreneurs qui, d’après les termes du marché signé entre eux et le Conseil de fabrique[8], s’engageaient à laisser à la fabrique, en démolissant l’église, les objets suivants : « les deux cloches, les autels, la chaire à prêcher, le confessionnal, l’appui de communion et celui de la tribune, tous les bancs et chaises de l’église, les meubles de la sacristie et le beffroi du clocher… »
En 1860, la plus grande partie de l’église actuelle, implantée à peu près sur le même emplacement que l’ancienne, était édifiée, mais les travaux se trouvèrent ajournés quelque temps faute de ressources : « La tour et la flèche du clocher, les sculptures, les sacristies, le dallage de toutes les parties » demeuraient inachevés.
C’est le mardi 27 juin 1865 que Mgr de MARGUERYE, évêque d’Autun, vint enfin consacrer la nouvelle église paroissiale.
Les deux cloches de l’église furent baptisées en 1884. La plus grosse fut bénite sous les noms de Marie-Louise-Lucienne et elle eut pour parrain Jean-François-Lucien VILLARS, et pour marraine Marie-Louise-Virginie VILLARS. L’autre cloche fut bénite sous les noms de Marguerite-Marie-Madeleine, et elle eut pour parrain Jacques GUILLOUX, propriétaire et maire de Vérosvres, et pour marraine Marie-Madeleine JOLIVET, née DUSSAUGE.
Le 6 mars 1906, en application de la loi de séparation des Églises et de l’État, fut dressé un inventaire des biens de la fabrique paroissiale de Verosvres[9]
Description de l’église actuelle [4]
Cette église, sous le vocable de Saint-Laurent, est de style néo-gothique, à nef flanquée de bas-côtés et abside semi-circulaire ; absidioles dans le prolongement des bas-côtés, séparés de la nef par six colonnes surmontées de chapiteaux sculptés de feuillages ; une septième colonne s’accole au tambour de la porte. Clocher-porte ; porte principale « sur la façade, avec quatre colonnes et leurs accessoires », conformément au projet de 1857.
L’ensemble du mobilier de l’ancienne église paraît avoir été conservé en totalité : stalles, chaire à prêcher, table de communion.
Les deux autels latéraux, en marbre blanc ainsi que le maître-autel, sont dédiés, à droite, à la Sainte Vierge, à gauche, à sainte Marguerite-Marie ALACOQUE, dont on voit la châsse renfermant des reliques. Cette dernière chapelle est décorée de peintures qui représentent, au fond de l’absidiole, le Sacré-Cœur apparaissant à la voyante et, au registre inférieur, la basilique de Paray-le-Monial et la maison natale de Marguerite-Marie ; autre peinture montrant l’ancienne église de Vérosvres et le château du Terreau avant ses transformations.
Autre mobilier notable :
  • Dans l’absidiole méridionale : une statue de la Vierge à l’enfant en bois sculpté et doré
  • Dans le cœur à droite et à gauche 2 tableaux représentant, l’un la Sainte Famille, et l’autre la Vierge à l’Enfant.


  • Le château du Terreau [1]
Description du château
Verosvres Chateau du Terreau.jpeg
Le site se trouve à environ 800 mètres au nord-ouest de l’église actuelle. Ce château qui fut construit antérieurement au XIVe siècle, et qui fut rebâti et remanié à diverses reprises, n’a sauvegardé de ses parties les plus anciennes que deux tours, les fossés qui l’enserrent, et quelques murailles épaisses.
Françoise VIGNIER, conservateur du patrimoine (Bourgogne), donne la description suivante :
« Cerné de fossés asséchés, le château consiste en un corps de logis principal et deux ailes en retour d’équerre encadrant une cour. Couverts de toits à croupes, ces bâtiments comprennent un rez-de-chaussée, un étage carré percé de baies à linteaux en arcs segmentaires et un étage de combles éclairé par des lucarnes à pignon découvert. Celle qui se trouve au centre de la façade du corps principal donnant sur la cour d’honneur est inscrite entre deux pilastres supportant un fronton cintré et flanqué d’ailerons. La façade ouest est flanquée sur ses angles de deux tours rondes à base légèrement talutée, vestiges de l’ancienne forteresse. A la tour sud-ouest est accolée une tourelle circulaire coiffée, comme elle, d’un toit conique. Une terrasse à balustrade, reliée au parc par un large pont de pierre, règne entre les deux tours.
Un pavillon du XIXe siècle à un sous-sol, deux étages carrés, un étage attique et un étage de comble sous un toit brisé, est adossé à l’aile nord. Il est percé à l’est d’une haute porte-fenêtre en plein cintre donnant sur un balcon courbe à appui-corps en fer forgé.
L’ensemble est précédé, au centre d’une grille, d’un portail à piédroits en bossages surmontés de lions porteurs des armoiries des THIBAUD de NOBLET et des SAULX-TAVANNES.
Le château du Terreau, ses dépendances, la chapelle, le portail, les douves et le pont, ainsi que le parc à la française, sa charmille et ses éléments architecturaux et décoratifs sont inscrits monument historique par arrêté du 28 décembre 1984 ».

Historique du château [4][5]
Le premier possesseur connu du Terreau est Jean de LESPINASSE, seigneur de Montcerrier, qui hérita entre 1344 et 1350 de biens sis à Hautecour et au Charme. En 1372, Philibert de LESPINASSE et son frère Jean, se partagèrent l’héritage paternel. Philibert garda Sivignon et Jean reçut le Terreau.
Le 29 mai 1380, Girard de LESPINASSE obtient, du comte d’Armagnac et de Charollais, l’investiture qui lui permet de porter le titre de seigneur du Terreau, approuvé par le duc de Bourgogne le 12 février 1395. Girard décède en 1437.
Son fils Philibert de LESPINASSE hérita de la seigneurie. Il agrandit son domaine par des acquisitions à Suin et Beaubery. Philbert épouse en 1441 Perronnette de GROLÉE, dont il eut trois filles. L’une d’entre elles, Marguerite de LESPINASSE épousa en 1461, Pierre DUBOIS d’ANDELOT. Ils fixèrent leur demeure au Terreau, et après la mort de Philibert de LESPINASSE, ils devinrent les nouveaux seigneurs du lieu. Des difficultés devaient surgir peu après, entre Pierre DUBOIS d’ANDELOT et le seigneur de Villiers (ou de Villars, paroisse de Montmelard) ; ses héritiers les connaitront à sa suite jusqu’à la fin du XVIème siècle (voir chapitre Histoire locale).
En 1477, après la défaite et la mort de Charles le Téméraire, le seigneur du Terreau devint vassal direct du roi. Pierre DUBOIS d’ANDELOT ne vit pas cette défaite ; il était mort en 1476, ne laissant qu’une fille Charlotte, qui épousa en 1479, Pierre le ROUX, natif d’Anjou. Par cette union, il devint seigneur du Terreau. Il obtint de faire dresser de nouveaux terriers en 1487 (les titres et papiers ayant été détruits pendant les luttes en Bourgogne). Pierre Le ROUX et Charlotte d’ANDELOT eurent six enfants. Pierre Le ROUX décède vers 1520, et les enfants étant encore mineurs, Charlotte d’ANDELOT, son épouse, repris le fief du Terreau, puis elle le céda ensuite à son fils Raymond le ROUX. Ce dernier épouse en 1529 Jeanne de MONTRENARD, et il donne dénombrement de tous ses biens, en 1539. Raymond Le ROUX agrandit considérablement le domaine du Terreau par différents achats traités avec des seigneurs du voisinage. Il mourut en 1544, laissant 3 enfants mineurs. Sa veuve Jeanne de MONTRENARD exerça quelque temps la seigneurie, puis l’abandonna vers 1560 à son fils Pierre Le ROUX. Ce dernier épousa à une date indéterminée Françoise de LEMPS, dame du Mouchet.
Le château fut pillé en 1570 par les soldats de l’amiral de COLIGNY (voir chapitre Histoire locale). Il fut de nouveau pris et occupé en 1577. Pierre Le ROUX décède en 1580, laissant deux fils mineurs : Pierre et Jean, qui reçurent pour tuteur Jean-Baptiste de LOCATEL. En 1594, de nouveaux travaux de défense furent entrepris au château, avec la construction d’une nouvelle tour; cette demeure avait été en effet reconnue plus apte que les châteaux de Sivignon et de Corcheval à soutenir un siège.
En 1606 Pierre Le ROUX, l’ainé des enfants abandonne tous ses droits à son jeune frère Jean.
Jean Le ROUX devint dès lors le nouveau seigneur du Terreau. Il épousa en 1623, Couronne d’APCHON, et il mourut en 1632, instituant son frère ainé Pierre, héritier universel. Ce dernier fit en 1636, abandon de tous ses biens à sa belle-sœur Couronne d’APCHON, qui en 1635 avait épousé en secondes noces Jean ARLELOUP, seigneur et baron de Sainte-Péruse. Par cette union, ce dernier devint donc seigneur du Terreau. En 1641 il acquiert de Jacqueline du BOUCHET les terres, seigneurie et domaine de la Tour de Chevannes. Le 16 janvier 1642, il délégua Jean ALACOQUE, ancien curé de Vérosvres, grand-oncle de Marguerite-Marie, pour rendre foi et hommage au Comte de Charollais.
Couronne d’APCHON, décède en 1648 et Jean ARLELOUP en 1655, laissant trois filles. L’ainée Gilberte ARLELOUP, née en 1636, épouse en 1654 Claude de THIBAUD, baron d’Esprés, qui devint seigneur du Terreau. Il était originaire des Ardillats, dans le Beaujolais. La famille THIBAUD de NOBLET allait garder la seigneurie jusqu’à la Révolution. Claude THIBAUD augmenta considérablement la seigneurie du Terreau. Il eut de son mariage avec Gilberte ARLELOUP cinq enfants. Par son testament de 1679, il institua pour son héritier universel, son fils ainé Claude-Hyacinthe. Il mourut à Vichy en 1688.
Claude-Hyacinthe de THIBAUD de NOBLET, héritier de la seigneurie, ne s’établit point, et, suivant ses dispositions testamentaires, celle-ci passa en 1693 aux mains de son frère Philibert-Joseph.
Philibert-Joseph de THIBAUD de NOBLET épousa en 1699 Henriette-Brigitte de MARTEL, qu’il laissa veuve en 1706 après avoir testé en sa faveur. Ils avaient eu trois enfants. Brigitte de MARTEL exerça la tutelle jusqu’à la majorité de son fils aîné.
Claude-René de THIBAUD de NOBLET, marquis d’Esprés, épousa en 1734, Marie-Françoise-Ursule de SAULX-TAVANNES. Il employa 25 000 livres à la réédification partielle du château du Terreau en 1749 ; il fit bénir la chapelle par Mgr de MONTAZET, évêque d’Autun, le 16 juin 1752, et continua la modification du château et des jardins dans le goût du XVIIIe siècle. On remarque son écusson sur les grandes plaques de cheminée et sur le fronton de la fenêtre du milieu de la façade du château sur la cour d’honneur. Il décéda sans héritier direct, et le domaine fut repris par son neveu Claude-Marie-René-François de THIBAUD de NOBLET, marquis de La Roche-Thulon, qui fit continuer les aménagements du château avant d’émigrer à la Révolution.
Le domaine et le château furent immédiatement séquestrés et vendus comme biens nationaux, le 26 fructidor an III. Un consortium comptant parmi ses membres, Vincent GÉNILLON, le célèbre curé de Saint-Point, s’en rendit acquéreur, mais rétrocéda rapidement les biens à Jean-Claude BATONNARD, « associé » de GÉNILLON dans la démolition de la grande abbatiale de Cluny, qu’ils avaient acquise d’autre part.
Les propriétaires se succédèrent rapidement dans la première moitié du XIXe siècle : Nicolas-Amaranthe ROUILLET (qui fut maire de Vérosvres de 1813 à 1816), et Henriette BLOT, son épouse, Jean-Baptiste-Louis, marquis de SOMMYÈVRE, en 1821, Edouard-Denis du PÉAGE, puis Jean-François-Prosper VILLARS, avocat à Mâcon, conseiller général du département en 1847 ; ce dernier entreprit au château des travaux importants de conservation et de réparation. Il mourut en 1901 et fut inhumé dans le caveau sous la chapelle du château qu’il avait fait construire en 1872.
Lucien VILLARS, l’un des 3 enfants survivants de Jean-François-Prosper, reçut le domaine du Terreau, par partage anticipé; il fit procéder à de nouvelles réfections du château, en 1888 et 1889, puis à une restauration complète, et transféra les vieux bâtiments de ferme greffés sur le château, à l’Ouest. C'est à Lucien VILLARS que nous devons l'édition de "La monographie de la commune de VEROSVRES". Après son décès en 1925, le château revint à son neveu René VILLARS, qui fut maire de Vérosvres (1930-1959). Lui succédèrent sa fille Mme Solange ROBERT et enfin l'actuel propriétaire, son fils Hervé ROBERT.



