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(Histoire et patrimoine)
(L'église)
 
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'''Azé''' est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
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'''Azé''' est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté : un village partagé entre histoire et viticulture.
  
 
Si les grottes sont occupées depuis environ 300 000 ans, le village est apparu au Moyen-Age.
 
Si les grottes sont occupées depuis environ 300 000 ans, le village est apparu au Moyen-Age.
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== Histoire et patrimoine ==
 
== Histoire et patrimoine ==
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Dès la préhistoire, la grotte de la Balme, près du hameau de Rizerolles, fut un lieu de résidence.<br>
 
L'agglomération principale actuelle, le bourg (cela se remarque sur les vues aériennes), lieu toujours destiné à être traversé en raison de sa position géographique signalée plus haut, est du type village-rue. <br>
 
L'agglomération principale actuelle, le bourg (cela se remarque sur les vues aériennes), lieu toujours destiné à être traversé en raison de sa position géographique signalée plus haut, est du type village-rue. <br>
Son origine est ancienne, gauloise ou gallo-romaine, avec une villa du bas-empire. <br>
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* '''Son origine''' est ancienne, gauloise ou gallo-romaine, avec une villa du bas-empire, installée par les colons romains, dont le nom ''aziacum'' nous est parvenu.<br>
Le lieu est resté fréquenté au haut Moyen Âge puisque des sarcophages mérovingiens ont été signalés dans la propriété qui jouxte l'église au sud et dans le jardin de l'ancien presbytère.  
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* Le lieu est resté fréquenté au haut Moyen Âge puisque des sarcophages mérovingiens ont été signalés dans la propriété qui jouxte l'église au sud et dans le jardin de l'ancien presbytère. <br>
Azé a été au Moyen-Age le siège d'une petite seigneurie sans importance qui a perduré jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
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* Azé a été au Moyen-Age le siège d' '''une petite seigneurie''' sans importance qui a perduré jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.<br>
 
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*'''En 1567 (novembre) :''' Les catholiques infligent une sanglante défaite à une armée protestante qui rançonne Cluny puis Saint-Gengoux-le-Royal. L'affrontement se produit à Etiveaux près de Saint-Boil : une partie des troupes du chef protestant Poncenac se replie et se jette sur Azé et Blanot.
Certains hameaux tout proches sont très anciens : le hameau de Rizerolles, avec la rivière Mouge, est d'origine gauloise ; le hameau de Conflans est d'origine burgonde, etc. La toponymie révèle l'existence d'autres implantations burgondes aujourd'hui abandonnées.
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* '''Le 11 novembre 1900''', après l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny, Azé est desservi par le train.
  
 
La commune actuelle est le résultat du rapprochement des paroisses d'Azé et d'Aîne.
 
La commune actuelle est le résultat du rapprochement des paroisses d'Azé et d'Aîne.
  
À compter du 11 novembre 1900, Azé fut desservi par le train, suite à l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny3.
 
 
=== Toponymie ===
 
=== Toponymie ===
Le nom latin ''Aziacum'' apparaît pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Cluny, qui mentionne l'existence d'une ''villa'' <ref> un domaine rural gallo-romain puis médiéval</ref>) de ce nom "Aziacum".
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Le nom latin ''Aziacum'' apparaît pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Cluny, qui mentionne l'existence d'une ''villa'' <ref> un domaine rural gallo-romain puis médiéval</ref>) de ce nom "Aziacum".<br>
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Certains hameaux tout proches sont très anciens : <br>
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- le hameau de Rizerolles, avec la rivière Mouge, est d'origine gauloise ;<br>
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- le hameau de Conflans est d'origine burgonde, etc. <br>
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La toponymie révèle l'existence d'autres implantations burgondes aujourd'hui abandonnées.
 
