Vérosvres
Vérosvres | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | PETR Mâconnais Sud Bourgogne |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | La Chapelle-de-Guinchay |
Intercommunalité | Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais |
Code Insee, postal | 571 / 71220 |
Habitants | 457 habitants au 1er janvier 2021 (Vroulons) |
Site web | https://www.verosvres.fr/ |
Vérosvres est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté, située dans les monts du Charolais, entre les montagnes de Suin, de Botey et le col des Vaux.
Sommaire
Situation administrative
Vérosvres est une commune rurale de Saône et Loire, d'une superficie de 2 296 ha, située aux confins du Charolais et du Mâconnais, à 15 kms de Charolles, 30 kms de Paray-le-Monial et 40 kms de Mâcon.
Jusqu'en 2015, comme ses voisines Beaubery, Suin et Sivignon, elle fait partie du canton de Saint-Bonnet-de-Joux et dépend de la sous-préfecture de Charolles.
Les 3 autres communes limitrophes : Trivy, Dompierre-les-Ormes et Montmelard sont du canton de Matour, arrondissement de Mâcon.
Avec le redécoupage des cantons, Vérosvres se trouve à l'extrémité ouest d'un canton tout en longueur de l'est à l'ouest celui de La Chapelle-de-Guinchay, commune située à l'extrémité sud-est.
Les nouveaux cantons ne sont plus un bassin de vie mais une addition de nombres d'électeurs pour l'élection des conseillers départementaux.
Pour l'élection des députés, Vérosvres continue de voter dans la circonscription de Charolles.
La collaboration entre communes passe par les intercommunalités.
- Janvier 2003 : création de la communauté de communes Val de Joux : 6 communes: Beaubery, Chiddes, Mornay, St Bonnet-de-Joux, Suin et Vérosvres puis Mornay.
- Après 10 ans de bon fonctionnement, suite à la nouvelle législation, cette com-com est trop petite pour perdurer.
- Avant cette échéance, les élus de Vérosvres se sont posé des questions et le 25 juillet 2011 le conseil municipal a exprimé, à une très forte majorité, le souhait d'un rattachement à la communauté de communes de Matour et sa région, rattachement qui sera effectif le 1er janvier 2014.
- Puis il faut encore grossir
Le 1er janvier 2017, la communauté de communes de Matour fusionne avec celle du Mâconnais-Charolais (Tramayes) pour créer la communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais. Pour les finances, Vérosvres dépend successivement de la percertion de St Bonnet-de-Joux puis de la trésorerie de Charolles et depuis le 1er janvier 2021 de la trésorerie de Cluny.
Les habitants de Vérosvres sont appelés Vroulons et Vroulonnes. On en compte 457 en 2021. Ils étaient 555 en 1968, 402 en 1999 et dépassaient les 1100 en 1911.
Depuis 2019 la commune de Vérosvres a son logo. (bm 2019 p5 : https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2019-bulletin-municipal-verosvres.pdf)
Histoire et patrimoine
Etymologie
- Etymologie du nom Vérosvres
Le nom du village de Vérosvres pourrait tirer son origine du gaulois vérobriga "véro" vrai, bon et "briga" forteresse, ce qui signifirait "bonne forteresse". La première mention du lieu : "veraurus" remonte au XIème siècle.
- Etymologie des hameaux
La commune était constituée d'un bourg et de plusieurs hameaux ou villages : Bel-Air, la Burtinière, les Brosses, les Bruyères, le Charme, les Champs, Chevannes, Corcelle, Drompvent, les Ducs, les Goujats, Hautecour, Haut-des-Forêts, les Janots, Lavau, Montot, les Moreaux, les Pierres, les Essertines, les Terreaux, en Sarre et les Vaux.
Les Bruyères accueillait les foires au milieu du XVIII, suite à la construction sous Louis XV de la route royale Nevers Genève. Les aménagements imposants y sont toujours visibles: auberges, relais de poste; écuries, remises.
Le lieu-dit Sermaize paraît se rapporter à un poste de Sarmates établi à proximité de la voie gallo-romaine Suin-Roanne.
Depuis le XVe siècle, presque tous les hameaux ont, sur les terriers (registres), les noms qu'ils portent encore aujourd'hui. Certains proviennent de lieux caractéristiques ou de noms d'anciens habitants : ainsi les Ducs, les Goujats et bien d'autres.
En 1870 lors de la construction de la gare, la compagnie du chemin de fer, s'autorisa semble t-il, de dénommer et orthographier le nom de la station << les Terreaux >> , comme la place des Terreaux de Lyon dont les concessionnaires étaient originaires.
Chronologie
- Epoque gauloise : mention du village sous le nom de Vérobriga
- Epoque romaine : sous le nom de Véreaurus
- Epoque féodale :
- - Construction d'un château-fort au lieu-dit du Terreau,date non déterminée (2 tours, fossés et quelques murailles encore existantes)
- - lX-Xème siècle : VEROSVRES est érigé en paroisse, construction de l'église primitive sur un terrain du chatelain du Terreau
- Avant le XlVème : le château remanié et son domaine sont établis en seigneurie
- XVème : Vérosvres ressort de 2 baillages (Charolles et Mâcon) et de 2 châtellenies (Artus et Bois-Ste-Marie)
- XVIème : en 1570 lors des guerres de religion, l'armée de COLIGNY (2000 hommes) attaque et pille le château du Terreau, l'un ses soldats est le futur roi Henri IV
- XVIIème :
- - En 1670 la paroisse de Vérosvres dépend du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré de Bois-Ste-Marie
- - En 1647 naissance de Marguerite Marie ALACOQUE Vérovres (Les Janots)
- XVIIIème :
- - Jusqu'en 1783 Vérosvres est partagé entre les recettes de Charolles et de Semur-en-Brionnais
- - 2ème moitié du 18ème sous Louis XV construction de la voie royale Nevers Mâcon, classée en N79 (devenue route touristique). Le champ de foires de Hautecour est relocalisé aux Bruyères.
- - En 1760 aggrandissement de l'église paroissiale
- - Jusqu'en 1789 partagé entre le baillage de Charolles et celui de Mâcon
- - En 1790 intégré au canton de St-Bonnet-de-Joux
- XIXème :
- - 1870 ouverture de la ligne de chemin fer Mâcon - Paray-le-Monial fermée en 1953
- XXème :
- - En 1911 au recencement, Vérosvres compte 1144 habitants
- - En 1920 Lucien VILLARS publie la "Monographie de la commune de Vérosvres"
- XXIème
- - Création en janvier 2003 de la communauté de communes Val de Joux entre les 6 communes : Beaubery, Chiddes Mornay, St-Bonnet-de-Joux, Suin et Vérosvres
- - 1er janvier 2014 rattachement à la communauté de communes de Matour et sa région
- - 1er janvier 2017 fusion de la communauté de communes de Matour avec celle du Mâconnais-Charolais (Tramayes) pour créer la communauté de communes de St Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais
Histoire locale
Les archives permettant de documenter utilement font défaut, et rendent les datations peu précises parfois. Toutefois l'histoire de Vérosvres est intimement liée à celle du château du Terreau. Les rares données les plus anciennes sont dans la chronologie ci-dessus.
Château du Terreau et autres maisons-fortes
- L'étymologie de Vérosvres fait référence au terme "forteresse", dès l'époque gauloise puis romaine. Les traces écrites les plus anciennes sont antérieures au XIVème siècle. Il est fort probable qu'à cette période, la première église construite le fut sous l'égide d'un des premiers châtelains du Terreau. Les actes notariaux, les données administratives et judiciaires, sont très précieuses pour la connaissance de l'évolution historique locale.
- Vérosvres comptait:
- -un autre château sur son territoire aux Pierres
- -des maisons-fortes : tour de Chevannes, Hautecour, les Essertines, Montot, aux Jeannots la maison Alacoque
- -des chapelles : Drompvent (prieuré de chanoinesses nobles jusqu'XVIIème) aux Pierres (détruite sans doute au XVIème)
Droit de justice et devoirs
- Les XVème et XVIème siècles ont vu des troubles fréquents : rivalités locales entre seigneurs, et celles, de beaucoup plus grandes conséquences qui opposaient le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et le roi de France Louis XI. Jusqu'à la révolution les seigneurs locaux détenaient droit de justice sur leur domaine.
- Plusieurs terres relevaient du seigneur du Terreau. Les sentences judiciaires étaient prononcées par le juge du Terreau dans une salle d'audience située à l'Hautecour ou Hautecour. Les seigneurs du Terreau avaient haute moyenne et basse justice et pouvaient faire rendre des sentences de mort. A cet effet, une potence était érigée à demeure sur une terre appelée "La Pierre Plate". Aucun document ne nous révèle que celle-ci ait été utilisée, au moins depuis la fin du moyen âge.
- D'autres seigneurs de moindre importance : Les d'Essertines, les Droin des Pierres, les Bazas de Montot, le prieur de Dromvent faisaient rendre la justice sur leurs terres.
Rivalités entre les seigneurs du Terreau et celui du Villars
- A partir du milieu du XVème siècle les seigneurs de Villiers (nom de l'époque de ce hameau) de Montmelard et celui du Terreau se sont affrontés pendant presque 7 décennies jusqu'à l'irréparable. Ce dernier fut assassiné par les seigneurs de Villiers. Le jugement en réparation de l'homicide commis, attribua les terres et seigneuries de Chevannes, des Champs, de l'étang des Champs, de Hautecour et de Mont, à sa mère "la Dame du Terreau" qui était elle-même la propre soeur des coupables.