Verosvres Maison Marguerite Marie.jpeg
  • Maison natale Ste Marguerite Marie Alacoque :
La chambre de la bienheureuse date du XVIIe siècle et présente des peintures d'époque au plafond. Elle est aujourd'hui convertie en chapelle que l'on peut visiter librement.
En face, le bâtiment où elle vécut après la mort de son père abrite la salle d'accueil des pèlerins où une vidéo de 13 mn raconte la vie de la Sainte et une grande cheminée d’origine occupe le mur du fond.
L’habitation des parents de Marguerite se situait dans le pavillon au fond de la cour jouxtant le bâtiment d’exploitation.
Historique et propriétaires successifs de la maison natale de Marguerite-Marie ALACOQUE [3]
  • Le plus ancien propriétaire connu de la maison bourgeoise du hameau des Janots, autrefois réuni à celui de Lhautecour, est Pierre de LAROCHE, habitant de Lhautecour, paroisse de Verosvres, fils d'Etienne de LAROCHE, en son vivant propriétaire à Laroche, hameau de Dompierre-les-Ormes. En effet ce Pierre de LAROCHE est cité sur le terrier d’Amanzé de 1486, et sur le terrier du château du Terreau de 1487, comme propriétaire d’immeubles situés à Lhautecour.
  • Jean de LAROCHE, neveu de Pierre de LAROCHE, figure avec ce dernier dans le terrier de 1487 comme copropriétaire des biens et de la maison des Janots. Dans le rôle du guet et garde du château du Terreau de 1525, il est nommé seul, sans son oncle, dont il était héritier ou acquéreur d'une partie des immeubles des Janots.
  • Etienne de LAROCHE, probablement fils ou héritier de Jean de LAROCHE, est seul nommé dans le rôle de 1569, comme propriétaire des biens et de la maison des Janots ou de Lhautecour.
  • Philibert de LAROCHE, probablement fils ou héritier d'Etienne de LAROCHE, figure dans le rôle de 1589, comme propriétaire des immeubles précités des Janots.
  • Claude de LAROCHE, probablement fils de Philibert de LAROCHE et mari de Sébastienne LA FONTAINE.
  • Jeanne de LAROCHE, fille de Claude de LAROCHE et de Sébastienne LA FONTAINE, femme de Claude ALACOQUE. Elle était copropriétaire par indivis avec Pierre de LAROCHE, son frère, des domaines des Janots selon un acte de 1613.
  • Autre Claude ALACOQUE, fils de Jeanne de Laroche et de Claude ALACOQUE et mari de Philiberte LAMYN (ce sont les parents de Sainte Marguerite-Marie).
  • Jean-Chrysostome ALACOQUE, fils de Claude ALACOQUE et de Philiberte LAMYN, et époux en secondes noces d'Étiennette MAZUYER. C’est le frère de Sainte Marguerite-Marie.
  • Claude-Madeleine ALACOQUE, fille de Jean-Chrysostome ALACOQUE et d'Étiennette MAZUYER, et femme de Jean LAMBERT, marchand à Vendenesse-lès-Charolles, ensuite bourgeois de la ville de Charolles.
  • Étiennette LAMBERT, fille de Claude-Madeleine ALACOQUE et de Jean LAMBERT, et femme de Claude AUBERY, notaire royal à Charolles.
  • Madeleine AUBERY, fille d'Étiennette LAMBERT et de Claude AUBERY, et femme de Philibert de GOUVENAIN.
  • Victoire de GOUVENAIN, fille de Madeleine AUBERY et de Philibert de GOUVENAIN, qui ne s'est pas établie, qui a érigé la chapelle du hameau des Janots. Elle a donné ses propriétés situées à Verosvres à deux de ses nièces, savoir : la jouissance à Mme PRUDON, de Charolles, et la propriété à Mme Madeleine-Henriette de LAROCHE-PONCIÉ qui était fille de Philibert de LAROCHE-PONCIÉ et de Rosine de GOUVENAIN, et femme de Eugène de FINANCE, de Paray-le-Monial.
  • La maison devint ultérieurement propriété du diocèse d’Autun. Elle devint alors successivement orphelinat, école ménagère pour les jeunes filles de la région, puis lycée professionnel privé (voir le chapitre « Écoles »)


  • L'ancien château des Pierres à Verosvres [1]
Il existait au hameau des Pierres, un château, à ce jour entièrement détruit.
Emplacement de ce château [3][4][10][5]
  • Le hameau des Pierres (en latin villagium de Petris), se situe à 2700 mètres au sud-ouest de l'église, près des hameaux des Ducs et de Dronvent. Le château était situé au Nord-Ouest du hameau, près d’une des dernières habitations.
  • Sur le cadastre de Verosvres de 1813, l’ancien château était situé sur la parcelle 319 de la section I, qui appartenait à M. JOMAIN, huissier à Matour. Sur cette parcelle, il apparaît une tour isolée et deux corps de bâtiment, dont l’un accolé d'une petite tour qui a pu servir de cage d'escalier.
  • L’abbé MAMESSIER dans son ouvrage « Parenté de la bienheureuse Marguerite-Marie ALACOQUE et Verosvres, sa paroisse natale » publié en 1879, indique que le château est complètement détruit, à l'exception d'une tour qui est située à quelque distance des bâtiments à fourrage.
  • Lucien VILLARS, dans sa « monographie de la commune de Vérosvres », publié en 1920, signale aussi l’existence de cette tour.
  • L’inventaire départemental des monuments et richesses d’Art du canton de Saint-Bonnet-de-Joux, publié en 1973, indique qu’à cette époque, il ne subsistait que quelques pans de murailles en ruine.
  • Sur le cadastre moderne le château se situait approximativement sur l’emplacement de la parcelle 369, feuille 2, section 0I
  • Les derniers vestiges "des Pierres", encore en élévation, ont été détruits dans les années 50. Actuellement, il est possible de recenser l'existence d'une cave, non encore comblée et d'un amoncellement de pierres regroupées en bordure d'un pré. Au sein de celles-ci, nous avons pu remarquer la présence d'un meneau en grès. Toute mesure est impossible du fait de la destruction du site.
Descriptif du château [3][4][5]
Il existe très peu d’indications à ce sujet. On sait que ce château comportait une chapelle. Le cadastre de 1813, montre qu’il devait comporter au moins 2 tours.
Historique du château [3][4][5]
On ne sait pas précisément quand ce château fut construit. L’inventaire départemental indique que ce château datait du Moyen-Âge, et qu’il a appartenu successivement à 2 familles : avant 1454, à la famille DESPIERRES, et de 1454 à 1701 environ à la famille DROIN.
Plusieurs mentions de ce château sont faites dans les registres paroissiaux de Vérosvres et dans le terrier du château du Terreau.
Il avait une justice seigneuriale composée d'un juge, d'un procureur d'office et d'un greffier. Les registres paroissiaux de Verosvres du 27 mai 1668 et du 8 janvier 1674 qualifient M. Benoit BONNIN procureur d'office de cette justice.
Propriétaires successifs du château [3][11]
Le terrier d'Amanzé de 1454, indique que la famille DESPIERRES, et particulièrement Guyot DESPIERRES, Girard DESPIERRES, Joannet DESPIERRES et Etienne DESPIERRES, possédaient en 1454 plusieurs immeubles au hameau des Pierres. Le terrier de 1539, établit que Jean DESPIERRES, Etienne DESPIERRES et Claude DESPIERRES, qui avaient vendu à la famille DROIN, plusieurs immeubles, demeuraient à Curbigny, près de la Clayette. D’autres membres de cette famille, s’établirent à Gibles. On ne sait pas si c’est la famille DESPIERRES qui a donné son nom au hameau, ou si c’est l’inverse.
  1. Jean DROIN, écuyer. Peut-être est-ce lui, ou son père, qui est mentionné au terrier d'Amanzé de 1454, comme propriétaire de plusieurs immeubles situés au hameau des Pierres, qu’il avait acquis de la famille DESPIERRES
  2. Guillaume DROIN et Philibert DROIN, son frère, tous les deux fils ou héritiers de Jean DROIN, figurent dans le terrier de 1538 comme propriétaires de plusieurs immeubles et bâtiments sis au hameau des Pierres. En 1517, Philibert DROIN, épouse Adrienne VOISIN.
  3. Pierre DROIN, fils de Philibert, juge des Pierres. Il épouse en 1550, Claudine DUCROUX
  4. Moïse DROIN, fils du précédent, notaire royal, mentionné dans un acte de 1585, comme seigneur de Montagny, dans le registre de Verosvres du 6 janvier 1612, comme mari de noble Étiennette de PIGNON. Dans un acte de baptême du 24 août 1613, il est qualifié noble Moïse DROIN, seigneur des Pierres.
  5. Philibert DROIN, neveu du précédent, et fils de Gabriel DROIN, seigneur de Villorbaine et docteur en médecine. En 1621, il était avocat au présidial et sénéchaussée de Moulins. Cette même année il épouse Elizabeth AUCLERC. En 1637, il est qualifié de d’écuyer et sieur des Pierres, et il vend l’office de conseiller du Roi, lieutenant général au présidial et sénéchaussée du Bourbonnais pour 45300 livres au Sieur AUBERY. Un acte de 1646, le qualifie d’écuyer, seigneur des Pierres et de Dromvent, et un autre acte des archives du château du Terreau du 10 février 1651 le déclare neveu de Moïse DROIN. Le registre de Verosvres du 5 septembre 1655, le qualifie de noble, seigneur des Pierres et de Dromvent, conseiller du roi en ses conseils d'État et privé, lieutenant général civil et criminel, enquêteur, commissaire examinateur pour Sa Majesté au bailliage du Charollais et président des États du pays. Il décède en 1666 à Bourbon-Lancy.
  6. Louis DROIN, fils du précédent, né vers 1625. Il est qualifié de noble et fils de noble Philibert DROIN par les registres de Verosvres de 1651, seigneur des Landes par le registre du 22 décembre 1652, et seigneur des Pierres, d'Igé et de Villorbaine, paroisse de Mornay, enfin lieutenant général au bailliage du Charollais par le registre du 5 mars 1678. Il épouse en 1654 à Cluny, Philiberte de LAMARTINE, née vers 1624 et fille d’Etienne de LAMARTINE et Anne GALOCHE (qui sont aussi les ancêtres du poète Alphonse de LAMARTINE). Philiberte de LAMARTINE était veuve d’Antoine de la BLETONNIÈRE. Louis DROIN fit l’acquisition du fief d’Igé en 1659. Il a été enterré dans la chapelle du prieuré de Dromvent, paroisse de Verosvres, le 15 février 1697, âgé de 72 ans. Sa femme, Philiberte de LAMARTINE a été inhumée dans la susdite chapelle du prieuré de Dromvent le 4 février 1689. De leur mariage sont issus 3 fils qui moururent jeunes et 3 filles dont aucune ne resta aux Pierres. Le dernier document qui cite cette famille à Vérosvres est un acte de baptême de 1701, dans lequel Marie-Marguerite DROIN, fille de Louis et de Philiberte de Lamartine, est cité comme marraine. Louis de la BLETONNIÈRE, fils issu du premier mariage de Philiberte de LAMARTINE, devint le seigneur d’Igé, et il reçut également de son beau-père le fief des Pierres. Marianne et Marie-Marguerite DROIN, renoncèrent à tous droits sur la seigneurie des Pierres, moyennant une pension viagère de 200 livres, et la jouissance d’une maison à Cluny. La 3ème fille de Louis DROIN, Claudine-Elisabeth, épousa Pierre de la SOUCHE, seigneur de Crary à Ozolles.
Il semble donc que dès le début du XVIIIème siècle, le château des Pierres fut inhabité et laissé à l’abandon. En effet les membres de la famille de La BLETONNIÈRE, qui avaient le titre de seigneur des Pierres, résidaient à Mâcon et dans leur château d’Igé, mais pas à Vérosvres.


