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Eglise Saint-Gengoux à Saint-Gengoux-de-Scissé

5 577 octets ajoutés, 12 octobre 2020 à 23:03
Description architecturale
=== Historique ===
=== Description architecturale ===
 
 
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GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
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A l’origine, l’église Saint-Gengoux se composait d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré, et d’une abside à l’est. Une chapelle avait également été ajoutée au sud de la travée sous clocher, à une date inconnue. C’était un édifice roman assez typique de ceux que l’on trouve dans la région, sobre et modeste. Depuis la reconstruction partielle du XIXe siècle, seul le chevet roman a été conservé à l’est<ref>Il sert désormais de sacristie</ref>, accolé à une construction moderne massive à l’ouest, composée d’une nef avec collatéraux et d’une haute abside flanquée d’absidioles.
 
 
La façade de l’église est similaire à celle de l’[https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Etienne_%C3%A0_Az%C3%A9 église d’Azé]. Elle est séparée en trois parties par des contreforts à talus, les parties latérales ne comprenant qu’une large baie plein cintre chacune. La partie centrale est quant à elle inscrite dans une bande creusée dans la maçonnerie, qui se termine en haut du pignon par une frise d’arcatures sur modillons. Un large portail en plein cintre dont le tympan est nu constitue l’entrée principale de l’édifice. Son arc retombe sur de fines colonnes latérales aux chapiteaux sculptés. Un triplet de baies surmonte le portail. La baie médiane est plus haute que les autres et encadrée par de petites colonnettes. Une fine ouverture se trouve en haut du pignon. La pointe de ce dernier est coiffée d’une petite croix de pierre.
 
La nef est composée d’un vaisseau central et de collatéraux plus bas. Elle compte quatre travées et une demi-travée formant porche. Chaque travée et percée d’une large baie plein cintre, tant au niveau des bas-côtés que des murs gouttereaux, en hauteur. Des contreforts à talus épaulent les murs. Au nord, une petite porte constitue le second accès à l’église, au-dessus d’une volée de marches. A l’est, la dernière travée de la nef est directement suivie par une absides et des absidioles latérales. Semi-circulaires, elles sont aussi haute que les parties qui les précèdent. Un large oculus est percé au-dessus de la toiture de l’abside et éclaire la travée de chœur.
 
Le chevet roman est directement accolé à la construction moderne. La travée sous clocher est flanquée de mini-croisillons. Ceux-ci sont percés de très fines baies en plein cintre, et sont épaulés de contreforts. La travée supporte le clocher de plan carré. Ce dernier est composé d’une large souche aveugle et d’un étage de baies délimité par un cordon de pierre. Cet étage et percé d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur pilastre. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans. L’abside romane complète l’édifice à l’est. semi-circulaire, elle est percée de trois baies en plein cintre. La baie axiale est fine et murée, tandis que les baies latérales ont été agrandies à l’époque moderne. Ces dernières sont inscrites dans des bandes lombardes terminées par des arcatures retombant sur des modillons sculptés. Au sud, on distingue le contour d’une ancienne ouverture rectangulaire.
 
Les parties romanes sont couvertes de laves, supportées par une corniche en pierre plate pour l’abside et les mini-croisillons, et par une corniche à modillons nus pour le clocher. La partie moderne est entièrement couverte de tuiles. Cette toiture repose sur une corniche à modillons nus.
 
 
A l’intérieur, tout l’édifice est enduit. Si la nef est très sobre, tout le chœur est couvert de peinture ornementales colorées. Le vaisseau central de la nef ainsi que les collatéraux sont voûtés de compartiments d’arêtes séparés par des arcs doubleaux en plein cintre, ces derniers retombant sur des pilastres cannelés aux chapiteaux sculptés, en hauteur des murs de la nef, et sur des impostes dans les bas-côtés. Les trois parties de la nef communiquent via de larges arcades en plein cintre supportées par de grosses colonnes aux chapiteaux sculptés.
 
La dernière travée de la nef forme une travée de chœur. Si elle est à l’extérieur semblable aux autres, elle s’en distingue clairement à l’intérieur, notamment grâce aux peintures. La croisée s’ouvre par un arc triomphal en plein cintre reposant sur de hautes colonnes aux chapiteaux sculptés. Elle est voûtée d’une croisée d’ogives dont les nervures reposent aux angles sur de fines colonnes, elles-mêmes posées sur des culots sculptés des symboles des Evangélistes. Les bras de la travée de chœur sont quant à eux simplement voûtés d’arêtes, dans la continuité des collatéraux. L’abside moderne et les absidioles s’ouvrent par des arcs en plein cintres. Elles sont voûtées de cul-de-four et accueillent les autels principal et latéraux. Dans l’abside, le maître-autel masque une porte ménagée dans le mur, intégrée dans les peintures ornementales. Cette porte mène au chœur roman.
 
La travée sous clocher forme une sorte de sas. Elle est voûtée d’un berceau en plein cintre, renforcé au nord et au sud par d’épais arcs de décharge qui forme les mini-croisillons. La corde de la cloche pend de la voûte, sur laquelle on aperçoit également des traces de peintures anciennes rougeâtres. Une large porte en bois mène à l’abside. Celle-ci est voûtée d’un cul-de-four en plein cintre et sert se sacristie. Elle n’abrite qu’un large meuble de rangement masquant la baie axiale.
=== Inventaire décor et mobilier ===
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