- Au cours de cette même période les seigneurs du voisinage eurent eux beaucoup à souffrir de la lutte engagée par Charles le Téméraire pour l'Indépendance de la Bourgogne, néanmoins celui du Terreau put éviter les horreurs d'un siège, bien que les terriers et autres documents du domaine furent détruits, perdus ou pillés. Les querelles entre les descendants des deux seigneuries ne s'estompèrent pas, pillages et agressions se renouvelèrent. A la fin du XVIème siècle et dans le contexte des guerres de religion les rivalités se ravivèrent encore.
Les guerres de religion
- Elles eurent aussi dans nos contrées, leurs regrettables retombées, conséquence du sectarisme et de l'intolérance réciproques.
- En 1570 l'amiral de Coligny, fort d'une armée de 2000 hommes, après avoir incendié et ravagé La Clayette, Bois-Sainte-Marie et Beaubery, se présente devant le château du Terreau. Le seigneur de l'époque, averti, s'est prudemment retiré en prenant garde de mettre en lieu sûr ses archives et possessions de valeur. Il faut noter que les deux ennemis s'étaient déjà combattus et à l'avantage du dit seigneur. Le château fut occupé 3 semaines durant et pillé. Cette petite armée comptait dans ses rangs le jeune prince de Navarre qui règnera plus tard sous le nom de Henri lV, et un autre prince, lui, de la Maison de Condé. Après cet évènement, illustrant, à minima les haines entre catholiques et protestants, l'amiral ne s'attarda pas dans le secteur, c'est Cluny et les trésors de l'abbaye, qu'il lui tardait de rejoindre. Suite à ces périodes troublées Pierre Le Roux le seigneur du Terreau, mourut en 1580.
- Les répliques des conflits liés aux luttes de pouvoir (seigneurs, duc, ou communautés religieuses) étaient subies également dans nos contrées profondes, par les populations locales laborieuses.
Guet et garde des chateaux
- Dans ces époques reculées (fin XVIème début XVIIème) la question de la surveillance des domaines était cruciale. Elle provoquait parfois des conflits entre les seigneurs. Ce fut le cas entre ceux de Corcheval (Beaubery) et du Terreau, qui se disputaient le droit sur les habitants du hameau de Chevannes mitoyen des deux fiefs, pour la garde et le guet ; chacun faisant valoir sa capacité à résister à l'ennemi. Vers 1600, le nouvel héritier du Terreau Jean Le Roux, entreprit des travaux pour améliorer la protection du château : construction d'une nouvelle tour et d'une galerie.
Héritiers ou acquéreurs du château du Terreau
- Après la révolution, la vente du château et son domaine comme bien national, s'effectua à Charolles le 26 fructidor de l'an III (1795).
- De très nombreux acquéreurs se succédèrent. En 1847, il fut racheté par Jean-François Prosper VILLARS avocat et maire de Mâcon. A son décès en 1901, il fut repris par son fils Lucien et restauré intérieur et extérieur. C'est à lui que nous devons l'édition de "La monographie de la commune de VEROSVRES". Puis son neveu René VILLARS qui fut maire de Vérosvres (1930-1959). Lui succédèrent sa fille Mme Solange ROBERT et enfin l'actuel propriétaire, Hervé ROBERT son propre fils. Depuis 1847 le château appartient aux descendants de la famille VILLARS.
Les Poilus de Vérosvres morts pour la France
- L'histoire des poilus de Vérosvres morts pour la France est en cours de rédaction et sera prochainement ajoutée sur cette page.
Monuments et vestiges
- L'Église
- en 1440 : mention d'une église sur le "terrier" de la paroisse de Vérosvres
- en 1670 : fait partie du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré de Bois -Sainte-Marie
- en 1760 : elle a été remaniée
- Juin 1865 : consécration de la nouvelle église construite entre 1858 et 1859
- Église, placée sous le vocable de Saint-Bonnet à l'origine puis de Saint-Laurent
- Un mot sur le marguillier du village. [1]
- Les cloches (bulletin paroissial octobre 1980, juin 1990, octobre 1995)
- La chaire (bulletin paroissial avril 1997).
- Le château du Terreau
- Description du château
- Le site se trouve à environ 800 mètres au nord-ouest de l’église actuelle. Ce château qui fut construit antérieurement au XIVe siècle, et qui fut rebâti et remanié à diverses reprises, n’a sauvegardé de ses parties les plus anciennes que deux tours, les fossés qui l’enserrent, et quelques murailles épaisses.
- Françoise VIGNIER, conservateur du patrimoine (Bourgogne), donne la description suivante :
« Cerné de fossés asséchés, le château consiste en un corps de logis principal et deux ailes en retour d’équerre encadrant une cour. Couverts de toits à croupes, ces bâtiments comprennent un rez-de-chaussée, un étage carré percé de baies à linteaux en arcs segmentaires et un étage de combles éclairé par des lucarnes à pignon découvert. Celle qui se trouve au centre de la façade du corps principal donnant sur la cour d’honneur est inscrite entre deux pilastres supportant un fronton cintré et flanqué d’ailerons. La façade ouest est flanquée sur ses angles de deux tours rondes à base légèrement talutée, vestiges de l’ancienne forteresse. A la tour sud-ouest est accolée une tourelle circulaire coiffée, comme elle, d’un toit conique. Une terrasse à balustrade, reliée au parc par un large pont de pierre, règne entre les deux tours.
Un pavillon du XIXe siècle à un sous-sol, deux étages carrés, un étage attique et un étage de comble sous un toit brisé, est adossé à l’aile nord. Il est percé à l’est d’une haute porte-fenêtre en plein cintre donnant sur un balcon courbe à appui-corps en fer forgé. - L’ensemble est précédé, au centre d’une grille, d’un portail à piédroits en bossages surmontés de lions porteurs des armoiries des THIBAUD de NOBLET et des SAULX-TAVANNES.
- Le château du Terreau, ses dépendances, la chapelle, le portail, les douves et le pont, ainsi que le parc à la française, sa charmille et ses éléments architecturaux et décoratifs sont inscrits monument historique par arrêté du 28 décembre 1984 ».
- Le premier possesseur connu du Terreau est Jean de LESPINASSE, seigneur de Montcerrier, qui hérita entre 1344 et 1350 de biens sis à Hautecour et au Charme. En 1372, Philibert de LESPINASSE et son frère Jean, se partagèrent l’héritage paternel. Philibert garda Sivignon et Jean reçut le Terreau.
- Le 29 mai 1380, Girard de LESPINASSE obtient, du comte d’Armagnac et de Charollais, l’investiture qui lui permet de porter le titre de seigneur du Terreau, approuvé par le duc de Bourgogne le 12 février 1395. Girard décède en 1437.
- Son fils Philibert de LESPINASSE hérita de la seigneurie. Il agrandit son domaine par des acquisitions à Suin et Beaubery. Philbert épouse en 1441 Perronnette de GROLÉE, dont il eut trois filles. L’une d’entre elles, Marguerite de LESPINASSE épousa en 1461, Pierre DUBOIS d’ANDELOT. Ils fixèrent leur demeure au Terreau, et après la mort de Philibert de LESPINASSE, ils devinrent les nouveaux seigneurs du lieu. Des difficultés devaient surgir peu après, entre Pierre DUBOIS d’ANDELOT et le seigneur de Villiers (ou de Villars, paroisse de Montmelard) ; ses héritiers les connaitront à sa suite jusqu’à la fin du XVIème siècle (voir chapitre Histoire locale).
- En 1477, après la défaite et la mort de Charles le Téméraire, le seigneur du Terreau devint vassal direct du roi. Pierre DUBOIS d’ANDELOT ne vit pas cette défaite ; il était mort en 1476, ne laissant qu’une fille Charlotte, qui épousa en 1479, Pierre le ROUX, natif d’Anjou. Par cette union, il devint seigneur du Terreau. Il obtint de faire dresser de nouveaux terriers en 1487 (les titres et papiers ayant été détruits pendant les luttes en Bourgogne). Pierre Le ROUX et Charlotte d’ANDELOT eurent six enfants. Pierre Le ROUX décède vers 1520, et les enfants étant encore mineurs, Charlotte d’ANDELOT, son épouse, repris le fief du Terreau, puis elle le céda ensuite à son fils Raymond le ROUX. Ce dernier épouse en 1529 Jeanne de MONTRENARD, et il donne dénombrement de tous ses biens, en 1539. Raymond Le ROUX agrandit considérablement le domaine du Terreau par différents achats traités avec des seigneurs du voisinage. Il mourut en 1544, laissant 3 enfants mineurs. Sa veuve Jeanne de MONTRENARD exerça quelque temps la seigneurie, puis l’abandonna vers 1560 à son fils Pierre Le ROUX. Ce dernier épousa à une date indéterminée Françoise de LEMPS, dame du Mouchet.
