Eglise Saint-Pierre à Martailly-les-Brancion : Différence entre versions

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
(Historique)
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GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
 
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L’église Saint-Pierre est située au cœur du bourg médiéval de Brancion, face à un panorama remarquable sur la vallée de la Grosne. L’église est entièrement romane et présente une homogénéité stylistique remarquable malgré sa construction étalée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Elle constitue un modèle de l’art roman bourguignon et a un profil massif, très sobre et dépouillé, sans décor. Elle est construite en petits moellons de calcaire doré, assemblés en appareil soigné. L’église se compose d’une nef avec collatéraux, suivie d’un transept légèrement saillant supportant un clocher carré et dont les bras sont prolongés par des absidioles, d’une travée de chœur et d’une abside à l’est. L’édifice est bordé au sud-est par l’ancien cimetière communal.
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[[Fichier:BrancionEglisePlanProfesseurNishida.jpg|thumb|right|450px|Plan de l'église Saint-Pierre, dressé en 2016 par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology ©CEP]]
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La façade de l’église est, comme le reste de la construction, toute en sobriété.  Divisée en trois parties, elle se compose d’une haute partie centrale pour le vaisseau principal, et de deux parties latérales plus basses, pour les collatéraux, avec chacune une petite baie ébrasée en plein cintre et un contrefort à l’angle. La partie centrale est quant à elle percée d’un portail sans décoration, en cintre brisé, inscrit dans un avant-corps légèrement saillant avec un arc brisé en ressaut. Une troisième baie romane un peu plus large surmonte l’avant-corps. Une croix de pierre coiffe la pointe du pignon. Les collatéraux de la nef sont ouverts de petites baies similaires à celles de la façade, quatre au sud et trois au nord, entre des contreforts très plats. Le sommet d’autres contreforts est visible sur les gouttereaux de la nef, qui sont aveugles. Au sud, une large porte en cintre brisé est ouverte à l’extrémité est. Juste au-dessus, de petites marches sont ménagées dans la toiture du collatéral, afin d’accéder au clocher.
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Ce dernier, de plan carré, est composé d’un soubassement aveugle renforcé par des contreforts aux angles (avec l’accès au clocher au sud, consécutif aux marches dans la toiture), et d’un beffroi ouvert d’une simple baie plein cintre par face. Le clocher est coiffé d’une pyramide à quatre pans en pierre. Il est supporté par le transept, légèrement saillant par rapport aux collatéraux. La croisée sous clocher est un massif barlong encastré dans les différentes parties de l’église (on aperçoit à l’est une simple ouverture en partie masquée). Les bras du transept sont abrités sous des toitures à deux pans. Leurs pignons sont ornés de cordons de pierre sur  modillons nus entre de larges contreforts aux angles. Ils sont percés de baies romanes ébrasées, et au nord, d’une étroite porte en plein cintre. Les bras du transept se terminent à l’est par des absidioles semi-circulaires, toutes deux éclairées par une fine baie ébrasée.
  
