Eglise Saint-Gengoux à Saint-Gengoux-de-Scissé

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne

L’église Saint-Gengoux est située à Saint-Gengoux-de-Scissé, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une église paroissiale romane en partie rebâtie au XIXe siècle. Elle est mentionnée dans une charte de Cluny dès le début du Xe siècle. De l’époque romane, il reste aujourd’hui le clocher, la travée qui le porte et l’abside consécutive, ornée d’arcatures lombardes qui retombent sur des modillons sculptés. Ces parties pourraient remonter au XIIe siècle, bien que l’abside et la travée sous clocher semblent être plus anciennes encore. A la fin du XVIIe siècle, une visite pastorale décrit l’église comme étant dans une situation précaire, menacée par une chapelle en ruine. On ne sait si une rénovation est par la suite entreprise, mais en 1865, un nouvel édifice est construit à la place de la nef primitive, et accolé au chevet roman. L’église actuelle a donc un plan original : une nef moderne avec bas-côtés dont la dernière travée forme le chœur et est suivie d’une abside moderne avec absidioles. Ce chœur est couvert de peintures murales de la fin du XIXe siècle. La travée sous clocher, voûtée d’un berceau plein cintre, et l’abside romane servent aujourd’hui de sacristie. Elles sont inscrites au titre des Monuments Historiques depuis 1932.

Eglise Saint-Gengoux (©CEP)
Adresse Rue de l'Eglise, 71260 Saint-Gengoux-de-Scissé
Coordonnées GPS 46°27'43.5"N 4°46'28.1"E
Paroisse de rattachement Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais
Protection Monuments Historiques Parties romanes inscrites en 1932 (chœur, clocher, abside)

Historique

Le village de Saint-Gengoux-de-Scissé est une zone de peuplement fort ancienne. En effet, un foyer protohistorique contenant de la céramique a notamment été découvert à Bassy en 1988. De même, de nombreux vestiges gallo-romains ont été mis au jour dans différents hameaux de la commune (traces de voie romaine, constructions, mobilier…), tout comme des sépultures mérovingiennes. Le village est cité pour la première fois vers 801, dans une charte du chapitre Saint-Vincent de Mâcon : villam Siciaci, cum ecclesia Sancti-Jangulfi[1]. A cette époque, les terres et les biens s’y trouvant sont rendus à l’église de Mâcon par Charlemagne[2]. Saint-Gengoux est par la suite mentionné de nombreuses fois dans divers actes et chartes : villa Ciciaco, in agro Ciciacense, villa Sancti-Gangulfi… Le toponyme actuel de Saint-Gengoux-de-Scissé apparaît au XVe siècle : De Sancto-Gengulpho de Chyssiaco[3]. Au début du XVIIIe siècle, les terres appartiennent pour partie à un seigneur local, Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, comte de Montrevel et seigneur baron de Lugny (aux hameaux de Bonzon et de Boye), et pour partie aux chanoines de Mâcon et aux moines de Cluny. A la Révolution, le village devient brièvement « Bassy-de-Scissé », avant de reprendre son toponyme d’origine au début du XIXe siècle. Le village se trouve au cœur d’une zone très vallonnée. Il se compose d'un bourg et de plusieurs hameaux (Bassy, le plus au sud, Bonzon, le plus au nord, Boye, et La Verzée à l'ouest). C’est un village à l’activité viticole prononcée, la production étant majoritairement vinifiée à la coopérative de Lugny. Le village compte également quelques exploitations forestières ainsi qu’une activité artisanale développée. Saint-Gengoux-de-Scissé est également riche en patrimoine : : lavoirs de Boye et de Bonzon, sites souterrains de la grotte de l'Été et de la grotte de la Fuite, sous la crête séparant le hameau de La Verzée du bourg de Saint-Gengoux, maisons mâconnaises, tour de Bassy…