- Le château fut pillé en 1570 par les soldats de l’amiral de COLIGNY (voir chapitre Histoire locale). Il fut de nouveau pris et occupé en 1577. Pierre Le ROUX décède en 1580, laissant deux fils mineurs : Pierre et Jean, qui reçurent pour tuteur Jean-Baptiste de LOCATEL. En 1594, de nouveaux travaux de défense furent entrepris au château, avec la construction d’une nouvelle tour; cette demeure avait été en effet reconnue plus apte que les châteaux de Sivignon et de Corcheval à soutenir un siège.
- En 1606 Pierre Le ROUX, l’ainé des enfants abandonne tous ses droits à son jeune frère Jean.
- Jean Le ROUX devint dès lors le nouveau seigneur du Terreau. Il épousa en 1623, Couronne d’APCHON, et il mourut en 1632, instituant son frère ainé Pierre, héritier universel. Ce dernier fit en 1636, abandon de tous ses biens à sa belle-sœur Couronne d’APCHON, qui en 1635 avait épousé en secondes noces Jean ARLELOUP, seigneur et baron de Sainte-Péruse. Par cette union, ce dernier devint donc seigneur du Terreau. En 1641 il acquiert de Jacqueline du BOUCHET les terres, seigneurie et domaine de la Tour de Chevannes. Le 16 janvier 1642, il délégua Jean ALACOQUE, ancien curé de Vérosvres, grand-oncle de Marguerite-Marie, pour rendre foi et hommage au Comte de Charollais.
- Couronne d’APCHON, décède en 1648 et Jean ARLELOUP en 1655, laissant trois filles. L’ainée Gilberte ARLELOUP, née en 1636, épouse en 1654 Claude de THIBAUD, baron d’Esprés, qui devint seigneur du Terreau. Il était originaire des Ardillats, dans le Beaujolais. La famille THIBAUD de NOBLET allait garder la seigneurie jusqu’à la Révolution. Claude THIBAUD augmenta considérablement la seigneurie du Terreau. Il eut de son mariage avec Gilberte ARLELOUP cinq enfants. Par son testament de 1679, il institua pour son héritier universel, son fils ainé Claude-Hyacinthe. Il mourut à Vichy en 1688.
- Claude-Hyacinthe de THIBAUD de NOBLET, héritier de la seigneurie, ne s’établit point, et, suivant ses dispositions testamentaires, celle-ci passa en 1693 aux mains de son frère Philibert-Joseph.
- Philibert-Joseph de THIBAUD de NOBLET épousa en 1699 Henriette-Brigitte de MARTEL, qu’il laissa veuve en 1706 après avoir testé en sa faveur. Ils avaient eu trois enfants. Brigitte de MARTEL exerça la tutelle jusqu’à la majorité de son fils aîné.
- Claude-René de THIBAUD de NOBLET, marquis d’Esprés, épousa en 1734, Marie-Françoise-Ursule de SAULX-TAVANNES. Il employa 25 000 livres à la réédification partielle du château du Terreau en 1749 ; il fit bénir la chapelle par Mgr de MONTAZET, évêque d’Autun, le 16 juin 1752, et continua la modification du château et des jardins dans le goût du XVIIIe siècle. On remarque son écusson sur les grandes plaques de cheminée et sur le fronton de la fenêtre du milieu de la façade du château sur la cour d’honneur. Il décéda sans héritier direct, et le domaine fut repris par son neveu Claude-Marie-René-François de THIBAUD de NOBLET, marquis de La Roche-Thulon, qui fit continuer les aménagements du château avant d’émigrer à la Révolution.
- Le domaine et le château furent immédiatement séquestrés et vendus comme biens nationaux, le 26 fructidor an III. Un consortium comptant parmi ses membres, Vincent GÉNILLON, le célèbre curé de Saint-Point, s’en rendit acquéreur, mais rétrocéda rapidement les biens à Jean-Claude BATONNARD, « associé » de GÉNILLON dans la démolition de la grande abbatiale de Cluny, qu’ils avaient acquise d’autre part.
- Les propriétaires se succédèrent rapidement dans la première moitié du XIXe siècle : Nicolas-Amaranthe ROUILLET (qui fut maire de Vérosvres de 1813 à 1816), et Henriette BLOT, son épouse, Jean-Baptiste-Louis, marquis de SOMMYÈVRE, en 1821, Edouard-Denis du PÉAGE, puis Jean-François-Prosper VILLARS, avocat à Mâcon, conseiller général du département en 1847 ; ce dernier entreprit au château des travaux importants de conservation et de réparation. Il mourut en 1901 et fut inhumé dans le caveau sous la chapelle du château qu’il avait fait construire en 1872.
- Lucien VILLARS, l’un des 3 enfants survivants de Jean-François-Prosper, reçut le domaine du Terreau, par partage anticipé; il fit procéder à de nouvelles réfections du château, en 1888 et 1889, puis à une restauration complète, et transféra les vieux bâtiments de ferme greffés sur le château, à l’Ouest. C'est à Lucien VILLARS que nous devons l'édition de "La monographie de la commune de VEROSVRES". Après son décès en 1925, le château revint à son neveu René VILLARS, qui fut maire de Vérosvres (1930-1959). Lui succédèrent sa fille Mme Solange ROBERT et enfin l'actuel propriétaire, son fils Hervé ROBERT.
- Maison natale Ste Marguerite Marie Alacoque :
- La chambre de la bienheureuse date du XVIIe siècle et présente des peintures d'époque au plafond. Elle est aujourd'hui convertie en chapelle que l'on peut visiter librement.
- En face, le bâtiment où elle vécut après la mort de son père abrite la salle d'accueil des pèlerins où une vidéo de 13 mn raconte la vie de la Sainte et une grande cheminée d’origine occupe le mur du fond.
- L’habitation des parents de Marguerite se situait dans le pavillon au fond de la cour jouxtant le bâtiment d’exploitation.
- L'ancien château des Pierres à Verosvres [3]
- Il existait au hameau des Pierres, un château, à ce jour entièrement détruit.
- Le hameau des Pierres (en latin villagium de Petris), se situe à 2700 mètres au sud-ouest de l'église, près des hameaux des Ducs et de Dronvent. Le château était situé au Nord-Ouest du hameau, près d’une des dernières habitations.
- Sur le cadastre de Verosvres de 1813, l’ancien château était situé sur la parcelle 319 de la section I, qui appartenait à M. JOMAIN, huissier à Matour. Sur cette parcelle, il apparaît une tour isolée et deux corps de bâtiment, dont l’un accolé d'une petite tour qui a pu servir de cage d'escalier.
- L’abbé MAMESSIER dans son ouvrage « Parenté de la bienheureuse Marguerite-Marie ALACOQUE et Verosvres, sa paroisse natale » publié en 1879, indique que le château est complètement détruit, à l'exception d'une tour qui est située à quelque distance des bâtiments à fourrage.
- Lucien VILLARS, dans sa « monographie de la commune de Vérosvres », publié en 1920, signale aussi l’existence de cette tour.
- L’inventaire départemental des monuments et richesses d’Art du canton de Saint-Bonnet-de-Joux, publié en 1973, indique qu’à cette époque, il ne subsistait que quelques pans de murailles en ruine.
- Sur le cadastre moderne le château se situait approximativement sur l’emplacement de la parcelle 369, feuille 2, section 0I
- Les derniers vestiges "des Pierres", encore en élévation, ont été détruits dans les années 50. Actuellement, il est possible de recenser l'existence d'une cave, non encore comblée et d'un amoncellement de pierres regroupées en bordure d'un pré. Au sein de celles-ci, nous avons pu remarquer la présence d'un meneau en grès. Toute mesure est impossible du fait de la destruction du site.
- Il existe très peu d’indications à ce sujet. On sait que ce château comportait une chapelle. Le cadastre de 1813, montre qu’il devait comporter au moins 2 tours.
- On ne sait pas précisément quand ce château fut construit. L’inventaire départemental indique que ce château datait du Moyen-Âge, et qu’il a appartenu successivement à 2 familles : avant 1454, à la famille DESPIERRES, et de 1454 à 1701 environ à la famille DROIN.
- Plusieurs mentions de ce château sont faites dans les registres paroissiaux de Vérosvres et dans le terrier du château du Terreau.
- Il avait une justice seigneuriale composée d'un juge, d'un procureur d'office et d'un greffier. Les registres paroissiaux de Verosvres du 27 mai 1668 et du 8 janvier 1674 qualifient M. Benoit BONNIN procureur d'office de cette justice.
- Le terrier d'Amanzé de 1454, indique que la famille DESPIERRES, et particulièrement Guyot DESPIERRES, Girard DESPIERRES, Joannet DESPIERRES et Etienne DESPIERRES, possédaient en 1454 plusieurs immeubles au hameau des Pierres. Le terrier de 1539, établit que Jean DESPIERRES, Etienne DESPIERRES et Claude DESPIERRES, qui avaient vendu à la famille DROIN, plusieurs immeubles, demeuraient à Curbigny, près de la Clayette. D’autres membres de cette famille, s’établirent à Gibles. On ne sait pas si c’est la famille DESPIERRES qui a donné son nom au hameau, ou si c’est l’inverse.
- Jean DROIN, écuyer. Peut-être est-ce lui, ou son père, qui est mentionné au terrier d'Amanzé de 1454, comme propriétaire de plusieurs immeubles situés au hameau des Pierres, qu’il avait acquis de la famille DESPIERRES
- Guillaume DROIN et Philibert DROIN, son frère, tous les deux fils ou héritiers de Jean DROIN, figurent dans le terrier de 1538 comme propriétaires de plusieurs immeubles et bâtiments sis au hameau des Pierres. En 1517, Philibert DROIN, épouse Adrienne VOISIN.