[[Fichier:BrancionEglisePlanProfesseurNishida.jpg|thumb|center|450px|Plan de l'église Saint-Pierre, dressé en 2016 par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology ©CEP]]
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Ces absidioles flanquent une étroite travée de chœur qui précède l’abside. Cette dernière, en hémicycle, est plus basse que la travée qui la précède. Elle est percée de trois fines baies en plein cintre, ébrasées. Celles-ci sont séparées par des contreforts plats. A l’exception du clocher, tout l’édifice est couvert de laves<ref>L’édifice était à l’origine couvert de tuiles épaisses, retrouvées autour de la construction lors de fouilles archéologiques. </ref>. Cette lourde couverture est supportée par des corniches qui mêlent simples cordons de pierre plate, corniches sur modillons nus, et même, pour l’abside, une tablette à triple ressaut sur modillons nus.
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A l’intérieur, l’église Saint-Pierre est extrêmement sombre, puisque la nef n’est éclairée que par les petites baies romanes des collatéraux. L’édifice est très sobre, épuré et dépouillé de tout décor sculpté, à l’exception de quelques pierres isolées. Les murs ne sont pas enduits, et la totalité de l’édifice est dallé, avec notamment plusieurs pierres tombales gravées. La nef de cinq travées permet de suivre l’évolution de la construction romane du XIIe siècle. Les bas-côtés sont ainsi voûtés de demi-berceaux dans les premières travées, avec de simples pilastres plaqués contre les murs. Dans les travées suivantes, ils sont voûtés au nord de berceaux légèrement brisés séparés par de petits arcs doubleaux de même forme, et au sud de berceaux brisés à pénétration sur doubleaux. Au sud, un banc de pierre court le long du collatéral. Les bas-côtés communiquent avec la nef grâce à de larges arcades brisées avec impostes. Le vaisseau central est voûté d’un berceau brisé rythmé par d’épais arcs doubleaux de même profil, retombant sur des dosserets avec impostes.
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La croisée du transept suit ce vaisseau à l’est. De plan barlong, elle est voûtée d’une coupole sur trompes et encadrée par quatre arcs brisés dont ceux à l’est et à l’ouest sont à double rouleau. Deux arcs de décharges de même forme soutiennent la coupole au nord et au sud. Les bras du transept sont quant à eux voûtés de berceaux transversaux qui s’ouvrent sur les bas-côtés et les absidioles par de petits arcs brisés. Ces absidioles sont voûtés en cul-de four brisé et abritent de petits autels latéraux en pierre. A l’est, la croisée du transept est suivie d’une étroite travée de chœur délimitée par une balustre. Voûtée en berceau brisé, quelques boiseries sont plaquées sur le bas de ses murs. L’abside complète l’édifice à l’est. Plus étroite que la travée qui la précède, elle est voûtée d’un cul-de-four brisé. Elle abrite le maître-autel. Des peintures médiévales ornent tout le chœur ainsi que la collatéral nord. Ces fresques aux motifs bibliques dateraient de la fin du XIIIe siècle et sont assez dégradées.
  
 
=== Inventaire décor et mobilier ===
 
=== Inventaire décor et mobilier ===

Version du 13 septembre 2020 à 23:02

L’église Saint-Pierre est située à Martailly-les-Brancion, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un édifice roman construit par et pour les seigneurs de Brancion, et autrefois également centre de la paroisse. Sa construction s’est étalée au cours de la seconde moitié du XIIe siècle : la progression dans la construction est particulièrement visible dans la nef, d’est en ouest. C’est un édifice dont le profil massif est accentué par sa sobriété architecturale. Son plan se compose d’une nef à bas-côtés, suivie d’un transept dont les bras s’ouvrent sur deux absidioles. La croisée, voûtée d’une coupole sur trompes, est surmontée d’un clocher carré et suivie d’une travée de chœur et d’une abside. Au cours des siècles qui ont suivi sa construction, l’église change plusieurs fois de propriétaire et est finalement peu remaniée, mais également peu entretenue. L’édifice est en si piètre état qu’il nécessite plusieurs rénovations au XIXe siècle, et est protégé en tant que Monument Historique dès 1862. Ces rénovations se poursuivent tout au long du XXe siècle. L’église est désormais régulièrement entretenue, notamment afin de préserver et mettre en valeur les peintures découvertes dans le chœur, datées de la fin du XIIIe siècle. L’édifice abrite également le gisant de Jocerand III de Brancion, mort à la croisade en 1250.

Eglise Saint-Pierre (©CEP)
Adresse Brancion, 71700 Martailly-lès-Brancion
Coordonnées GPS 46°32'53.1"N 4°47'44.5"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint Philibert en Tournugeois
Protection Monuments Historiques Eglise classée en 1862

Historique

Blason de Martailly-lès-Brancion ©Commune de Martailly-lès-Brancion

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église Saint-Pierre est située au cœur du bourg médiéval de Brancion, face à un panorama remarquable sur la vallée de la Grosne. L’église est entièrement romane et présente une homogénéité stylistique remarquable malgré sa construction étalée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Elle constitue un modèle de l’art roman bourguignon et a un profil massif, très sobre et dépouillé, sans décor. Elle est construite en petits moellons de calcaire doré, assemblés en appareil soigné. L’église se compose d’une nef avec collatéraux, suivie d’un transept légèrement saillant supportant un clocher carré et dont les bras sont prolongés par des absidioles, d’une travée de chœur et d’une abside à l’est. L’édifice est bordé au sud-est par l’ancien cimetière communal.