=== Préhistoire ===
 
=== Préhistoire ===
 
[[Les Grottes d'Azé]]
 
[[Les Grottes d'Azé]]
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=== Protohistoire ===
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* de la céramique non tournée trouvée en 1988, lors des travaux du gazoduc ;<ref> Carte archéologique de la Gaule, par A. Rebourg et alii, 1994, 71/4, p. 283</ref>
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* trois haches en bronze brisées et quinze monnaies gauloises, des potins dont deux des Eduens, trouvées dans la région d'Azé<ref>M. Brigaudet, in "Quelques objets de bronze", Groupement archéologiques du Mâconnais Infos, n°4, p.8</ref>
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=== Une zone d'occupation gauloise et gallo-romaine ===
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Elle a été découverte en 1988, au cours du terrassement précédant l'installation d'un chais, au lieu-dit "Le Saullé".
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* deux fossés se rejoignant par un angle arrondi, qui contenaient des débris de céramique gauloise et d'amphores vinaires. Présents également, des tessons de céramique campanienne, deux monnaies, trois anneaux de parure.
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* une aire de tuiles gallo-romaines, dans le secteur nord-ouest délimité par les fossés. Peu de mobilier sinon une meule dormante et une fibule <ref>Albert Barthélémy, découvertes sur la station du Saullé, à Azé - GAM Infos, groupement archéologique du Mâconnais - 1986, n°3, pp 6-8</ref>
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=== Gallo-romain ===
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* des tuiles romaines et des clés, avec l'extrémité en main de bronze, au "Pré-Neuf", à l'est du hameau de "la Savoie" ;
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* un culte de source, au lieu-dit "La Beugne". Sous une tuile romaine, une ''tegula'', portant un signe en forme de "y", on a trouvé à plus d'un mètre de profondeur des figurines en terre cuite : une nourrice signée "Pistilius", des bustes féminins, un risus. Mais aussi un bronze phallique, des monnaies...<ref>Louis Armand-Calliat, un culte de source à Azé, Revue archéologique de l'est (RAE), 2, 1951, page 61</ref>
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* des tuiles romaines et des céramiques, à "Rizerolles" dans la grotte "Rochebain", avant 1955, au cours de sondages. A l'intérieur, on a remarqué la trace de deux murs sur lesquels adhérait encore un ciment très dur. Construits assez loin de l'entrée, ces deux mur otn sans doute servi à bloquer le couloir donnant accès au fond de la caverne.
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Les fouilles menées au fond de cette caverne ont dégagé une lampe romaine en bronze, avec anneaux de suspension ; un couvercle ; deux poteries grises à fond bombé datant vraisemblablement de l'époque mérovingienne.<ref>MM. Bonnefoy et Perraud, Nouvelles découvertes gallo-romaines, dans la "Physiophile", n°45 de juillet 1956, p. 55.</ref>
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* des fragments de brique et de la céramique informe, au lieu-dit "La Balme", lors d'une fouille de sauvetage en 1983, dirigée par François Cognot. L'ensemble était daté du premier siècle. <ref> GAM Infos, Groupement archéologique du Mâconnais, 1983, n°4, pp 4-6</ref>
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* des fragments de tuile et un bloc de calcaire communément utilisé pour la sculpture à l'époque gallo-romaine, dans un tertre arasé de 30 à 40 mètres de diamètre, avec une élévation d'un mètre de hauteur en son centre. Ces découvertes ont été effectuées au lieu-dit "La Motte" près d'une station néolithique, lors du creusement de fondations, en 1978<ref>M. Bonnefoy, stations de surface inédites de la Haute-Mouge, GAM Infos - 1986, n°1, pp. 3-7</ref> ;
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* une canalisation de bois, partant d'une résurgence de la rivière souterraine, la Balme, dans la vallée de la Mouge. Dégagée sur une trentaine de mètres, en 1964, ces éléments avaient été posés, ajustés et assemblés puis enrobés de marne blanche, dans une tranchée ensuite comblée. Deux énormes traverses de chêne barraient le courant et formaient une vasque. Mobilier (fonds et anses d'amphores, fragments de tuiles, épingles en bronze à tête enroulée) difficile à dater, La Tène III ou gallo-romain.<ref> A Bruhl, "informations arcéhologiques", in Gallia - 22, 2, 1964, p. 422</ref>
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* un bâtiment romain a été photographié dans un champ, à "Chenevières de Chussin", en 1991, par François Cognot
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=== Vestiges mérovingiens ===
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Des sépultures ont été trouvées<ref>, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, pp. 7-8</ref> :
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* près de la fontaine de "Rochebain", dans un cimetière mérovingien, avec de nombreux squelettes, avant 1839. L'ensemble se trouvait dans les carrières sur le flanc de la montagne.
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* dans le bourg, vers 1950, près du cèdre, lors des travaux d'adduction de l'eau, un sarcophage mérovingien ;
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* près du hameau de "Vaux-sur-Aine", avant 1956, lors du minage d'une vigne
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* à côté de la Poste, dans le jardin Moralès, en 1970, avec des substructions gallo-romaines ;
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=== Vestiges Médiévaux ===
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On signale une motte, à la sortie NE du village. <ref> Georges Bertoud, « Liste alphabétique des mottes et enceintes recensées dans le département de Saône-et-Loire. GAM infos, n°5, 1969, p.21</ref>
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=== L'église ===
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[[Eglise Saint-Etienne à Azé]]
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C'est une ancienne église romane, modifiée, comme beaucoup d'autres au dix-neuvième siècle. <br>
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De l’église romane, subsistent le clocher et l’abside, postérieurement remaniée. Le clocher est carré avec un étage de beffroi.<br>
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La nef se révèle moderne avec un chœur roman.<br>
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L'ensemble présente une silhouette extérieure très élégante vue du pont de la Mouge, situé juste derrière.
  