- Pierre DROIN, fils de Philibert, juge des Pierres. Il épouse en 1550, Claudine DUCROUX
- Moïse DROIN, fils du précédent, notaire royal, mentionné dans un acte de 1585, comme seigneur de Montagny, dans le registre de Verosvres du 6 janvier 1612, comme mari de noble Étiennette de PIGNON. Dans un acte de baptême du 24 août 1613, il est qualifié noble Moïse DROIN, seigneur des Pierres.
- Philibert DROIN, neveu du précédent, et fils de Gabriel DROIN, seigneur de Villorbaine et docteur en médecine. En 1621, il était avocat au présidial et sénéchaussée de Moulins. Cette même année il épouse Elizabeth AUCLERC. En 1637, il est qualifié de d’écuyer et sieur des Pierres, et il vend l’office de conseiller du Roi, lieutenant général au présidial et sénéchaussée du Bourbonnais pour 45300 livres au Sieur AUBERY. Un acte de 1646, le qualifie d’écuyer, seigneur des Pierres et de Dromvent, et un autre acte des archives du château du Terreau du 10 février 1651 le déclare neveu de Moïse DROIN. Le registre de Verosvres du 5 septembre 1655, le qualifie de noble, seigneur des Pierres et de Dromvent, conseiller du roi en ses conseils d'État et privé, lieutenant général civil et criminel, enquêteur, commissaire examinateur pour Sa Majesté au bailliage du Charollais et président des États du pays. Il décède en 1666 à Bourbon-Lancy.
- Louis DROIN, fils du précédent, né vers 1625. Il est qualifié de noble et fils de noble Philibert DROIN par les registres de Verosvres de 1651, seigneur des Landes par le registre du 22 décembre 1652, et seigneur des Pierres, d'Igé et de Villorbaine, paroisse de Mornay, enfin lieutenant général au bailliage du Charollais par le registre du 5 mars 1678. Il épouse en 1654 à Cluny, Philiberte de LAMARTINE, née vers 1624 et fille d’Etienne de LAMARTINE et Anne GALOCHE (qui sont aussi les ancêtres du poète Alphonse de LAMARTINE). Philiberte de LAMARTINE était veuve d’Antoine de la BLETONNIÈRE. Louis DROIN fit l’acquisition du fief d’Igé en 1659. Il a été enterré dans la chapelle du prieuré de Dromvent, paroisse de Verosvres, le 15 février 1697, âgé de 72 ans. Sa femme, Philiberte de LAMARTINE a été inhumée dans la susdite chapelle du prieuré de Dromvent le 4 février 1689. De leur mariage sont issus 3 fils qui moururent jeunes et 3 filles dont aucune ne resta aux Pierres. Le dernier document qui cite cette famille à Vérosvres est un acte de baptême de 1701, dans lequel Marie-Marguerite DROIN, fille de Louis et de Philiberte de Lamartine, est cité comme marraine. Louis de la BLETONNIÈRE, fils issu du premier mariage de Philiberte de LAMARTINE, devint le seigneur d’Igé, et il reçut également de son beau-père le fief des Pierres. Marianne et Marie-Marguerite DROIN, renoncèrent à tous droits sur la seigneurie des Pierres, moyennant une pension viagère de 200 livres, et la jouissance d’une maison à Cluny. La 3ème fille de Louis DROIN, Claudine-Elisabeth, épousa Pierre de la SOUCHE, seigneur de Crary à Ozolles.
- Il semble donc que dès le début du XVIIIème siècle, le château des Pierres fut inhabité et laissé à l’abandon. En effet les membres de la famille de La BLETONNIÈRE, qui avaient le titre de seigneur des Pierres, résidaient à Mâcon et dans leur château d’Igé, mais pas à Vérosvres.
- Drompvent [3]
- Situation
- Le hameau de Drompvent (en latin Dromvantum) est situé à flanc de colline à 3,5 km environ au sud du bourg de Vérosvres, et à 600 m environ du hameau des Ducs. On rencontre aussi le nom sous la forme « Dromvent » ou « Dronvent ». Il domine la vallée où coule le ruisseau des Pierres. La région est montagneuse et recouverte de forêts.
- La famille de Dromvent
- Il existait autrefois une famille « de Dromvent », citée à plusieurs reprises du XIVème au XVIème siècle, sans que l’on sache si c’est la famille qui a donné son nom au hameau, ou l’inverse. On trouve par exemple :
- - Le 26 mai 1395, dénombrement du donné par Margueritte et Jeannette, demoiselles, filles de feu Richard de Drompvent, damoiseau et Guichard de Vaux, « comme mary de la ditte Jeannette » ; à savoir leur terre de Drompvent et de Rossie; item, la maison forte de Corchenez et ses dépendances, situé ès paroisse de Baubry et Verosvre, comme héritières de Guicharde du Bois, damoiselle, leur ayeulle; item, de la maison et pourpris et dépendances du Bois. Ce Richard ou Guichard de Dromvent était possesseur d’un fief relevant du comté de Charolais, et était lui-même fils de Jehan de Dromvent [7]
- - Cette même Jeanne ou Jeannette de Dromvent, reconnaît en 1407 tenir en fief de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, la grande tour carrée de la maison forte de Corcheval[4]
- - Marguerite de Dromvent, femme de Jean de Penceton, seigneur du Pas à Montmelard, qui vend en 1528 une maison qu’elle possédait à Dompierre-les-Ormes[4]
- - Louis de Dromvent, seigneur du Pas (Montmelard), cité en 1537[4]
- - Agnès de Dromvent, cité en 1568 comme veuve de Claude de Fautrières d’Audour [4]
- - Françoise de Dromvent, citée en 1574 comme veuve de noble Luc du Crot [4]
- Au XVIIème siècle, Moïse DROIN, puis Philibert DROIN, son neveu, puis Louis DROIN, fils de Philibert, furent seigneurs des Pierres et de Drompvent.
- Il y avait autrefois dans ce hameau un prieuré. ll ne reste aucun vestiges d’une maison seigneuriale. Il est probable qu’elle se trouvait à proximité du prieuré dont il ne subsiste qu’une chapelle en ruine, datant de la fin de la période gothique. Un groupe d’habitations, encore visible sur le cadastre napoléonien, ont été détruite depuis.[8]
- Il existait autrefois une famille « de Dromvent », citée à plusieurs reprises du XIVème au XVIème siècle, sans que l’on sache si c’est la famille qui a donné son nom au hameau, ou l’inverse. On trouve par exemple :
- Historique du prieuré
- On sait peu de choses sur ce prieuré, si ce n’est qu’il dépendait primitivement de la congrégation des « ermites » de Saint-Germain-en -Brionnais. Il était placé sous le patronage des saints Eloi et Martin. En 1753, il apparaît uni au prieuré des chanoines réguliers de Saint- Sernin-du-Bois, en Autunois [1]
- Courtépée, ainsi que l’abbé Mamessier, déclarent que ce prieuré dépendait de l’abbaye de Lancharre (située actuellement sur la commune de Chapaize), mais ils ne citent pas leurs sources.
- Suivant l’Armorial de Bourgogne les armories du prieuré de Dromvent, étaient « d'or tranché de sable, à une croix de l'un en l’autre »
- Louis Droin, seigneur des Pierres et de Drompvent fut inhumé en 1697 dans la chapelle de Drompvent. Philiberte de Lamartine son épouse avait également été inhumée dans cette chapelle en 1689.
- Quelques prieurs de Drompvent[4]
- - Jean de Coligny en 1511
- - Guy Balay, prêtre, fils de Jean Balay, notaire royal à Dompierre-les-Ormes, en 1544
- - Claude de Laforest, qui fut curé à Dompierre-les-Ormes, en 1689
- - Archambaud Monnier de Boisfranc (1655-1725), seigneur de Lessard et curé de Dompierre
- - Joannin, curé de Saint-Jean-des-Vignes, près de Chalon-sur-Saône, en 1790
- Le prieur de Dromvent et les prieurs de Paray-le-Monial, de Charolles, de Bragny-en-Charollais et de Perrecy-les-Forges, avaient droit d'assister aux États du Charollais.
- État de la chapelle et du prieuré en 1790
- Selon le document : « Visite faite par nous, maire et officiers municipaux de la paroisse de Vérosvres, de l’état actuel de l’église et cure de ladite paroisse de Vérosvres et la chapelle du prieuré de Drompvent, contenant l’inventaire des ornements et vases nécessaires au service divin ».
- (la première partie concerne l’église et la cure)
- De là nous étant transportés au lieu de Drompvent, dans la chapelle dudit lieu, nous avons reconnus :
- 1° La chapelle, dont la naife et le chœur sont en mauvais état, à cause de leur vétusté, ainsi que les portes. Les murs du sanctuaire ont été reconstruits à neuf il y a environ vingt-cinq ans. Les toits à thuile creuse, ainsi que la charpente sont en assez bon état. Au-dessus de la naife s’élèvent deux colonnes en maçonnerie, entre lesquels sont placées deux petites cloches.