Situation
Le hameau de Drompvent (en latin Dromvantum) est situé à flanc de colline à 3,5 km environ au sud du bourg de Vérosvres, et à 600 m environ du hameau des Ducs. On rencontre aussi le nom sous la forme « Dromvent » ou « Dronvent ». Il domine la vallée où coule le ruisseau des Pierres. La région est montagneuse et recouverte de forêts.
La famille de Dromvent
Il existait autrefois une famille « de Dromvent », citée à plusieurs reprises du XIVème au XVIème siècle, sans que l’on sache si c’est la famille qui a donné son nom au hameau, ou l’inverse. On trouve par exemple :
- Le 26 mai 1395, dénombrement du donné par Margueritte et Jeannette, demoiselles, filles de feu Richard de Drompvent, damoiseau et Guichard de Vaux, « comme mary de la ditte Jeannette » ; à savoir leur terre de Drompvent et de Rossie; item, la maison forte de Corchenez et ses dépendances, situé ès paroisse de Baubry et Verosvre, comme héritières de Guicharde du Bois, damoiselle, leur ayeulle; item, de la maison et pourpris et dépendances du Bois. Ce Richard ou Guichard de Dromvent était possesseur d’un fief relevant du comté de Charolais, et était lui-même fils de Jehan de Dromvent [12]
- Cette même Jeanne ou Jeannette de Dromvent, reconnaît en 1407 tenir en fief de Jean 
sans Peur, duc de Bourgogne, la grande tour carrée de la maison forte de Corcheval[3]
- Marguerite de Dromvent, femme de Jean de Penceton, seigneur du Pas à Montmelard, 
qui vend en 1528 une maison qu’elle possédait à Dompierre-les-Ormes[3]
- Louis de Dromvent, seigneur du Pas (Montmelard), cité en 1537[3]
- Agnès de Dromvent, cité en 1568 comme veuve de Claude de Fautrières d’Audour [3]
- Françoise de Dromvent, citée en 1574 comme veuve de noble Luc du Crot [3]
Au XVIIème siècle, Moïse DROIN, puis Philibert DROIN, son neveu, puis Louis DROIN, fils de Philibert, furent seigneurs des Pierres et de Drompvent.
Il y avait autrefois dans ce hameau un prieuré. ll ne reste aucun vestiges d’une maison seigneuriale. Il est probable qu’elle se trouvait à proximité du prieuré dont il ne subsiste qu’une chapelle en ruine, datant de la fin de la période gothique. Un groupe d’habitations, encore visible sur le cadastre napoléonien, ont été détruite depuis.[13]
Historique du prieuré
Ce prieuré aurait été construit au XIe siècle par la famille Des Pierres, propriétaire du château des Pierres, aujourd'hui disparu, et qui était situé non loin de là.
Courtépée, ainsi que l’abbé Mamessier, indiquent que ce prieuré dépendait de l’abbaye de Lancharre (située actuellement sur la commune de Chapaize), de l’ordre de Saint-Benoît.
La particularité de Lancharre est qu'elle n'était pas une abbaye comme les autres, bien que la vie religieuse soit aussi la règle, c'était un béguinage[14]. L'origine des béguines remonte au haut Moyen Âge, elle viendrait de sainte Begge, sœur de sainte Gertrude, qui aurait fondé cet ordre en Wallonie (Belgique). Cet ordre était réservé à des jeunes filles nobles et à des veuves de chevaliers et de seigneurs qui voulaient se « retirer du monde » (Drompvent s'y prête merveilleusement bien !). A la différence des religieuses, les béguines ne prononcent pas les vœux perpétuels. Les croisades (XIe et XIIe siècle) favorisèrent le béguinage. En effet, les épouses des chevaliers-croisés qui restaient seules pendant des années ne savaient pas toujours si elles étaient veuves ou pas.
Autre différence avec les religieuses, les béguines gardaient les revenus de leurs domaines et leur droits seigneuriaux. Les béguines de Lancharre étaient sous la direction spirituelle d'un prêtre-prieur nommé par l'abbé de Cluny. Elles ne portaient pas l'habit des religieuses, mais étaient reconnaissables par leur chapeau de feutre sur leur voile, et ne devaient plus porter de bijoux. Le mot béguine n'est quasiment jamais mentionné sur les archives de ces époques, mais on parle de « chanoinesses nobles », ou « dames nobles ».
En 1626, l'abbesse de Lancharre, Marie du Blé d'Uxelles, décida le transfert de l'abbaye et ses prieurés à Chalon-sur-Saône. Les béguines quittèrent donc définitivement Vérosvres, 21 ans avant la naissance de Marguerite Marie.
Par la suite, le prieuré fut remis à la congrégation des « ermites » de Saint-Germain-en-Brionnais. Il était placé sous le patronage des saints Eloi et Martin. En 1753, il apparaît uni au prieuré des chanoines réguliers de Saint-Sernin-du-Bois, en Autunois [4].
Le prieuré de Drompvent eut un prieur jusqu’en 1790.
Suivant l’Armorial de Bourgogne les armories du prieuré de Dromvent, étaient « d'or tranché de sable, à une croix de l'un en l’autre »
Louis Droin, seigneur des Pierres et de Drompvent fut inhumé en 1697 dans la chapelle de Drompvent. Philiberte de Lamartine son épouse avait également été inhumée dans cette chapelle en 1689.
Quelques prieurs de Drompvent[3]
- Jean de Coligny en 1511
- Guy Balay, prêtre, fils de Jean Balay, notaire royal à Dompierre-les-Ormes, en 1544
- Claude de Laforest, qui fut curé à Dompierre-les-Ormes, en 1689
- Archambaud Monnier de Boisfranc (1655-1725), seigneur de Lessard et curé de Dompierre
- Joannin, curé de Saint-Jean-des-Vignes, près de Chalon-sur-Saône, en 1790
Le prieur de Dromvent et les prieurs de Paray-le-Monial, de Charolles, de Bragny-en-Charollais et de Perrecy-les-Forges, avaient droit d'assister aux États du Charollais.
État de la chapelle et du prieuré en 1790
Selon le document : « Visite faite par nous, maire et officiers municipaux de la paroisse de Vérosvres, de l’état actuel de l’église et cure de ladite paroisse de Vérosvres et la chapelle du prieuré de Drompvent, contenant l’inventaire des ornements et vases nécessaires au service divin ».
(la première partie concerne l’église et la cure)
De là nous étant transportés au lieu de Drompvent, dans la chapelle dudit lieu, nous avons reconnus :
1° La chapelle, dont la naife et le chœur sont en mauvais état, à cause de leur vétusté, ainsi que les portes. Les murs du sanctuaire ont été reconstruits à neuf il y a environ vingt-cinq ans. Les toits à thuile creuse, ainsi que la charpente sont en assez bon état. Au-dessus de la naife s’élèvent deux colonnes en maçonnerie, entre lesquels sont placées deux petites cloches.
2° Les ornement et vases pour le service divin consistent en un calice dont la couppe est d’argent doré, le pied en métal doré ; la patène paroit être d’argent doré ; trois chasubles complètes en camelot, dont deux de toute couleur et l’autre en noir, en bon état, avec leurs étoles et manipules.
3° Une aube en bon état ; deux cordons ; trois purificatoires ; un amict ; un corporal ; deux bourses ; un missel ; et deux burettes en étaing, le tout en assez bon état.

4° Bâtiments nécessaires au fermier, consistant en une maison basse, petit cellier à côté, grenier dessus, trois écuries, une grange, le tout couvert à paille et en très mauvais état, un capital de bestiaux en valeur de deux cent cinquante livres.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….:.
Fait et clos cejourd’hui vingt juin mil sept cent quatre vingt dix, par nous Jean AUDUC, maire de la municipalité, François PROST, Claude LARDY, Jacques GUILLOUX, pierre ARCHAMBAUD, officiers municipaux, en présence de Maître François-Marie LAGROST, notre procureur, nous étant soussignés avec notre secrétaire-greffier, à l’exception de François PROST et Claude LARDY, pour ne le savoir.’’
En 1791, les bâtiments du prieuré furent vendus comme bien national à Joseph LAPALUS, fermier à Drompvent, et Claude JACQUET de Matour (AD71, série Q. Biens nationaux, district de Charolles : registre 2, acte 48). Les biens vendus sont désignés comme « un petit corps de ferme, et la Chapelle du prieuré de Drompvent[10]
Note : Joseph LAPALUS (1748-1816), et Claude JACQUET (1757-1824), étaient beaux-frères. Claude JACQUET, originaire d’Aigueperse, s’installe à Drompvent, et les États de sections de 1818 associés au cadastre de 1813, indiquent qu’il était propriétaire de diverses parcelles dans ce hameau, dont la parcelle 133 de la section H (maison et cour pour 340 m2). Dans ce même document la parcelle 134 qui semble correspondre à la chapelle a pour propriétaire Jacques AUBAGUE et consorts[10]
Description de l’état de la chapelle en 1973[4]
De l’ancien prieuré de Dromvent, il ne subsiste plus que le chœur de l’église, et, au sud, des bâtiments en ruine qui peuvent avoir appartenu à l’ensemble conventuel.
Le chœur, auquel donne accès un arc très aigu, soutenu par deux impostes à cavets, est appareillé de granit ; il est traversé, dans la maçonnerie qui ferme le chevet plat, par une bande chanfreinée à hauteur d’appui ; fenêtre rectangulaire, au Nord et au Sud.
La charpente apparente est en voie d’écroulement.
Note : sur le cadastre actuel, la chapelle est sur la parcelle 0110 de la section H. La comparaison du cadastre de 1840, avec le cadastre moderne, montre effectivement que plusieurs bâtiments proches de la Chapelle en 1818 n’existent plus.


  • Les bâtiments communaux :
- la mairie (bm 2004 p7)
. https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2004-bulletin-municipal-verosvres.pdf
- la Poste (bm 2010 p26)
. https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2010-bulletin%20verosvres-15.pdf
- la salle communale (bp juin 1986)
L'ancienne bascule
- les toilettes publiques (bm 2010 p4-5, 2011 p4-5)
. https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2010-bulletin%20verosvres-15.pdf
- le local commercial et l'atelier municipal.(bm 2014 p10,2015 p6à8, 2016 p6à9, 2017 p6)
. https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2014-bulletin-municipal-verosvres.pdf
. https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2015-bulletin-municipal-verosvres.pdf
. https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2016-bulletin-municipal-verosvres.pdf
. https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2017-bulletin-municipal-verosvres.pdf
- la bascule. Elle a servi très longtemps pour le commerce de marchandises (foin, paille, céréales) et certains animaux vendus au poids (cochons, veaux, broutards). Au début des années 2000, avec les nouvelles technologies de pesage, elle n'est plus très utile, elle gêne la circulation sur la place. Elle est démontée, son mécanisme est conservé.