Au bourg, l’église du village mêle héritage médiéval et modernité. En effet, l’édifice actuel associe une large nef moderne à un chevet roman. Un premier édifice cultuel est mentionné à Saint-Gengoux dès 801 : ecclesia Sancti-Jangulfi. Au début Xe siècle, cet édifice est de nouveau cité : In Ciciaco villa… capella Sancti-Gengulfi martiris[4]. Vers 976/977, l’église est cédée en précaire avec ses terres et ses dîmes à un noble nommé Drogon et sa famille, contre un cens de deux deniers à donner au chapitre de Mâcon[5]. L’église pourrait avoir été reconstruite à cette époque. En effet, l’abside et la travée sous clocher romanes qui subsistent encore aujourd’hui semblent dater de la fin du Xe siècle. Cette datation est notamment suggérée par le décor primitif de l’abside, avec ses bandes et arcatures romanes sur modillons sculptés. Le clocher pourrait quant à lui avoir été en partie reconstruit au XIIe siècle, tout comme la nef romane aujourd’hui disparue. A cette époque, l’église est le centre de la paroisse de Saint-Gengoux et est à la collation du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon.

Dans les siècles qui suivent, l’église apparaît plusieurs fois dans différents pouillés : Ecclesia Cissiaci (avant 1412), Ecclesia Sancti- Gengulphi de Chissé (1513). En 1675, une visite pastorale rend compte de l’état de l’église, et mentionne que la chapelle Saint-Antoine, qui appartient au à Cluny et qui est située au sud de la travée sous clocher, est interdite d’accès car en trop mauvais état. En 1693, une autre visite réitère les observations sur le délabrement de la chapelle, et précise que son état de ruine menace d’entrainer l’édifice[6]. La paroisse de Saint-Gengoux compte alors 400 communiants, en comptant son annexe de Bonzon.

En 1864, l’église de Saint-Gengoux est délabrée et jugée petite pour le nombre de fidèles présents au village. Elle a vraisemblablement été peu entretenue pendant les décennies précédentes. Des plans et devis sont donc dressés par l’architecte Berthier, dans l’optique de rénover entièrement l’édifice. Le devis estimatif s’élève alors à 31 300 francs, honoraires non-compris[7]. Il est accepté par le Conseil des Bâtiments Civils en janvier 1865. Les travaux sont adjugés en octobre 1865 à Edouard Chevrier, entrepreneur à Pont-de-Vaux. Le devis final s’élève à 39 140.36 francs. L’église Saint-Gengoux est en partie reconstruite : le chevet roman est conservé à l’est (clocher et sa travée, abside), et une large nef rectangulaire avec collatéraux ainsi qu’une abside flanquée d’absidioles sont ajoutées à l’emplacement de l’ancienne nef romane. Le chevet roman est dès lors converti en sacristie. La nouvelle église est bénie dès le 20 mai 1867[8], mais les travaux ne sont réceptionnés définitivement qu’en 1869. Au final, la dépense totale s’élève à 30 912.24 francs, dont 1527.63 francs d’honoraires de l’architecte (et moins 1200 francs de matériaux de l’ancienne église cédés à l’entrepreneur pour ce prix). Les travaux sont financés par la Fabrique (1000 francs), par un don de Mme Billioud et son fils (1000 francs également), et par la municipalité.

Dès 1880, des travaux sont nécessaires sur la toiture. Les tuiles utilisées lors de la construction du nouvel édifice sont en effet de mauvaise qualité, comme le mentionne le maire dans une lettre au préfet. Ce dernier répond que c’est à la Fabrique de prendre en charge les travaux, dont la facture prévisionnelle s’élève à 200 ou 300 francs. En 1886, la Fabrique demande donc l’autorisation de vendre le retable de l’ancienne église, afin de réunir l’argent nécessaire, ce qui lui est accordé. Les travaux sont vraisemblablement réalisés par la suite. A la fin du XIXe siècle, de belles peintures ornementales viennent orner le chœur moderne de l’édifice.