- 2° Les ornement et vases pour le service divin consistent en un calice dont la couppe est d’argent doré, le pied en métal doré ; la patène paroit être d’argent doré ; trois chasubles complètes en camelot, dont deux de toute couleur et l’autre en noir, en bon état, avec leurs étoles et manipules.
- 3° Une aube en bon état ; deux cordons ; trois purificatoires ; un amict ; un corporal ; deux bourses ; un missel ; et deux burettes en étaing, le tout en assez bon état.
- 4° Bâtiments nécessaires au fermier, consistant en une maison basse, petit cellier à côté, grenier dessus, trois écuries, une grange, le tout couvert à paille et en très mauvais état, un capital de bestiaux en valeur de deux cent cinquante livres.
- …………………………………………………………………………………………………………………………………………….:.
- Fait et clos cejourd’hui vingt juin mil sept cent quatre vingt dix, par nous Jean AUDUC, maire de la municipalité, François PROST, Claude LARDY, Jacques GUILLOUX, pierre ARCHAMBAUD, officiers municipaux, en présence de Maître François-Marie LAGROST, notre procureur, nous étant soussignés avec notre secrétaire-greffier, à l’exception de François PROST et Claude LARDY, pour ne le savoir.’’
- En 1791, les bâtiments du prieuré furent vendus comme bien national à Joseph LAPALUS, fermier à Drompvent, et Claude JACQUET de Matour (AD71, série Q. Biens nationaux, district de Charolles : registre 2, acte 48). Les biens vendus sont désignés comme « un petit corps de ferme, et la Chapelle du prieuré de Drompvent[5]
- Note : Joseph LAPALUS (1748-1816), et Claude JACQUET (1757-1824), étaient beaux-frères. Claude JACQUET, originaire d’Aigueperse, s’installe à Drompvent, et les États de sections de 1818 associés au cadastre de 1813, indiquent qu’il était propriétaire de diverses parcelles dans ce hameau, dont la parcelle 133 de la section H (maison et cour pour 340 m2). Dans ce même document la parcelle 134 qui semble correspondre à la chapelle a pour propriétaire Jacques AUBAGUE et consorts[5]
- Description de l’état de la chapelle en 1973[1]
- De l’ancien prieuré de Dromvent, il ne subsiste plus que le chœur de l’église, et, au sud, des bâtiments en ruine qui peuvent avoir appartenu à l’ensemble conventuel.
- Le chœur, auquel donne accès un arc très aigu, soutenu par deux impostes à cavets, est appareillé de granit ; il est traversé, dans la maçonnerie qui ferme le chevet plat, par une bande chanfreinée à hauteur d’appui ; fenêtre rectangulaire, au Nord et au Sud.
- La charpente apparente est en voie d’écroulement.
- Note : sur le cadastre actuel, la chapelle est sur la parcelle 0110 de la section H. La comparaison du cadastre de 1840, avec le cadastre moderne, montre effectivement que plusieurs bâtiments proches de la Chapelle en 1818 n’existent plus.
- Les bâtiments communaux :
- - la mairie (bm 2004 p7)
- - la Poste (bm 2010 p26)
- - la salle communale (bp juin 1986)
- - les toilettes publiques (bm 2010 p4-5, 2011 p4-5)
- - le local commercial et l'atelier municipal.(bm 2014 p10,2015 p6à8, 2016 p6à9, 2017 p6)
- . https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2014-bulletin-municipal-verosvres.pdf
- . https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2015-bulletin-municipal-verosvres.pdf
- . https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2016-bulletin-municipal-verosvres.pdf
- . https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2017-bulletin-municipal-verosvres.pdf
- - la bascule. Elle a servi très longtemps pour le commerce de marchandises (foin, paille, céréales) et certains animaux vendus au poids (cochons, veaux, broutards). Au début des années 2000, avec les nouvelles technologies de pesage, elle n'est plus très utile, elle gêne la circulation sur la place. Elle est démontée, son mécanisme est conservé.
Ecoles
Plusieurs écoles ont existé dans la commune.
Au bourg :
- Les écoles publiques :
- - L'école de garçons
- En 1894, l'école communale située en direction du château accueille 133 élèves pour 2 classes.
- Le conseil demande à l'administration de créer un troisième poste d'instituteur et la commune entreprend la construction d'une classe supplémentaire côté nord. La bâtisse est agrandie sur toute sa hauteur. L'étage sert pour le logement des instituteurs. (bm 2004 p14-15) Photo de classe en 1950 (bm 2001 p20)
- La salle du milieu sera utilisée pour la cantine pendant de nombreuses années.
- Monsieur LACHARME arrive dans cette école en 1946 et y reste jusqu'à sa retraite en 1975. Aussi après son décès en 2020, le conseil municipal prend une délibération pour nommer l'école : Ecole François LACHARME.
- L'inauguration de la plaque a lieu le samedi 17 octobre 2020. (bm 2020 p12-13): https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2020-bulletin-municipal-verosvres.pdf))
- Il y a toujours 2 classes de primaire pour les enfants, garçons et filles de Vérosvres et Beaubery depuis la création du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) avec Beaubery, en 1993.
- - Une école publique de filles, route de Dompierre-les-Ormes, du début des années 1900 (bm 1999 p20-21) jusque dans les années 50.
- Après sa fermeture, les filles dont les parents veulent un enseignement laïc vont à l'école avec les garçons.
- En 1976, une école maternelle est installée dans les locaux jusqu'en 1993, avec la création du RPI, la maternelle est installée à Beaubery.
- Les salles de classe seront utilisées en salles de réunions et d'activités.
- Une école libre de filles, en direction de Beaubery, dirigée par les soeurs de St François d'Assise, avec 2 classes, elle accueille presque toutes les filles puis s'ouvre à la mixité.
Après une baisse significative des effectifs, l'école ferme en 1976. Puis l'association vend les bâtiments. Le produit de la vente est utilisé pour faire repeindre l'intérieur de l'église. Les travaux sont réalisés par l'entreprise Guilloux plâtrerie-peinture. (photo des élèves en 1943 bm 2002 p20) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2002-bulletin-municipal-verosvres.pdf
Au hameau des Janots :
- la maison natale de Ste Marguerite-Marie (bm 2016 p16-17)
https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2016-bulletin-municipal-verosvres.pdf
À la canonisation de Ste Marguerite-Marie Alacoque, en 1920, sa maison natale, jusqu'alors habitée par des fermiers successifs devient propriété de la "Bourgogne Immobilière" qui gère les biens de l'Evêché d'Autun.
La partie exploitation fut remplacée par une maison d'habitation telle qu'elle est encore aujourd'hui. Lorsque les travaux furent achevés, les soeurs de St François d'Assise, déjà implantées à Vérosvres, furent appelées par l'Evêque d'Autun en 1926, pour recevoir les pélerins et accueillir des jeunes filles du milieu rural.
C'est ainsi que s'ouvrit en 1932 un orphelinat, puis une école secondaire de 1940 à 1947.
De l'école ménagère au lycée professionnel
Répondant aux besoins du moment, les religieuses ouvrent, en 1947, un centre ménager agricole communément appelé "école ménagère" placé sous l'égide du Ministère de l'Agriculture et géré par un conseil d'administration.
Dans le souci constant du développement de la personne humaine, les religieuses accueillent d'abord des jeunes filles du monde rural, en alternance une semaine sur deux, leur inculquant, avec le français, le calcul, des notions d'hygiène, de puériculture, de nutrition etc...
Puis, à partir de la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans, le centre fonctionne à temps complet, incluant l'enseignement général avec la formation professionnelle.
L'école ménagère devient CERF (Centre d'enseignement rural féminin).
Les élèves peuvent alors se présenter, outre les examens professionnels : CAPA, BEPA services aux personnes, au certificat d'études primaires et brevet des collèges section technologique.
En 1989, s'ouvre la mixité. La même année, le centre s'oriente vers un cycle long : BTA services en milieu rural. Il permet l’accès aux concours d'entrée des écoles d'infirmier, d'aide soignant, de moniteur éducateur ou poursuite d'études : BTS.
En 1990, l'administration passe à une direction laïque sous la tutelle congréganiste.
Le CERF prend le nom de "Lycée Professionnel Privé Sainte Marguerite-Marie".
S'ouvre encore un centre de formation continue, qui prépare le BTS économie sociale et familiale - diplôme d'état de niveau III - ainsi que le CAP petite enfance, en 1 an. Par la suite, il est déplacé sur Mâcon pour la proximité des centres culturels, lieux de stage...
Dans les années qui suivent, cet établissement, avec des constructions nouvelles, accroît considérablement ses possibilités de développement et d'accueil.
Après avoir connu des années florissantes, ce lycée, en raison de la démographie, de la création de filières identiques alentour, de sa situation géographique en milieu rural... voit ses effectifs d'élèves diminuer progressivement, ce qui entraîne sa fermeture en 2015.
En 2020, l'Association diocésaine rachète les bâtiments ayant appartenu à l'Association du lycée. On peut espérer que de nouveaux projets se mettent en place.
Transports
La voie ferrée
La ligne de chemin de fer Macon-Paray-le-Monial fut mise en exploitation le 16 Août 1870 avec le passage de trois trains mixtes (voyageurs et marchandises) aller-retour par jour.