Personnalités liées à la commune

Marguerite Marie Alacoque : religieuse, née à Vérosvres en 1647, canonisée en 1920, et à l'origine du culte du Sacré-Cœur. (bm 2011 P 21 à 23) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2011%20-%20bulletin%20verosvres-16.pdf
Article sur wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite-Marie_Alacoque
Le 22 juillet 1647 : Marguerite Alacoque naît à Vérosvres. Miraculeusement guérie de rhumatismes paralysants après avoir prié la Vierge, elle choisit d’adjoindre Marie à son premier prénom et d’entrer au couvent. À la Visitation de Paray, elle se sent accueillie par la voix du Christ lui murmurant : « C’est ici que je te veux. » Au terme de son noviciat, elle prend l’habit le 25 août 1671 avant de prononcer ses vœux perpétuels le 6 novembre 1672. Les apparitions se produisent dès 1673 et se poursuivent jusqu’à sa mort. Le Christ lui montre son cœur et lui dit notamment :« Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui ne reçoit d’eux en retour que des ingratitudes. »

Les grandes dates de la vie de Sainte Marguerite-Marie ALACOQUE[15]
  • 22 juillet 1647 : Naissance à Vérosvres au hameau des Janots. Ses parents : Claude ALACOQUE, notaire royal et Philiberte LAMYN. Elle est le cinquième enfant d’une fratrie de sept.
  • 25 juillet 1647 : Jour de son baptême. Son parrain : Antoine ALACOQUE, son oncle, curé de Vérosvres. Sa marraine : Marguerite de St AMOUR, épouse de Claude de FAUTRIÈRES, seigneur de Corcheval (Beaubery)
  • 1652 : Marguerite se sent mystérieusement attirée à se donner à Dieu
  • Décembre 1655 : décès de son père
  • 6 août 1669 : Confirmation à Vérosvres, à son prénom elle ajoute celui de Marie
  • 20 juin 1671 : Marguerite-Marie entre au couvent de la Visitation de Paray-le-Monial
  • 6 novembre 1672 : Elle prononce ses vœux devant Mère Françoise de SAUMAISE, nouvelle supérieure
  • 27 décembre 1673 : première apparition du Cœur de Jésus
  • 1675 et années suivantes : Bouleversement dans sa vie - Arrivée du père jésuite Claude la Colombière - Les grandes révélations de Jésus.
  • 1685 : Grâce aux écrits du père de la Colombière qui l’a toujours soutenue, les visitandines reconnaissent Marguerite Marie comme élue de Dieu. Elles commencent alors à répartir la dévotion au Sacré-Cœur dans d’autres couvents.
  • 17 octobre 1690 : Mort de Marguerite-Marie à la Visitation à 43 ans
  • 15 octobre 1714 : Ouverture de l’enquête diocésaine en vue d’une béatification
  • 30 mars 1824 : le pape Léon XII la proclame « Vénérable »
  • 18 septembre 1864 : Le pape Pie IX la proclame bienheureuse
  • 28 juin 1865 : le lendemain de la consécration de la nouvelle église, une procession de plus de six mille personnes se rend à la maison natale de Marguerite-Marie[16]
  • Le 23 juillet 1873 l’Assemblée nationale vote une loi pour construire la basilique du Vœu national dont la première pierre sera posée à Montmartre le 16 juin 1875 pour devenir la basilique de style byzantin qui domine Paris, dans laquelle une statue de Sainte Marguerite-Marie et un vitrail à son effigie ont pris place.
  • 13 mai 1920 : Marguerite-Marie est canonisée par Benoit XV
  • 16 octobre 1921 : A l’occasion de la Sainte-Marguerite et du premier anniversaire de sa canonisation, une foule nombreuse est venue en pèlerinage à Vérosvres[17]


Des personnes renommées s'y sont installées:

René FARGEOT (1937-1999) arrive à Vérosvres en 1966 Charpentes lamellé-collé
Pierre Albuisson, né en 1952, artiste dessinateur et maître graveur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Albuisson


Bien d'autres figures de Vroules ont marqué les esprits :

Liste des maires de Verosvres depuis 1790[15]
Dates Maire Commentaire
1790 Jean AUDUC 1er maire de Verosvres, cité dans un document du 20/06/1790 intitulé : "Visite faite par le maire et les officiers municipaux de Verosvres de l'état actuel de l'église et de la cure de ladite paroisse, et de la chapelle du prieuré de Drompvent"

Il est né en 1737 à Vérosvres et décédé en 1811 à Montmelard. Il fut marchand "Aux Ducs", puis arpenteur-géomètre à Montmelard. A son décès, il était maire de Montmelard.

1795 AUDUC Sans doute le même que ci-dessus
1800-1808 François-Marie LAGROST Né en 1752 à Vérosvres, décédé en 1817 à Vérosvres

Notaire à Vérosvres de 1786 à 1817

1809-1812 Pierre GOIN Né en 1762, décédé en 1834 à Suin

Notaire à Beaubery de 1786 à 1806, puis à Suin de 1806 à 1834

1813-1816 Amaranthe ROULLIET Négociant, né à Lyon en 1767, et décédé en 1855 à St Germain-en-Laye. Il a habité brièvement le château du Terreau qu'il avait acheté.

Son fils Pierre-Nicolas-Amaranthe ROULLIET est né à Vérosvres en 1810. Il fut professeur de dessin, artiste peintre et membre des académies des beaux arts de Modène, Nuremberg et Rome. https://fr.wikipedia.org/wiki/Amaranthe_Roulliet

1816-1840 Jacques GUILLOUX Né en 1775 à Vérosvres, et décédé en 1860 à Vérosvres

Propriétaire cultivateur aux Essertines

1840-1865 Louis GUILLOUX Cousin germain du précédent, né en 1800 à Vérosvres, et décédé en 1888 à Vérosvres.

Propriétaire cultivateur aux Ducs.

1865-1870 Jean-François-Prosper VILLARS Avocat, propriétaire du château du Terreau qu'il acheta en 1847. Il est né en 1804 à Mâcon, et décédé en 1901 à Vérosvres.

Il fut secrétaire général de la Compagnie des Mines de Blanzy, et maire de Mâcon à 2 reprises.

1870-1886 Jacques GUILLOUX Fils de Jacques GUILLOUX ci-dessus, né en 1816 à Vérosvres, et décédé en 1891 à Vérosvres.

Propriétaire cultivateur aux Essertines

1886 Joseph MARTIN Propriétaire cultivateur aux Ducs, né en 1847 à Vérosvres, et décédé en 1922 à Vérosvres.
1886-1892 Henri GUITTAT Propriétaire et meunier "aux Champs", né en 1844 à Dompierre-les-Ormes, et décédé en 1915 à Vérosvres.
1892-1893 Jean-Louis GOYARD Propriétaire-cultivateur aux Pierres, puis au bourg de Verosvres

Il est né en 1856 à Vérosvres, et décédé en 1911 à Vérosvres Il était adjoint en mai 1892, puis fut élu maire le 09/10/1892, en remplacement de M. GUITTAT, démissionnaire

1893-1904 Henri GUITTAT Voir ci-dessus.
1904-1911 Jean-Louis GOYARD Voir ci-dessus. Élu maire en mai 1904
1911-1920 Pierre AUDUC Propriétaire-cultivateur aux Moreaux, né en 1867 à Vérosvres, et décédé en 1935 à Vérosvres
1920-1929 Jean-Pierre PROST Boulanger, né en 1859 à Vérosvres, et décédé en 1929 à Vérosvres
1930-1959 René VILLARS Banquier, né en 1882 à Montceau-les-Mines, et décédé en 1959 à Vérosvres, propriétaire du château du Terreau
1959-1995 François LACHARME Né en 1920 à La Vineuse, et décédé en 2020 à Saint-Bonnet-de-Joux

Directeur de l'école de Vérosvres de 1946 à 1975, conseiller général de 1970 à 2001.

1995-2001 André DESBOIS Ingénieur des mines, né en 1933 à Vérosvres, et décédé en 2001 à Vérosvres.
2001-2014 Pierre BIDAUT Charpentier, né en 1948.
2014-2023+ Eric MARTIN Cadre commercial en assurance, né en 1965.


  • Les centenaires
Etiennette MAZILLE née FAILLANT 1874-1976
Colette PROST dite Céline 1896-1998 (bm 1996 p21)
Marie-Claudine THOMAS née MAROT 1896-1998 (bm 1996 p21)
https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/1996-bulletin-verosvres.pdf
Germain RUSTE 1902-2003 (bm 2002 p17) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2002-bulletin-municipal-verosvres.pdf
Francine JEANDEAU née LITAUDON 1905-2010 (bm 2005 p7) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2005%20-%20bulletin%20verosvres-10.pdf
Claudius RENON 1906-2009 (bm 2006 p21) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2006%20-%20bulletin%20verosvres-11.pdf
François LACHARME 1920-2020 (bm 2020 p14-15) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2020-bulletin-municipal-verosvres.pdf


  • Personnalités remarquables par leur décoration ou distinction[18]


  • Jean BAUDIN un militant syndicaliste déporté
Jean BAUDIN est né le 28 septembre 1912 à Verosvres. Son père Antoine BAUDIN qui était cultivateur puis facteur à Verosvres, est mort pour la France en 1916. Son nom figure sur le monument aux morts. Sa mère Jeanne-Eugénie SIRE était blanchisseuse à Hautecour en 1921.
Jean Baudin s’est distingué par ses activités syndicales aux usines Renault. Mais il a été arrêté le 24 novembre 1941 pour diffusion de propagande clandestine puis emprisonné et déporté. Il est décédé le 5 mai 1945 des suites de la déportation, à Champrosay commune de Draveil (91). Voir l’article ci-joint : https://maitron.fr/spip.php?article223835


  • Claude-Marie BIDAUT, soldat blessé à plusieurs reprises
Cité à l’ordre du régiment n° 569 du 21 septembre 1917.
Médaille militaire par décret du 11 avril 1930.
Claude-Marie Bidaut a reçu la Croix de chevalier de la légion d’honneur à titre militaire le 12 décembre 1965.
Sergent dans l’intendance, Classe 1907. A servi 4 ans et 8 mois en campagne plus 6 ans et 8 mois en service militaire actif et 21 ans et 3 mois dans la réserve.
Blessé le 15 octobre 1915 par éclatement d’obus
Blessé le 25 août 1916 par éclatement d’obus
Blessé le 10 juillet 1917 par éclatement d’obus
Intoxiqué par gaz le 1er mai 1918 et évacué.
Claude-Marie Bidaut est né le 12 février 1887 aux Janots, à Verosvres, fils de Claude Bidaut et de Claudine Chemarin. Il s’est marié avec Valentine Crétenet et il vécut à Mont - Suin à partir de 1923 où il est décédé le 7 mai 1968.


  • Louis BONIN, soldat mutilé
Louis Bonin a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 16 juin 1933 en qualité d’ex soldat du 146ème régiment d’infanterie.
Cité à l’ordre du régiment le 21 mars 1916 “Bon soldat, a été gravement blessé le 5 novembre 1914 en marchant courageusement à l’assaut d’une tranchée ennemie”.
Croix de guerre, étoile de bronze. Médaille militaire.
Louis Bonin est né le 3 juin 1879, Verosvres, fils de Vincent Bonin et de Benoite Therville.
Il s’est marié à Verosvres le 26 avril 1909 avec Claudine Therville et a vécu à Lavau. Il est décédé le 20 juillet 1951 à Paray-le-Monial et il est inhumé à Verosvres.
Incorporé au 153è régiment d’infanterie le 16 novembre 1900. En disponibilité le 19 septembre 1903.
Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1903. A accompli une 1ère période d’exercices dans le 134ème régiment d’infanterie du 21 août au 17 septembre 1906 et une 2ème dans le 134ème régiment d’infanterie du 30 avril au 16 mai 1909.
Mobilisé par décret du 1er août 1914, arrivé au 60ème régiment d’infanterie le 6 août 1914 puis au 146ème régiment d’infanterie le 8 octobre 1914.
Blessé le 5 novembre 1914 à à Ypres, plaie par éclatement d’obus occasionnant l’amputation du pied droit. Evacué le même jour, il entre le 10 novembre 1915 à l’hôpital auxiliaire n° 88 au Havre.
Proposé pour une pension de retraite de 3ème classe par la commission de vérification du Havre du 24 décembre 1915 pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, gêne fonctionnelle de la jambe gauche consécutive à 2 plaies du genou.
Reconnu avec invalidité permanente à 95% par la commission de réforme de Chalon-sur-Saône du 10 décembre 1920 pour amputation de la jambe droite et ankylose fibreuse du genou gauche.
Dégagé de toute obligations militaires avec invalidité à 100% par augmentation 5% pension permanente par la commission de réforme de Mâcon du 11 juillet 1929, pour aggravation abcès récidivants du genou gauche, luxation complète du tibia.


