Eglise Saint-Amour à Saint-Amour-Bellevue : Différence entre versions
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− | + | '''L’église paroissiale Saint-Amour''' est située à [[Saint-Amour-Bellevue]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgohne-Franche-Comté. Dédiée à un soldat de la légion thébaine, elle se trouve à l’emplacement d’un premier édifice préroman, présent au Xe siècle. Il s’agit à l’origine d’une simple chapelle. L’église est probablement reconstruite en style roman au début du XIIe siècle, période à laquelle est sculpté le « Christ de Saint-Amour », Christ en Gloire qui devait orner une tombe seigneuriale. Sa composition, inhabituelle, est énigmatique. Il est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1928. De l’édifice du XIIe siècle, seules l’abside et la travée sous clocher demeurent. La nef de l’église est agrandie à la fin du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, elle est rénovée dans un style néo-roman et prend son aspect actuel : une large nef avec bas-côtés, suivie d’un transept dont les bras sont formés par deux chapelles, et d’une abside. L’église est ornée d’une statuaire nombreuse et variée. Les décorations de l’édifice sont également remarquables. Dans le chœur et l’avant-chœur, l’abbé Braqui, curé de la paroisse de 1909 à 1939, a réalisé plusieurs peintures après la Première Guerre Mondiale. Celles-ci représentent dans le chœur un Christ en Majesté, et dans l’avant-chœur des personnages bibliques. Au-dessus de l’arc triomphal est représentée la scène du Jugement Dernier. |
Version du 30 septembre 2019 à 10:02
L’église paroissiale Saint-Amour est située à Saint-Amour-Bellevue, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgohne-Franche-Comté. Dédiée à un soldat de la légion thébaine, elle se trouve à l’emplacement d’un premier édifice préroman, présent au Xe siècle. Il s’agit à l’origine d’une simple chapelle. L’église est probablement reconstruite en style roman au début du XIIe siècle, période à laquelle est sculpté le « Christ de Saint-Amour », Christ en Gloire qui devait orner une tombe seigneuriale. Sa composition, inhabituelle, est énigmatique. Il est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1928. De l’édifice du XIIe siècle, seules l’abside et la travée sous clocher demeurent. La nef de l’église est agrandie à la fin du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, elle est rénovée dans un style néo-roman et prend son aspect actuel : une large nef avec bas-côtés, suivie d’un transept dont les bras sont formés par deux chapelles, et d’une abside. L’église est ornée d’une statuaire nombreuse et variée. Les décorations de l’édifice sont également remarquables. Dans le chœur et l’avant-chœur, l’abbé Braqui, curé de la paroisse de 1909 à 1939, a réalisé plusieurs peintures après la Première Guerre Mondiale. Celles-ci représentent dans le chœur un Christ en Majesté, et dans l’avant-chœur des personnages bibliques. Au-dessus de l’arc triomphal est représentée la scène du Jugement Dernier.