Au début du XXe siècle, des fouilles[9] sont menées autour de l’église à l’occasion du déplacement du cimetière communal en dehors du bourg. Les abords de l’édifice sont assainis et deux statues sont retrouvées enfouies : une statue de sainte Catherine et une Pietà, toutes deux datées du XVe ou XVIe siècle. En 1919, de nouveaux travaux de réfection sont menés sur la toiture. Le devis initial de 4000 francs est revu à la baisse grâce à la réutilisation de matériaux provenant d’un appentis de l’ancien presbytère. Au final, 873.96 francs sont payés au couvreur Bonin, d’Azé, et 1229.70 francs sont payés à Claude-Marie Dumoulin, plâtrier-zingueur à Lugny[10]. En 1932, les parties romanes de l’église sont finalement inscrites au titre des Monuments Historiques.

En 1988, un projet de restauration est présenté. Les travaux commencent l’année suivante, sous la supervision de Mme Jousseau, représentant le cabinet d’architectes responsable du projet. Ces travaux mobilisent plusieurs entreprises : l’entreprise Virot, de Clessé , pour la réfection des toitures en lauzes ; l’atelier Griot, de Cluny, pour la réfection des corniches ; l’entreprise Merle, de Bussières, pour les travaux de couverture et de zinguerie. Le coût des travaux s’élève à 349 345.87 francs TTC. Les réparations sont financées grâce à deux emprunts communaux et des subventions du Conseil Général et des Bâtiments de France.

Depuis, l’édifice est régulièrement entretenu.

  • Saint Gengoux / Saint Gangolf d’Avallon :

Saint Gangulphus était un militaire bourguignon né près de Langres vers 702, au sein d’une famille de riches propriétaires terriens. Il prit part aux guerres de Pépin le Bref. Très pieux, son mariage malheureux avec une femme aux mœurs frivoles l’aurait poussé à se retirer dans un ermitage près d’Avallon. Il y vécut sobrement, offrant sa fortune familiale aux pauvres. Blessé par l’amant de sa femme venu pour le tuer au milieu de la nuit, saint Gangolf mourut en 760. Il est fêté le 11 Mai. Il est le protecteur des maris trompés.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

A l’origine, l’église Saint-Gengoux se composait d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré, et d’une abside à l’est. Une chapelle avait également été ajoutée au sud de la travée sous clocher, à une date inconnue. C’était un édifice roman assez typique de ceux que l’on trouve dans la région, sobre et modeste. Depuis la reconstruction partielle du XIXe siècle, seul le chevet roman a été conservé à l’est[11], accolé à une construction moderne massive à l’ouest, composée d’une nef avec collatéraux et d’une haute abside flanquée d’absidioles.


La façade de l’église est similaire à celle de l’église d’Azé. Elle est séparée en trois parties par des contreforts à talus, les parties latérales ne comprenant qu’une large baie plein cintre chacune. La partie centrale est quant à elle inscrite dans une bande creusée dans la maçonnerie, qui se termine en haut du pignon par une frise d’arcatures sur modillons. Un large portail en plein cintre dont le tympan est nu constitue l’entrée principale de l’édifice. Son arc retombe sur de fines colonnes latérales aux chapiteaux sculptés. Un triplet de baies surmonte le portail. La baie médiane est plus haute que les autres et encadrée par de petites colonnettes. Une fine ouverture se trouve en haut du pignon. La pointe de ce dernier est coiffée d’une petite croix de pierre.

La nef est composée d’un vaisseau central et de collatéraux plus bas. Elle compte quatre travées et une demi-travée formant porche. Chaque travée et percée d’une large baie plein cintre, tant au niveau des bas-côtés que des murs gouttereaux, en hauteur. Des contreforts à talus épaulent les murs. Au nord, une petite porte constitue le second accès à l’église, au-dessus d’une volée de marches. A l’est, la dernière travée de la nef est directement suivie par une absides et des absidioles latérales. Semi-circulaires, elles sont aussi haute que les parties qui les précèdent. Un large oculus est percé au-dessus de la toiture de l’abside et éclaire la travée de chœur.