  • Lieutenant Jean-Etienne LEBLANC tombé en Indochine
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Jean-Etienne LEBLANC était lieutenant au 41è Régiment d’Artillerie Coloniale. Il a été formé à Saint-Cyr promotion "Général Leclerc" (1946-1948). Il est Chevalier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre des TOE (Théatre d’opérations extérieures) avec Palme.
Citation à l'ordre de l'Armée : "Officier d'artillerie remarquable tant par ses qualités professionnelles, que par ses vertus guerrières qu'il possédait au plus haut degré. Au cours de 14 mois d'opérations ininterrompues a montré dans les circonstances les plus difficiles, un calme, un sang-froid et une bravoure exemplaire. Dans le secteur de Bac Ninh ou il avait été grièvement blessé à son poste de combat le 31 décembre 1951, s'était révélé un tireur émérite et un officier de liaison hors de pair, aux interventions toujours rapides et précises. a magnifiquement confirmé sa réputation dans le secteur de Bui Chu (Nord Vietnam). Animé d'une foi ardente, n'a cessé durant cinq mois, d'apporter à l'Infanterie un appui que son expérience, son sens du terrain et du combat rendaient particulièrement précieux. Est tombé mortellement frappé le 18 septembre 1952 près de LAC QUAN à la fin d'une journée de combat, alors qu'il assurait au contact immédiat d'un ennemi très agressif, la protection de l'Infanterie sévèrement accrochée."


Jean-Etienne Leblanc repose au cimetière de Verosvres dans une tombe de marbre gris située le long du mur nord. Son corps a été rapatrié d’Indochine en juin 1953 et son nom figure sur le monument aux morts.
Jean-Etienne Leblanc est né le 10 juillet 1925 à Mâcon. Ses parents Julien Leblanc et Marie Joséphine Aupoil s’étaient mariés à Verosvres le 9 mai 1921. Julien Leblanc était employé de banque à Mâcon, il est né à Verosvres le 15 février 1893 de Etienne Leblanc, forgeron à Hautecour et de Jeanne Léchère. Marie Joséphine Aupoil est née à Verosvres 10 juillet 1890 de Etienne Aupoil cultivateur à Chevannes et de Jeanne-Marie Sivignon.




  • Nicolas Pierre Amaranthe ROUILLET peintre et lithographe, natif de Vérosvres 
Nicolas Pierre Amaranthe Roulliet est né le 2 février 1810 à Verosvres. C’est un peintre de paysages et lithographe français. Il a été formé à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et a publié des manuels de dessin.
Un article lui est consacré sur wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amaranthe_Roulliet
Il est décédé le 15 août 1888 à Garches.
Son père Amaranthe ROULLIET a été maire de Verosvres de 1813 à 1816 et fut propriétaire du château du Terreau durant quelques années.


  • Jean-Louis THOMAS, prêtre-soldat
Verosvres Jean-Louis Thomas.jpeg
Jean-Louis Thomas est né le 16 mars 1887 à Verosvres, fils de Louis Thomas et Pierrette Michel.
Il est séminariste quand la mobilisation générale est décrétée, le 1er août 1914. Il rejoint à Mâcon le 334e RI, avec lequel il prend part à la bataille de la Haute-Meurthe. Son unité passe ensuite en Alsace. Elle y restera jusqu'en mars 1917, d'abord dans le secteur de la Schlucht, puis à l'Hartmannswillerkopf (Vieil Armand), à la Cote 425 et dans le Sundgau enfin, tout près du kilomètre 0 du front. La guerre de Jean-Louis Thomas se continue au Chemin des Dames, où il est blessé. Ordonné prêtre en janvier 1918, il est versé au 21e bataillon de marche d'infanterie coloniale qui débarque avec le corps expéditionnaire allié à Mourmansk, dans le Nord de la Russie, pour lutter contre les bolchevicks jusqu'en juin 1919. Il est démobilisé en août.
Il rédige des carnets sur sa vie au front qui sont édités chez Bernard Giovanangeli en décembre 2013 grâce à son petit-cousin Marc Émorine sous le titre Carnets d'un prêtre-soldat. Ils attestent de cet itinéraire personnel et collectif. Ecrits au jour le jour, ils forment un récit des opérations émaillé des réflexions d'un homme de Dieu confronté à l'horreur des combats. Son journal inédit, d'une grande richesse documentaire, constitue un apport à la connaissance de la Grande Guerre. Il en fera une transcription vers 1925 car ses carnets sont en mauvais état.
Marc Émorine lui a consacré un second ouvrage, publié en octobre 2014 aux Editions de l’Onde : "Du Charolais à la Russie du Nord – 1914-1919 – Le parcours d’un combattant".
Jean-Louis Thomas est décédé le 16 février 1975 à Autun.


  • Jean-François-Prosper VILLARS, maire de Mâcon et de Verosvres
Verosvres jean-francois-prosper-villars.jpeg
Jean-François Prosper Villars a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 14 août 1867, pour les services rendus à l’état.
Il acquit le château du Terreau en 1847 et a été maire de Verosvres de 1865 à 1870.
Jean-François Prosper Villars, dit Camille est né le 4 octobre 1804 à Mâcon, fils de Jean René Villars et de Elisabeth Dandelot.
Il obtient sa licence en droit en 1826 puis s’inscrit au barreau de Mâcon. Il est avocat, conseiller municipal de Mâcon de 1831 à 1840, puis adjoint au maire en 1841. Sa carrière politique débute en 1831 et il est constamment réélu jusqu’en 1859.
Il a été maire de Mâcon de 1844 à 1846. En 1845, son conseil municipal refuse le trajet de la future ligne de chemin de fer de Lyon à Genève. Un chemin « plus préjudiciable qu’utile aux intérêts de la ville de Mâcon », aurait-il argué.
Conseiller général du canton de Lugny de 1852 à 1855, il est de nouveau maire de Mâcon de 1852 à 1858.
Ses deux mandats de maire à Mâcon ont laissé plusieurs traces, notamment la construction de l’église Saint-Pierre ou l’agrandissement de la place de l’herberie. Mais l’une de ses réalisations les plus importantes est certainement l’annexion de Saint-Clément à Mâcon, et de certains quartiers de Charnay et Flacé.
Parallèlement à ses activités politique, il occupe le poste de secrétaire général de la Compagnie des mines de houilles à Blanzy jusqu’en mai 1892.
De novembre à décembre 1858, il est directeur de la sucrerie de Tournus.
Il est décédé le 22 août 1901 à Verosvres.


  • Jean François Lucien VILLARS, Auteur de la monographie de Verosvres
Jean François Lucien Villars a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 6 juillet 1886 en tant que sous-gouverneur de la banque Hypothécaire d’Espagne et Administrateur des Chemins de Fer Andalous.
Il a été nommé Officier de la légion d’honneur par décret du 19 juillet 1901 en tant qu’ancien Directeur de la banque de Paris et des Pays Bas, pour Services rendus depuis dix ans aux intérêts français en Espagne.
Jean François Lucien Villars, plus communément appelé Lucien Villars, est né le 29 septembre 1843 à Mâcon, fils de Jean-François Prosper Villars et de Marie Louise Virginie Margot. Il a fait ses études au lycée de Mâcon avant de se rendre à Paris en 1862. En 1867, il entre à la Société générale et deux ans plus tard à la Banque de Paris.
Quand la guerre contre la Prusse éclate, Lucien Villars s'engage dans les bataillons de marche et la termine comme sergent-fourrier.
En 1872, la Banque de Paris devint la Banque de Paris et des Pas-Bas et Lucien Villars fut nommé contrôleur général, un poste qu'il occupa jusqu'en 1875.
En 1874 il épouse à Genève Hélène de LAPTEW mais le couple n'a pas eu d’enfant.
En février 1876 il s’installe en Espagne, où il établit la Banque hypothécaire dEspagne. Il y exerça les fonctions de sous-gouverneur jusqu'en 1891, avant d'être nommé administrateur de l'établissement.
Revenu ensuite à Paris, où il assume les responsabilités d'attaché de direction à la Banque de Paris et des Pays-Bas, il se voit appelé en 1892, aux fonctions de directeur avec MM. Chevrante et Thors. Il restera huit ans à ce poste, puis se tournera, en tant que directeur honoraire, vers les activités internationales de la banque : espagnoles, argentines et chinoises (chemin de fer Hankow-Pékin), avant d'être nommé en 1901, au Conseil d'administration de la Compagnie des wagons-lits, puis de prendre la présidence de la Banque de l'Union parisienne.
C'est au terme d'une brillante carrière et couvert de décorations que Lucien Villars s'intéressa à l'histoire locale pour rédiger la Monographie de la commune de Verosvres, parue en 1920.
Il est décédé le 4 août 1925 au Terreau à Verosvres. [5]
C’est son neveu René Villars qui a hérité du château du Terreau.


  • Les prêtres
  • Le Père Louis GUITTAT missionnaire en malaisie, né en 1910 à Verosvres et décédé en 2001 à Kuala Lumpur en Malaisie.
Louis GUITTAT était le fils de Jean-Claude GUITTAT (1873-1951) et de Marie-Jéronyme VOUILLON (1886-1972), cultivateurs aux Champs à Vérosvres. Son frère Marc GUITTAT (1913-1962) fut vicaire à Charolles et curé de Vendenesse-lès-Charolles.
On peut voir sa biographie sur le site du diocèse d'Autun : https://www.visages-diocese-autun.fr/visage/guittat-louis/
Témoignage de son petit-cousin Pierre Bidaut :
"Lors d'un de ses séjours sur sa terre natale, le Père Louis GUITTAT nous a raconté un moment dramatique de sa vie.
En 1942 les japonais envahissent la Malaisie et toutes les îles avoisinantes. Arrivés dans son village, ils rassemblent tous les habitants sur la place, séparant les autochtones d'un côté, et les anglais à part, en vue de les fusiller. A ce moment l'abbé pense tout haut: "Eh bien ! Louis cette fois-ci, c'est terminé, tu ne reverras plus ni ton village, ni ton charollais". Or il se trouva à proximité un officier japonais qui, l'ayant entendu lui dit dans un parfait français: " Monsieur! mais vous êtes français, veuillez sortir du rang ". Fort surpris Louis s'adresse à cet homme qui lui donna cette explication. Il lui dit avoir fait une grande partie de ses études à Paris et avoir apprécié la France. Il avait d'autre part l'ordre d'éliminer les anglais et leurs ressortissants.
En ces moments terribles la vie ne tenait qu'à peu de choses. Le père Guittat ne m'a jamais dit s'il avait remercié le Bon Dieu! "