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=== Le château d'Aine ===
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Propriété de la Ville de Mâcon, le bâtiment est connu pour son parc avec un arboretum.<br>
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Un premier château comprenant d'importantes écuries est construit au XVIe siècle par la famille Patissier de la Forestille, puis détruit en 1789 aux débuts de la Révolution Française.<br>
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En 1858, le château actuel est construit, entouré d'un parc de 17 hectares avec une pièce d'eau. Le parc du château abrite une grande variété d’essences végétales : cèdre de l’Atlas, séquoia, hêtre pourpre, cyprès chauve etc… <br>
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Le domaine possède également 20 hectares de vignobles avec trois pressoirs. Le château sert de pavillon de chasse pour la haute société du Second Empire.<br>
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Sous l'Occupation, le château est d'abord acquis par Michel Szkolnikoff, qui a fait fortune dans le marché noir avec l'Armée allemande, puis, en août 1944, réquisitionné par la Résistance locale, qui en fait son PC, tenu par le commandant Bazot.<br>
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Placé sous séquestre par l'État à la Libération, il est finalement acheté par la ville de Mâcon en 1949 qui s'en sert alors comme centre de vacances. Des vergers ont depuis été plantés ; le parc est ouvert au public et accueille diverses manifestations.
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=== Le château de Vaux-sur-Aine. ===
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Propriété privée, qui ne se visite pas, ce château semble remonter au XVe siècle.
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Le château consiste en un logis de plan rectangulaire, avec une tour d'escalier carrée hors œuvre sur sa façade orientale. Trois de ses angles portent des tours carrées de dimensions diverses. Une tour circulaire se dresse à  à l'angle d'une cour ouverte, à l'est. <br>
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Au rez-de-chaussée, une baie est surmontée d'un arc en accolade. La porte d'accès à la tour d'escalier, sans doute remaniée au XIXe siècle, est en plein cintre et flanquée de pilastres cannelés d'ordre toscan portant un entablement décoré de triglyphes et de gouttes. <br>
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À l'ouest, une terrasse se prolonge tout au long de la façade, entre les deux tours.<br>
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La chapelle était située au nord.
  