Plan de l'église Saint-Pierre, dressé en 2016 par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology ©CEP

La façade de l’église est, comme le reste de la construction, toute en sobriété. Divisée en trois parties, elle se compose d’une haute partie centrale pour le vaisseau principal, et de deux parties latérales plus basses, pour les collatéraux, avec chacune une petite baie ébrasée en plein cintre et un contrefort à l’angle. La partie centrale est quant à elle percée d’un portail sans décoration, en cintre brisé, inscrit dans un avant-corps légèrement saillant avec un arc brisé en ressaut. Une troisième baie romane un peu plus large surmonte l’avant-corps. Une croix de pierre coiffe la pointe du pignon. Les collatéraux de la nef sont ouverts de petites baies similaires à celles de la façade, quatre au sud et trois au nord, entre des contreforts très plats. Le sommet d’autres contreforts est visible sur les gouttereaux de la nef, qui sont aveugles. Au sud, une large porte en cintre brisé est ouverte à l’extrémité est. Juste au-dessus, de petites marches sont ménagées dans la toiture du collatéral, afin d’accéder au clocher.

Ce dernier, de plan carré, est composé d’un soubassement aveugle renforcé par des contreforts aux angles (avec l’accès au clocher au sud, consécutif aux marches dans la toiture), et d’un beffroi ouvert d’une simple baie plein cintre par face. Le clocher est coiffé d’une pyramide à quatre pans en pierre. Il est supporté par le transept, légèrement saillant par rapport aux collatéraux. La croisée sous clocher est un massif barlong encastré dans les différentes parties de l’église (on aperçoit à l’est une simple ouverture en partie masquée). Les bras du transept sont abrités sous des toitures à deux pans. Leurs pignons sont ornés de cordons de pierre sur modillons nus entre de larges contreforts aux angles. Ils sont percés de baies romanes ébrasées, et au nord, d’une étroite porte en plein cintre. Les bras du transept se terminent à l’est par des absidioles semi-circulaires, toutes deux éclairées par une fine baie ébrasée.

Ces absidioles flanquent une étroite travée de chœur qui précède l’abside. Cette dernière, en hémicycle, est plus basse que la travée qui la précède. Elle est percée de trois fines baies en plein cintre, ébrasées. Celles-ci sont séparées par des contreforts plats. A l’exception du clocher, tout l’édifice est couvert de laves[1]. Cette lourde couverture est supportée par des corniches qui mêlent simples cordons de pierre plate, corniches sur modillons nus, et même, pour l’abside, une tablette à triple ressaut sur modillons nus.

A l’intérieur, l’église Saint-Pierre est extrêmement sombre, puisque la nef n’est éclairée que par les petites baies romanes des collatéraux. L’édifice est très sobre, épuré et dépouillé de tout décor sculpté, à l’exception de quelques pierres isolées. Les murs ne sont pas enduits, et la totalité de l’édifice est dallé, avec notamment plusieurs pierres tombales gravées. La nef de cinq travées permet de suivre l’évolution de la construction romane du XIIe siècle. Les bas-côtés sont ainsi voûtés de demi-berceaux dans les premières travées, avec de simples pilastres plaqués contre les murs. Dans les travées suivantes, ils sont voûtés au nord de berceaux légèrement brisés séparés par de petits arcs doubleaux de même forme, et au sud de berceaux brisés à pénétration sur doubleaux. Au sud, un banc de pierre court le long du collatéral. Les bas-côtés communiquent avec la nef grâce à de larges arcades brisées avec impostes. Le vaisseau central est voûté d’un berceau brisé rythmé par d’épais arcs doubleaux de même profil, retombant sur des dosserets avec impostes.

La croisée du transept suit ce vaisseau à l’est. De plan barlong, elle est voûtée d’une coupole sur trompes et encadrée par quatre arcs brisés dont ceux à l’est et à l’ouest sont à double rouleau. Deux arcs de décharges de même forme soutiennent la coupole au nord et au sud. Les bras du transept sont quant à eux voûtés de berceaux transversaux qui s’ouvrent sur les bas-côtés et les absidioles par de petits arcs brisés. Ces absidioles sont voûtés en cul-de four brisé et abritent de petits autels latéraux en pierre. A l’est, la croisée du transept est suivie d’une étroite travée de chœur délimitée par une balustre. Voûtée en berceau brisé, quelques boiseries sont plaquées sur le bas de ses murs. L’abside complète l’édifice à l’est. Plus étroite que la travée qui la précède, elle est voûtée d’un cul-de-four brisé. Elle abrite le maître-autel. Des peintures médiévales ornent tout le chœur ainsi que la collatéral nord. Ces fresques aux motifs bibliques dateraient de la fin du XIIIe siècle et sont assez dégradées.