Liste des curés de Verosvres sur la période 1440-2002[15]
Dates Curé Commentaires
1440-1487 Jean de SAINT-ETIENNE Pierre JAYET cités dans le terrier des curés de Vérosvres.
1487 Hugues COLAS cité comme témoin dans un acte du terrier du château du Terreau.
1509 Jean AUDUC cité au terrier de Laroche, paroisse de Dompierre.
1519 Antoine DECHAMPLONG cité dans une transaction qui figurait dans les papiers de la cure de Vérosvres.
1585 Catherin de la ROCHE cité dans un certificat du 14/08/1585.
1611-1637 Jean ALACOQUE vicaire de Suin, puis curé de Verosvres dont il signe les registres en 1611. Il décède le 08/07/1649. Il était le grand-oncle de Sainte Marguerite-Marie.
1637-1670 Antoine ALACOQUE l'Ancien neveu du précédent, et cousin germain du père de Sainte Marguerite-Marie. Il est né vers 1607, et il décède le 17/09/1672.
1670-1712 Antoine ALACOQUE le Jeune neveu du précédent, et cousin issu de germain de Sainte Marguerite-Marie. Il est né en 1641 à Ozolles, et il décède le 30/10/1718 à Suin.
1712-1716 Pas de curé titulaire dans cette période. La paroisse est desservie par le vicaire de Vérosvres, les curés de Beaubery et Suin, ainsi que par des frères récollets.
1717-1762 Claude POTIGNON né le 01/04/1687 à Oyé, vicaire de Vérosvres le 07/12/1716, curé de Vérosvres le 27/04/1717. Il est inhumé le 05/07/1762 dans l'église de Vérosvres.
1763-1789 René PLASSARD né en 1709 à Trivy, curé de Vendenesse, puis de Beaubery. Il signe les registres comme curé de Vérosvres du 15/07/1763 au 13/11/1789. Il est inhumé le 27/02/1790 dans le cimetière de Vérosvres.
1789-1790 Jean AUDUC né le 09/01/1764 à Vérosvres et fils de Jean AUDUC, qui fut le 1er maire de Vérosvres. Il signe comme vicaire de Vérosvres le 12/06/1789, curé de Vérosvres, le 29/05/1790, puis de nouveau comme vicaire le 12/11/1790. Il fut ensuite vicaire à Marigny, puis curé de Grandvaux, puis d'Uxeau. Il décède le 29/03/1842 à Dijon où il était retiré depuis plusieurs années.
1790-1806 Philibert BATTAULT né le 01/07/1745 près de Beaune, et décédé le 16/02/1806 à Vérosvres. Il est curé de Vérosvres du 09/08/1790 jusqu'à son décès. Il prêta serment à la révolution, puis se rétracta le 09/01/1796.
1806-1807 Charles THÉVENET né en 1728 à Saint-Pierre-le-Vieux, et fils de Philibert THÉVENET, notaire. Curé de Saint-Georges-de-Reneins, puis Dompiere-les-Ormes et Meulin. Il est nommé le 17/02/1806, curé de Vérosvres, où il décède le 20/05/1807.
1807-1814 Jean-Baptiste BURELLE curé de Vérosvres du 17/10/1807 au 05/10/1814. Il est originaire du Bourbonnais.
1815-1826 Claude GUILLEMIN né le 25/07/1761 à Ozolles. Il est curé de Montmelard en 1801, et il est installé le 01/04/1815, curé de Vérosvres, où il décède le 19/06/1826.
1826-1840 Antoine DESVERCHÈRES né le 08/09/1782 à Tancon. Il a éte curé de Bragny-en-Charollais, puis curé de Vérosvres du 15/07/1826 au 27/12/1840. Il a été ensuite prêtre habitué à Paray-le-Monial, Saint-Laurent-en-Brionnais, puis La Clayette, où il est décédé le 14/05/1854.
1841-1842 Jean-Baptiste MARTIN né le 04/08/1813 à Virey-le-Grand et décédé le 02/02/1875 à Montpellier. Il a été curé de Vérosvres du 03/01/1841 au 14/05/1842.
1842-1847 Claude-Etienne-Ambroise COMBRICHON né le 07/12/1809 à Grandris (69), et décédé le 28/08/1875 dans la même commune. Il a été curé de Vérosvres du 29/05/1842 au 12/04/1847.
1847-1872 François-Xavier LABROSSE né le 07/04/1806 à Chauffailles. Il a été vicaire de Semur-en-Brionnais, puis de Gilbles. Il est installé le 04/07/1847, curé de Vérosvres, où il décède le 04/02/1872. On lui doit la construction et l'ornementation de la nouvelle église, et l'institution de cérémonies annuelles en l'honneur de Marguerite-Marie ALACOQUE.
1872-1900 François-Joseph DESSOLIN né le 25/12/1835 à Saint-Aubin-en-Charollais. Il fut installé curé de Vérosvres le 03/03/1872. Il est toujours curé de la paroisse au recensement de 1896. Il s'est occupé en 1874 et 1875 de la reconstruction de la cure. Il décède à Lugny-les-Charolles le 16/03/1901.
1900-1923 Philibert DEGRANGE né le 26/02/1869 à Vendenesse-les-Charolles. Il est installé curé de Vérosvres le 12/08/1900, et apparait comme curé de Vérosvres sur les recensements de 1901, 1906, 1911 et 1921.
1923-1957 Maurice FERRIÈRE né le 03/06/1877 à Montceau-les-Mines. Il est nommé curé de Verosvres en septembre 1923. Il occupa cette fonction durant 34 ans. Il décède à Charolles le 01/09/1961.
1958-1974 Maurice LESAFFRE né le 14/07/1902 à Marquette-lez-Lille (59) dans une famille d'industriels, et décédé le 21/08/1996 à Carpentras. Il fut curé de Verosvres de 1958 à 1974.
1975-1984 Jean DURY né le 12/07/1913 à La Clayette, et décédé le 14/02/1989 à Paray-Le-Monial. Il fut curé d'Amanzé, de Semur, d'Oyé, puis de Vérosvres de 1975 à 1984.
1985-1997 Bernard FONTANY né le 23/09/1923 à Denain, et décédé le 16/04/1997 à Charolles. Il fut curé de Vérosvres et Beaubery de 1985 à 1997.
1997-2002 Jean GALLO né le 11 juin 1919 à Marcigny, et décédé le 23 février 2002 à Verosvres. Il était pendant cette période prêtre auxiliaire de l’ensemble paroissial de Saint-Bonnet-de-Joux, résidant à Vérosvres.

Sources [3] [5] [19] [20] [21]


Ecoles

Plusieurs écoles ont existé dans la commune.
Au bourg :

  • Les écoles publiques :
- L'école de garçons
En 1894, l'école communale située en direction du château accueille 133 élèves pour 2 classes.
Le conseil demande à l'administration de créer un troisième poste d'instituteur et la commune entreprend la construction d'une classe supplémentaire côté nord. La bâtisse est agrandie sur toute sa hauteur. L'étage sert pour le logement des instituteurs. (bm 2004 p14-15) Photo de classe en 1950 (bm 2001 p20)
La salle du milieu sera utilisée pour la cantine pendant de nombreuses années.
Monsieur LACHARME arrive dans cette école en 1946 et y reste jusqu'à sa retraite en 1975. Aussi après son décès en 2020, le conseil municipal prend une délibération pour nommer l'école : Ecole François LACHARME.
L'inauguration de la plaque a lieu le samedi 17 octobre 2020. (bm 2020 p12-13): https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2020-bulletin-municipal-verosvres.pdf))
Il y a toujours 2 classes de primaire pour les enfants, garçons et filles de Vérosvres et Beaubery depuis la création du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) avec Beaubery, en 1993.
Verosvres EcoledeFilles.jpg
- Une école publique de filles, route de Dompierre-les-Ormes, du début des années 1900 (bm 1999 p20-21) jusque dans les années 50.
Après sa fermeture, les filles dont les parents veulent un enseignement laïc vont à l'école avec les garçons.
En 1976, une école maternelle est installée dans les locaux jusqu'en 1993, avec la création du RPI, la maternelle est installée à Beaubery.
Les salles de classe seront utilisées en salles de réunions et d'activités.


  • Une école libre de filles, en direction de Beaubery, dirigée par les soeurs de St François d'Assise, avec 2 classes, elle accueille presque toutes les filles puis s'ouvre à la mixité.
    Après une baisse significative des effectifs, l'école ferme en 1976. Puis l'association vend les bâtiments. Le produit de la vente est utilisé pour faire repeindre l'intérieur de l'église. Les travaux sont réalisés par l'entreprise Guilloux plâtrerie-peinture. (photo des élèves en 1943 bm 2002 p20) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2002-bulletin-municipal-verosvres.pdf


Au hameau des Janots :

Verosvres Maison natale Marguerite Marie.jpeg
  • la maison natale de Ste Marguerite-Marie (bm 2016 p16-17)

https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2016-bulletin-municipal-verosvres.pdf
À la canonisation de Ste Marguerite-Marie Alacoque, en 1920, sa maison natale, jusqu'alors habitée par des fermiers successifs devient propriété de la "Bourgogne Immobilière" qui gère les biens de l'Evêché d'Autun.

La partie exploitation fut remplacée par une maison d'habitation telle qu'elle est encore aujourd'hui. Lorsque les travaux furent achevés, les soeurs de St François d'Assise, déjà implantées à Vérosvres, furent appelées par l'Evêque d'Autun en 1926, pour recevoir les pélerins et accueillir des jeunes filles du milieu rural.

C'est ainsi que s'ouvrit en 1932 un orphelinat, puis une école secondaire de 1940 à 1947.


De l'école ménagère au lycée professionnel

Répondant aux besoins du moment, les religieuses ouvrent, en 1947, un centre ménager agricole communément appelé "école ménagère" placé sous l'égide du Ministère de l'Agriculture et géré par un conseil d'administration.

Dans le souci constant du développement de la personne humaine, les religieuses accueillent d'abord des jeunes filles du monde rural, en alternance une semaine sur deux, leur inculquant, avec le français, le calcul, des notions d'hygiène, de puériculture, de nutrition etc...

Puis, à partir de la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans, le centre fonctionne à temps complet, incluant l'enseignement général avec la formation professionnelle.

L'école ménagère devient CERF (Centre d'enseignement rural féminin).

Les élèves peuvent alors se présenter, outre les examens professionnels : CAPA, BEPA services aux personnes, au certificat d'études primaires et brevet des collèges section technologique.

En 1989, s'ouvre la mixité. La même année, le centre s'oriente vers un cycle long : BTA services en milieu rural. Il permet l’accès aux concours d'entrée des écoles d'infirmier, d'aide soignant, de moniteur éducateur ou poursuite d'études : BTS.

En 1990, l'administration passe à une direction laïque sous la tutelle congréganiste.

Le CERF prend le nom de "Lycée Professionnel Privé Sainte Marguerite-Marie".

S'ouvre encore un centre de formation continue, qui prépare le BTS économie sociale et familiale - diplôme d'état de niveau III - ainsi que le CAP petite enfance, en 1 an. Par la suite, il est déplacé sur Mâcon pour la proximité des centres culturels, lieux de stage...

Dans les années qui suivent, cet établissement, avec des constructions nouvelles, accroît considérablement ses possibilités de développement et d'accueil.

Après avoir connu des années florissantes, ce lycée, en raison de la démographie, de la création de filières identiques alentour, de sa situation géographique en milieu rural... voit ses effectifs d'élèves diminuer progressivement, ce qui entraîne sa fermeture en 2016.

En 2020, l'Association diocésaine rachète les bâtiments ayant appartenu à l'Association du lycée. On peut espérer que de nouveaux projets se mettent en place.

Transports

La voie ferrée

La ligne de chemin de fer Macon-Paray-le-Monial fut mise en exploitation le 16 Août 1870 avec le passage de trois trains mixtes (voyageurs et marchandises) aller-retour par jour.

Dans les années 30, la voie ferrée est désertée au profit des voitures, des camions et surtout des autocars. Devant cette concurrence, le service voyageurs ferré est supprimé le 15 mai 1939 et remplacé par trois allers- retours quotidiens en cars par les transports Citroën de Lyon.

Le 1er décembre 1943, la pénurie d'essence rendant les transports routiers insuffisants, la SNCF adjoint une voiture voyageurs au train de marchandises mais ce service sera supprimé l'été 47 et remplacé par les navettes Citroën.

Et le 17 Août 1953 le dernier train quotidien de marchandises est à son tour supprimé marquant la fin de la voie ferrée à Vérosvres.

Le département s'étant rendu acquéreur de l'ancienne ligne, la gare et les passages à niveaux ont été démolis pour la construction de la route Express aujourd'hui appelée RCEA. (bm 2009 p16-17) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2009%20-%20bulletin%20verosvres-14.pdf


Histoire de la ligne
On trouvera sur wikipedia un article sur l’histoire de la ligne de Moulins à Mâcon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Moulins_%C3%A0_M%C3%A2con

Comment Vérosvres a vécu la construction de la ligne il y a 150 ans
Le document suivant reprend les délibérations du conseil municipal de Verosvres entre les années 1864 à 1880 lors de la construction et la mise en service de la ligne. https://drive.google.com/file/d/189YoKrBmC3K1D2-1ALnCM3q5bv9dAe79/view?usp=drive_open
Ce sont principalement des réclamations concernant les passages à niveau et leurs barrières, les travaux sur les chemins limitrophes et les déviations mises en place lors de sa construction. Mais leur formulation est intéressante et elles révèlent les préoccupations du conseil quant à la conformité de la voirie aux moyens de déplacement d’il y a 150 ans. On découvre le souhait du conseil de construire la gare de Verosvres au hameau des Champs plutôt qu’aux Terreaux. Ses arguments en faveur d’une gare sont surtout liés aux foires qui marquent bien l’époque. D’autre part on constate que le chemin 21 -l’actuelle route départementale D121 qui traverse Hautecour et les Janots- était nettement plus utilisé que la route impériale 79 -l’actuelle départementale D17 qui passe aux Bruyère- dont le tracé avec de fortes pentes n’avait pas la faveur des attelages. C’est prémonitoire du tracé de la route Express créée en 1960, presque un siècle plus tard et de la RCEA actuelle.