'''- 1567 (novembre) :''' Les catholiques infligent une sanglante défaite à une armée protestante qui rançonne Cluny puis Saint-Gengoux-le-Royal. L'affrontement se produit à Etiveaux près de Saint-Boil : une partie des troupes du chef protestant Poncenac se replie et se jette sur Azé et Blanot, dont ils incendient la seigneurie des moines dite « le prieuré » (attesté par des traces relevées dans le bâtiment).
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* Historique sommaire :
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''- première moitié du XVIe siècle'' : Jean de Verrey, seigneur du lieu, ayant organisé un complot contre Charles Quint, est abandonné par ses partisans et meurt dans le Charolais<br>
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''1560-1561 :'' Gilbert Regnaud, juge de Cluny, acquiert une maison noble, de deux propriétaires différents<br>
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''vers 1600 :'' calvinistes convaincus, les Regnaud se retirent en Bresse après avoir vendu le bien à Vincent Bernard, capitaine de Mâcon.<br>
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''1679 :'' Jean-Christophe Bernard, conseiller-maître en la Chambre des comptes de Dijon, fonde une chapelle dans son château.<br>
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''XVIIIe siècle :'' la propriété passe entre les mains de la famille Patisser de la Forestille, puis de la famille de Murard.<br>
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''début XXe siècle :'' M. Testot-Ferry, descendant direct du général Baron Claude Testot-Ferry et fils de l'archéologue Henry Testot-Ferry, achète le domaine à la famille Murard.<br>
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''époque contemporaine :'' propriété de M. Chervet
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=== Les Halles ===
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Situées au fond de la place du Cèdre, les Halles datent du 19e siécle. C'est un imposant bâtiment, non rénové, soutenu par huit pilastres de pierre et qui laisse apparaître un robuste système de charpente articulé sur les piles de façade. <br>
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Les halles abritent encore aujourd’hui le marché, tous les dimanches matins.
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=== Autres patrimoines ===
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* Les tours de Montchanin récemment restaurées,
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* les ponts sur la Mouge,
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* les croix, puits et fontaines, la Chapelle ST Etienne.
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==== Quatre anciens moulins, témoins de notre histoire ====
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* le Moulin Pommier près de la structure multisport,
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* le moulin Tollerin au sud de la Goulette,
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* le moulin Piquet au confluent de la Mouge et du ruisseau d’Aine,
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* le moulin de Brou à l’est du moulin Piquet.
  
 
== Loisirs et culture ==
 
== Loisirs et culture ==
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24 associations animent ce petit bourg d'un millier d'habitants.
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* Culture : association des grottes d'Azé / chorale Cant'Azé / Foyer Rural / Patrimoine d'Azé.
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* Ecoles : anciens élèves / amicale des anciens élèves / cantine scolaire / Tirelire des écoles Azé - St-Gengoux.
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* Loisirs d'extérieur : amicale des pêcheurs / ball-trap club / Evasion et découverte / Le p'tit bouchon / Les collines humaines / société de chasse Le Réveil d'Azé / les Dériv'Chaînes /  Tennis-club de la Mouge.
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* Militaires : amicale des pompiers / anciens combattants / Souvenir Français.
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* sport automobile : Alpine & Renault Sport du Haut Mâconnais / Pampy Racing / Pascal Paire Compétition.
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* Autres : association Foire d'Azé / Fête de la Bière.
  
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=== Personnalités de la commune ===
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* '''Simone Mariotte''', présidente départementale de l'association des anciens combattants et amis de la Résistance (Anacr)
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'''* Nicolas Schatz''' :
  
 
== Agriculture ==
 
== Agriculture ==
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== Espace et territoire ==
 
== Espace et territoire ==
  
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=== Les Grottes d'Azé ===
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=== Le massif de Rochebin ===
  
 
== Notes ==
 
== Notes ==

Version actuelle datée du 13 juin 2019 à 13:55

Azé
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal
Habitants

Azé est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté : un village partagé entre histoire et viticulture.

Si les grottes sont occupées depuis environ 300 000 ans, le village est apparu au Moyen-Age. Fort de près de mille habitants aujourd'hui, c'est un bourg commerçant et animé, notamment par une des dernières foires en milieu rural, qui se tient début août.


Situation administrative

Histoire et patrimoine

Dès la préhistoire, la grotte de la Balme, près du hameau de Rizerolles, fut un lieu de résidence.
L'agglomération principale actuelle, le bourg (cela se remarque sur les vues aériennes), lieu toujours destiné à être traversé en raison de sa position géographique signalée plus haut, est du type village-rue.