Le chevet roman est directement accolé à la construction moderne. La travée sous clocher est flanquée de mini-croisillons. Ceux-ci sont percés de très fines baies en plein cintre, et sont épaulés de contreforts. La travée supporte le clocher de plan carré. Ce dernier est composé d’une large souche aveugle et d’un étage de baies délimité par un cordon de pierre. Cet étage et percé d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur pilastre. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans. L’abside romane complète l’édifice à l’est. semi-circulaire, elle est percée de trois baies en plein cintre. La baie axiale est fine et murée, tandis que les baies latérales ont été agrandies à l’époque moderne. Ces dernières sont inscrites dans des bandes lombardes terminées par des arcatures retombant sur des modillons sculptés. Au sud, on distingue le contour d’une ancienne ouverture rectangulaire.

Les parties romanes sont couvertes de laves, supportées par une corniche en pierre plate pour l’abside et les mini-croisillons, et par une corniche à modillons nus pour le clocher. La partie moderne est entièrement couverte de tuiles. Cette toiture repose sur une corniche à modillons nus.


A l’intérieur, tout l’édifice est enduit. Si la nef est très sobre, tout le chœur est couvert de peinture ornementales colorées. Le vaisseau central de la nef ainsi que les collatéraux sont voûtés de compartiments d’arêtes séparés par des arcs doubleaux en plein cintre, ces derniers retombant sur des pilastres cannelés aux chapiteaux sculptés, en hauteur des murs de la nef, et sur des impostes dans les bas-côtés. Les trois parties de la nef communiquent via de larges arcades en plein cintre supportées par de grosses colonnes aux chapiteaux sculptés.

La dernière travée de la nef forme une travée de chœur. Si elle est à l’extérieur semblable aux autres, elle s’en distingue clairement à l’intérieur, notamment grâce aux peintures. La croisée s’ouvre par un arc triomphal en plein cintre reposant sur de hautes colonnes aux chapiteaux sculptés. Elle est voûtée d’une croisée d’ogives dont les nervures reposent aux angles sur de fines colonnes, elles-mêmes posées sur des culots sculptés des symboles des Evangélistes. Les bras de la travée de chœur sont quant à eux simplement voûtés d’arêtes, dans la continuité des collatéraux. L’abside moderne et les absidioles s’ouvrent par des arcs en plein cintres. Elles sont voûtées de cul-de-four et accueillent les autels principal et latéraux. Dans l’abside, le maître-autel masque une porte ménagée dans le mur, intégrée dans les peintures ornementales. Cette porte mène au chœur roman.

La travée sous clocher forme une sorte de sas. Elle est voûtée d’un berceau en plein cintre, renforcé au nord et au sud par d’épais arcs de décharge qui forme les mini-croisillons. La corde de la cloche pend de la voûte, sur laquelle on aperçoit également des traces de peintures anciennes rougeâtres. Une large porte en bois mène à l’abside. Celle-ci est voûtée d’un cul-de-four en plein cintre et sert se sacristie. Elle n’abrite qu’un large meuble de rangement masquant la baie axiale.

Inventaire décor et mobilier

  • Décor de l’abside : bandes et arcatures lombardes, modillons sculptés (masques, animaux)
  • Décor du clocher : baies géminées, corniche à modillons
  • Peintures modernes dans le chœur, de la fin du XIXe siècle[12].
  • Chapiteaux sculptés modernes
  • Culots sculptés des symboles des Evangélistes (croisée)
  • Maître-autel en pierre. L’antependium est orné du Christ entoure de saint Paul et saint Pierre.
  • Autel moderne
  • Autels latéraux
  • Statues[13] :

Sainte Fatima

Saint Antoine de Padoue

Pietà en pierre, XVe-XVIe siècle (statue trouvée enfouie dans le terrain autour de l’église, ancien cimetière communal)

Sainte Catherine, statue en pierre du XVe-XVIe siècle (statue trouvée enfouie dans le terrain autour de l’église, ancien cimetière communal)