Dans les années 30, la voie ferrée est désertée au profit des voitures, des camions et surtout des autocars. Devant cette concurrence, le service voyageurs ferré est supprimé le 15 mai 1939 et remplacé par trois allers- retours quotidiens en cars par les transports Citroën de Lyon.
Le 1er décembre 1943, la pénurie d'essence rendant les transports routiers insuffisants, la SNCF adjoint une voiture voyageurs au train de marchandises mais ce service sera supprimé l'été 47 et remplacé par les navettes Citroën.
Et le 17 Août 1953 le dernier train quotidien de marchandises est à son tour supprimé marquant la fin de la voie ferrée à Vérosvres.
Le département s'étant rendu acquéreur de l'ancienne ligne, la gare et les passages à niveaux ont été démolis pour la construction de la route Express aujourd'hui appelée RCEA. (bm 2009 p16-17) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2009%20-%20bulletin%20verosvres-14.pdf
Loisirs et culture
Associations
https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative/associations
- Société d'intérêt local
Elle a pour but d'animer le village par ses manifestations depuis 1963 et organise :
- - le théâtre (en sommeil pour le moment )
- - la randonnée pédestre depuis 1975 et cycliste (VTT) 2015
- - la fête de l'Ascension (anciennement fête des Terreaux ) avec un concours de pétanque et l'entrecôte au grill en soirée
- - le foot depuis 1998 avec 1 ou 2 équipes qui jouent le dimanche matin sur le stade " René Villars " et organisent une choucroute dansante en mars et un tournoi en juillet
- - la fête Patronale le 2ème week-end d'août avec une animation l'après-midi et le réputé jambon à la broche en soirée
- - le téléthon depuis 1997 organisé conjointement par 3 associations (SIL, Société de Chasse et Club des Anciens)
- - des cours de gym les lundis soir et mardis matin
- - la danse country les mercredis et jeudis
- - la danse de Salon le mardi
- Amicale des Anciens crée en 1977 appelée club (bp février 1996)
- Société de Chasse.
À ce jour une quarantaine de chasseurs pratiquent leur sport favori. Quelques jeunes sont venus les rejoindre. Ils organisent une dégustation de boudin le 1er dimanche de mars et une soirée tête de veau le 3ème samedi de novembre. - Tarot vroulon né en 1990.
Une trentaine de passionnés se réunissent un vendredi sur deux d'octobre à avril. Quelques joueurs de Manille et belote les rejoignent. 1 ou 2 concours sont organisés dans l'année. - Restaurant scolaire (bp avril 1985)
- Garderie scolaire
- Sou des écoles du RPI Verosvres - Beaubery : association pour soutenir les projets pédagogiques des écoles culturels ou sportifs.
- Geneses (http://geneses.org/)
Activités
- Les marcheurs (bulletin paroissial octobre 1992)
- Les camps vroulons (bp 1976)
- Les conscrits
Personnalités liées à la commune
Une sainte et un prêtre missionnaire sont nés à Vérosvres
Marguerite Marie Alacoque : religieuse, née à Vérosvres en 1647, canonisée en 1920, et à l'origine du culte du Sacré-Cœur. (bm 2011)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite-Marie_Alacoque
Le 22 juillet 1647 : Marguerite Alacoque naît à Vérosvres ; c'est le cinquième enfant d’une famille qui en compte sept. Miraculeusement guérie de rhumatismes paralysants après avoir prié la Vierge, elle choisit d’adjoindre Marie à son premier prénom et d’entrer au couvent. À la Visitation de Paray, elle se sent accueillie par la voix du Christ lui murmurant : « C’est ici que je te veux. » Au terme de son noviciat, elle prend l’habit le 25 août 1671 avant de prononcer ses vœux perpétuels le 6 novembre 1672. Les apparitions se produisent dès 1673 et se poursuivent jusqu’à sa mort. Le Christ lui montre son cœur et lui dit notamment :« Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui ne reçoit d’eux en retour que des ingratitudes. »
Le Père Louis GUITTAT missionnaire en malaisie né en 1910 il est décédé en 2001.
https://www.visages-diocese-autun.fr/visage/guittat-louis/
Témoignage de son petit-cousin Pierre Bidaut:
<<Lors d'un de ses séjours sur sa terre natale, le Père Louis GUITTAT nous a raconté un moment dramatique de sa vie.
- En 1942 les japonais envahissent la Malaisie et toutes les îles avoisinantes. Arrivés dans son village, ils rassemblent tous les habitants sur la place, séparant les autochtones d'un côté, et les anglais à part, en vue de les fusiller. A ce moment l'abbé pense tout haut: "Eh bien ! Louis cette fois-ci, c'est terminé, tu ne reverras plus ni ton village, ni ton charollais". Or il se trouva à proximité un officier japonais qui, l'ayant entendu lui dit dans un parfait français: " Monsieur! mais vous êtes français, veuillez sortir du rang ". Fort surpris Louis s'adresse à cet homme qui lui donna cette explication. Il lui dit avoir fait une grande partie de ses études à Paris et avoir apprécié la France. Il avait d'autre part l'ordre d'éliminer les anglais et leurs ressortissants.
- En ces moments terribles la vie ne tenait qu'à peu de choses. Le père Guittat ne m'a jamais dit s'il avait remercié le Bon Dieu! >>
Des personnes renommées s'y sont installées:
- René FARGEOT (1937-1999) arrive à Vérosvres en 1966 Charpentes lamellé-collé
- Pierre Albuisson, né en 1952, artiste dessinateur et maître graveur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Albuisson
Bien d'autres figures de Vroules ont marqué les esprits :
- Les maires :
- René Villars : - propriétaire du château des Terreaux
- maire de Vérosvres de 1930 à 1959 - François Lacharme : maire de 1959 à 1995
SOURCE 1 Article détaillé dans le bulletin municipal de 2020 (voir page 12) : https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2020-bulletin-municipal-verosvres.pdf - André Desbois : maire de 1995 à 2001
- René Villars : - propriétaire du château des Terreaux
Dates | Maire | Commentaire |
---|---|---|
1790 | Jean AUDUC | 1er maire de Verosvres, cité dans un document du 20/06/1790 intitulé : "Visite faite par le maire et les officiers municipaux de Verosvres de l'état actuel de l'église et de la cure de ladite paroisse, et de la chapelle du prieuré de Drompvent"
Il est né en 1737 à Vérosvres et décédé en 1811 à Montmelard. Il fut marchand "Aux Ducs", puis arpenteur-géomètre à Montmelard. A son décès, il était maire de Montmelard. |
1795 | AUDUC | Sans doute le même que ci-dessus |
1800-1808 | François-Marie LAGROST | Né en 1752 à Vérosvres, décédé en 1817 à Vérosvres
Notaire à Vérosvres de 1786 à 1817 |
1809-1812 | Pierre GOIN | Né en 1762, décédé en 1834 à Suin
Notaire à Beaubery de 1786 à 1806, puis à Suin de 1806 à 1834 |
1813-1816 | Amaranthe ROULLIET | Négociant, né à Lyon en 1767, et décédé en 1855 à St Germain-en-Laye. Il a habité brièvement le château du Terreau qu'il avait acheté.
Son fils Pierre-Nicolas-Amaranthe ROULLIET est né à Vérosvres en 1810. Il fut professeur de dessin, artiste peintre et membre des académies des beaux arts de Modène, Nuremberg et Rome. https://fr.wikipedia.org/wiki/Amaranthe_Roulliet |
1816-1840 | Jacques GUILLOUX | Né en 1775 à Vérosvres, et décédé en 1860 à Vérosvres
Propriétaire cultivateur aux Essertines |
1840-1865 | Louis GUILLOUX | Cousin germain du précédent, né en 1800 à Vérosvres, et décédé en 1888 à Vérosvres.
Propriétaire cultivateur aux Ducs. |
1865-1870 | Jean-François-Prosper VILLARS | Avocat, propriétaire du château du Terreau qu'il acheta en 1847. Il est né en 1804 à Mâcon, et décédé en 1901 à Vérosvres.
Il fut secrétaire général de la Compagnie des Mines de Blanzy, et maire de Mâcon à 2 reprises. |
1870-1886 | Jacques GUILLOUX | Fils de Jacques GUILLOUX ci-dessus, né en 1816 à Vérosvres, et décédé en 1891 à Vérosvres.