  • Son origine est ancienne, gauloise ou gallo-romaine, avec une villa du bas-empire, installée par les colons romains, dont le nom aziacum nous est parvenu.
  • Le lieu est resté fréquenté au haut Moyen Âge puisque des sarcophages mérovingiens ont été signalés dans la propriété qui jouxte l'église au sud et dans le jardin de l'ancien presbytère.
  • Azé a été au Moyen-Age le siège d' une petite seigneurie sans importance qui a perduré jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
  • En 1567 (novembre) : Les catholiques infligent une sanglante défaite à une armée protestante qui rançonne Cluny puis Saint-Gengoux-le-Royal. L'affrontement se produit à Etiveaux près de Saint-Boil : une partie des troupes du chef protestant Poncenac se replie et se jette sur Azé et Blanot.
  • Le 11 novembre 1900, après l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny, Azé est desservi par le train.

La commune actuelle est le résultat du rapprochement des paroisses d'Azé et d'Aîne.

Toponymie

Le nom latin Aziacum apparaît pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Cluny, qui mentionne l'existence d'une villa [1]) de ce nom "Aziacum".
Certains hameaux tout proches sont très anciens :
- le hameau de Rizerolles, avec la rivière Mouge, est d'origine gauloise ;
- le hameau de Conflans est d'origine burgonde, etc.
La toponymie révèle l'existence d'autres implantations burgondes aujourd'hui abandonnées.

Préhistoire

Les Grottes d'Azé

Protohistoire

  • de la céramique non tournée trouvée en 1988, lors des travaux du gazoduc ;[2]
  • trois haches en bronze brisées et quinze monnaies gauloises, des potins dont deux des Eduens, trouvées dans la région d'Azé[3]

Une zone d'occupation gauloise et gallo-romaine

Elle a été découverte en 1988, au cours du terrassement précédant l'installation d'un chais, au lieu-dit "Le Saullé".

  • deux fossés se rejoignant par un angle arrondi, qui contenaient des débris de céramique gauloise et d'amphores vinaires. Présents également, des tessons de céramique campanienne, deux monnaies, trois anneaux de parure.
  • une aire de tuiles gallo-romaines, dans le secteur nord-ouest délimité par les fossés. Peu de mobilier sinon une meule dormante et une fibule [4]

Gallo-romain

  • des tuiles romaines et des clés, avec l'extrémité en main de bronze, au "Pré-Neuf", à l'est du hameau de "la Savoie" ;
  • un culte de source, au lieu-dit "La Beugne". Sous une tuile romaine, une tegula, portant un signe en forme de "y", on a trouvé à plus d'un mètre de profondeur des figurines en terre cuite : une nourrice signée "Pistilius", des bustes féminins, un risus. Mais aussi un bronze phallique, des monnaies...[5]
  • des tuiles romaines et des céramiques, à "Rizerolles" dans la grotte "Rochebain", avant 1955, au cours de sondages. A l'intérieur, on a remarqué la trace de deux murs sur lesquels adhérait encore un ciment très dur. Construits assez loin de l'entrée, ces deux mur otn sans doute servi à bloquer le couloir donnant accès au fond de la caverne.

Les fouilles menées au fond de cette caverne ont dégagé une lampe romaine en bronze, avec anneaux de suspension ; un couvercle ; deux poteries grises à fond bombé datant vraisemblablement de l'époque mérovingienne.[6]