Loisirs et culture

Associations

https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative/associations

  • Société d'intérêt local
    Elle a pour but d'animer le village par ses manifestations depuis 1963 et organise :
- le théâtre (en sommeil pour le moment )
- la randonnée pédestre depuis 1975 et cycliste (VTT) 2015
- la fête de l'Ascension (anciennement fête des Terreaux ) avec un concours de pétanque et l'entrecôte au grill en soirée
- le foot depuis 1998 avec 1 ou 2 équipes qui jouent le dimanche matin sur le stade " René Villars " et organisent une choucroute dansante en mars et un tournoi en juillet
- la fête Patronale le 2ème week-end d'août avec une animation l'après-midi et le réputé jambon à la broche en soirée
- le téléthon depuis 1997 organisé conjointement par 3 associations (SIL, Société de Chasse et Club des Anciens)
- des cours de gym les lundis soir et mardis matin
- la danse country les mercredis et jeudis
- la danse de Salon le mardi
  • Amicale des Anciens crée en 1977 appelée club (bp février 1996)
  • Société de Chasse.
    À ce jour une quarantaine de chasseurs pratiquent leur sport favori. Quelques jeunes sont venus les rejoindre. Ils organisent une dégustation de boudin le 1er dimanche de mars et une soirée tête de veau le 3ème samedi de novembre.
  • Tarot vroulon né en 1990.
    Une trentaine de passionnés se réunissent un vendredi sur deux d'octobre à avril. Quelques joueurs de Manille et belote les rejoignent. 1 ou 2 concours sont organisés dans l'année.
  • Restaurant scolaire (bp avril 1985)
  • Garderie scolaire
  • Sou des écoles du RPI Verosvres - Beaubery : association pour soutenir les projets pédagogiques des écoles culturels ou sportifs.
  • Geneses (http://geneses.org/)


Activités

  • Les marcheurs (bulletin paroissial octobre 1992)
  • Les camps vroulons (bp 1976)
  • Les conscrits


Art et culture

Ce chapitre "art et culture" est en cours de rédaction et sera ajouté prochainement sur cette page. Les thèmes suivants seront notamment évoqués : poèmes, le patois, les petites anecdotes d'antan.

Verosvres BM1.png


Le bulletin municipal.
Chaque année, on y trouve de nombreuses informations et photos : budget, état civil, travaux effectués, projets et renseignements pratiques.
On y parle aussi de la vie des associations, des artisans, de l'agriculture, de l'école, du fleurissement et on évoque la vie d'antan.
Le numéro 1 est celui de 1996. il a été réalisé sous la mandature d'André DESBOIS.
On peut lire les bulletins municipaux sur le site de Vérosvres, vie municipale. La parenthèse (bm....p..) indique l'année et la page. https://www.verosvres.fr/vie-municipale/bulletin-municipaux

Ginette CARETTE raconte Vérosvres en poésie :
- Vérosvres mon village (bm 1996 p16) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/1996-bulletin-verosvres.pdf
- Nostalgie (bm 1998 p18-19) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/1998-bulletin-verosvres.pdf


Bibliothèque

Vous trouverez les informations pratiques sur le site de la commune. https://www.verosvres.fr/news/11/15/Horaires-de-la-bibliothèque

Verosvres Bibliotheque.jpg

Créée en 1990 et ouverte le 17 mai de cette même année, la bibliothèque située au 1er étage de l'ancienne école de filles dans une pièce plutôt exiguë, accueillait déjà, par petits groupes le vendredi les classes maternelles et primaires, le mercredi tous les publics. Quelques années plus tard, elle s'est agrandie. Le nombre de volumes mis à disposition augmente régulièrement ; au dépôt de 500 livres prêtés par la bibliothèque départementale de Saône et Loire s'ajoutent chaque année les achats de la commune et les dons qui viennent grossir le fonds de documents.

En 1997, la commune de Sivignon souhaitant ouvrir sa propre bibliothèque est devenue relais de celle de Vérosvres qui a pour fonction de lui déposer un certain nombre d'ouvrages renouvelables environ 2 fois dans l'année.

En 2008, la bibliothèque s'installe dans de nouveaux locaux spacieux, clairs et fonctionnels situés près de l'école "François Lacharme", ce qui simplifie considérablement le déplacement des élèves. Avec le RPI, les maternelles sont regroupées à Beaubery et continuent à bénéficier durant quelques années d'un prêt de livres.

La bibliothèque évolue au fil du temps : En 2016, l'informatisation a facilité considérablement la gestion des prêts, notre équipe solidaire et très motivée s'est investie dans cette tâche avec assiduité.

Fleurissement

Le fleurissement autour de l'église

Mme Gisèle LACHARME, épouse de Mr le maire, aimait la nature et se plaisait à jardiner. Elle a eu à coeur de fleurir le bourg, d'y faire planter des arbres. Une équipe de bénévoles qui évolue au fil des années seconde le cantonnier pour la plantation et l'entretien des massifs. Les dépenses sont assurées par le budget communal. Vérosvres participe au concours des villes et villages fleuris, dans la catégorie : villages de 250 à 500 habitants. La commune a toujours eu une place honorable et a obtenu le 1er prix départemental en 2018. Pour 2020, pas de passage du jury en raison du contexte sanitaire, Vérosvres a reçu un prix pour ses 16 années de participation.


Généalogie

Généalogie des familles de Verosvres
Jean-François GUILLOUX a extrait de sa base de données généalogique la descendance connue d’une dizaine de couples qui vivaient à Vérosvres au XVIIème siècle.
La base de données qui en résulte est en ligne sur Géneanet sous le nom « famillesverosvres » : https://gw.geneanet.org/famillesverosvres_w
Cette base comporte une grande partie des habitants de Vérosvres du XVIIème siècle jusqu’à nos jors. Elle déborde bien sûr un peu sur les communes environnantes.
Elle contient un peu plus de 19000 personnes, et plus de 5400 évènements sur Vérosvres (naissance, baptême, mariage, décès, sépulture). Les contemporains (nés il y a moins de 100 ans) sont masqués pour des raisons de confidentialité.
Les 12 patronymes les plus représentés dans la base sont dans l’ordre décroissant : BONIN, GUILLOUX, ALACOQUE, DARGAUD, THOMAS, MICHEL, LAPALUS, BONNETAIN, PROST, DELORME, CLEMENT, DECROZANT.
Le document dont le lien est donné ci-dessous donne l’ensemble des évènements sur Vérosvres figurant dans la base de données généalogique de Jean-François GUILLOUX :
https://www.dropbox.com/scl/fi/2wtanxl4e20wqexc8qgqv/Actes_V-rosvres_1612-1922.pdf?rlkey=26u5hsnn2gvvc1vsdbhoowb22&dl=0
Il couvre la période 1612-1922. Cette liste n’est pas exhaustive, mais comporte une part importante des actes des registres paroissiaux et de l’Etat-Civil de Vérosvres, dans la période.


Economie

La vie économique vroulonne : https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative

Agriculture

La vie agricole vroulonne : https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative/agriculture-viticulture

Possibilité de trouver sur la commune : du miel, de la viande bovine, des produits laitiers, des œufs, de l'huile... directement chez le producteur. C'est un pays d'élevage bovin-viande. Certains agriculteurs pratiquent la vente directe.

Artisans et Commerçants

La vie artisanale et industrielle vroulonne : https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative/artisanat-industrie

La vie commerciale et les services vroulon : https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative/commerces-services

  • Albuisson Pierre : Artiste dessinateur, graveur de timbres (bm 2015 p10-11)
  • Besson Bernard : Travaux forestiers (bm 2002 p19)
  • Cinato Sofy : Sophrologie
  • Da Costa Kevin : Plombier-chauffagiste (bm 2020 p37)
  • Janin Olivier : Mécanique générale ( bul mun 2009 p18)
  • Guilloux Patrice : Entretien espaces verts
  • J.P Atelier : Créateur Illustrateur (bm 2013 p12)
  • La Ch'tite Boîte : Menuiserie (bm 2019 P13)
  • La Forge Vroulonne : Ferronnerie d'Art (bm 2019 p12)
  • La Ronde des Ciseaux : Salon de coiffure (bm 2008 p10 + 2018 p14)
  • Le P'tit Vroulon : Bar, snack, épicerie, dêpot de pain (bm 2016 p10)
  • Loiseau Stéphane : Artisan créateur d'objets de décoration médiévale (bm 2018 p12)
  • Machillot Christophe : Travaux forestiers
  • Pierlot Monique : Ecrivain public,privé (bm 2014 p30)
  • Rigby Anne : Artiste peintre (bm 2018 p13)
  • Société Nouvelle Griffon : Maçonnerie
  • Kelje : Formations ludopedagogiques (bm 2020 p38)


Industrie

Arbonis groupe Vinci : charpente lamellé collé. De l'entreprise familiale de charpente THOMAS à FARGEOT et ARBONIS

Après le décès de son mari, Mme Thomas femme au caractère dynamique, prit en main l'entreprise de charpente traditionnelle à laquelle elle collaborait déjà très efficacement, et la fit fructifier. En 1966, elle décida de prendre comme associé, monsieur René FARGEOT compagnon du Devoir (28 ans). Après quelques années de partenariat, il reprit l'entreprise à son compte qui devint Entreprise FARGEOT lamellé collé. A partir de 1975 avec la fabrication de charpentes en lamellé collé, l'effectif de 15 employés passa à plus de 50 en 1990. Au fil des années les qualifications obtenues, françaises et allemandes permirent l'accès à de nombreux marchés à l'étranger,Russie, Afrique, Espagne avec un bureau permanent à Barcelone.C'est une entreprise prospère, reprise en 1999 par GTM (Grand Travaux de Marseille) que transmit le regretté René FARGEOT quelques mois avant sa mort.


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La société Arbonis en 2021

Puis GTM intégra le groupe VINCI société du CAC 40. A partir de ce moment d'autres entreprises de la filière bois sont venues grossir l'entité qui a pris le nom de ARBONIS implanté dans plusieurs régions de France et forte de plus de 300 personnes avec des bureaux d'études en conséquence. Cette nouvelle société s'étend à d'autres métiers du bois : façades, ossatures, modules, etc... pour compléter sa diversification. Espèrons que l'aménagement de la RCEA permettra l'accès aux grands convois qui sortent régulièrement des ateliers de Vérosvres.
L'évolution d'une petite entreprise familiale, intégrant un groupe international prouve bien que la valeur travail des ruraux est reconnue.


Les employés communaux

- secrétaires de mairie
- cantonniers
- agents d'entretien et surveillance temps de midi à l'école
- gardes-champêtre



Espace et territoire

Situation géographique

Vérosvres est délimité par : les monts de Suin au Nord, Botey à l'Ouest, Drompvent au Sud, et par le col des Vaux à l'Est, dans les Monts du CHAROLAIS. Ces derniers constituent dans cette partie, la chaîne de partage des eaux qui alimentent les bassins du RHÔNE, côté Méditérranéen et de la Loire, côté Atlantique (+ photo panneau ligne de partage des eaux du col des Vaux). Cette situation en fait une des régions les plus accidentées et des plus pittoresques. C'est sur ces éléments paysagers que les nombreux chemins de randonnées dont le GR7, ont confirmé leur intérêt devenu touristique de nos jours. Par ailleurs, la commune est historiquement sur la limite des anciens comté du Mâconnais et du Charollais.

Géologie

Lecture du paysage par Henri Bonnot : comment la géologie influence les paysages, l'agriculture et l'habitat de Vérosvres
Si un seul mot devait être choisi pour résumer les roches existant sur le territoire de Vérosvres, c’est « GRANITE » qui devrait être retenu. En effet, quand on consulte la carte géologique de Cluny au 1/50 000 (n° 624 ©BRGM, voir la figure 1 ci-dessous, extrait concernant Vérosvres), on constate que la totalité du sous-sol de la commune est constitué de granite, roche indexée.