Inventaire décor et mobilier

  • Corniche de l’abside : triple rainure de pierre sur modillons nus
  • Pierres sculptées de l’absidiole sud
  • Impostes sculptées de la nef : l’une est sculptée de deux bustes mutilés de personnages orants, l’autre de monstres aux queues de serpents[2].
  • Fresques : datées de la fin du XIIIe siècle, elles représentent notamment le Christ en Majesté dans une mandorle surmontant les apôtres (abside), et plus largement les thèmes de la Nativité, du Jugement Dernier et de la Résurrection des Corps.

Description des peintures par Christian Sapin :

« Dans l’abside principale, le Christ en Majesté dans une mandorle quadrilobée et les symboles des Evangélistes décorent la voûte, au-dessus des douze apôtres dans des arcades. Des scènes du Jugement Dernier dans la travée de chœur représentent la Résurrection des morts ainsi que l’Enfer et le Paradis. Dans l’absidiole sud, à droite, l’arrivée de six pèlerins au St-Sépulcre de Jérusalem, et à gauche, une scène presque entièrement disparue de femmes et hommes écoutant un lecteur. Dans l’absidiole nord sont représentés la Couronnement de la Vierge par le Christ, l’Agneau dans un médaillon, la Crucifixion et la Nativité. Dans la dernière travée du bas-côté nord, on trouve Abraham assis tenant une nappe avec un groupe d’âmes, un ange et un défunt. Dans la troisième travée, la belle peinture d’une mise au tombeau d’une religieuse ou sainte, avec deux prêtres entre des hommes et des femmes. Plus haut, le Paradis du Jugement dernier est représenté encore une fois par Abraham et les élus et par un ange. »

Les peintures du collatéral sont des représentations de la famille seigneuriale de Brancion

Ces peintures sont à rapprocher de celles présentes dans la chapelle de la Commanderie de Montbellet[3].

Certaines parties des peintures ont été déposées et transposées sur toile. Ces représentations sont visibles dans l’édifice.

  • Gisant de Josserand III de Brancion, mort en croisade en 1250 à la bataille de Mansourah (Egypte). Cette pierre sculptée du XIIIe siècle, tombeau du seigneur, est la propriété de l’Académie de Mâcon. Elle représente un chevalier couché en tenue d’armes, les mains jointes sur la poitrine et un chien ou un lionceau couché à ses pieds, et deux anges agenouillés près de sa tête.

Le gisant provient de la chapelle du château d’Uxelles détruite vers 1805 et propriété des seigneurs de Brancion. Il est classé objet historique depuis 1959.

  • Maître-autel : bloc de pierre rectangulaire
  • Grille de communion
  • Autels latéraux en pierre (absidioles)
  • Statues :

Saint Pierre, en bois polychrome Saint Paul, en bois polychrome Sainte Anne et la Vierge, en bois avec traces de dorure

  • Bénitier encastré
  • Ancienne cuve baptismale cylindrique en pierre, sans décor.
  • Pierres tombales gravées
  • Vitraux modernes (2003)
  • Cloche : elle pèse environ 265 kg et a été refondue en 1963 par les fils Paccard (Annecy). Elle se dénomme Marie, a pour parrain Alexis Rabut et pour marraines Louise de Murard et Bernadotte Morière. Elle a été bénie par Mgr Jean Hermile, en présence de l’abbé Bajard, curé de Martailly-lès-Brancion, et Mr Perroux, maire de la commune[4].

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1834 : reprise d’un arc-doubleau de la nef

1840-1850 : plus anciennes reproductions des peintures, déjà très partielles

1860 : peintures en très mauvais état, projet de restauration

1862 : l’église est classée Monument Historique

1898 : dans une lettre, le préfet fait état d’un édifice totalement à l’abandon, et proposition est faite de le désaffecter

XXe :

1908 : peintures en très mauvais état, menacées de disparition

1909 : église à l’abandon ; première rénovation pour protéger les peintures (couvertures, baies…)

1911 : reprise des joints des murs

1928 : reprise des couvertures

Fin des années 1930 : restauration des peintures murales

1942, 1943 et 1949 : photographies et relevés à l'aquarelle des fresques

Années 1960 : problème d’humidité persiste, projet de rénovation de l’édifice

1974 et 1976 : réfection des toits des bas-côtés et du clocher, en laves ; restauration partielle des peintures

1983 : réfection de la couverture du bas-côté nord afin de protéger les peintures qui s’y trouvent

1999 : consolidation provisoire des peintures de l’abside et du chœur

XXIe :

Années 2000 : vaste programme d’assainissement, de sondage, de protection et de rénovation de l’édifice

2003 : fouilles archéologiques menées près autour de l’église

2006 : nouvelles fouilles archéologiques

Nouveau projet de restauration de l’église, afin de mettre fin aux infiltrations d’eau et à leurs dommages.