  • des fragments de brique et de la céramique informe, au lieu-dit "La Balme", lors d'une fouille de sauvetage en 1983, dirigée par François Cognot. L'ensemble était daté du premier siècle. [7]
  • des fragments de tuile et un bloc de calcaire communément utilisé pour la sculpture à l'époque gallo-romaine, dans un tertre arasé de 30 à 40 mètres de diamètre, avec une élévation d'un mètre de hauteur en son centre. Ces découvertes ont été effectuées au lieu-dit "La Motte" près d'une station néolithique, lors du creusement de fondations, en 1978[8] ;
  • une canalisation de bois, partant d'une résurgence de la rivière souterraine, la Balme, dans la vallée de la Mouge. Dégagée sur une trentaine de mètres, en 1964, ces éléments avaient été posés, ajustés et assemblés puis enrobés de marne blanche, dans une tranchée ensuite comblée. Deux énormes traverses de chêne barraient le courant et formaient une vasque. Mobilier (fonds et anses d'amphores, fragments de tuiles, épingles en bronze à tête enroulée) difficile à dater, La Tène III ou gallo-romain.[9]
  • un bâtiment romain a été photographié dans un champ, à "Chenevières de Chussin", en 1991, par François Cognot

Vestiges mérovingiens

Des sépultures ont été trouvées[10] :

  • près de la fontaine de "Rochebain", dans un cimetière mérovingien, avec de nombreux squelettes, avant 1839. L'ensemble se trouvait dans les carrières sur le flanc de la montagne.
  • dans le bourg, vers 1950, près du cèdre, lors des travaux d'adduction de l'eau, un sarcophage mérovingien ;
  • près du hameau de "Vaux-sur-Aine", avant 1956, lors du minage d'une vigne
  • à côté de la Poste, dans le jardin Moralès, en 1970, avec des substructions gallo-romaines ;

Vestiges Médiévaux

On signale une motte, à la sortie NE du village. [11]

L'église

Eglise Saint-Etienne à Azé

C'est une ancienne église romane, modifiée, comme beaucoup d'autres au dix-neuvième siècle.
De l’église romane, subsistent le clocher et l’abside, postérieurement remaniée. Le clocher est carré avec un étage de beffroi.
La nef se révèle moderne avec un chœur roman.
L'ensemble présente une silhouette extérieure très élégante vue du pont de la Mouge, situé juste derrière.

Le château d'Aine

Propriété de la Ville de Mâcon, le bâtiment est connu pour son parc avec un arboretum.

Un premier château comprenant d'importantes écuries est construit au XVIe siècle par la famille Patissier de la Forestille, puis détruit en 1789 aux débuts de la Révolution Française.
En 1858, le château actuel est construit, entouré d'un parc de 17 hectares avec une pièce d'eau. Le parc du château abrite une grande variété d’essences végétales : cèdre de l’Atlas, séquoia, hêtre pourpre, cyprès chauve etc…
Le domaine possède également 20 hectares de vignobles avec trois pressoirs. Le château sert de pavillon de chasse pour la haute société du Second Empire.
Sous l'Occupation, le château est d'abord acquis par Michel Szkolnikoff, qui a fait fortune dans le marché noir avec l'Armée allemande, puis, en août 1944, réquisitionné par la Résistance locale, qui en fait son PC, tenu par le commandant Bazot.
Placé sous séquestre par l'État à la Libération, il est finalement acheté par la ville de Mâcon en 1949 qui s'en sert alors comme centre de vacances. Des vergers ont depuis été plantés ; le parc est ouvert au public et accueille diverses manifestations.

Le château de Vaux-sur-Aine.

Propriété privée, qui ne se visite pas, ce château semble remonter au XVe siècle. Le château consiste en un logis de plan rectangulaire, avec une tour d'escalier carrée hors œuvre sur sa façade orientale. Trois de ses angles portent des tours carrées de dimensions diverses. Une tour circulaire se dresse à à l'angle d'une cour ouverte, à l'est.
Au rez-de-chaussée, une baie est surmontée d'un arc en accolade. La porte d'accès à la tour d'escalier, sans doute remaniée au XIXe siècle, est en plein cintre et flanquée de pilastres cannelés d'ordre toscan portant un entablement décoré de triglyphes et de gouttes.
À l'ouest, une terrasse se prolonge tout au long de la façade, entre les deux tours.
La chapelle était située au nord.