Figure 1 : La carte géologique de Vérosvres
Figure 2 : les 2 variétés de granite de la carte géologique de Cluny : à gauche le « faciès Corne d’Artus », à droite le « faciès Montmelard »


Deux variétés de granite y sont distinguées (voir la la figure 2 ci-dessus)

Figure 3 : un chaos granitique - avec relief et sapinière - au lieu-dit Les Vaux
  • Le granite dénommé « faciès Corne d’Artus » est représenté par la couleur mauve sur la carte.
    Ce granite franchement siliceux est à grain fin et plutôt pauvre en autres éléments chimiques. Ceci a pour conséquence qu’il est nettement plus dur que l’autre variété de granite. C’est pour cette raison qu’il constitue les reliefs principaux, en particulier le mont Botey. Cette relative dureté du granite fait qu’il résiste bien à l’altération et apparait dans le paysages sous forme d’amas de blocs plus ou moins arrondis dénommés chaos granitiques (voir figure 3 ci-contre). Une autre conséquence est que ce granite donne par altération des sols très acides qui ne favorisent pas l’agriculture. C’est pour cette raison qu’il est couvert de massifs forestiers, surtout des résineux (sapinières de Douglas). Ce granite va également constituer l’ossature la ligne de crête des Monts du Charolais qui constitue la ligne de partage des eaux Méditerranée-Atlantique à l’est de la commune.
  • Le granite dénommé « faciès Montmelard » est représenté par la couleur rose saumon sur la carte. C’est un granite moins siliceux à grain moyen et plus riche en éléments chimiques variés. Ce chimisme fait qu’il est relativement moins dur que le précédent, il constitue donc les parties basses du relief. Il donne par ailleurs des sols au chimisme moins acide et plus varié, c’est pourquoi l’agriculture peut mieux s’y développer. Historiquement, ces sols ont permis l’installation de la polyculture voisinant avec le bocage qui servait de pays naisseur à la race bovine charolaise. Les animaux étaient ensuite engraissés dans les prairies beaucoup plus riches du Charolais de la plaine et du Brionnais situés plus à l’ouest, en se rapprochant de la Loire.
Cristal de quartz trouvé à Verosvres, lors des travaux au col des Vaux. Photo fournie par Noël Bonnot



Une autre conséquence de l’omniprésence du granite à Vérosvres est un habitat dispersé pour la raison suivante. L’altération superficielle du granite donne de l’arène granitique dénommée « grès » ou « cran » en langage local. Cette arène est friable (elle est utilisée pour cette raison comme couche superficielle dans les cours et chemins) et franchement perméable. Son épaisseur est de quelques mètres à parfois plusieurs dizaines de mètres, ce qui permet à de petites nappes d’eau souterraine de s’y installer. Comme de plus, l’arène peut être assez facilement creusée, la population a pu de tous temps y installer des puits un peu partout donnant des débits assez faibles mais de façon permanente. Ceci explique que l’habitat est relativement dispersé sur la commune de Vérosvres comme d’ailleurs dans l’ensemble des Monts du Charolais granitiques, chaque maison ayant son propre puits. C’est pour la même raison qu’on trouve aussi de nombreuses petites carrières d’extraction de « grès ».
Dans le Charolais de la plaine plus à l’Ouest, la géologie changeant, les sorties d’eau se font par des sources globalement plus dispersées mais à plus forts débits, autour desquelles l’habitat a eu tendance à plus se concentrer dans des hameaux plus importants.




Cours d'eau, étangs, partage des eaux

Sur le plan hydrographique, la commune de Vérosvres fait partie du bassin versant de l’Arconce. La rivière principale de la commune est la Semence qui prend sa source en amont de l’étang des champs à environ 380m d’altitude, au pied de la ligne de partage des eaux. Sur Verosvres, elle traverse aussi l’étang du cimetière et l’étang du Terreau. Elle est alimentée par de nombreux rus, des rés ou reus en patois, perpendiculaires au cours de la rivière dont certains proviennent des hameaux de Tillay et la Bredure sur la commune de Suin. Ces rus sont rarement nommés ou alors à partir de la colline dont ils descendent. Il y a par exemple plusieurs rus de Botey et parmi eux la fontaine aux lapins. Celui qui descend de la Bredure s'appelle le Mala. Ils sont indispensables pour irriguer les terrains et abreuver le bétail. Après Verosvres, la Semence suit son cours de 19,3 km sur les communes de Beaubery, Vendenesse-les-Charolles, Vaudebarrier et Charolles où elle rejoint l’Arconce. Elle alimentait plusieurs moulins : celui des Champs près de sa source, le moulin d’Artus à Beaubery et les moulins des Landes, de Bierre et de Collanges sur Vendenesse.
Sa vallée à faible dénivelé, -87m entre sa source et sa confluence soit moins de 0,5%, a été utilisée pour les transports aux différentes périodes de l’histoire. On connaît le chemin de la diligence entre les châteaux des Terreaux et Corcheval dont le tracé subsiste encore par la route de Chevannes qui se prolonge par un chemin carrossable sur la rive gauche et continue au milieu des prés jusqu’à la ferme de la Roche. Au 19ème la voie de chemin de fer entre Paray le Monial et Mâcon emprunte sa rive droite sur Verosvres et Beaubery et maintenant la RCEA a repris ce tracé entre le col des Vaux et La Fourche. Son positionnement en début de bassin versant n’engendre pas de graves inondations même si le recouvrement des prairies est parfois spectaculaire comme c’était le cas début février 2021.
En dehors du bassin de la semence, il y a deux autres étangs sur la commune, à la Burtinière et au Charme.

L’autre cours d’eau drainant situé au sud-ouest de Vérosvres est le ruisseau des Pierres qui prend sa source à une altitude de 473 m, au lieu dit les Cadoles au-dessus du hameau des Ducs et au pied de la ligne de partage des eaux, à la limite des communes de Dompierre-les-Ormes et de Montmelard. Son cours de 11 km et d’un dénivelé de -158 m passe par la commune de Beaubery et traverse l’étang de Beaubery. Sur Verosvres, il est alimenté au début de son parcours par plusieurs rus en provenance de Dronvent, de la Marolles, des Ducs et du Champ des Las, mais aussi par un ru plus long dont la source est au hameau du Haut des Forêts et se conjugue avec d’autres rus en provenance des Carges et de Quierre. Le ruisseau des pierres rejoint l’Ozolette au lieu dit Brosse Molard sur la commune d’Ozolles. L’Ozolette se jette dans l’Arconce à environ 3km en aval de la ville de Charolles.

Chemins de randonnées

(bm 2016 p30-31) Découvrez à travers nos nombreux chemins de randonnées :

  • le bocage où s'épanouissent nos belles vaches blanches,
  • nos forêts, nos balades en sous-bois,
  • une zone riche en étangs, rivières,
  • nos collines entre 500,600m,
  • notre marche printanière annuelle,
  • notre marche nocturne estivale.

Voir les différents parcours sur le site de Vérosvres : https://www.verosvres.fr/vie-culturelle-et-loisirs/balades-vertes


RCEA

RCEA ( Route Centre Europe Atlantique ) ex RN 79

Elle traverse la France d'Est en Ouest par son centre, permettant de lier une partie de L'Europe à la façade Atlantique. Elle emprunte en grande partie le tracé de l'ancienne voie ferrée qui reliait Paray le Monial à Cluny, elle fut ouverte en 1967 (premier tronçon Verosvres - Beaubery) réalisée par le département et par la suite rétrocédée à l'Etat.

En 1973, la section entre la Fourche et Sainte-Cécile fut déclassée et remplacée par " la Route Express " puis par la suite la " RCEA ". L'inconvénient de cette portion est qu'elle est construite sous la forme de deux voies non élargissables, obligeant ainsi à reconstruire tous les passages supérieurs pour son doublement.
Mise à 2x2 voies au col des Vaux (bm 2008 p16-17) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2008-bulletin%20verosvres-13.pdf

Notes

  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3 et 1,4 Ces rubriques sur les poilus de la guerre 14-18, l’église paroissiale, le château du Terreau, le château des Pierres et Drompvent, la liste des maires et des curés ont été documentées par Jean-François Guilloux
  2. 2,0 et 2,1 Voir le Bulletin municipal 2018 page 19 : https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2018-bulletin-municipal-verosvres.pdf
  3. 3,00, 3,01, 3,02, 3,03, 3,04, 3,05, 3,06, 3,07, 3,08, 3,09, 3,10, 3,11 et 3,12 Parenté de la bienheureuse Marguerite-Marie ALACOQUE et Verosvres, sa paroisse natale. Ouvrage publié en 1879, écrit par Jean-Louis Mamessier (1807-1893), prêtre, curé de Dompierre-les-Ormes http://jeanfrancois.guilloux.free.fr/Notice/Parent%E9_de_la_Bienheureuse_Marguerite-Marie_ALACOQUE.pdf
  4. 4,0, 4,1, 4,2, 4,3, 4,4, 4,5, 4,6 et 4,7 Inventaire départemental des monuments et richesses d’Art. Volume consacré au canton de Saint-Bonnet-de-Joux, publié en 1973, sous l’égide de Raymond OURSEL conservateur des Archives Départementales de Saône-et-Loire de 1963 à 1986.
  5. 5,0, 5,1, 5,2, 5,3, 5,4, 5,5 et 5,6 Monographie de la commune de Vérosvres. Ouvrage publié en 1920 par Lucien VILLARS https://www.geneanet.org/registres/view/6683
  6. 6,0 et 6,1 https://www.archives71.fr/ark:60535/s005b1f9e7bad63f/5b3d2df4c7820.fiche=arko_fiche_6183a82e08c3a.moteur=arko_default_61a886d60270a
  7. 7,0 et 7,1 http://jeanfrancois.guilloux.free.fr/Notice/VIE_ET_OEUVRES_2015.pdf Pages 111 à 114
  8. Au sein d'une paroisse catholique, le conseil de fabrique est un ensemble de personnes (clercs et laïcs) ayant la responsabilité de la collecte et de l'administration des fonds et revenus nécessaires à la construction et entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse. Les revenus de la fabrique provenaient des quêtes, offrandes, dons en nature, loyers et fermages, legs mais aussi de la location des places de bancs dans l'église. Les fabriques existaient déjà sous l’Ancien Régime, elles furent supprimées pendant la Révolution, rétablies par le Concordat et définitivement supprimées en 1905 par la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat.
  9. https://www.archives71.fr/ark:60535/s0056bcb3c9210ef/56f64bcf5fde4.fiche=arko_fiche_6183a80f04219.moteur=arko_default_61a882c030172
  10. 10,0, 10,1 et 10,2 Archives Départementales de Saône-et-Loire
  11. Les fiefs du Maconnais par Léonce LEX, publié en 1897
  12. http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-saone-loire-chateau-a-beaubery-chateau-corcheval.html
  13. description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
  14. Source article « Les Dames de Lancharre » de Marc Emorine dans le numéro de mars 2017 des Échos des Monts du Charolais
  15. 15,0, 15,1 et 15,2 Cette liste a été établie par Jean-François Guilloux
  16. https://www.dropbox.com/s/ib659my2vg4m0i2/Les_f%C3%AAtes_de_Verosvres_1865.pdf?dl=0
  17. https://www.dropbox.com/s/yyuxybpp0hllt0z/Les_f%C3%AAtes_de_Verosvres_1921.pdf?dl=0
  18. Les renseignements concernant l’attribution de la légion d’honneur proviennent de la base de données de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur aux archives nationales : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/
  19. Persécution religieuse en Saône-et-Loire pendant la révolution par l'abbé Paul MUGUET - Tome 3 - arrondissement de Charolles https://www.geneanet.org/registres/view/472004/586
  20. https://www.visages-diocese-autun.fr/pretres/?wpv_view_count=1934-CATTR689d7add6ce13bf6b474041bb798848e&wpv_paged=10
  21. https://nlelirzin.wordpress.com/2011/04/06/jean-lechere-le-marguillier-de--verosvres/