  • Etat :

L’église est menacée par d’importantes infiltrations d’eau et nécessite des travaux d’assainissement et de restauration.

  • Classement :

L’église est classée Monument Historique depuis 1862.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine, ou consulter leurs sites internet :

Site de la mairie

Site de Brancion

Visite

L’église est ouverte pendant la saison estivale, et donc libre de visite. Pour la visiter en dehors de cette période, contacter directement la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine.

L’édifice est accessible aux personnes à mobilité réduite, en passant par l’entrée principale (un petit chemin permet d’y accéder).

Association engagée

  • Association « Pierres et Mémoire » :

Association créée en 2002 dans le but de garantir la sauvegarde, l’entretien et la mise en valeur du patrimoine architectural, culturel et naturel de la commune.

Afin de financer ses actions, l’association organise chaque année divers événements au cœur du village médiéval.

Adresse : En mairie - 71700 Martailly-lès-Brancion

Président : Mr Jean TOUZOT

Tel : 06 27 47 15 82

Mail : martaillypierresetmemoire@gmail.com

Site : Pierres et Mémoires

  • Association « La Mémoire Médiévale » :

Association créée en 1972 afin de préserver le site médiéval de Brancion.

Pour ce faire, l’association se charge de la sauvegarde et de la mise en valeur du château seigneurial de Brancion et de l’église Saint-Pierre, en partenariat avec les acteurs publics de sauvegarde du patrimoine.

Elle organise chaque année des animations culturelles autour de l’héritage médiévale de la cité.

Depuis 2005, l’association est gestionnaire du château par bail emphytéotique et organise donc sa restauration (fouilles archéologiques, travaux..) et son animation (visites, signalétique, événements divers).

Adresse : Rue de Ruée - 71240 Laives

Président : Mr Frédéric FAUCHER

Tel : 03 85 32 19 70

Mail : chateaudebrancion@wanadoo.fr

Site : Site médiéval de Brancion

Site du château seigneurial

Iconographie ancienne et récente


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • DICKSON, Marcel et Christiane, Les églises romanes de l'ancien diocèse de Chalon, Mâcon, Protat, 1935, 360p.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • SAPIN, Christian, Bourgogne Romane, Dijon, Faton, 2006, 311p.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.
  • « Le patrimoine architectural et bâti de Martailly-lès-Brancion », article paru dans la revue Images de Saône-et-Loire, n° 190 (juin 2017), pp. 2-3.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1975 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :

Eglise Saint-Pierre à Brancion

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Brancion

  • Documents de présentation laissés à disposition dans l’édifice

Propriétaire / Contact

Commune de Martailly-lès-Brancion

03 85 51 12 56

martailly-les-brancion@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Eglise romane construite dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au XVIIIe siècle, la nef est reprise et des chapelles latérales sont construites, donnant à l’édifice sa forme de croix latine.

De belles peintures murales ornent l’abside, figurant notamment le Couronnement de la Vierge. Les différentes couches picturales dateraient des XIIIe et XVIIe siècles.

Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1948.

Château seigneurial dont la construction marque l’évolution de l’architecture castrale au Moyen Age. Plusieurs fouilles archéologiques y ont été organisées. Elles ont mis au jour des vestiges de constructions allant du IXe au XVe siècle.

Le château est classé Monument Historique depuis 1977 et est ouvert à la visite.

Site Internet du château

Petite église romane construite au XIIe siècle, en deux phases.

Elle est classée Monument Historique depuis 1931.

Elle abrite un beau retable du XVIIIe siècle et fait face à un château seigneurial remarquable.

Notes et références

  1. L’édifice était à l’origine couvert de tuiles épaisses, retrouvées autour de la construction lors de fouilles archéologiques.
  2. Sapin
  3. Voir la fiche Wikipays de la commune et des deux édifices romans qui s’y trouvent.
  4. Inventaire campanaire des édifices romans en Bourgogne – Archives départementales de Saône-et-Loire