  • Historique sommaire :

- première moitié du XVIe siècle : Jean de Verrey, seigneur du lieu, ayant organisé un complot contre Charles Quint, est abandonné par ses partisans et meurt dans le Charolais
1560-1561 : Gilbert Regnaud, juge de Cluny, acquiert une maison noble, de deux propriétaires différents
vers 1600 : calvinistes convaincus, les Regnaud se retirent en Bresse après avoir vendu le bien à Vincent Bernard, capitaine de Mâcon.
1679 : Jean-Christophe Bernard, conseiller-maître en la Chambre des comptes de Dijon, fonde une chapelle dans son château.
XVIIIe siècle : la propriété passe entre les mains de la famille Patisser de la Forestille, puis de la famille de Murard.
début XXe siècle : M. Testot-Ferry, descendant direct du général Baron Claude Testot-Ferry et fils de l'archéologue Henry Testot-Ferry, achète le domaine à la famille Murard.
époque contemporaine : propriété de M. Chervet

Les Halles

Situées au fond de la place du Cèdre, les Halles datent du 19e siécle. C'est un imposant bâtiment, non rénové, soutenu par huit pilastres de pierre et qui laisse apparaître un robuste système de charpente articulé sur les piles de façade.
Les halles abritent encore aujourd’hui le marché, tous les dimanches matins.

Autres patrimoines

  • Les tours de Montchanin récemment restaurées,
  • les ponts sur la Mouge,
  • les croix, puits et fontaines, la Chapelle ST Etienne.

Quatre anciens moulins, témoins de notre histoire

  • le Moulin Pommier près de la structure multisport,
  • le moulin Tollerin au sud de la Goulette,
  • le moulin Piquet au confluent de la Mouge et du ruisseau d’Aine,
  • le moulin de Brou à l’est du moulin Piquet.

Loisirs et culture

24 associations animent ce petit bourg d'un millier d'habitants.

  • Culture : association des grottes d'Azé / chorale Cant'Azé / Foyer Rural / Patrimoine d'Azé.
  • Ecoles : anciens élèves / amicale des anciens élèves / cantine scolaire / Tirelire des écoles Azé - St-Gengoux.
  • Loisirs d'extérieur : amicale des pêcheurs / ball-trap club / Evasion et découverte / Le p'tit bouchon / Les collines humaines / société de chasse Le Réveil d'Azé / les Dériv'Chaînes / Tennis-club de la Mouge.
  • Militaires : amicale des pompiers / anciens combattants / Souvenir Français.
  • sport automobile : Alpine & Renault Sport du Haut Mâconnais / Pampy Racing / Pascal Paire Compétition.
  • Autres : association Foire d'Azé / Fête de la Bière.

Personnalités de la commune

  • Simone Mariotte, présidente départementale de l'association des anciens combattants et amis de la Résistance (Anacr)

* Nicolas Schatz :

Agriculture

Espace et territoire

Les Grottes d'Azé

Le massif de Rochebin

Notes

  1. un domaine rural gallo-romain puis médiéval
  2. Carte archéologique de la Gaule, par A. Rebourg et alii, 1994, 71/4, p. 283
  3. M. Brigaudet, in "Quelques objets de bronze", Groupement archéologiques du Mâconnais Infos, n°4, p.8
  4. Albert Barthélémy, découvertes sur la station du Saullé, à Azé - GAM Infos, groupement archéologique du Mâconnais - 1986, n°3, pp 6-8
  5. Louis Armand-Calliat, un culte de source à Azé, Revue archéologique de l'est (RAE), 2, 1951, page 61
  6. MM. Bonnefoy et Perraud, Nouvelles découvertes gallo-romaines, dans la "Physiophile", n°45 de juillet 1956, p. 55.
  7. GAM Infos, Groupement archéologique du Mâconnais, 1983, n°4, pp 4-6
  8. M. Bonnefoy, stations de surface inédites de la Haute-Mouge, GAM Infos - 1986, n°1, pp. 3-7
  9. A Bruhl, "informations arcéhologiques", in Gallia - 22, 2, 1964, p. 422
  10. , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, pp. 7-8
  11. Georges Bertoud, « Liste alphabétique des mottes et enceintes recensées dans le département de Saône-et-Loire. GAM infos, n°5, 1969, p.21