Vierge à l’Enfant

Femme en prière

Sainte Thérèse de Lisieux

Sacré-Cœur

Sainte Barbe

Saint Charles Borromée

Saint Vincent

Saint Joseph

Christ en Croix en bois peint, XVIIIe siècle

  • Toile peinte représentant saint Gengoux en soldat romain, XVIIIe siècle (autel latéral)
  • Consoles sculptées et moulurées
  • Crucifix
  • Confessionnal en bois
  • Chaire à prêcher en bois sculpté
  • Chemin de croix en relief
  • Bénitiers sur pied en pierre : cuve octogonale ornée de croix, sur un pied en forme de colonne (torsadée ou cannelée) au chapiteau sculpté
  • Cuve baptismale en marbre
  • Bénitier encastré
  • Vitraux modernes, motifs géométriques
  • Dalles funéraires, XVIIIe siècles (nef)
  • Cloche installée en 1948

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

Travaux d’entretien

1865-1869 : reconstruction de l’édifice ; construction moderne accolée au chevet roman

Vers 1886 : réfection de la toiture

Fin du siècle : ajout du décor peint qui orne le chœur moderne

XXe :

Début du siècle : fouilles des abords de l’église lors du déplacement du cimetière communal en dehors du bourg

1919 : nouvelle restauration de la toiture

1948 : installation de la nouvelle cloche

1989 : reprise de la toiture

Travaux d’entretien

XXIe :

Travaux d’entretien

  • Etat :

L’église est en bon état général. Toutefois, une restauration intérieure serait bienvenue (reprise des enduits et peintures notamment).

  • Classement :

Les parties romanes sont inscrites au titre des Monuments Historiques depuis 1932 (chœur, clocher, abside).

Actualités

Pour suivre, l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie de Saint-Gengoux-de-Scissé.

Site internet de la mairie

L’église accueille régulièrement des concerts.

Visite

L’église est généralement fermée. Pour préparer une visite, contacter au préalable la mairie.

L’édifice n’est pas adapté aux personnes à mobilité réduite (marches aux deux entrées).

Association engagée

A Saint-Gengoux-de-Scissé, aucune association n’est exclusivement dédiée à l’église et à sa préservation.

Toutefois, plusieurs associations organisent diverses activités culturelles au village, et notamment des concerts à l’église.

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • GROSBON, Alphonse, Mon Saint-Gengoux, avec mes souvenirs et ceux qui m'ont été contés (textes transcrits par Noëlle Proutry), Société des amis des arts et des sciences de Tournus, 2006.
  • MAURICE, Marguerite, La riche histoire de Saint-Gengoux-de-Scissé, Foyer rural de Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Gengoux-de-Scissé, 1984.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1973 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Saint-Gengoux-de-Scissé

  • Fiche de l’édifice sur Monumentum (photos) :

Eglise de Saint-Gengoux-de-Scissé

Propriétaire / Contact

Commune de Saint-Gengoux-de-Scissé

03 85 33 20 61

mairie.stgs@wanadoo.fr

Site Internet

Patrimoine local et/ou folklore

Eglise romane mentionnée pour la première fois au Xe siècle. Elle est cependant vraisemblablement reconstruite à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle.

Le site de l’église avec ses abords est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1945, et l’abside depuis 1946. L’édifice abrite plusieurs chapiteaux sculptés romans et un linteau de même époque.

Edifice roman dont la date de construction est incertaine : un premier édifice est vraisemblablement bâti au Xe siècle, puis en partie reconstruit au XIIe siècle.

Délaissée pendant plusieurs siècles, la petite chapelle a récemment été entièrement restaurée.

Eglise romane édifiée en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.

Rénovée plusieurs fois au XIXe siècle, elle garde un profil roman typique, trapue et solide.

Elle est classée Monument Historique depuis 1979.

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  3. Rigault
  4. Ibidem
  5. Oursel
  6. Ibidem
  7. Ibidem
  8. Une plaque commémorative de la bénédiction est accrochée dans la nef
  9. Oursel
  10. Ibidem
  11. Il sert désormais de sacristie
  12. Une description détaillée de ces peintures est faite dans l’inventaire du couple Oursel
  13. Inventaire non-exhaustif