Propriétaire cultivateur aux Essertines |
1886 | Joseph MARTIN | Propriétaire cultivateur aux Ducs, né en 1847 à Vérosvres, et décédé en 1922 à Vérosvres. |
1886-1892 | Henri GUITTAT | Propriétaire et meunier "aux Champs", né en 1844 à Dompierre-les-Ormes, et décédé en 1915 à Vérosvres. |
1892-1893 | Jean-Louis GOYARD | Propriétaire-cultivateur aux Pierres, puis au bourg de Verosvres
Il est né en 1856 à Vérosvres, et décédé en 1911 à Vérosvres Il était adjoint en mai 1892, puis fut élu maire le 09/10/1892, en remplacement de M. GUITTAT, démissionnaire |
1893-1904 | Henri GUITTAT | Voir ci-dessus. |
1904-1911 | Jean-Louis GOYARD | Voir ci-dessus. Élu maire en mai 1904 |
1911-1920 | Pierre AUDUC | Propriétaire-cultivateur aux Moreaux, né en 1867 à Vérosvres, et décédé en 1935 à Vérosvres |
1920-1929 | Jean-Pierre PROST | Boulanger, né en 1859 à Vérosvres, et décédé en 1929 à Vérosvres |
1930-1959 | René VILLARS | Banquier, né en 1882 à Montceau-les-Mines, et décédé en 1959 à Vérosvres, propriétaire du château du Terreau |
1959-1995 | François LACHARME | Né en 1920 à La Vineuse, et décédé en 2020 à Saint-Bonnet-de-Joux
Directeur de l'école de Vérosvres de 1946 à 1975, conseiller général de 1970 à 2001. |
1995-2001 | André DESBOIS | Ingénieur des mines, né en 1933 à Vérosvres, et décédé en 2001 à Vérosvres. |
2001-2014 | Pierre BIDAUT | Charpentier, né en 1948. |
2014-2023+ | Eric MARTIN | Cadre commercial en assurance, né en 1965. |
- Les employés communaux :
- - secrétaires de mairie
- - cantonniers
- - agents d'entretien et surveillance temps de midi à l'école
- - gardes-champêtre
- Les centenaires
- Etiennette MAZILLE née FAILLANT 1874-1976
- Colette PROST dite Céline 1896-1998 bm 1996 p19)
- Marie-Claudine THOMAS née MAROT 1896-1998 (bm 1996 p19)
- Germain RUSTE 1902-2003 (bm 2002 p15)
- Francine JEANDEAU née LITAUDON 1905-2010 (bm 2005 p5)
- Claudius RENON 1906-2009 (bm 2006 p19)
- François LACHARME 1920-2020 (bm 2020 p12-13)
Art et culture
Ce chapitre "art et culture" est en cours de rédaction et sera ajouté prochainement sur cette page. Les thèmes suivants seront notamment évoqués : poèmes, le patois, les petites anecdotes d'antan.
Le bulletin municipal.
Chaque année, on y trouve de nombreuses informations et photos : budget, état civil, travaux effectués, projets et renseignements pratiques.
On y parle aussi de la vie des associations, des artisans, de l'agriculture, de l'école, du fleurissement et on évoque la vie d'antan.
Le numéro 1 est celui de 1996. il a été réalisé sous la mandature d'André DESBOIS.
On peut lire les bulletins municipaux sur le site de Vérosvres, vie municipale. La parenthèse (bm....p..) indique l'année et la page. https://www.verosvres.fr/vie-municipale/bulletin-municipaux
Ginette CARETTE raconte Vérosvres en poésie :
- Vérosvres mon village (bm 1996 p16) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/1996-bulletin-verosvres.pdf
- Nostalgie (bm 1998 p18-19) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/1998-bulletin-verosvres.pdf
Bibliothèque
Vous trouverez les informations pratiques sur le site de la commune.
https://www.verosvres.fr/news/11/15/Horaires-de-la-bibliothèque
Créée en 1990 et ouverte le 17 mai de cette même année, la bibliothèque située au 1er étage de l'ancienne école de filles dans une pièce plutôt exiguë, accueillait déjà, par petits groupes le vendredi les classes maternelles et primaires, le mercredi tous les publics. Quelques années plus tard, elle s'est agrandie. Le nombre de volumes mis à disposition augmente régulièrement ; au dépôt de 500 livres prêtés par la bibliothèque départementale de Saône et Loire s'ajoutent chaque année les achats de la commune et les dons qui viennent grossir le fonds de documents.
En 1997, la commune de Sivignon souhaitant ouvrir sa propre bibliothèque est devenue relais de celle de Vérosvres qui a pour fonction de lui déposer un certain nombre d'ouvrages renouvelables environ 2 fois dans l'année.
En 2008, la bibliothèque s'installe dans de nouveaux locaux spacieux, clairs et fonctionnels situés près de l'école "François Lacharme", ce qui simplifie considérablement le déplacement des élèves. Avec le RPI, les maternelles sont regroupées à Beaubery et continuent à bénéficier durant quelques années d'un prêt de livres.
La bibliothèque évolue au fil du temps :
En 2016, l'informatisation a facilité considérablement la gestion des prêts, notre équipe solidaire et très motivée s'est investie dans cette tâche avec assiduité.
Fleurissement
Mme Gisèle LACHARME, épouse de Mr le maire, aimait la nature et se plaisait à jardiner. Elle a eu à coeur de fleurir le bourg, d'y faire planter des arbres.
Une équipe de bénévoles qui évolue au fil des années seconde le cantonnier pour la plantation et l'entretien des massifs. Les dépenses sont assurées par le budget communal.
Vérosvres participe au concours des villes et villages fleuris, dans la catégorie : villages de 250 à 500 habitants. La commune a toujours eu une place honorable et a obtenu le 1er prix départemental en 2018.
Pour 2020, pas de passage du jury en raison du contexte sanitaire, Vérosvres a reçu un prix pour ses 16 années de participation.
Economie
La vie économique vroulonne : https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative
Agriculture
La vie agricole vroulonne : https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative/agriculture-viticulture
Possibilité de trouver sur la commune : du miel, de la viande bovine, des produits laitiers, des œufs, de l'huile... directement chez le producteur. C'est un pays d'élevage bovin-viande. Certains agriculteurs pratiquent la vente directe.
Artisans et Commerçants
La vie artisanale et industrielle vroulonne : https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative/artisanat-industrie
La vie commerciale et les services vroulon : https://www.verosvres.fr/vie-economique-et-associative/commerces-services
- Albuisson Pierre : Artiste dessinateur, graveur de timbres (bm 2015 p10-11)
- Besson Bernard : Travaux forestiers (bm 2002 p19)
- Cinato Sofy : Sophrologie
- Da Costa Kevin : Plombier-chauffagiste (bm 2020 p37)
- Janin Olivier : Mécanique générale ( bul mun 2009 p18)
- Guilloux Patrice : Entretien espaces verts
- J.P Atelier : Créateur Illustrateur (bm 2013 p12)
- La Ch'tite Boîte : Menuiserie (bm 2019 P13)
- La Forge Vroulonne : Ferronnerie d'Art (bm 2019 p12)
- La Ronde des Ciseaux : Salon de coiffure (bm 2008 p10 + 2018 p14)
- Le P'tit Vroulon : Bar, snack, épicerie, dêpot de pain (bm 2016 p10)
- Loiseau Stéphane : Artisan créateur d'objets de décoration médiévale (bm 2018 p12)
- Machillot Christophe : Travaux forestiers
- Pierlot Monique : Ecrivain public,privé (bm 2014 p30)
- Rigby Anne : Artiste peintre (bm 2018 p13)
- Société Nouvelle Griffon : Maçonnerie
- Kelje : Formations ludopedagogiques (bm 2020 p38)
Industrie
Arbonis groupe Vinci : charpente lamellé collé. De l'entreprise familiale de charpente THOMAS à FARGEOT et ARBONIS
Après le décès de son mari, Mme Thomas femme au caractère dynamique, prit en main l'entreprise de charpente traditionnelle à laquelle elle collaborait déjà très efficacement, et la fit fructifier. En 1966, elle décida de prendre comme associé, monsieur René FARGEOT compagnon du Devoir (28 ans). Après quelques années de partenariat, il reprit l'entreprise à son compte qui devint Entreprise FARGEOT lamellé collé. A partir de 1975 avec la fabrication de charpentes en lamellé collé, l'effectif de 15 employés passa à plus de 50 en 1990. Au fil des années les qualifications obtenues, françaises et allemandes permirent l'accès à de nombreux marchés à l'étranger,Russie, Afrique, Espagne avec un bureau permanent à Barcelone.C'est une entreprise prospère, reprise en 1999 par GTM (Grand Travaux de Marseille) que transmit le regretté René FARGEOT quelques mois avant sa mort.
Puis GTM intégra le groupe VINCI société du CAC 40. A partir de ce moment d'autres entreprises de la filière bois sont venues grossir l'entité qui a pris le nom de ARBONIS implanté dans plusieurs régions de France et forte de plus de 300 personnes avec des bureaux d'études en conséquence. Cette nouvelle société s'étend à d'autres métiers du bois : façades, ossatures, modules, etc... pour compléter sa diversification. Espèrons que l'aménagement de la RCEA permettra l'accès aux grands convois qui sortent régulièrement des ateliers de Vérosvres.
L'évolution d'une petite entreprise familiale, intégrant un groupe international prouve bien que la valeur travail des ruraux est reconnue.
Espace et territoire
Situation géographique
Vérosvres est délimité par : les monts de Suin au Nord, Botey à l'Ouest, Drompvent au Sud, et par le col des Vaux à l'Est, dans les Monts du CHAROLAIS. Ces derniers constituent dans cette partie, la chaîne de partage des eaux qui alimentent les bassins du RHÔNE, côté Méditérranéen et de la Loire, côté Atlantique (+ photo panneau ligne de partage des eaux du col des Vaux). Cette situation en fait une des régions les plus accidentées et des plus pittoresques. C'est sur ces éléments paysagers que les nombreux chemins de randonnées dont le GR7, ont confirmé leur intérêt devenu touristique de nos jours. Par ailleurs, la commune est historiquement sur la limite des anciens comté du Mâconnais et du Charollais.
Géologie
Lecture du paysage par Henri Bonnot : comment la géologie influence les paysages, l'agriculture et l'habitat de Vérosvres
Si un seul mot devait être choisi pour résumer les roches existant sur le territoire de Vérosvres, c’est « GRANITE » qui devrait être retenu.
En effet, quand on consulte la carte géologique de Cluny au 1/50 000 (n° 624 ©BRGM, voir la figure 1 ci-dessous, extrait concernant Vérosvres), on constate que la totalité du sous-sol de la commune est constitué de granite, roche indexée.
Deux variétés de granite y sont distinguées (voir la la figure 2 ci-dessus)
- Le granite dénommé « faciès Corne d’Artus » est représenté par la couleur mauve sur la carte.
Ce granite franchement siliceux est à grain fin et plutôt pauvre en autres éléments chimiques. Ceci a pour conséquence qu’il est nettement plus dur que l’autre variété de granite. C’est pour cette raison qu’il constitue les reliefs principaux, en particulier le mont Botey. Cette relative dureté du granite fait qu’il résiste bien à l’altération et apparait dans le paysages sous forme d’amas de blocs plus ou moins arrondis dénommés chaos granitiques (voir figure 3 ci-contre). Une autre conséquence est que ce granite donne par altération des sols très acides qui ne favorisent pas l’agriculture. C’est pour cette raison qu’il est couvert de massifs forestiers, surtout des résineux (sapinières de Douglas). Ce granite va également constituer l’ossature la ligne de crête des Monts du Charolais qui constitue la ligne de partage des eaux Méditerranée-Atlantique à l’est de la commune.
- Le granite dénommé « faciès Montmelard » est représenté par la couleur rose saumon sur la carte. C’est un granite moins siliceux à grain moyen et plus riche en éléments chimiques variés. Ce chimisme fait qu’il est relativement moins dur que le précédent, il constitue donc les parties basses du relief. Il donne par ailleurs des sols au chimisme moins acide et plus varié, c’est pourquoi l’agriculture peut mieux s’y développer. Historiquement, ces sols ont permis l’installation de la polyculture voisinant avec le bocage qui servait de pays naisseur à la race bovine charolaise. Les animaux étaient ensuite engraissés dans les prairies beaucoup plus riches du Charolais de la plaine et du Brionnais situés plus à l’ouest, en se rapprochant de la Loire.
Une autre conséquence de l’omniprésence du granite à Vérosvres est un habitat dispersé pour la raison suivante. L’altération superficielle du granite donne de l’arène granitique dénommée « grès » ou « cran » en langage local. Cette arène est friable (elle est utilisée pour cette raison comme couche superficielle dans les cours et chemins) et franchement perméable. Son épaisseur est de quelques mètres à parfois plusieurs dizaines de mètres, ce qui permet à de petites nappes d’eau souterraine de s’y installer. Comme de plus, l’arène peut être assez facilement creusée, la population a pu de tous temps y installer des puits un peu partout donnant des débits assez faibles mais de façon permanente. Ceci explique que l’habitat est relativement dispersé sur la commune de Vérosvres comme d’ailleurs dans l’ensemble des Monts du Charolais granitiques, chaque maison ayant son propre puits. C’est pour la même raison qu’on trouve aussi de nombreuses petites carrières d’extraction de « grès ».
Dans le Charolais de la plaine plus à l’Ouest, la géologie changeant, les sorties d’eau se font par des sources globalement plus dispersées mais à plus forts débits, autour desquelles l’habitat a eu tendance à plus se concentrer dans des hameaux plus importants.
Cours d'eau, étangs, partage des eaux
Sur le plan hydrographique, la commune de Vérosvres fait partie du bassin versant de l’Arconce. La rivière principale de la commune est la Semence qui prend sa source en amont de l’étang des champs à environ 380m d’altitude, au pied de la ligne de partage des eaux. Sur Verosvres, elle traverse aussi l’étang du cimetière et l’étang du Terreau. Elle est alimentée par de nombreux rus, des rés ou reus en patois, perpendiculaires au cours de la rivière dont certains proviennent des hameaux de Tillay et la Bredure sur la commune de Suin. Ces rus sont rarement nommés ou alors à partir de la colline dont ils descendent. Il y a par exemple plusieurs rus de Botey et parmi eux la fontaine aux lapins. Celui qui descend de la Bredure s'appelle le Mala. Ils sont indispensables pour irriguer les terrains et abreuver le bétail. Après Verosvres, la Semence suit son cours de 19,3 km sur les communes de Beaubery, Vendenesse-les-Charolles, Vaudebarrier et Charolles où elle rejoint l’Arconce. Elle alimentait plusieurs moulins : celui des Champs près de sa source, le moulin d’Artus à Beaubery et les moulins des Landes, de Bierre et de Collanges sur Vendenesse.
Sa vallée à faible dénivelé, -87m entre sa source et sa confluence soit moins de 0,5%, a été utilisée pour les transports aux différentes périodes de l’histoire. On connaît le chemin de la diligence entre les châteaux des Terreaux et Corcheval dont le tracé subsiste encore par la route de Chevannes qui se prolonge par un chemin carrossable sur la rive gauche et continue au milieu des prés jusqu’à la ferme de la Roche. Au 19ème la voie de chemin de fer entre Paray le Monial et Mâcon emprunte sa rive droite sur Verosvres et Beaubery et maintenant la RCEA a repris ce tracé entre le col des Vaux et La Fourche. Son positionnement en début de bassin versant n’engendre pas de graves inondations même si le recouvrement des prairies est parfois spectaculaire comme c’était le cas début février 2021.
En dehors du bassin de la semence, il y a deux autres étangs sur la commune, à la Burtinière et au Charme.
L’autre cours d’eau drainant situé au sud-ouest de Vérosvres est le ruisseau des Pierres qui prend sa source à une altitude de 473 m, au lieu dit les Cadoles au-dessus du hameau des Ducs et au pied de la ligne de partage des eaux, à la limite des communes de Dompierre-les-Ormes et de Montmelard. Son cours de 11 km et d’un dénivelé de -158 m passe par la commune de Beaubery et traverse l’étang de Beaubery. Sur Verosvres, il est alimenté au début de son parcours par plusieurs rus en provenance de Dronvent, de la Marolles, des Ducs et du Champ des Las, mais aussi par un ru plus long dont la source est au hameau du Haut des Forêts et se conjugue avec d’autres rus en provenance des Carges et de Quierre. Le ruisseau des pierres rejoint l’Ozolette au lieu dit Brosse Molard sur la commune d’Ozolles. L’Ozolette se jette dans l’Arconce à environ 3km en aval de la ville de Charolles.
Chemins de randonnées
(bm 2016 p30-31) Découvrez à travers nos nombreux chemins de randonnées :
- le bocage où s'épanouissent nos belles vaches blanches,
- nos forêts, nos balades en sous-bois,
- une zone riche en étangs, rivières,
- nos collines entre 500,600m,
- notre marche printanière annuelle,
- notre marche nocturne estivale.
Voir les différents parcours sur le site de Vérosvres : https://www.verosvres.fr/vie-culturelle-et-loisirs/balades-vertes
RCEA
RCEA ( Route Centre Europe Atlantique ) ex RN 79
Elle traverse la France d'Est en Ouest par son centre, permettant de lier une partie de L'Europe à la façade Atlantique. Elle emprunte en grande partie le tracé de l'ancienne voie ferrée qui reliait Paray le Monial à Cluny, elle fut ouverte en 1967 (premier tronçon Verosvres - Beaubery) réalisée par le département et par la suite rétrocédée à l'Etat.
En 1973, la section entre la Fourche et Sainte-Cécile fut déclassée et remplacée par " la Route Express " puis par la suite la " RCEA ". L'inconvénient de cette portion est qu'elle est construite sous la forme de deux voies non élargissables, obligeant ainsi à reconstruire tous les passages supérieurs pour son doublement.
Mise à 2x2 voies au col des Vaux (bm 2008 p16-17) https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2008-bulletin%20verosvres-13.pdf
Notes
- ↑ 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4 et 1,5 Inventaire départemental des monuments et richesses d’Art. Volume consacré au canton de Saint-Bonnet-de-Joux, publié en 1973, sous l’égide de Raymond OURSEL conservateur des Archives Départementales de Saône-et-Loire de 1963 à 1986.
- ↑ 2,0, 2,1, 2,2 et 2,3 Monographie de la commune de Vérosvres. Ouvrage publié en 1920 par Lucien VILLARS
- ↑ 3,0 et 3,1 Ces rubriques sur Le château des Pierres et sur Drompvent ont été documentées par Jean-François Guilloux
- ↑ 4,0, 4,1, 4,2, 4,3, 4,4, 4,5, 4,6, 4,7, 4,8 et 4,9 Parenté de la bienheureuse Marguerite-Marie ALACOQUE et Verosvres, sa paroisse natale. Ouvrage publié en 1879, écrit par Jean-Louis Mamessier (1807-1893), prêtre, curé de Dompierre-les-Ormes, puis de Verosvres
- ↑ 5,0, 5,1 et 5,2 Archives Départementales de Saône-et-Loire
- ↑ Les fiefs du Maconnais par Léonce LEX, publié en 1897
- ↑ http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-saone-loire-chateau-a-beaubery-chateau-corcheval.html
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014